Les « France-Interriens » sont préoccupés par l’écologisme

Partager sur : TwitterFacebook

Et oui, même les auditeurs de France inter (!) commencent à en avoir assez du discours écolo-totalitaire. Presque 7 000 auditeurs de France-Inter ont répondu à la question « l’écologie peut-elle devenir le prochain fascisme ? » posée par Eric Lange qui recevait pour l’occasion le philosophe et sociologue Jean-Pierre Le Goff ainsi que le journaliste et homme politique Noël Mamère. « C’est énorme » a-t-il jugé en fin d’émission, faisant durer le suspens : « presque 50-50% ». « Oui, 47,3%, non, 51,2%, ne se prononcent pas 1,5% ».

La prestation de Jean-Pierre Le Goff n’est sans doute pas étrangère à cette hausse du « oui ».

Serait-ce, avec le nombre élevé des votes d’auditeurs, le signe d’une lassitude des Français face au discours écologiste alarmiste ?

43 commentaires sur “Les « France-Interriens » sont préoccupés par l’écologisme

  1. Il semble que Mamere décrive fort bien ce qu’est le totalitarisme vert en marche: un totalitarisme mou comme celui qui est au coeur des sectes. Les camps de rééducation viendront plus tard…
    Je repense à une excellente citation de Einstein trouvée sur le site de Marianne 2: « Ce ne sont pas ceux qui font le mal qui détruiront le monde mais ceux qui les laissent faire »
    Nous avons une responsabilité au sens sartrien du terme.
    J’adore l’intelligence de nos amis de Skyfal mais j’ai peur qu’ils soient encore en train de se congratuler le matin même où le boureau vert viendra les chercher pour les conduire à la guillotine ou au bûcher.
    Une personne dont j’ai fait la connaissance et que j’ai invitée à aller visiter mon site me disait qu’elle avait été surprise car c’était la première fois qu’elle lisait des prises de positions allant à l’encontre de l’évangile bien-pensant. Quand on pense que cette canaille de Rocard, toujours au PS est en train de vouloir taxer le bon peuple de 300 euros par ans parce que ses neurones obscurcis par une « compostheimerisation » évolutive lui a dicté de sauver la planète!!!
    Il me semble qu’il nous revient, que ce soit vis à vis des élus ou des medias de porter les informations que nous avons (je pense au manuel du sceptique traduit par nos amis de Skyfal)en leur précisant bien qu’ils ne pourront pas dire, plus tard, ne pas avoir été informés.
    Araucan et ses amis ont peut être un joli nombril mais …..qu’ils changent de lentilles!
    MK

  2. On ne peut traiter ainsi Michel Rocard qui fait partie des rares sages de la république et de la politique française, Homme de gauche convaincu mais pas sectaire, humaniste d’ailleurs avec d’être homme de gauche.

    Ses positions courageuses sur les biocarburants, comme moyen de réguler les marchés, en sus de bénéfices sanitaires ( pollution des carburants conventionnels) et environnementaux ( si l’on coupare notamment les conséquences de cette production à celle des sables bitumineux de l’Alberta et même du pétrole conventionnel avec les marées noires, les dégazages….) avec 3 autres anciens ministres de l’agriculture que sont Henri Nallet, Pierre Méhaignerie et Philippe Vasseur doivent être saluées et conduire à trouver une taxation du carbone de l’essence et du diesel conventionnels qui outre leur impact sur le bilan CO2, leur caractère non renouvelable participent à produire une pollution particulièrement dommageable pour les habitants des (trop) grandes citées qui en sont d’ailleurs responsables.

    Il est donc indispensable d’aller rapidement vers une augmentation de la taxe sur les carburants comme le propose Michel Rocard pour faire évoluer les priorités des motoristes et fabriquants d’automobile vers des modèles consommant le moins possible, cela aurait été une mesure plus simple et plus pertinente que le système de bonus écologique complexe proposé par le Grenelle.

    La compensation pour personnes ayant bati leur mode de déplacement au travail pouvant être une prise en compte partielle des abonnements transport en commun.

    Notons que dans ce cas, ce ne sont pas les populations rurales ou vivant proches de villes moyennes, car pouvant habiter près de leur lieu de travail, ou même plus éloigné par choix qui ont généralement des coût de carburants limité car optimisant leur vitesse et leur consommation, mais les habitants des zones périphériques des très grandes citées qui sont touchés par la mesure avec un kilométrage que plombe les consommations en cycle urbain des véhicule.

    La région parisienne reste un non sens écologique, même avec des transports en commun. Le gigantisme est ingérable au niveau de la protection de l’environnement avec des coût incommensurablement élevés.

    L’écologie dans la ville est un leurre, une forme d’amuse BOBO. Le bonheur est dans le pré, cours y vite, cours y vite, Le bonheur est dans le pré, cours y vite, cours y vite, finances et pétrole veulent l’accaparer.

  3. D’abord, il convient, je crois de situer le débat: soit on croit au réchauffement climatique du au CO2 , soit on y croit pas -ce qui est, je crois, le cas de la majorité des intervenants sur ce site.
    Si on y croit, on peut toujours faire un détour par le manuel du sceptique qui est sur Skyfal.
    Pour le sceptique que je suis, il est donc scandaleux , pour un prétendu socialiste, de se prêter à la farce organisée par AlGore et ses complices. L’argent sort des poches des pauvres gens mais il n’est pas perdu pour tout le monde

    Ensuite, il est piquant de lire que le bonheur est dans le pré et que la région parisienne est un non sens écologique. Il faut se renseigner: les gens du ministere du développement dit durable veulent aujourd’hui densifier les villes, c’est à dire recréer des clapiers qui dans 30 ans permettront d’avoir des émeutes urbaines ce qui nécessitera le recrutement de fonctionnaires pour traiter le problème.Quant à la région parisienne, ce n’est pas un non sens écologique mais un non sens économique: elle génère des coûts beaucoup plus élevés, de la fausse croissance et du faux bien-être
    Quant au bonheur dans le pré j’ai peur qu’il soit surtout menacé par l’ordre vert
    MK

  4. (suite) au demeurant l’idée de limiter l’usage des carburants fossiles n’est pas mauvaise en soi si elle a pour objet de nous affranchir de la dépendance pétrolière. mais ces gens la seraient plus crédibles si l’argent dépensé l’était dans des technologies permettant d’obtenir une énergie nomade bon marché
    MK

  5. @kelenborn:

    « D’abord, il convient, je crois de situer le débat: soit on croit au réchauffement climatique du au CO2 , soit on y croit pas -ce qui est, je crois, le cas de la majorité des intervenants sur ce site. »

    D’ou sortez-vous cela ? Il ne s’agit pas de croyance mais de science. La complotite aigue de certains intervenants vis a vis du rechauffement climatique les decredibilise inutilement sur d’autres sujets tout aussi, si ce n’est plus, importants. Et par pitie, ne relancez pas ce debat sterile car c’est completement hors-sujet. La question n’est plus de savoir si c’est du au CO2 (suffit de lire les rapports du GIEC pour s’en convaincre), mais comment empecher les fanatiques verts de s’en servir comme instrument de propagande.

