MMR est de retour

Partager sur : TwitterFacebook

Le titre de ce billet peut surprendre car MMR n’a pas réellement disparue mais il est vrai que depuis le tsunami médiatique qui a entouré son documentaire « Du poison dans nos assiettes » (film + livre), elle était en léger retrait. On peut d’ailleurs se demander comment elle parvient à faire à ce point parler d’elle. Faut-il y voir un lobby médiatique comme ceux auxquels elle prétend d’attaquer ?

Une chose est sûre, elle peut compter sur le soutien indéfectible d’Arte qui diffusera le 21 juin prochain son documentaire sur la torture dans l’armée américaine et particulièrement dans la lutte contre le terrorisme.

MMR revient donc en force et en prime time, une nouvelle fois. Elle fait également parler d’elle sur la toile et sur son blog où elle vient de s’attaquer au Pr. Narbonne, « le toxicologue de Bordeaux, dont tout indique, qu’après avoir montré une certaine fibre écologique ou tout au moins certaines préoccupations pour l’environnement et la santé publique, il a changé de camp. (…) On peut même dire que Jean-François Narbonne est le seul scientifique que l’industrie ait trouvé pour essayer de critiquer le contenu de mon documentaire et film (dont tout indique qu’il n’a pas vu le premier ni lu le second), car aucun scientifique sérieux (c’est-à-dire indépendant) n’oserait formuler autant de contre-vérités et arguments fallacieux, voire diffamatoires, à l’égard d ‘une enquête qui donne la parole à plus de cinquante scientifiques, rencontrés dans douze pays. » C’est ce qui s’appelle aller droit au but.

L’avis de MMR sur André Cicollela est tout autre, « un toxicologue et chimiste indépendant, qui se bat pour la santé publique depuis des décennies et qui est, aujourd’hui, le porte-parole du réseau Environnement Santé. »

En résumé, ceux qui sont d’accord avec MMR sont « indépendants » et les autres vendus au lobby, lequel est forcément sur-puissant. Sauf que la médiatisation dont fait l’objet MMR peut intriguer et le soutien d’Arte lui offre une présence médiatique unique dans le petit monde des réalisateurs de documentaires.

Et puisque les lobbies passionnent MMR, elle s’en prend également sur son blog à Gil Rivière Wekstein qu’elle accuse d’être venu la saluer lors du débat organisé par l’Afja. Il est vrai que pour débattre il faut bien accepter de dire « bonjour » à son interlocuteur. Mais pour MMR, saluer quelqu’un est de « l’outrecuidance ».

Pour notre part, nous souhaitons qu’Alerte Environnement reste un lieu de débat et d’échanges courtois. Nous en profitons pour remercier nos fidèles lecteurs et contributeurs.

31 commentaires sur “MMR est de retour

  1. Bonjour.

    Le Pr Narbonne n’est pas complaisant avec l’industrie et les produits industriels, mais il est compétent.
    Ce qui fait qu’il reste impartial, et dit les faits tels qu’ils doivent être dit.
    Si problème il y a il le dira.
    Si absence de problème il le dira aussi!!!

    Le Pr Cicolella est un ancien de l’INRS, dont il avait été viré après avoir trafiquer des données pour rééditer l’exploit sur les éthers de glycol dont il avait montré le danger. Mais cette réussite ne lui avait pas apporter la gloire médiatique ni la reconnaissance civile que sont égo recherchait.

    « L’outrecuidance » est un terme pour signifier que la personne est un présomptueux, un arrogant (http://www.cnrtl.fr/definition/outrecuidance). Bref Mme MMR se croit tellement supérieure aux autres journalistes que si un « péquin » moyen vient la saluer, elle considère ce geste comme un crime de lèse-majesté!!!

  2. @Daniel
    Traiter quelqu’un qui vient vous saluer « d’outrecuidant », (surtout que Gil Rivière-Wekstein est un critique éclairé et factuel de MMR et est très loin des méthodes des allahtoyas verts quand il s’agit de dénigrer leurs opposants) , n’est pas se sentir supérieur, c’est de la névrose paranoïaque.
    La fumée de cigarette lui a complètement rongé le cerveau à la pauvre MMR.

  3. « Retour » de MMR ?

    Retour aux sources, c’est possible !

    En fait depuis son « appel aux dons » pour financer son prochain « Livre+Film » ….. J’ai des doutes sur sa capacité à se maintenir dans le « sérail médiatique ».
    http://robin.blog.arte.tv/2011/05/04/1081/

    Mais elle doit avoir une « idée », c’est une vieille de la TV, elle doit avoir sous la main une solution de rechange.

