Procès Monsanto à Lyon : nouvelle tribune médiatique pour les anti-phytos

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Lundi 12 décembre 2011, Paul François, agriculteur charentais, sera en procès contre Monsanto, en première instance au TGI de Lyon, pour faire reconnaître la faute de la firme et engager la responsabilité de cette dernière dans l’intoxication avec un herbicide, dont il a été victime en avril 2004.
Un procès, pour un écologiste, c’est une tribune médiatique. Que le procès soit gagné ou perdu, peu importe. C’est un immense porte-voix et une belle occasion pour des associations d’hurler au loup. Générations futures et son président hyper médiatisé François Veillerette seront donc de la partie.

55 commentaires sur “Procès Monsanto à Lyon : nouvelle tribune médiatique pour les anti-phytos

  1. On se moque des américains qui portent plainte avec succès contre McDonald pour avoir glissé sur une frite ou s’être brulés en renversant le café servi chaud, mais on ne fait pas mieux en Europe !!!

    1. Bruno ne fait pas l’amalgame entre une histoire perso de frite là c’est un enjeux du brevet du vivants , au fait te sent tu bien vivants aujourd’hui on peut se demander si l’être humain est bien sur terre.
      Monsanto nous vole payasans du monde ne vous faite pas avoir par les belles paroles du commerce ce qu’il nous faut c’est une agriculture vivriére courage Paul François nous sommes plein à te soutenir

      1. « Bruno ne fait pas l’amalgame entre une histoire perso de frite là c’est un enjeux du brevet du vivants , au fait te sent tu bien vivants aujourd’hui on peut se demander si l’être humain est bien sur terre.
        Monsanto nous vole payasans du monde ne vous faite pas avoir par les belles paroles du commerce ce qu’il nous faut c’est une agriculture vivriére courage Paul François nous sommes plein à te soutenir »

        Autant d’inepties en seulement deux phrases…
        Alors encore une fois remettons l’ouvrage sur le métier … et asseyons une fois de plus de tordre le coup aux idées reçues des escrologistes.

        « c’est un enjeux du brevet du vivants  »
        Non, et encore non, le vivant n’est pas brevetable. C’est une idiotie des écolos.
        Ce qui est brevetable c’est une création nouvelle, une technologie, un procédé… Mais pas le vivant.
        On peut breveter une technologie de transfert de gènes. Mais le produit obtenu n’est pas brevetable, il est sous licence d’exploitation du brevet.
        On peut breveter un procédé technique de détection d’une gène dans une espèce. Cela ne veut pas dire que l’on brevette l’espèce.
        Ce sont des subtilités qui échappent complétement aux écolos incompétents qui adorent les raccourcis et amalgames effrayants.

        « au fait te sent tu bien vivants aujourd’hui on peut se demander si l’être humain est bien sur terre. »
        Cette phrase ce passe de commentaires… Ah si un seul : arrête le fumette quand tu regarde Matrix!!!

        « Monsanto »
        Monsanto, Monsanto… Croyez vous qu’il n’existe qu’une seule entreprise dans le monde???
        Vous n’avez que se mot la à la bouche, car votre grande prêtresse MMR à fait un livre dessus et un film.
        Mais si elle avait choisit Limagrain vous n’auriez, comme tout bon perroquet, que Limagrain à la bouche???

        « Monsanto nous vole ».
        Ni Monsanto, ni personne ne vole qui que se soit. Les semenciers proposent des graines plus performantes à la vente. Les agriculteurs ont le choix on non de les acheter. Personne ne leur met un flingue sur la tempe et les oblige à utiliser ces semences. Si les agri achètent ses graines c’est qu’ils y trouvent un intérêt.

        « payasans du monde ne vous faite pas avoir par les belles paroles du commerce ce qu’il nous faut c’est une agriculture vivriére »
        Je crois bien que tu ne comprend pas le sens « d’agriculture vivrière »… Sinon tu ne dirais pas ce genre d’ineptie.
        L’agriculture vivrière signifie une production qui ne permet que l’auto-consommation et la subsistance du producteur. C’est l’agriculture du moyen-âge. Elle ne permet pas de produire suffisamment pour une population importante (moins de 19 millions de personne en France de 1500 à 1700).
        Ce terme à été détournée de son vrai sens par les escrolos qui lui donné le sens « d’agriculture de production locale et hors du système agro-alimentaire ». Mais cette définition est totalement trompeuse. Car un retour à des techniques et méthodes de production « vivrière » induira un retour à la réalité de ce type de production.
        En France la production « Vivrière » ne permettra de faire vivre que 15 à 20 millions de personne, qui seront à 70 % agriculteurs, Non Paysans (comme vous le dites). Les 30 % restant seront des artisans tournant autour de l’agriculture (forgeron, maquignon, tanneurs…).
        Le reste, environ 44 millions de personne, mourront très vite de faim. Mais cette révolution se fera dans un bain de sang…

        « courage Paul François nous sommes plein à te soutenir »
        Oui, plein d’idiots totalement incompétents et parfaitement endoctrinés, qui ne font pas la différence entre boire un verre d’eau et boire 10 litre d’eau…

        Comme ces juges dans les années 80 qui avaient déboutés une association de pécheurs contre EDF : un lâcher d’eau d’un barrage avait détruit la totalité de la rivière en aval.
        les juges avaient considérer que l’eau était celle de la rivière et donc qu’EDF ne pouvaient pas être tenu pour responsable.
        Mais il y a une différence entre un débit moyen de 100 litre à la seconde pendant des années et une vague de 100 m3 en quelques secondes.