  6. Bonjour à tous,

    il y en a qui oublie que le bifteck de base de la Vie sur Terre, c’est…le CO2 ! Cette molécule est le carburant de toute la biosphère. Tous les êtres vivants en dépendent directement (végétation) ou indirectement (règne animal et humain). Que signifie cette volonté de réduire le potentiel vivant de la planète, promue par les tarés du GIEC, de la couronne britannique et de différents neu-neux partout sur la planète, dont Alzine ? Marre de la Vie ? Marre des autres ? Moi d’abord ? Quoi ?

    Un petit mot pour signaler que les malheurs que décrit Alzine sont particulièrement locaux et très facilement traitables (technologiquement). Quant aux marées noires, c’est assez ironique : la première année, ça pue et ce n’est pas joli, soit, mais ensuite, les biologistes marins ont systématiquement constatés un effet « booster » sur la faune et la flore littorale. Pour le dire clairement, passé l’effet poison de la marée noire, celle-ci provoque un enrichissement étonnant du biotope littoral. J’ai toujours trouvé cela amusant, la nature est bien faite.

    Un autre petit mot sur la fraude induite par l’accolement du qualificatif « non-renouvelable » aux carburants conventionnels : le premier chimiste venu peut fabriquer n’importe quelle chaine d’hydrocarbure dans son labo ! Pour la production en masse, il existe des procédés industriels simples à principe catalytique, où il s’agit d’enfermer dans une cuve de l’eau et du carbone, sous pression et à température conséquent (env 400°C de mémoire)pour produire toute la gamme des hydrocarbures. La nature du produit sortant est déterminée par les réglages de pression et de température.
    Le procédé a été utilisé en Allemagne dans la mauvaise période, pour convertir la houille en carburants pour les véhicules, les chars d’assaut, les avions, les navires. Il est utilisé aujourd’hui en Afrique du Sud, par exemple.
    Ce procédé s’appelle Fischer-Tropsch, il est facile de trouver des infos dessus. Mais il n’était pas rentable avant l’ère nucléaire, car, comme pour les bio-carburants, il fallait utiliser x fois plus d’hydrocarbures ou de houille pour produire l’hydrogénation du carbone – pour faire un litre, il fallait consommer l’équivalent de 1+x litres.
    Mais avec le nucléaire, le problème ne se pose plus : la chaleur, sous-produit des centrales, trouve ici un débouché productif, et l’énergie nucléaire – comparée à l’énergie d’origine fossile – a un coût ridicule. Nous pouvons donc dès maintenant lancer en France la production en masse de tous les hydrocarbures nécessaires à notre économie, et ainsi avoir des voitures « nucléaires ». Mais je pense que pour cela, il faudra attendre que la malthusienne Lauvergeon soit limogée, prenne sa retraite ou fasse un mauvaise chute.
    Les hydrocarbures sont donc parfaitement renouvelables ! Et sans parler du génie humain, la nature elle-même produit des milliers de tonnes de gaz, de pétrole et autres huiles dans les profondeurs de la croûte terrestre océanique, où règnent les fortes pressions et températures nécessaires, pourvu qu’il s’y trouve suffisamment de carbone (http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/31/89/29/Fusion-112/F112.2.pdf). le problème, c’est que ces sites sont en général difficilement accessibles, ce qui ne laisse pour l’instant que le pétrole et gaz issus de la décomposition abiotique anaérobie de matière biologique, plus près de la surface.

    Enfin, je considère – et je ne crois pas être seul – que les biocarburants sont un acte de génocide et une stupidité économique. JAMAIS je ne mettrai dans mon véhicule de la nourriture, alors que meurent par milliers des affamés partout sur la Terre. Il faut être fou, sociopathe, psychopathe, ammoral et stupide pour faire cela. C’est pourquoi, sentant la menace des biocarburants s’accroître, je vais passer au diesel, pour ne pas me trouver obligé de consommer leur SP95 à 10% de sang d’esclave. Quelle idée horrible!

    Cordialement,

    Jean-Gabriel Mahéo

  7. @ Bruno :

    Le Giec a dit que le réchauffement constaté était « très probablement » du au CO2 issus de l’activité humaine. Ce qui signifie qu’il n’en sait rien, et qu’il en est encore au stade de l’hypothèse (oui, quant on met « très probablement » quelque part, c’est qu’on émet une hypothèse).
    Or donc, Kelenborn a parfaitement raison, nous en sommes réduis à croire ou pas à cette hypothèse. Et ce n’est pas parce que le Giec promet des catastrophes abominables et qu’il montre des modèles spectaculaires avec plein de couleurs, qu’il faut oublier qu’on a une cervelle.

    Cordialement,

    Jean-Gabriel Mahéo

  8. @Bruno

    « Il ne s’agit pas de croyance mais de science. »
    Erreur… la quasi-totalité des gens y croient car il ne reçoivent l’information, non pas directement, mais par le biais des médias (qui filtrent et transforment l’information qu’ils comprennent déjà mal…)
    Une personne s’abreuvant directement à la source (ie articles scientifiques publiés dans des revues scientifiques à comité de lecture) peut parfaitement se rendre compte que:
    – Il n’existe pas de consensus scientifique sur la question
    – La « théorie » du réchauffement climatique d’origine anthropique n’est qu’un agrégat d’hypothèses qui ne sont pour la plupart ni validée expérimentalement, ni vérifiées à postériori par des mesures fiables.
    – Il existe bien d’autres théories (pas plus validées actuellement) qui ne se basent pas sur les émissions de CO2 anthropiques pour expliquer les variations climatiques.

    Le débat scientifique existe et est très loin d’être clôt.

    les affirmations politico-médiatiques ne sont que des affirmations sans preuves. La question d’y croire ou pas n’a rien avoir avec la science.