  4. MMR est de retour , Alléluia …..

    Plus sérieux des souches tueuses d’E coli sont aussi de retour à la faveur du développement de l’organic farming qui remplace l’azote minéral par la matière organique souvent d’origine fécale.
    Ne pas voir de lien entre ces souches largement diffusée à travers l’Europe par des concombres bio et MMR, ces miasmes sont tout ce qu’il a de plus bio, comme les concombres supports, produits par l’entreprise « Bio Franet Pepino » , du bio espagnol mais qui aurait aussi pu être français, allemand et a fortiori Ukrainien.

    Les inquiétantes prévisions de Gil Rivière qui reprenait les analyses de quelques experts de l’AFSSA sur des risques liés à l’emploi de la matière organique de façon exclusive se trouvent là hélas confirmés une nouvelle fois.

    Les élus locaux qui imposent un repas bio aux enfants sous le fallacieux prétexte de la santé sont désormais informés, si un accident de ce type se produit en France dans une cantine scolaire , ils ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas et devront assumer toute la responsabilité de leurs choix.

    Toujours sur MMR, ceux qui ne savaient pas, sont les organisateurs inconscients qui ont invité MMR a témoigner lors des dernières rencontres des scouts et guides de France ce printemps.
    Devant plus de 6000 jeunes, notre journaliste à la noix a expliqué avec force conviction que fumer ne nuisait nullement à la santé, qu’il s’agissait là d’une invention des politiques pour cacher les pollutions environnementales notamment celles des pesticides et faire avaler les OGM.
    Fumer; même pas modérément lorsque l’on mange bio, et que l’on se tient à distance des polluants chimiques et des OGM, pas de pb d’après elle.
    Elle a pris son cas en exemple, fumeuse invétérée et toujours en bonne forme malgré les tracasseries des lobbies des pesticides et des OGM qui lui minent la santé, heureusement « sainte clope » lui permet de tenir.

    On appréciera la qualité éducative d’un tel message proposé à des adolescents qui en douce commencent à tâter de la cigarette.
    Pour faire bref, les futurs ateliers des camps vont reprendre cet enseignement révolutionnaire pour le mouvement :
    Chez les louveteaux: atelier gitane maïs avec du maïs bio évidemment : on apprendra comment les rouler pour faire des économies et consommer équitable.
    Chez les scouts, gitanes bleues évidemment.
    Chez les rouges, camps européen sponsorisé par Marlboro.
    Et les verts tâteront de la taffe menthol: kool!

    Si certains camps se déroulaient clopin-clopan, ce sera désormais copains clopant.

    La première partie est véridique, c’est ce qui a été retenu de ces rencontres très récentes, la seconde devrait logiquement suivre si les structures d’encadrement du scoutisme français ne tirent pas toutes les leçons du témoignage de MMR, et ne communiquent pas sur l’erreur de programmation de la part du mouvement qui s’est laissé berner en invitant cette  » fol’ dingue » conduite à expliquer à plusieurs milliers d’ ados ce qui était bon pour eux.

    MMR est donc bien plus dangereuse que la souche E coli associée à ces concombres bio qui n’en sont , pour l’instant , qu’à 5 victimes officielles et quelques centaines de malades en Europe , concombres qui, eux au moins, n’avancent pas masqués.

    1. Svp où avez vous eu l’info comme quoi les concombres porteurs de bactéries étaient bio?

      Merci

    2. Alzine, comment avez-vous eu le compte rendu de l’intervention de MMR aux rencontres nationales des scouts ?
      Il semble qu’elle soit très liée au milieu des scouts de France, car elle était aussi invitée en 2008 et 2009.

      Elle qui soupçonne les OGM d’être des plantes envahissantes, je pense qu’elle sait reconnaître les siens !

  5. Une autre question pour Alzine. Pouvez-vous préciser à quelles prévisions de Gil Rivière vous faites allusion? Est-ce sur son site où dans le livre? Merci.

  6. Selon la Commission européenne*,

    « The German authorities informed the Commission earlier this evening that they have identified organic cucumbers from two provinces of Spain (Almeria and Malaga) as one of the sources. Investigations are ongoing in Germany to identify other potential sources, while a third suspect batch of cucumbers originating in the Netherlands and traded in Germany is also under investigation. »

    J’ai butiné un peu la presse allemande. Les choses sont loin d’être claires, et je pense qu’il est prématuré de se lancer dans de grandes théories.

    Les risques sanitaires des fertilisants organiques sont évidemment avérés. Mais il faut aussi reconnaître que ces risques ne sont pas spécifiques à l’agriculture biologique.