        Comme vous, qui ne faite pas la différence entre quelques microgrammes dans notre alimentation et plonger volontairement la tête dans une cuve pleine de vapeurs toxiques!!!

        1. à 300 euro l’AK47 et 1000 le RPG7, les écogistes pacifistes seront rapidement balayé par les pauvres affamés.

      2. ratel a écrit :

        « Bruno ne fait pas l’amalgame entre une histoire perso de frite là c’est un enjeux du brevet du vivants »

        ceci est au moins doublement FAUX :

        – le « brevet du vivant » n’existe que dans les fantasmes escrolos

        – le procès dont il est question ici porte sur UN HERBICIDE !!!!! où est le rapport et où est l’enjeu avec le « brevet du vivant » ??????? sinon dans votre esprit…

      3. Va vivre d’agriculture vivrière (c’est à dire sans rien vendre, sans taper le RMI, sans profiter du système de santé et d’éducation, ni des routes) sur un abatis en Guyane, après on en reparle.

  2. Vous succombez à la folie ambiante !

    Ce n’est pas le « procès Monsanto ». C’est le procès que M. Paul François, agriculteur à Bernac près de Ruffec (Charente) et président de Phyto-victimes, a intenté contre Monsanto.

    On pourrait du reste l’appeler aussi « procès Paul François »

    Selon la dernière version qui circule sur le net – déjà fort encombré – M. François a (aurait) été intoxiqué par du Lasso alors qu’il nettoyait la cuve de son pulvé :

    « Ce jour-là, il faisait chaud à Bernac, un petit village de 450 habitants dans le nord de la Charente. « Je venais de finir de pulvériser un herbicide sur un champ de maïs. Il me restait à nettoyer la cuve, elle n’était pas tout à fait vide. En ouvrant le couvercle, j’ai senti comme une odeur très forte qui m’a chauffé tout le corps ». Amnésie, comas à répétition, atteinte des centres nerveux, fatigue chronique… Paul François continue à payer cher son intoxication. »

    http://www.lavie.fr/actualite/france/paul-francois-malade-des-pesticides-demande-reparation-a-monsanto-06-12-2011-22354_4.php

    J’ai ajouté « (aurait) » ci-dessus parce que je ne suis pas sûr que la décision en appel de reconnaître son état comme « maladie professionnelle » emporte ipso facto preuve que le produit soit en cause.

    Du reste – et je cite pour une fois Mme Marie-Monique Robin comme une source crédible – Monsanto a affirmé dans ses écritures devant le TGI de Lyon qu’il n’y a aucune preuve que du Lasso ait été inhalé. Apparemment à juste titre.

    Et voici la version Robin de l’événement :

    « Après l’épandage, Paul François avait vaqué à d’autres occupations, puis était revenu quelques heures plus tard pour vérifier que la cuve de son pulvérisateur avait bien été rincée par le système de nettoyage automatique. Contrairement à ce qu’il pensait, la cuve n’était pas vide mais contenait des résidus de Lasso… »

    Elle contenait (aurait contenu) des résidus après rinçage… Le fabricant de pulvé n’a pas été mis en cause, que l’on sache. Il est vrai que ce n’est pas Monsanto…

    Par ailleurs, voici ce qu’a aussi rapporté La Vie :

    « À la fin des années 1990, c’est l’heure des premiers doutes. « Avec la mise en place de la politique agricole commune (Pac), les prix commençaient à stagner. Et puis, je me suis aperçu que, pour obtenir les mêmes rendements, il fallait que je mette chaque année toujours plus d’engrais, de produits chimiques. Bref, cela me coûtait de plus en plus cher et, surtout, mes terres étaient en train de s’épuiser. Avec Roland, mon associé, on a décidé de revenir à une base, trop oubliée, de notre métier : l’agronomie. Déjà, j’utilisais un peu moins de produits et je me protégeais plus avec des gants, un masque. » Jusqu’à ce jour d’avril 2004… »

    http://www.lavie.fr/hebdo/2010/3365/paul-francois-j-accuse-les-pesticides-23-02-2010-3622_107.php

    Ce jour d’avril 2004, bien qu’il ait été conscient des dangers, il n’était pas protégé (il est vrai pour une opération de nettoyage). Quelle est donc sa part de responsabilité personnelle ? Et la part de fatalité ?

    Cela promet quelques rudes empoignades.

  3. @ Hérvé Blondel

    « mais, la preuve en est, ce sont des produits très toxiques »

    On n’a pas attendu Paul François pour le savoir et le faire savoir………

  4. @ Hérvé Blondel

    « on a peur a de ce que les agriculteurs, qui n’arrivent pas à s’en sortir  »

    Encore une fois, renseignez-vous avant de colporter des conneries!! Il y a une foultitude d’études sérieuses qui vont à l’encontre de vos affirmations ….