    « suffit de lire les rapports du GIEC pour s’en convaincre »
    Mmmmm…. tu a lu les 1000+ pages du rapport scientifique de l’AR4 du GIEC? (je ne parle pas de la synthèse pour décideurs et médias, qui n’est majoritairement pas écrite par des scientifiques, et qui reflète assez mal le contenu du rapport scientifique…)
    Je l’ai lu et m’y réfère régulièrement… alors s’il existe un quelconque chapitre ou une quelconque phrase dans ce rapport qui établisse indiscutablement que le réchauffement est d’origine anthropique… prière de m’indiquer le chapitre et le sous-chapitre concerné…

    Beaucoup de personnes utilisent le « il suffit de… » sans l’avoir fait eux-même pour vérifier… 😉

  9. @ Bruno :

    Ce qui est hors-sujet, c’est de prétendre « empêcher les fanatiques verts de s’en servir (du CO2 anthropique comme cause du réchauffement) comme instrument de propagande », alors que le problème n’existe pas.
    Ce qui existe, c’est une psychose de masse entretenue par un système de propagande global, psychose dont la gravité est proportionnelle à l’ignorance de la population.
    Et vous faîtes preuve d’un esprit particulièrement moutonnier en prétendant qu’il s’agit de science, et que tout débat sur la question est hors-sujet. Si l’on s’en tiens à la science, le CO2 est UNE des causes PROBABLES du réchauffement. Ce ne sont là qu’hypothèses et suppositions, et le CO2 anthropique n’est PAS le suspect n°1 dans l’affaire, loin de là.

    Par conséquent, la meilleure arme contre la fraude malthusienne du réchauffement global et contre la menace de rationnement énergétique et autres schémas impériaux et génocidaires du style « cap-and-trade », c’est l’instruction du peuple. Il faut dire la vérité, toujours.

    Il en va de la propagande anti-CO2 comme de la propagande sur le 11 septembre : à force de crier au loup, de terroriser les populations et d’annoncer des catastrophes qui ne se produisent jamais, les gens se lassent, s’interrogent, et finissent par ne plus y prêter attention, ou à devenir hostiles à la doxa. Si par dessus cela, on leur annonce la pénurie et le rationnement organisé, la chute des niveaux de vie, la fin de la protection sociale universelle, sous prétexte de lutte contre « les gaspillages », vous aurez une population en colère et prête à en découdre.
    C’est selon mon opinion ce que traduit le sondage des France-interriens.

    Votre position, qui prétend que le débat sur le réchauffement est clos et que le CO2 anthropique est seul responsable, et que c’est sur cette base qu’il faut lutter contre les fanatiques verts, est une fraude, une escroquerie. les défenseurs du nucléaire commettent la même erreur, en faisant briller le fait que l’énergie atomique émet 0 CO2 (ce qui est vrai), mais ce n’est pas là le véritable intérêt du nucléaire. Le véritable intérêt du nucléaire, c’est la liberté économique obtenue par la production d’énergie à un coût marginal, voire insignifiant, par rapport aux énergie fossiles, ce que les Iraniens ont bien compris, ainsi que les Indiens et d’autres.

    Cordialement,

    Jean-Gabriel Mahéo

  10. @ Jeff Hersson :

    je ne crois pas que la combustion des hydrocarbures (essences, diesel, GPL) dans les moteurs à explosion engendre une quelconque pollution : cette combustion produit essentiellement du monoxyde de dihydrogène (H2O) et du dioxyde de carbone (CO2), un petit peu de monoxyde de carbone voire de suie, et marginalement quelques autres petites molécules pas dangereuses du tout. Idem pour l’éthanol.

    H2O et CO2 ne sont bien entendu pas des polluants, sauf pour les ignorants ensectés dans une des chapelles hystériques du mouvement écologiste mondial. Quant aux autres molécules, elles ne deviennent une gêne que lorsqu’elles sont produites et concentrées dans un lieu où elle ne peuvent se dissiper facilement, sinon elles ne représentent aucun danger. Effectivement, il peut être dangereux pour la santé de respirer trop longtemps l’air qui sort du pot d’échappement, mais à part des suicidaires, qui se comporte ainsi ?

    C’est pourquoi, entre diesel et GPL, je crois bien que je resterai au diesel, c’est bien plus facile d’en trouver.

    Cordialement,

    Jean-Gabriel Mahéo

  11. mais oui, fascisme vert, et puis quoi encore!

    quel sujet de société, digne de cours élèmentaire 1er année! quelle question!
    le fascisme? c’est la main mise sur la nature qui crée gratuitement par des boites privées qui eux brevètent: pognon, monnaie, pépèttes, fric, flouss..; renseignez-vous vous savez de quoi je parle.
    le fascisme c’est notre mode de vie : des lotissements, des rondspoints, des routes et des ponts, des pesticides, bientôt des mégacamions de 60 tonnes sur les routes de la Douce France. le super chantier d’Iter 51 millions d’euros juste pour le chantier de transport de Fos/ à Cadarache..; des champs empoisonnés, des faunes menacées.et disparues..des villes surpeuplées, des gens malogés, mal éduqués, malnourris.
    dans la Meuse encore intouchée des projets d’enfouissement de déchets nucléaires; et sans compter tout le reste..

    et puis une poignée d’idiots qui crient « attention on va trop loin »
    C’est çà que vous appelez « Fascisme vert? » ben mes aïeux! vous étes murs pour « Blade runner » et dieu merci je ne serais plus de ce monde pour voir le résultat abject de vos conneries prétentieuses.

  12. @ Nella :

    Ma femme me suggère de vous dire de vous détendre, de cesser le café, la cigarette et les excitants, et de retirer les oeillères et les verres-loupes qui semblent vous forcer à ne voir que des problèmes au développement – et encore, des problèmes marginaux et très localisés.

    Quant à moi, je voudrais bien savoir certaines choses de votre part :
    -Avez-vous l’électricité ? 4 milliards de personnes ne l’ont pas
    -Avez-vous l’eau courante ? 4 milliards de personnes ne l’ont pas
    -Achetez-vous votre nourriture ? 4 milliards de personnes sont obligés de la conquérir chaque jour
    -Etes-vous protégée par des infrastructures de santé publique efficaces ? Pour 4 milliards de personnes, la maladie a très souvent pour conséquence la misère et la mort
    -Pouvez-vous parcourir plus de 100 km dans une journée ? 4 milliards de personnes ne le peuvent

    Etc, etc…
    le bonheur et la liberté que nous avons obtenu dans le monde occidental, nous devons le transmettre à toutes les nations du monde.
    Ce que le fascisme vert demande, c’est l’inverse : c’est que nous retournions à l’époque pré-industrielle, comme nos frères du tiers-monde. La grande conséquence d’un tel programme, c’est la mort plus ou moins rapide de 3 à 4 milliards de personnes.

