« Que choisir » : lobbyiste au service de la cause anti-OGM ?

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C’est ce qui apparaît à la lecture de cet article de la France Agricole paru hier suite à la publication du décret sur l’étiquetage « sans OGM ». L’UFC-Que Choisir se félicite de la publication de ce décret « à la rédaction duquel elle a activement contribué depuis plusieurs années, notamment au sein du Haut Conseil des Biotechnologies (HCB). Profondément attachée à la fiabilité des allégations, elle est en mesure de garantir que le respect de ce cahier des charges assure toute la fiabilité requise par les consommateurs souhaitant une alimentation sans OGM ».

La volonté d’UFC Que Choisir d’avoir un étiquetage OGM fait le jeu du lobby des anti-OGM. Une position étonnante pour l’association qui se revendique pour la défense du consommateur.

Avec le départ récent du laboratoire biotech de BASF aux USA, il n’y aura bientôt plus que des consommateurs sans pouvoir d’achat puisque sans emploi…
Merci Que Choisir.

5 commentaires sur “« Que choisir » : lobbyiste au service de la cause anti-OGM ?

  1. J’ai résilié Que Choisir il y a un certain temps à cause de son militantisme éhonté justement.
    Il n’y a pas un seul numéro où il n’affiche pas ouvertement son obscurantisme anti-chimique, anti-pesticide et anti-OGM. D’ailleurs, la position de chacun sur les OGMs ou sur le climat est un bon détecteur de foutage de gueule : c’est un excellent indicateur de la lucidité et l’ouverture d’esprit de son interlocuteur.

  2. Que Choisir fait des études qui ne sont pas revues, donc contestables, et qu’on n’a pas le droit de contester (c(‘est un peu comme le GIEC). J’ai souvenir d’une PME de la région Bordelaise dont la revue avait contesté que les vanilles de ses yaourts étaient d’origine malgache. Ils s’étaient trompés mais impossible de le leur faire reconnaître. On peut douter de leur objectivité voire suspecter des magouilles.

    En plus c’est complètement C.. comme décret. Les consommateurs devront évidemment éviter de sortir de France où ces réglementations vont renchérir les coûts alimentaires et demander des fonctionnaires supplémentaires inutiles et nuisibles quant à leur rapports coût/efficacité. Quant au HCB voire sur ce blog les démissions en série des vrais scientifiques où simplement des participants honnêtes.

  3. État des lieux : ANIA, CFDT, FNSEA, GNIS, JA, out. La place est libre pour, par exemple, la Conf’, la CNDSF…

    Le problème de Que Choisir est à mon sens complexe. Outre l’incompétence souvent crasse (difficile de tout savoir, et quelque fois même de faire preuve de bon sens), il y a l’attente de la clientèle (un exemplaire du magazine vendu vaut bien une petite indélicatesse avec la vérité et l’objectivité) et, probablement, des copinages poussés avec la galaxie des « ONG ». Ces copinages sont en partie systémiques et en partie personnels.

    C’est ainsi que, pendant plusieurs années, grâce à son chef du bureau juridique, le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC*) a systématiquement endossé les positions d’activistes anti-propriété intellectuelle, y compris contre la brevetabilité des programmes d’ordinateurs. Ce qui n’a pas empêché cette brave dame de prendre un poste élevé de Senior Internet Policy Manager chez… Microsoft. Comme quoi, les conflits d’intérêts et portes tournantes ne sont pas spécifiques à certaines agences européennes.

    Pour en revenir à Que Choisir (et autres associations), les choses ne s’amélioreront (peut-être) que si les organisations professionnelles engagent un dialogue avec eux et les confrontent avec la réalité économique.

    _________________

    *  Si quelqu’un peut m’expliquer l’état de leurs finances, je suis preneur :
    http://ec.europa.eu/transparencyregister/public/consultation/displaylobbyist.do?id=9505781573-45&isListLobbyistView=true

    1. Je ne suis pas très au courant de l’activité actuelle, mais il y a eu, et probablement encore, des tentatives régulières de dialogue, des invitations sur des tribunes, par la FNSEA, des associations de consommateurs y compris l’UFC Que-choisir, de même avec les écolos… Cela au national comme dans les départements.

      Les responsables de ses associations (fédérations) se retrouvent généralement dans le même maelström politique.

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