  5. @Hervé: Nucléaire…agriculture…bonne idée.
    Un maïs OGM boosté au MOX ça doit déchirer 🙂

      1. Faut pas raconter d’histoires
        Je connais le coumaphos utilisé par les apiculteur et l’imprudence de mes collègues qui faisaient l’imprégnation avec ce produit puis le séchage des languettes en bois ou carton destinées aux ruches dans des locaux fermés ou insuffisamment ventilés sans port de masque
        C’est intenable et cela provoque rapidement des troubles : nausées vomissements !
        J’ai vu aussi un collègue faire des mélanges de sucre glace / coumaphos avec un mixer de type familial destiné au traitement de ses ruches et vendre la préparation maison aux apiculteurs amateurs du coin
        Bonjour les poussières respirées avec ce genre de bricolage

        L’article de Mariane pointe bien ce problème

        « Pour que 0,29 mg/kg se retrouve dans les abeilles de Jean-Claude Cauquil, il a fallu que les doses utilisées soient largement supérieures à ce que la prudence recommande. Alors que ses abeilles trépassaient en masse, l’apiculteur nous avait affirmé présenter des troubles, des nausées, des irritations oculaires. Symptômes décrits par l’OMS comme ceux d’une exposition excessive au Coumaphos.

      2. « la recherche a été effectuée avec une limite de détection fixée à 0,29 mg/kg d’abeilles. » Limite de détection extrêmement haute, pour la recherche de néonic il faut taper au micro gramme voir nanogramme. Très étonnant si ce labo ne peut faire mieux.

        Hors pour le Coumaphos la DL50 est de 36micro gramme par gramme.

        http://www.mapaq.gouv.qc.ca/SiteCollectionDocuments/Laboratoire/08-M-029.pdf

        Ce qui grosso revient à 36 micro gramme par kg… la limite de détection serait juste au dessous de la DL50, l’analyse est donc très loin d’être assez fine pour détecter une intoxication aigu.

        1. La connaissance des réalités du terrain permettent souvent de mettre en lumière une interprétation différente
          L’usage massif du Coumaphos s’est faite en apiculture en pleine panique dans une situation d’urgence….
          Varroa était devenu résistant au fluvanimate utilisé par de nombreux apiculteurs sous forme d’inserts bricolés et non sous sa forme sous AMM Apistan
          Les colonies traitées au coumaphos en catastrophe étaient déjà la plupart du temps dans un état déplorable bourrées de varroas et de virus avec des coulées d’abeilles paralysée ou sans ailes devant chaque ruche
          C’est cette situation critique qui a conduit les apiculteur a utiliser le coumaphos
          Le coumaphos a été utilisé ( Asunthol de Bayer )sous forme de poudre a base de sucre répandu directement sur la colonie a raison de trois a quatre traitements a intervalle de 10 jours
          Soit sous forme liquide en aspersion mélangé a de l’eau ( 3 -4 traitements )
          Soit sous forme d’inserts secs sur des supports divers et variés tel que languettes de carton ou de bois toile de jute etc.
          Pour préparer les inserts la poudre de coumaphos était diluée dans un récipient avec de l’eau , puis on trempe les inserts dans le bouillon pour les imprégner et ensuite on les laisse sécher
          Pour une exploitation de 500 ruches il faut préparer 1000 inserts ce qui représente un certain temps de travail non négligeable au contact de la soupe
          Inévitablement si l’opérateur ne prenait pas des précautions élémentaires ( masque efficace lunette gants ,combinaison ) arrive les troubles dont a été victime cet apiculteur cité par Marianne
          http://www.emedco.info/rtecs/gn602160.htmsoit

        2. @Karg

          «  »Hors pour le Coumaphos la DL50 est de 36micro gramme par gramme. »

          « Ce qui grosso revient à 36 micro gramme par kg… »

          Non, c’est 36 milligrammes par kilogramme

          1. c’est ce que je dit en fait… en tous cas un test qui sature à 1% de la DL50 c’est pas très précis.

  6. Oui, vous avez raison : un agriculteur courageux. En fait, je n’en connais pas qui ne soient pas courageux. Je n’en dirais pas autant des fonctionnaires et autres travailleurs du tertiaire, bien au chaud dans leurs bureaux.

    Vous avez aussi raison sur la nature toxique des produits phytosanitaires. Ils sont, pour certains, si toxiques que leur emploi est soumis à des conditions draconiennes pour assurer la sécurité des personnes, notamment des applicateurs. Cela n’empêche évidemment pas les accidents qu’ils soient dus à la fatalité, à des erreurs humaines, ou à des négligences.

    Il faut aussi savoir ce que « toxique » veut dire. Le produit concentré que l’on met dans la cuve du pulvérisateur peut être très toxique par inhalation. Dilué quelques centaines de fois, il l’est beaucoup moins. C’est pareil pour de nombreux produits d’entretien ménagers…

    Ces produits phytosanitaires sont aussi soumis à des normes d’emploi destinées à assurer qu’il n’en résulte aucun risque pour les consommateurs. De fait, les deux tiers des produits alimentaires ne présentent aucun résidu de pesticides selon des contrôles de grande envergure. Les dépassements de limite maximale de résidus sont rares et, sauf circonstances exceptionnelles du style très grand consommateur de cerises (pour le diméthoate), il n’en résulte aucun risque pour le consommateur.

    Ce fait est – bien sûr – nié par les croisés anti-pesticides, et visiblement, vous êtes sous l’influence de leur propagande. Les peurs alimentaires sont un marché extrêmement lucratif et attractif pour qui veut se retrouver sous les projecteurs et en haut des affiches médiatiques. Et c’est un marché très encombré sur lequel il faut faire constamment acte de présence si l’on ne veut pas se faire déborder?