    Alors, Nella : Plan Marshall mondial pour aider nos frères, ou génocide pour sauver les p’tits oiseaux ?

    Cordialement,

    Jean-Gabriel Mahéo

  13. Jean-Gabriel,

    Bravo, j’aurais aimé avoir rédigé votre très beau texte.

    Votre appel au sentiment de fraternité universelle me conduit à ajouter que le retour à une vision animiste du rapport de l’homme à la nature représente une immense régression morale par rapport aux valeurs héritées du christianisme et assumées par l’humanisme moderne.

    La nouvelle religion : l’écologisme (billet d’humeur, encore que…) :
    http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-33942888.html

    Les écologistes n’aiment pas l’humanité :
    http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-33412122.html

    À la faute morale, les écologistes ajoutent la faute intellectuelle :
    http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-33531217.html

  14. @Nelli

    « dans la Meuse encore intouchée »
    => Bel exemple qui démontre que tu ne sais pas de quoi tu parle…
    Aucun paysage de la Meuse n’est « naturel » au sens ou il n’a pas été influencé par l’homme. Le paysage d’aujourd’hui n’a certainement rien à voir avec celui du néolithique… il est en grande partie de résultat du développement humain.

  15. « Quant aux marées noires, c’est assez ironique : la première année, ça pue et ce n’est pas joli, soit, mais ensuite, les biologistes marins ont systématiquement constatés un effet “booster” sur la faune et la flore littorale. Pour le dire clairement, passé l’effet poison de la marée noire, celle-ci provoque un enrichissement étonnant du biotope littoral. J’ai toujours trouvé cela amusant, la nature est bien faite. »
    alors là , si c’est vrai c’est une super bonne nouvelle et je vous remercie de m’indiquer vos références; ces oiseaux englués m’ont toujours serré le coeur: oiseaux symboles du vent du soleil de la liberté se retrouver englués dans le noir de nos mondes: beark.
    pourquoi diable voulez-vous opposer systématiquement les choses? pourquoi ne faudrait-il pas réfléchir avant de continuer sur notre chemin? pourquoi ne pas se dire que il y a un moyen FORMIDABLE de faire advenir quelque chose de neuf qui prendrait en compte et notre mère nature, je maintiens notre mère nature et nous ? Metons-nous tous autour d’une table faisons de Vrais constats, démontons les idéologies et voyons comment nos pouvons faire de cette merveilleuse bleue planète un paradis pour tous, singes compris et j’emmerde celui qui les exclut, car il n’a rien compris encore. Je crois que le jour où les humains sauront traiter les animaux avec douceur (ce qui n’exclut pas de les manger) mais ce qui exclut par exemple ces saloprix d’élevages industriels, eh bien je pense que l’humanité aura fait un bond dans son évolution, combien de siècles faudra-t-il? comme galilée disait « e pero si gira » et que tous les forts esprits de son temps ridiculisait alors qu’il avait raison le Galileo: la terre tourne!

    Du Sentiment de la nature dans les sociétés modernes
    Le 19 juillet 2009 par Élisée Reclus (1830-1905)

  16. @nella
    « je maintiens notre mère nature et nous ? Metons-nous tous autour d’une table faisons de Vrais constats, démontons les idéologies »
    => belle contradiction… « mère nature » est une expression idéologique, quasi religieuse… comment parler de démontage des idéologies quand on en met une en avant… ou alors pensez-vous qu’une seule idéologie aurait le droit de cité et que les autres devraient être éliminées?

    « mais ce qui exclut par exemple ces saloprix d’élevages industriels »
    => Je suis le premier à éviter leurs produits… vu qu’autant que vous, le gout est une de mes préoccupation. Mais la différence c’est que je suis conscient que j’ai les moyens de me procurer des produits de qualité… et que tout le monde n’a pas ces moyens.
    Voulez-vous donc priver de viande toutes les personnes disposant de petits revenus? Seules les personnes aisées auraient le droit à une nourriture à peu prêt équilibrée (à défaut de gout, qui de toute façon exige des moyens que tout le monde n’a pas).

    « quant aux gens du tiers-monde, vous leur souhaitez donc de perdre comme nous leurs âmes et leur poésie? autoroutes partout embouteillages sols stériles etc..etc..surpopulation dans les villes? »
    => Stp, ne parle pas de choses que tu ne connais pas. La moitié de ma famille vit dans les pvd, et j’y ai travaillé pendant 15 ans…. quand la « poésie » consiste à crever la dalle pendant les périodes de soudures, de ne pas avoir accès à l’eau potable et aux commodités essentielles, de ne pas pouvoir procurer une éducation à ses enfants qui leur permettrait d’élever leur condition, et de ne pas pouvoir se soigner quand les graves problèmes de santé surviennent… alors la « poésie » est surtout un truc de bobos idéalistes qui ne voient les choses que par le tout petit bout de la lorgnette.

  17. Les raisonnements de JM Mahéo laissent pantois:

    – CO2+eau+chaleur+pression = hydrocarbures produits de façon industrielle, p

    – pas de problème avec les marées noires

    – les carburants pétroliers ne rejettent que de l’eau et du gaz carbonique: tout va bien, circulez, y a rien à voir, ni a sentir, pas de Pb,de benzène, d’HAP, de COV, de NOx …

    – Les biocarburant c’est pas bien, ça crée la famine et c’est pas rentable sur la plan économique.

    Bon, il manque plus que le bifteck de pétrole qui nous était promis à la fin des années 60 qui a meilleur goût que celui de charolais.

    Il nous prend pour des cruches, ce tenant des pétroliers? en tout cas la cruche est pleine à force de lire ces stupidités.

  18. « la Meuse intouchée »
    mouhahahahahaha, qu’elle est bonne, celle-là…
    Et 14-18, c’était quoi ? Les Bisounours, peut-être ?
    C’est dingue comme depuis, la Meuse a changé, dis-donc…

  19. @ Alzine :

    C’est embêtant, je comprend, de voir tomber les mythes constitutifs de la psychose publique. Surtout lorsqu’on en est atteint, comme vous, Alzine.

    Caricaturer les faits que j’ai décris ne vous aidera pas : faîtes face à la réalité !

    -« hydrocarbures produits de façon industrielle » : tapez Fischer-Tropsch dans un moteur de recherche, et racontez-nous ce ce vous voyez apparaître.

    -« Pas de problème avec les marées noires » : ce n’est pas ce que j’ai dit, non. Passé l’effet empoisonnant de l’invasion brutale du pétrole, ce sont des biologistes marins qui ont constatés l’effet « booster » sur la faune et la flore littorale. La première fois que j’ai lu ça, ce devait être de gars de l’IFREMER, parlant du site de l’AMOCO-Cadiz, si j’ai bonne mémoire. Et cela ne constitue pas une bonne raison de couler des tankers le long des côtes françaises.

    -Sur les carburants pétroliers, comme vous savez lire, je conclut que vous faîtes dans la mauvaise foi quand vous êtes à court d’argument. Les molécules que vous citez sont des sous-produits marginaux de la combustion des moteurs à explosion, qui rejettent effectivement essentiellement du CO2 (très bon pour la Nature) et de l’H2O (de l’eau), lorsqu’ils sont bien réglés. ces molécules, donc, ne constituent une gêne ou un danger pour la santé publique qu’à partir d’une certaine concentration, qu’on ne trouve que dans des cas très localisés et rares.
    Par exemple, à l’Île-aux-Moines,dans le Golfe, on ne trouve ces concentration que dans un rayon de 50 cm autour de la sortie des pots d’échappement des véhicules. Au delà, la dissipation gazeuse et les mouvements de l’air font chuter les concentration sous le seuil de gêne. Boulevard de Strasbourg, à Paris, à l’heure de pointe, la zone est nettement plus large. Bref, c’est très localisé et très peu dangereux.

    -Quant aux biocarburants, je regrette de vous forcer à ouvrir les yeux, mais quel sens donnez-vous à l’idée de mettre de la nourriture dans votre voiture, alors que des milliards de nos frères ne mâchent que des racines les trois quart du temps ?
    En outre, les rejets de la combustion des bio-carburants sont les mêmes que ceux des hydrocarbures, voire supérieurs ;
    pour produire 1 litre de bio-carburant, il faut en brûler au minimum 1 litre 1/2 => nul sur le plan économique, ne vous en déplaise ;
    De plus, James Lovelock, dans un entretien avec la revue EIR que je suis en train de traduire, souligne un autre aspect de la problématique : l’équivalent biocarb des besoins alimentaires d’un individu ne représente qu’un dixième de ses besoin en carburant pour ses déplacements (en Europe), donc si le biocarburant doit avoir de l’avenir, il faudra multiplier par 10 des productions agricoles déjà insuffisante pour nourrir tout le monde. Ou détourner les productions de « marchés moins rentables » (ces gens-là, quoi, les « pauvres ») vers des « marchés plus rentables » (les chômeurs subventionnés d’Europe – crise oblige :-))
    Les bio-carburants sont un acte délibéré de génocide contre les pays du Tiers-monde, et ceux-ci sont en droit d’exiger l’arrêt de cette campagne d’extermination systématique des pauvres, ou de s’armer afin de prendre ou reprendre possession des moyens de leur survie.
    Savoir que des abrutis mettent dans leur réservoir la nourriture qui aurait pu garder en vie des millions d’enfants me donne des envies de meurtre sauvage, surtout que ces « consommateurs » « sensibilisés » aux « questions environnementales » seront les premiers à moraliser sur le gentil tiers-monde traditionnel.

    Alzine, si la cruche qui vous sert de cervelle est pleine, alors peut-être que là, j’ai fait déborder le vase ?

    Cordialement,

    Jean-Gabriel Mahéo

  20. @ Laurent Berthod :

    Merci pour le compliment, qui me touche.

    Je partage entièrement ce que vous ajoutez, à savoir :

    « […]le retour à une vision animiste du rapport de l’homme à la nature représente une immense régression morale par rapport aux valeurs héritées du christianisme et assumées par l’humanisme moderne. »

    Cette analyse particulièrement pertinente est à la racine même de la crise de civilisation que nous connaissons aujourd’hui, dont les écologistes sont un symptôme.

    Cordialement,

    Jean-Gabriel Mahéo

  21. @JG Mahéo:

    « Les molécules que vous citez sont des sous-produits marginaux de la combustion des moteurs à explosion, qui rejettent effectivement essentiellement du CO2 (très bon pour la Nature) et de l’H2O (de l’eau). »

    STOP la désinformation. Allez relire vos cours de chimie avant de déblatérer de telles conneries. Les pots catalytiques n’ont pas été inventés pour le fun, et n’ont pas entièrement résorbé les pics d’ozone (catalysée par les NOx) que nous connaissons chaque année. Quant au CO2 il n’est ni bon ni mauvais pour la nature. Vous avez peut-être lu le rapport du GIEC mais vous ne semblez pas avoir le minimum de connaissances pour y piger quoi que ce soit.

  22. @ Bruno :

    je maintiens entièrement ce que j’écris. L’essentiel des rejets de moteurs à explosion sont de l’eau et du CO2, les autres molécules produites le sont en quantités marginales par rapport à ces deux molécules. Prouvez-moi donc le contraire.

    Quant aux pots catalytiques, ils n’ont répondu qu’au besoin pressant d’assainir les rues des grandes métropoles sous-équipées en systèmes de transports en commun, ce qui est utile. A Paris, par exemple, 792 000 véhicules environ sont immatriculés, et un grand nombre d’entre circulent chaque jours dans la capitale et autour. Il est évident que le problème de la concentration des molécules irritantes n’y est pas le même qu’à l’Île aux Moines, comme je le disais dans le message précédent.

    Ce que j’essaye de transmettre ici, ce n’est pas que les moteurs à explosion ne produisent pas de molécules irritantes ou potentiellement toxiques, mais que, comme on dit en pharmacie : « Tout est poison, rien n’est poison, c’est la dose qui fait le poison ». Il en va de même pour la pollution.

    Or donc, je crois que votre réaction n’est pas très utile, elle n’apporte rien en contradiction constructive.

    D’autre part, cher Bruno, si le CO2 n’est ni bon ni mauvais pour la nature, pourquoi veut-on nous empêcher d’en émettre ? Pourquoi même en fait-on un problème planétaire de première importance ?