    Alors courageux parce que l’on prêterait son nom pour une action d’éclat contre la Monsanto honnie ou tout simplement complaisant envers d’autres marchands de peur, dont les parrains de Phyto-victimes ? La question est posée.

  7. Donc selon votre raisonnement:
    Parce qu’un produit à un effet à forte dose, alors il aura le même effet à petite dose???

    Je ne sais pas d’où sort un tel raisonnement mais il est clairement STUPIDE !!!

    Vous pouvez vous noyez dans une piscine, ou un lac ou même dans une baignoire. Donc l’eau est dangereuse!!!
    Alors que boire un simple verre d’eau n’a jamais tué personne!!!

    Est-ce que vous voyez l’inanité de votre raisonnement???

    Vous prenez des antibiotiques pour vous soigner, et cela est efficace sans vous tuer.
    Mais à très forte dose ces mêmes produits vont vous causer des dégâts irrémédiable (sur les reins, le foie, le tractus digestif…).
    Alors il faut interdire les antibiotiques, selon votre raisonnement.

    Autres exemple:
    La digitaline est une molécule fabriquée par la plante la Grande digitale. Cette molécule est mortelle pour tout les animaux à sang chaud. Quelques milligrammes suffisent pour tuer un homme.
    Mais cette molécule sert dans le traitement des maladies cardiaques chez l’homme, à des doses bien plus faibles.
    Il en est de même pour l’If. Il contient une molécule toxique et mortelle (le taxol), mais cette molécule sert dans la lutte contre le cancer (c’est un anti-mitotique puissant et efficace).

    Et des exemples comme celui-ci il y a des centaines (Cuivre, Zinc, Fer, sodium, chlore, sucres, vitamines…) ou des produits bons ou médicamenteux peuvent avoir des effets toxiques voir mortels à doses plus fortes…

    Le problème pour les gens comme vous, qui croyez facilement tous les propos alarmistes et catastrophistes, c’est justement que vous n’avez pas les connaissances minimales pour faire la part entre mensonges et réalités.

    Nombreux sont ceux qui vous font croire que les phytosanitaires sont néfastes pour la santé sur la seule base qu’ils détruisent des parasites des cultures.
    Cependant, comme je l’ai expliqué c’est la dose qui fait la toxicité (c’est pas de moi mais d’un certain Paracelse « Toutes les choses sont poison, et rien n’est sans poison ; seule la dose fait qu’une chose n’est pas un poison. »

    1. Pour se conformer au principe écogiste d’effet linéaire sans seuil, je propose d’interdire la consommation d’eau et l’inspiration d’air.

  8. Une question stupide concernant les troubles de notre brave agriculture, ses nausées seraient liées au reste du fond de cuve après rinçage: quel produit aurait-il utilisé pour son rinçage , pas un vieux fond de solvant 73 à base d’isophorone par hasard ou un quelconque solvant industriel bien moins cher que les solvants agricoles mais aussi non évalués pour cet usage?

    La question mérite d’être posée car un agriculteur a réussi à faire reconnaitre un lymphome potentiellement du à une exposition au benzène avec des analyses de trace de benzène dans quelques pesticides ( traces inférieures à 1/1000) alors que tous les agriculteurs manipulaient de l’essence notamment pour dégraisser les pièces des engins avec de l’essence sans ^plomb des années 90-2000 dont la teneur en benzène avoisinnait les 5%. Très très efficace mais très très dangereux en milieu non aéré et sans gants appropriés et masque adapté.

    Aucun agriculteur n’a eu l’idée d’incriminer les pétroliers alors que la cause était bien plus évidente mais avec un mesusage en cas de détournement de l’essence qui aurait dû aller dans le réservoir des véhicules.

    De façon plus évidente, des procés aux cigaretiers par les fumeurs atteints de cancer du poumon ou d’infarctus aurait bien plus de sens car ici le lien est bien documenté.

  9. quelques symtomes de l’inhalation de Diisocyanate d’isophorone couramment utilisé comme solvant industriel bien avant 1995 et composant de certains solvants agricoles pour justement nettoyer les cuves.

    Irritation et corrosion
    Le IPDI est un irritant modéré à sévère des yeux et de la peau. L’exposition aux brouillards ou vapeurs du produit cause l’irritation des yeux et des voies respiratoires supérieures. L’information disponible concernant d’autres composés de la famille des diisocyanates indique qu’il existe une possibilité de manifestation d’un oedème pulmonaire suivant l’exposition à de fortes concentrations. Les symptômes, principalement la toux et les difficultés respiratoires, se manifestent souvent après un délai pouvant atteindre 48 heures. L’effort physique peut les aggraver. Le repos et la surveillance médicale sont par conséquent essentiels.

    1. Avant de déblatérer des inepties comme cela, allez prendre quelques cours de chimie, de toxicologie et de statistiques…

      pour la chimie:
      – Chimie : Le Minimum à savoir
      – Chimie Physique : Les cours de Paul Arnaud (véritable cours pour étudiants)
      -La chimie au quotidien (un bon livre pour découvrir la présence de la chimie dans notre vie de tout les jours…).