    Salutations,

    Jean-Gabriel Mahéo

  23. @Bruno
    « Quant au CO2 il n’est ni bon ni mauvais pour la nature »
    Ca c’est stupide… sans CO2, pas de végétaux, pas d’animaux, pas de vie du tout, bref pas de nature du tout…. Le CO2 n’est pas que « bon » pour la nature, il est totalement indispensable…

    « Vous avez peut-être lu le rapport du GIEC mais vous ne semblez pas avoir le minimum de connaissances pour y piger quoi que ce soit »
    => Je vous ais posé une question par ailleurs (dans une autre discussion), à laquelle vous n’avez jamais répondu. Dans les 1000+ pages du rapport scientifique du GIEC, pouvez-vous m’indiquer le chapitre et le sous-chapitre, et éventuellement le paragraphe qui établisse que le CO2 d’origine anthropique est un contributeur majoritaire aux changements climatiques?
    … je ne veux pas vous vexer, mais il ne suffit pas de penser ou de dire que vos connaissances dans le domaine vous permettent de tirer des conclusions définitives pour que cela soit vrai…. d’autant que pour bien des contributeurs scientifiques au GIEC, il n’y a pas de conclusions définitives…
    On peut en discuter quand vous voulez… y compris sur les points les plus techniques… mais vous avez déjà exprimé que vous n’en avez pas le désir, et que pour vous les conclusions étaient définitives (ce qui prouve que vous n’avez en fait soit pas lu, soit pas compris le rapport scientifique, et que vous préférez croire ce qui est dit autour du rapport, que d’en discuter de façon rationnelle).

  24. @Laurent: je ne suis pas climatologue, donc je n’ai pas de connaissances particulières pour juger le rapport du GIEC (et certains feraient mieux d’en faire autant au lieu de s’exciter car ils savent (omg!) ce qu’est le 1er principe…). Je réagissais aux propos mensongers de Mahéo qui n’a vraisemblablement pas vu une équation de combustion de toute sa vie.

    « Ca c’est stupide… sans CO2, pas de végétaux, pas d’animaux, pas de vie du tout, bref pas de nature du tout…. Le CO2 n’est pas que “bon” pour la nature, il est totalement indispensable… »

    En science, il n’y a pas de « bon » ni « mauvais ». Vous faites pareil que les écolos en mettant partout un jugement de valeur. De plus, votre argument marche dans les deux sens : sans CO2 pas de vie, avec trop de CO2 pas de vie non plus.

    ——-
    @nella: puisque vous semblez gober tout ce qui s’écrit sur Internet, allez vous mêler des théories complotistes style 9/11, ça vous plaira tout autant et vous éviterez de nous casser les pieds. Au hasard: http://face-cachee-du-monde.wifeo.com/lhomme-na-jamais-marche-sur-la-lune.php

  25. @ Bruno :

    2C8H18 + 25O2 —> 16CO2 + 18H2O
    Combustion de l’octane

    Cn H2n+2 + 3n+1/2 O2 ==> n CO2 + ( n+1 ) H2O
    combustion des hydrocarbures

    La courtoisie est une valeur qui se perd, je sais bien, mais je vous ai demandé de prouver le contraire de cela : « L’essentiel des rejets de moteurs à explosion sont de l’eau et du CO2, les autres molécules produites le sont en quantités marginales par rapport à ces deux molécules. »

    Mes propos ne sont absolument pas mensongers, merci d’éviter les insultes.

    Salutations,

    Jean-Gabriel Mahéo

  26. Bruno te fatigues pas, JG Mahéo manie la désinformation comme un pro. Ses arguments collent parfaitement avec ce que le monde des pétroliers veut nous faire avaler comme contre vérités.
    C’est leur jeu mais on a le droit de fermer la bouche quand la louche passe. Se boucher le nez aussi car faut le dire, le pétrole, ça pue toujours un peu, par nature, ça pue aussi le fric et la magouille.

    Le meilleur dans les arguments de JG Mahéo, c’est quand même la possibilité de reformater des hydrocarbures à partir du CO2, le procédé Fischer-Tropsch certes depuis les années 20 mais uniquement avec des sources de carbone organisées, charbon principalement et maintenant biomasse. Jamais entendu parler de partir du CO2 comme source de carbonne pour le Fischer-Tropsch du moins de façon rentable. Le CO2 au mieux alimentera des réacteurs remplis d’algues pour produire des huiles, pas encore au point et rien à attendre avant 20 ans pour l’exploitation pratique de cette voie, sinon ce sera l’enfouissement en profondeur.

    Total bien sûr est sur le coup et développe le procédé Fischer Tropsh mais avec un temps de retard sur ses concurents BP et shell, dommage, notre pétrolier national, que l’on ne va pas critiquer, ni mieux ni pire que les autres, qui paie certes bien peu d’impot sur les sociétés en France mais emploie pas mal de monde, tarde à batir une stratégie gagnant-gagnant avec le monde agricole en cherchant l’épreuve de force et à tirer le maximum de plus value, dommage, on a collectivement tout à y perdre.

    Pour JG Mahéo, pas la peine de débattre c’est un pro de la désinformation, n’importe quoi mais n’importe quoi structuré. Serai curieux de voir la « mine » qu’il a.

    Pour le benzène, 5% dans l’essence entre 1990 et 2000 et 1% depuis: leucémies à gogo, enfin leucémies à gogo pour, entre autre les bambins des bobos des villes, surtout les bambins des bobos qui fument en sus.

    C’est un peu « dégueu » de prétendre qu’il n’y pas de pb, comme pour le plomb qui de fait ne posait pas que des problèmes, avant 1990, sur les légumes des maraichers des bords de route, il était relargé largement dans l’atmosphère des villes.

    Que ce soit pour le benzène, le plomb ou les HAP, les NOx les microparticules du diesel, pour tenir la norme euro 5 et euro 6 à coût acceptable pour l’automobiliste, on voit mal comment faire sans les carburants d’origine végétale nettement plus sains pour ceux qui respirent les émanations des véhicules,
    lire à ce titre le fabuleux rapport Syrota, un grand document, qui fleure bon l’époque de la prospective intelligente au pouvoir, de la DATAR, il y une quarantaine d’année, époque où il y avait « un pilote dans l’avion »: http://www.lepoint2.com/sons/pdf/rapport-syrota-voiture-electrique.pdf .
    Ce papier très clair et complet permet d’entrevoir le futur de l’automobile et du carburant qui restera liquide, issu du pétrole, de charbon avec Fisher Tropsh et bien sûr de la biomasse .

    Sur les bénéfices sanitaires des biocarburants, seuls les sites US relaient correctement les informations, Obama, Bush, ministère de la santé américain même combat sur ce sujet, et eux ils insistent lourdement.

    On comprend que les pétroliers ne veulent pas transformer 300 000 agriculteurs français en future cheiks du pétrole, déjà dur avec ceux des déserts d’arabie.

    Alors on invente Nicolas Hulot, YAB et pourquoi pas JG Mahéo pour raconter n’importe quoi dans tous les sens mais dans une direction bien définie.

    Pouvoir et pognon quand tu nous tiens!

    Bon quelques info simples sur la problèmatique benzène, faut aller sur des sites suisse pour le trouver, la presse française étant très discrete sur le sujet, mais publie de grande page de pub très chère financèes par un pétrolier:
    http://www.tsr.ch/tsr/www.obsan.ch/f/www.lefaitmedical.ch/www.dta-illizi.org.dz/informations%20http:/www.hc-sc.gc.ca/hppb/violencefamiliale/index.html?siteSect=311201&sid=8602709&page=1

    le problème de santé publique est établi par une enquête française conduite à la demande du ministère de la santé. Le lien benzène – leucémie bien établi…l’évidence doit s’imposer.
    http://www.e-sante.fr/cancer-sang-leucemie-risque-leucemie-enfants-vivant-proximite-stations-service-NN_7741-30-1.htm

  27. @Bruno
    « En science, il n’y a pas de “bon” ni “mauvais”. Vous faites pareil que les écolos en mettant partout un jugement de valeur. »
    => Vous détournez ce que je dis. Quand j’emploie « bon », c’est dans le sens « d’utile ». D’ailleurs je conclue par « indispensable », détourner le sens de mes propos est un peu de la mauvaise foi… non?

    « De plus, votre argument marche dans les deux sens : sans CO2 pas de vie, avec trop de CO2 pas de vie non plus »
    => Mais on est très très loin du « trop de CO2 ». Du Trias au Crétacé, à l’époque des dinosaures, le taux de CO2 atmosphérique était d’environ 5000 ppm, soit 10 fois plus qu’aujourd’hui.
    Le « trop de CO2 » n’est donc pas un danger envisageable (du point de vue de la vie).
    En ce qui concerne l’homme, on considère qu’à partir de 10000 ppm, il peut commencer a y avoir des gènes respiratoires, et que cela devient vraiment dangereux à 20000 ppm.

  28. @ Alzine :

    Manifestement, quand vous vous faites cramer, vous balancez n’importe quoi dans tout les sens, histoire de faire oublier vos graves lacunes.

    Il est rigolo, votre message. Les exagérations sont loufoques, les accusations sont hilarantes, et vous avez en plus besoin de lunettes : je n’ai écrit nulle part (je me suis relu) que le procédé Fischer-Tropsch utilisait comme source de carbone le CO2.

    Mais enfin, merci pour les compliments : hommages du vice à la vertu ?

    Cordialement,

    Jean-Gabriel Mahéo

  29. @JG MAHEO

    Si vous rejetez les agrocarburants,ce qui est votre droit,l’achat d’un véhicule »diesel »ne sera pas non plus la bonne solution puisque les huiles végétales seront dans un proche avenir incorporées dans le gas oil.
    Les carburants de seconde génération et en particulier à base de biomasse,occuperont des surfaces agricoles et auront les mêmes inconvénients que les carburants de première génération(non alimentaire face à l’alimentaire).
    Donc je vous conseille ,d’ailleurs sans aucune animosité de ma part,de choisir un véhicule élèctrique dont la source pourrait être des panneaux photovoltaiques en lieu et place du nucléaire.

    Cordialement

  30. Nella a trop picolé au Chianti ce soir dimanche. Elle n’émet plus que des borborygmes inaudibles. Remarquez que moi j’ai picolé ce soir au Côteaux du Tricastin, mais je n’essaye pas de faire une dissertation.

    Cordialement à tous ! Hips !

  31. @ ME51 :

    Merci pour les renseignements. Mais j’en ai moins contre les huiles végétales que contre l’éthanol : les huiles végétales, pour autant que je sache, ne sont pas extraites de denrées alimentaires. On ne se nourrit pas d’huile de colza, je crois. Mais je me trompe peut-être ?

    D’ailleurs, en passant, un petit message aux agriculteurs : Unissez-vous, bon sang, et exigez de pouvoir librement et fructueusement faire votre noble métier, qui est de nourrir l’humanité !

    Quant aux véhicules électriques, je suis pour, pourvu qu’ils aient une autonomie et une facilité d’usage au moins équivalentes à nos véhicules à essence ou fuel. Et il ne faut pas rêver, les panneaux solaires ne remplaceront jamais le nucléaire, à moins d’en couvrir le pays entier, et encore.

    Merci quand même, et cordialement de même,

    Jean-Gabriel Mahéo

  32. @JG MAHEO

    Les huiles végétales sont extraites de Colza et Tournesol,en France et en Europe.
    Nous en consommons tous les jours,peut être pas autant que du sucre de betteraves,mais cela représente des tonnages énormes.
    Dire que ces récoltes,soustraitent de leur vocation alimentaire,affament les plus pauvres est très éxagéré,tout au moins pour la France,où ces surfaces ne représentent qu’environ 3% du total.
    Ce qui va à coup sûr affamer les plus pauvres ,est l’obligation à venir de réduction de 50% des produits phytosanitaires employés par l’agriculture. Ce ne seront pas 3% des récoltes qui seront détournées de la bouche des consommateurs mais 10,20 voire plus de 40% si tous les producteurs agricoles passaient en BIO du jour au lendemain.
    Les plantes sont comme les humains,elles ne vivent pas seulement d’amour et d’eau fraîche.

    Il faut savoir ce que l’on souhaite et avant de nourrir l’humanité,il faudrait fermer toutes les usines d’armement et enfermer à vie tous les dictateurs politiques et religieux.

    En espérant vous avoir éclairez.

  33. Et JG MAHEO en rajoute une couche:

    les huiles végétales c’est pas mal, on traduit : l’Europe est déficitaire en diesel et les pétroliers doivent en importer des Amériques, d’où l’intérêt du diester . L’éthanol, vous nous dites: c’est très mal, évidemment l’Europe est excédentaire en essence et doit l’exporter à grand frais.

    C’est pas un alignement, c’est un crédo!

    Quelles accusations, vous accuser de quoi, vous et les intérêts que vous servez, indirectement, inconsciement, mais j’en doute: de jouer à un jeu vieux comme le monde, bref de jouer le jeu?