      Pour la toxicologie:
      – Guide pratique de toxicologie
      – Toxicologie
      – Précis de toxicologie

      Pour ce dernier, je ne peux que vous conseiller les ouvrages de bases comme :
      – Petit Cours de Statistique de Klaus Krickeberg
      – La statistique sans formule mathématique de Bernard PY
      – Premiers Pas en Statistique…
      Après vous pourrez passer à des ouvrages plus complexes:
      – Statistique pour les sciences de la vie et de l’environnement
      – Mathématiques et statistique pour les sciences de la nature : Modéliser, comprendre et appliquer
      pour finir par les statistiques complexes en écologie pure:
      – Numerical Ecology (excellent)
      – L’analyse multivariée avec SPSS

      Quand vous aurez lu et compris ces quelques ouvrages vous pourrez revenir discuter ici…

      Car vraiment votre suffisance (« Pour en savoir plus sur les dja et lmr c’est par ici ») n’a d’égale que votre incompétence.
      Si vous aviez lu un peu les posts des principaux intervenants de ce site vous sauriez que la majorité ont une excellente formation en science, que les autres sont des professionnels de l’agriculture. Et donc, qu’ils sont tous parfaitement au courant de ce que sont les DJA et les LMR, et comment elles sont calculées!!!

      (Ils y a bien des trolls comme JB… mais rien de bien précis et sérieux…)

      1. Bonsoir,
        j’adore les livre alors merci pour tout ces noms cela va beaucoup m’instruire.
        Est-ce que vous vous êtes posé la question pourquoi je parle de dja et de lmr sur ce poste ?
        NON
        Et pourquoi?
        Alors petite explication , comme tout le monde depuis notre naissance nous avons été de temps en temps malade, nous avons pris des médicaments , nous avons manger plein de bonbon (j’adore les bonbon), nous avons été élevé aux bons veau aux hormones, aux bons petits légumes plein de pesticide, aux orange aux mercures, vécu surement au contact du plomb dans les peintures. nous avons eu quelque radiographie, tchernobyl un peu plus de pollution.
        Vous mettez tout ça dans un shaker et vous mixer le tout ça vous donne quoi à votre avis…
        Poser la question aux médecins qui ont de plus en plus de dossier avec des pathologie étrange..
        Alors à votre avis que va-t-il se passer pour cet agriculteur ?
        Quand on vous fait une prise de sang on peut tout détecter y compris les composants chimiques,
        Il vont aller se cacher derrière des NEAO (niveau d’exposition acceptable pour l’opérateur), mais si le taux est trop élevé il vont rajouter la dja , ect…

        Arrêtez de prendre tout le monde pour des pseudos écolos à deux balles du moment que l’on parle pesticide. Je ne suis pas une anti-pesticide , j’ essai juste de comprendre comment on a fait pour en arriver là.
        Regardez autour de vous les agriculteurs ne sont même plus solidaire un porte plainte l’autre va le critiquer.
        Cela ne vous rappelle rien?
        le saturnisme, ensuite l’amiante,est-ce que les agriculteurs vont attendre une autre épidémie avant de faire quelque chose?
        Je n’arrive pas à comprendre comment on arrive à payer pour s’empoisonner et en plus ils défendent ceux qui les empoisonnent(ils suffit de lire un peu plus haut).
        Les maladies professionnels ne devrait plus exister à notre époque tout devrait être fait pour que l’opérateur travail sans crainte,car maintenant on ne parle plus dans ces cas là d »agriculteur mais d’opérateur.
        Et pour finir vu que vous aimer lire voici un lien
        http://www.pic.int/Portals/5/DGDs/DGD_Alachlore_FR.pdf

        1. Saturnisme, amiante, pesticides, ça s’appelle de l’amalgame.

          C’est de l’ignorance ou de l’escroquerie intellectuelle.

          Les écolos en ont une certaine habitude. Les militants de toutes obédience, lorsqu’ils veulent discréditer quelqu’un, une institution, une idée, c’est une tactique qu’ils utilisent couramment, qui est assez efficace car au lieu de faire appel à la raison et à l’effort de compréhension de chaque chose pour et en elle-même s’appuie sur la puissance de l’émotion du genre indignation, sentiment de révolte, etc.

          1. Vous êtes agriculteur ou planquer derrière un bureau genre gros céréalier qui envois au casse-pipe des opérateurs, ce n’est pas l »attitude de quelqu’un qui se lève le matin et qui va s’empoisonner pour les autres…. A moins que vous soyez de la mafia des coop agricole qui plus elles vendent de pesticide et plus elles recoivent des cadeaux…(Pour ceux qui sont vraiment agriculteurs ils savent de quoi je parle)
            Les lobbys vous paient bien au moins pour faire leur apologie .

            Dans mon coin de campagne tout le monde à au moins un membre de sa famille touché et ils n’ont pas du tout le même discours que vous car se sont des petits agriculteurs qui vont laisser leurs famille sur le carreau.

          2. Ma chère Madame Olga,

            Si vous saviez le nombre de fois ou j’ai été accusé sur de forums d’être stipendié par des lobbies ! Je vous ferai la même réponse que celle que j’ai toujours faite . Il y a trois ans j’ai été licencié économique et je n’ai plus vécu, jusqu’au trente juin dernier que de mes indemnités de chômage. Depuis le 1er juillet denier, je ne vis que de ma retraite.