    J’essaye juste de souligner que les as sont déjà sortis et qu’il est peu probable que les cartes retournées en soient, c’est tout. Comprendra qui pourra, comprendra qui voudra. Mais j’ai noté que quelques uns suivaient sur le site.

  34. Pour clore le débat:

    – l’IFP classe bien les carburants issus de la biomasse via Fischer-Tropsch parmi les biocarburants, remarquez le préfixe bio et non pas agro même si les deux sont valables car issu du vivant et renouvelable rapidement, les ressources fossiles sont certes renouvelables mais à l’échelle géologique, C’est certainement le coté géologue chez JG MAHEO qui rend le débat difficile, notre échelle de temps n’étant pas la même.

    http://www.ifp.fr/actualites/dossiers/les-biocarburants#biomasse

    Raison de ne pas être trop dur avec les pétroliers français, ils sont clairs dans leur tête, on le savait déjà, on attend qu’ils le soient davantage dans leurs actes avec la paysannerie française.

    Il est clair que les biocarburants de premiere génération, hors culture dédiées comme la betterave et les cultures ligneuses pérennes ne doivent pas concurrencer l’alimentation des populations mais comme le faisaient remarquer fort justement Michel Rocard et ses trois ex collègues ministres de l’agriculture, participer à lutter contre la volatilité des cours en transformant de façon relativement rentable le grain en biocarburant dès lors que le cours du pétrole est élevé et le prix du grain bas, ce qui risque d’ailleurs d’être le cas au cours du dernier trimestre 2009.

    Cela limite la spéculation sur le grain et permet de maintenir un vrai dynamisme dans la production agricole au niveau mondial, des surfaces et une rémunération des agriculteurs des pays en voie de développement en garantissant des prix élevés.

    Un bon moyen d’éviter l’exode rural. C’est la base d’un humanisme bien compris.

    La création de stocks importants de grain est une anerie monumentale, elle pèse sur les prix en créant une fausse abondance, coute horriblement cher, pose divers problèmes sanitaires et reste une formidable source de volatilité.

    Seule la régulation d’une production abondante par l’utilisation non alimentaire que permet la filière biocarburant a du sens, d’autant plus de sens que le pétrole flirtera avec les 80$ le baril.

    Pour assurer la flexibilité nécessaire, il est indispensable que le grain soit un appoint à une source fixe importante: résidus de culture, déchets divers, ligneux perennes, cultures dédiées, betteraves…

    -> Pour la transformation du CO2 en hydrocarbure, c’est dans les tuyaux en chauffant le CO2 et le transformant en CO puis en l’hydrogénant d’après le site Wiki; site recommandé par JG MAHEO, si, si, c’est dedans, enfin sur le site en anglais, bon le tuyau est bien plus long que la voie thermochimique à partir de la biomasse végétale, dont les résidus de culture , la seule renouvelable enfin rapidement renouvelable, bref des biocarburants.
    C’est possible mais le coût énergétique n’est pas mal non plus et il faudra voir le bilan.

    Enfin tous mes voeux accompagnent Anne Lauvergeon, qui fait un magnifique boulot à la tête d’Areva, s’intéresse à la volarisation de la biomasse via son hydrogénation. Que ses escarpins évitent les peaux de bananes que d’aucun voudraient mettre sous ses pieds afin de lui éviter les …. »mauvaises chutes ».

    Celle là est bien bonne.

  35. Reviens d’un long WE et n’avais pas vu que les couteaux avaient été sortis ( les cris de chouette aussi si on peut lire l’incontinente Nella sans se boucher les oreilles)
    Je rappelle l’exemple donné par un des personnages du roman de Crichton (Etat d’urgence) Si on étalonnait la composition de l’atmosphère sur un terrain de foot de 100 mètres de long, l’azote représenterait 70 mètres, l’oxygene 20 et le CO2…2 petits centimètres!!! Par ailleurs l’observation de carottes de glace vieilles de 800 000 ans montre qu’il y a un lien entre températures et CO2 mais il est l’inverse de celui que soutient le GIEC : le réchauffement précède l’augmentation de CO2 avec un décalage de 800 ans etcc…
    Donc renvoyez le GIEC à ce pourquoi il a été créé: le GIEC c’est l’équivalent de l’académie des sciences de l’URSS à l’époque de Staline. C’est d’ailleurs pour cela que M Aubry se prend les pieds dans le tapis quand elle dit, visant Allegre que le réchauffement est une vérité absolue ( ce qui donne à penser qu’il doit y avoir des vérités relatives) Elle voulait dire sans doute qu’il fallait opposer aux libertés bourgeoises les vérités prolétariennes!!!

    Dernière blague d’un journaliste idiot de la Chaine Meteo qui lit bêtement un communiqué du type la Voix de son MaÎtre sposorisée par Greenpeace: »désormais 90 % des catastrophes naturelles sont dues aux changements climatiques : nous sommes prévenus! » sic La Chaine Meteo doit pouvoir mieux faire: il suffit d’embaucher Nella!
    MK

  36. Kellenborn :
    Tu es un phare dans l’obscurité, ou plutôt devrais-je dire dans l’obscurantisme, de la pensée dominante écolo-bobo. Tes réparties cinglantes n’ont rien à envier à celles de Houellebecq. Te l’a-t-on déjà dit ?
    Sur ce coup, cependant, il faut bien avouer que tu manques quelque peu d’informations : actuellement, la température du globe augmente, de même que le taux de CO2. Pas dans 800 ans, maintenant. La question centrale est plutôt de savoir si les deux phénomènes sont liés et, ainsi que l’a relevé Laurent, si l’homme y est pour quelque chose.

  37. La température du globe diminue depuis dix ans…déjà, c’est rapé…

  38. alors les gars toujours aussi tolérants et sympas je vois, pas grave, la bavre du crapaud n’atteint pas la blanche ne sais plus quoi..ah oui, colombe; je réitére ma demande de références concernant la super bonne info: les marées noires ont un effet boostant sur la faune; je ne sais plus si c’était sous ce post-là ou le post la dictature verte..bref merci de me donner des références; hips! (c’est le chianti)

  39. @ jeff hersson
    Le lapin qui sort du chapeau !

    Tu as l’air bien informé : je veux bien la référence de la publi si ce n’est pas trop demander.

  40. je réitére ma demande de références sur: « les marées noires ont un effet boostant sur la faune ». G ne sais plus qui a lancé cette info. qu’il soit gentil d’étayer ses dires; la moindre des choses.

Les commentaires sont fermés.