            Je me demande pourquoi je continue à m’escrimer à faire cette réponse car j’ai le plus grand mépris pour ceux qui accusent les gens qui n’ont pas les mêmes idées qu’eux d’être achetés. C’est une habitude bien française, qui relève du stalinisme. Pour la mentalité stalinienne, la question, à propos de leurs adversaires, n’est pas « Ce qu’il dit est-il juste ? » mais « D’où parle-t-il ? » Ce qui permet de les envoyer plus rapidement au goulag. Figurez vous qu’il y a des salariés et, plus généralement, des professionnels sincères qui expriment ce qu’ils pensent. Bon, alors un vieux schnock retraité, vous pensez !

            Et vous, au fait, par qui êtes vous payée ? Pour qui roulez-vous ? Pour qui militez-vous gan-gnan-gnan ? Les militants sont tous des imbéciles qui ont mis leurs neurones en stand-by et ne savent faire que du copier-coller (les banderoles des manifs d’autrefois, les pages web d’aujourd’hui). Je le sais, j’ai été militant.

            Jusqu’ici je m’étais retenu d’exprimer trop vivement mes sentiments négatifs sur vos façon de ne pas penser mais, là, je ne puis m’empêcher de vous adresser publiquement mon plus profond mépris.

          3. Ah, oui, j’ai oublié.

            Ma chère Madame Olga,

            Dans mon coin de campagne, ils sont tous viticulteurs. Ils montent tous sur leur tracteur. Ils épandent tous des produits phytosanitaires. Ils se portent très bien.

            Pour l’état de santé des céréaliers, qui montent encore pour la plupart sur leurs tracteurs, contrairement à vos sous-entendus médisants, demandez à ME51 ce qu’il a à vous en dire.

    2. Avant de déblatérer des inepties comme cela, allez prendre quelques cours de chimie, de toxicologie et de statistiques…

      pour la chimie:
      – Chimie : Le Minimum à savoir
      – Chimie Physique : Les cours de Paul Arnaud (véritable cours pour étudiants)
      -La chimie au quotidien (un bon livre pour découvrir la présence de la chimie dans notre vie de tout les jours…).

      Pour la toxicologie:
      – Guide pratique de toxicologie
      – Toxicologie
      – Précis de toxicologie

      Pour ce dernier, je ne peux que vous conseiller les ouvrages de bases comme :
      – Petit Cours de Statistique de Klaus Krickeberg
      – La statistique sans formule mathématique de Bernard PY
      – Premiers Pas en Statistique…
      Après vous pourrez passer à des ouvrages plus complexes:
      – Statistique pour les sciences de la vie et de l’environnement
      – Mathématiques et statistique pour les sciences de la nature : Modéliser, comprendre et appliquer
      pour finir par les statistiques complexes en écologie pure:
      – Numerical Ecology (excellent)
      – L’analyse multivariée avec SPSS

      Quand vous aurez lu et compris ces quelques ouvrages vous pourrez revenir discuter ici…

      Car vraiment votre suffisance (« Pour en savoir plus sur les dja et lmr c’est par ici ») n’a d’égale que votre incompétence.
      Si vous aviez lu un peu les posts des principaux intervenants de ce site vous sauriez que la majorité ont une excellente formation en science, que les autres sont des professionnels de l’agriculture. Et donc, qu’ils sont tous parfaitement au courant de ce que sont les DJA et les LMR, et comment elles sont calculées!!!

      (Il y a bien des trolls comme JB… mais rien de bien précis et sérieux…)

      1. @ Daniel:

        Merci pour les références en toxicologie et en stat.
        Elles vont aller rejoindre ma liste de lecture 😉

    3. Mme Olga

      N’importe qui peut devenir toxicologue en 3 leçons!

      De 5 ans chacune……

  10. Les DJA et LMR concernent l’alimentation, pas les applications. Elles concernent les intoxications chroniques pas les intoxications aiguës ! Olga, comme tous les escrolos, ne sait même pas de quoi elle parle !

    1. Bonsoir,
      Si je parle de LMR et de DJA ce n’est pas pour rien,évidemment que cela concerne l’alimentation, mais vu qu’il s’agirait de donnée non dévoilé par le géant, cela peut remettre en cause les dja et les lmr pour ce produit qui est interdit dans certain pays, mais nous importons des fruit et des légumes traité avec ce produit.

      1. Aucun rapport entre une snifé un fond de cuve et les DJA/LMR. L’eau de mer contient 3mg d’uranium par m3, il faut interdire les bains de mer et la consommation de poissons et de coquillage?

  11. http://www.rue89lyon.fr/2011/12/12/proces-paul-francois-monsanto/

    « En avril 2004, Paul François, qui cultive maïs, blé et colza en Charentes, procède au nettoyage d’une cuve d’une capacité de 2500 litres, à l’aide d’une solution Lasso et eau. Une mixture qu’il utilise depuis 15 ans. Quand il ouvre la cuve, il s’avère qu’elle n’est pas vide, il reste environ une centaine de litres, et Paul François prend en pleine figure les vapeurs du produit dilué. »

    D’accord, c’est un article de journal, mais quand même…

    Par ailleurs, j’aimerais bien savoir quelle est la composition exacte du Lasso. E-phy dit « suspension aqueuse ». Où est alors le fameux monochlorobenzène et, s’il y en a, quelle est sa concentration ?

  12. Encore un pour qui les MSDS sont uniquement des documents sans importance… Pas de bol ce coup là…

    https://www2.itap.purdue.edu/msds/docs/3964.pdf Formulation liquide

    http://www.kellysolutions.com/erenewals/documentsubmit/KellyData%5CRI%5Cpesticide%5CMSDS%5C524%5C524-296%5C524-296_LASSO_II_HERBICIDE_7_24_2002_3_44_39_PM.pdf Formulation solide, granulés.

    Si quelqu’un possède une FDS FR de 2006/2007…

    …on peut en envoyer une copie aux deux parties? (quoique le dossier des avocats de Monsanto doit la contenir…)

      1. Le Di-antalvic (dextropropoxyphène) a été retiré du marché car de nombreux décès ont été constaté.
        Des décès du à une surdose massive du produit….
        Ce qui en langage clair veut dire = SUICIDE par ingestion médicamenteuse!!!

        Donc oui, il y a, et il y aura de plus en plus de procès menés par des gens assez stupides pour mettre leur tête dans leur cuve (à phytosanitaire, à mazout, fosse sceptique etc etc etc).

        Il est quand même bizarre que personne n’est encore eu l’idée de faire un procès contre son dealer parce que la came sniffée lui à bousillé les neurones!!!

        Peut-être est-ce plus facile de reconnaître que l’on est un con doublé d’un crétin en mettant sa tronche dans une cuve de produit toxique concentré, plutôt que de reconnaitre que l’on est un drogué???

        1. Sans compter les éleveurs qui devraient se faire un procès à eux-mêmes après avoir été asphyxiés dans leur fosse à lisier dans laquelle ils étaient descendus pour finir de la nettoyer alors qu’elle n’était pas bien dégazée !

  13. @ Wackes Seppi

    Si je reprends le texte proposé:

    « Après l’épandage, Paul François avait vaqué à d’autres occupations, puis était revenu quelques heures plus tard pour vérifier que la cuve de son pulvérisateur avait bien été rincée par le système de nettoyage automatique. Contrairement à ce qu’il pensait, la cuve n’était pas vide mais contenait des résidus de Lasso… »

    rapporté par La Vie :

    « À la fin des années 1990, c’est l’heure des premiers doutes. « Avec la mise en place de la politique agricole commune (Pac), les prix commençaient à stagner. Et puis, je me suis aperçu que, pour obtenir les mêmes rendements, il fallait que je mette chaque année toujours plus d’engrais, de produits chimiques. Bref, cela me coûtait de plus en plus cher et, surtout, mes terres étaient en train de s’épuiser. Avec Roland, mon associé, on a décidé de revenir à une base, trop oubliée, de notre métier : l’agronomie. Déjà, j’utilisais un peu moins de produits et je me protégeais plus avec des gants, un masque. » Jusqu’à ce jour d’avril 2004… »

    J’en conclus que l’intoxication que l’on peut considérer comme réelle par hypohèse n’est pas consécutive au traitement mais au nettoyage de la cuve, donc logiquement à une dose de lasso très sensiblement réduite par rapport à celle appliquée sur le champ.

    S’agissant d’un herbicide l’agriculteur va rechercher un nettoyage parfait pour éviter de pulvériser des restes de produit sur ses autres cultures, d’où l’utilisation en général d’adjuvants de nettoyage en plus de l’eau, des produits sans danger mais aussi potentiellement des produits moins rigoureux dont des nettoyants industriels , nous sommes en 2004, les cours du maïs sont presque à leur plus bas niveau, la situation des exploitants est difficile, ils font des économies et certains ont pu prendre des risques inconsidérés.

    Autant une intoxication avec le produit pur lors du chargement initial , ou le produit dilué épandu, cuve qui explose: il y en a eu dans les années 80-90 avec des mélanges peu  » catholiques  » associant des acides notamment, sont susceptible de mettre en danger la vie des exploitants autant le résultat d’une cuve après un rinçage, donc avec une forte dillution du produit présent ne devrait, logiquement, pas poser un problème majeur en raison de l’extrême dillution qui intervient.

    Bon c’est un raisonnement rationnel qui relie dose et effet, d’où les précautions extrêmes avec les produits purs et d’autant plus qu’il s’agit de produits toxiques et des précautions quand même mais proportionnelles sur les eaux de rinçage, sauf si effectivment des nettoyants non conventionnels sont utilisés, potentiellement bien plus dangereux que les pesticides.

    Ce sont des solvants pour la plupart d’origine pétrolière dont ceux utiisés par les peintres notamment.

    Il convient de noter qu’ une étude de type agrican chez les peintre aurait vraisemblablement révélé des différences autrement significative que celle conduite chez les agriculteurs, idem pour les garagistes, pompistes, agents de stations de péage, personnels travaillant dans les parking souterrains…. mais aussi de façon moindre mais significative.citadins habitant longtemps à proximité de grandes voies de communication ….

    Ce qui n’enlève en rien la dangerosité de pesticides ou des produits ménagers à base de solvants organiques, principalement de ceux utilisés avant les années 90 voire 2000, pesticides auxquels ont été exposé massivement les cohortes qui ont fait l’objet de l’enquête agrican qui conclut en premier qu’une différence énorme existe entre les fumeurs et les non fumeurs, chez les agriculteurs comme dans le reste de la population.

    Pour les autres professions ou les dangers liés à la vie au coeur des cités, on attend et on risque d’attendre longtemps, sinon les plans de densification des populations et leur confinement dans les villes ferait long feu!

  14. BETISIER

    Commentaire trouvé sur le site d’Europe1 du 12 décembre relatif au procès!!

    « par warioyeah à 11:12 le 12/12/2011
    agent orange
    Le lasso n’est autre que le 2,4,5 T aussi connu sous le nom d’agent orange pendant la guerre du vietnam, sa toxicité et sa teneur en dioxine sont connus depuis longtemps… Il fait bon d’etre naif quand c’est le produit le plus efficace et le moins cher, on le paye un jour »

    —Après çà on fait des sondages d’opinion dont on tire des conclusions péremptoires sur lesquelles on pond des lois et des réglements …….

    1. Ce genre d’ânerie ne naît généralement pas par génération spontanée dans le cerveau hyponeuroné d’un âne.

      Donc :

      http://www.combat-monsanto.org/spip.php?rubrique14

      « 1959 Monsanto découvre le 2,4,5-T et se lance dans la production de l’herbicide Lasso. L’herbicide de Monsanto, plus connu sous le surnom d’ « Agent Orange », sera vendu à l’armée américaine pour défolier la jungle vietnamienne de 1961 à 1971… »

      C’est chronologiquement faux (le Lasso a été mis sur le marché en 1969), et, surtout, le lecteur est incité à penser que Lasso = 2,4,5T.

      Vous pouvez trouver le même texte chez une de nos récentes « contributrices » qui a fait sensation par son arrogance :

      http://www.lapagedolga.goldzoneweb.info/alimentation/pesticide/pesticide2.html

      Remarquez, puisqu’on est au rayon des âneries, il y a aussi ça :

      http://www.gmwatch.org/gm-firms/10595-monsanto-a-history

      « Following the Second World War, Monsanto championed the use of chemical pesticides in agriculture. Its major agrochemical products have included the herbicides 2,4,5-T, DDT, Lasso and Agent Orange… »

      Et aussi :

      « The success of the herbicide Lasso had turned around Monsanto’s struggling Agriculture Division, and by the time Agent Orange was banned in the U.S. and Lasso was facing increasing criticism, Monsanto had developed the weedkiller « Roundup » (active ingredient: glyphosate) as a replacement. Launched in 1976, Roundup helped make Monsanto the world’s largest producer of herbicides. »

      Un sélectif « remplacé » – alors qu’il continuait à être employé – par un total… Le Roundup a été homologué aux USA en 1974.

        1. Bonsoir,
          alors pour commencer le lasso a été mis sur le marché français en 1968:
          http://e-phy.agriculture.gouv.fr/spe/6800069-3396.htm
          Je précise en FRANCE et je parle de quoi?
          Je parle de la mise sur le marché où ?
          Alors qui est le plus âne dans l’histoire?
          Par contre je te l’accorde j’aurai du mettre le lasso après la petite histoire du 2-4-5, car il est vrai que cela prête à confusion. car la même année il commercialise le lasso

          Par contre je te remercie pour ton compliment:
          La timidité est le défaut des petits hommes et l’arrogance, la vertu des grands. »

          petite précisions le texte sur le 2-4-5 ne vient pas du site que tu site au dessus mais d’ici:
          http://www.pesticides-lelivre.com/

          cordialement

          1. Chère Madame Olga,

            Vous permettrez que je ne vous tutoie pas. J’ai toujours réservé le tutoiement à mon entourage et, au-delà, à des gens dignes de respect.

            Vous avez écrit sur votre site* :

            « 1959 : La société Monsanto découvre le 2,4,5-trichlorophénol et se lance dans la production de l’herbicide Lasso. L’herbicide de Monsanto, plus connu sous le nom d’ Agent Orange , sera vendu à l’armée américaine pour défolier la jungle vietnamienne de 1961 à 1971. L’Agent Orange a été produit par plusieurs firmes . Il a été reconnu que ces herbicides contenaient de fortes concentrations de dioxine qui ont causé de troubles médicaux parmi les soldats américains et continue d’affecter la santé de la population vietnamienne. »

            Sur Combat-Monsanto** on trouve :

            « 1959 Monsanto découvre le 2,4,5-T et se lance dans la production de l’herbicide Lasso. L’herbicide de Monsanto, plus connu sous le surnom d’ « Agent Orange », sera vendu à l’armée américaine pour défolier la jungle vietnamienne de 1961 à 1971. L’Agent Orange a été produit par plusieurs firmes dont Dow Chemicals. Il a été reconnu que ces herbicides contenaient de fortes concentrations de dioxine qui a causé de troubles médicaux parmi les soldats américains et continue de d’affecter la santé de la population vietnamienne. »

            C’est, à peu de choses près, le même texte.

            Je note cependant que Combat-Monsanto a accordé la relative finale à « dioxine » ; vous avez choisi de l’accorder à «  concentrations », mais en oubliant de mettre le deuxième verbe au pluriel.

            Vous prétendez maintenant que ‘votre’ texte, « le texte sur le 2-4-5 (sic) ne vient pas du site que tu site (resic) au dessus (re-resic) mais » du livre ‘Pesticides : révélations…’ de Fabrice Nicolino et François Veillerette.

            J’ai le plaisir, non dissimulé, de vous croire sur parole.

            ____________________

            *  http://www.lapagedolga.goldzoneweb.info/alimentation/pesticide/pesticide2.html

            **  http://www.combat-monsanto.org/spip.php?rubrique14

  15. Mme Olga, c’est un peu comme Mme Irma !! La toxicologie dans le marc de café……

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