    ________________

    http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/11/653&format=HTML&aged=0&language=EN&guiLanguage=en

  7. wakes seppi
    « Les risques sanitaires des fertilisants organiques sont évidemment avérés. Mais il faut aussi reconnaître que ces risques ne sont pas spécifiques à l’agriculture biologique »

    Exact mais cela vient démontrer que ce qui est naturel n’est pas forcement bon, que chaque technique agricole doit s’analyser sous l’angle bénéfice risque.
    Une sérieuse remise en cause de la croyance AB.

  8. Sur le site A&E, dans l’article sur l’affaire des épinards contaminés bio en 2006, il y a une référence à une étude qui conclut à un risque six fois plus élevé pour le bio. Mais, justement, sur cette contamination aux USA il y a cinq ans tout n’était pas clair. A-t-on pu arriver à des conclusions claires depuis?
    Alzine semblait faire référence à d’autres avis venant de l’afssa.

  9. Bonjour à tous,

    que pensez alors des légumes bios produits par les Amaps où les contrôles sanitaires ne doivent pas être frèquents?
    que pensez également des pains et farines artisanaux bios,vendus directement sans garanties sanitaires?

  10. Pour l’origine de la contamination et l’étendue :
    Il semblerait que l’on soit à 10 morts en Allemagne et que l’étendue du phénomène à toute l’Europe rende peu probable une contamination spécifique à l’Allemagne.
    On peut comprendre la terreur de la filière bio et de structures de distribution comme carrefour très engagées pour la soutenir comme les tenants du nucléaire l’ont été avec l’accident de Fukushima.

    Il est évident que dès la communication de l’origine de la contamination, les serres espagnoles très vraisemblablement en cause, auront tout passé à l’eau de javel et que la seule preuve disponible sera la facture des quantité de ce produit qui aura permis d’effacer tout ou partie des traces de la présence de la bactérie, seule l’origine des concombres permettra de remonter à la source.

    La vérité sur l’évènement et la responsabilité de ces entreprises et sur certains modes de production bio nous permettra de savoir si nous sommes encore en démocratie car les conséquences devraient logiquement être lourdes et même potentiellement impacter les futures échéances électorales, si des victimes sont notées sur le sol national, comme un évènement récent intervenu outre atlantique sans rapport avec celui-ci mais qui permet de vérifier une fois de plus que les mois de mai sont aussi « meurtriers » en politique.
    Ouf, on est bientôt en Juin !

    La contamination , sources de la presse généraliste, tout n’est pas bon et clair, la synthèse est donc nécessaire.

    On attend avec impatience et on ne retiendra au final que la conclusion des agences sanitaires dont on vérifiera dans les lignes qui suivent qu’elles disposent d’experts solides, n’en déplaise à José Bové qui va mange sa pipe et sa casquette à cette occasion .

    http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/l-infection-bacterienne-a-e-coli-a-fait-10-morts-en-allemagne-29-05-2011-1336306_240.php
    http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5hR7etb46Fp5IGngoMt6d-an-G2Rw?docId=6990860
    http://www.20minutes.fr/article/732292/concombres-contamines-tout-savoir-evolution-epidemie-
    http://lci.tf1.fr/science/sante/concombres-en-fait-l-activite-continue-chez-les-2-distributeurs-6509253.html

    Pour la citation de l’information reprise par Gil Rivière : 2 mars 2007, il cite mais partage l’analyse qui devient une évidence
    http://www.agriculture-environnement.fr/spip.php?article176&decoupe_recherche=engrais
    « mais Carl K. Winter et Sarah F. Davis rappellent que « l’utilisation de compost d’origine animale comme engrais présente un risque microbiologique potentiel si ce compost n’a pas été correctement préparé ». Un avertissement qui souligne l’étendue du problème. »
    Pour l’AFSSA, la référence à Léon Gueguen suffira, on pourra reprendre le rapport sur l’agriculture bio pour vérifier si sa position a été maintenue, son témoignage personnel est cependant déjà rassurant sur la capacité de l’agence à bien sérier et hiérarchiser les risques.
    L’accident était prévu : engrais organique mettant en œuvre des matière fécales, très classique avec le bio, mauvais compostage , faute de temps , en raison aussi de l’explosion de la demande, l’accident envisagé arrive et la sécurité apportée par la fertilisation azotée minérale est bien vérifiée. Tout ceci est très rassurant sur notre capacité à anticipation des accidents, l’inconsistance du discours de nombreux politique et l’inconscience des ONG poussant le bio sans tenir compte des clignotants allumés par les experts dignes de ce nom : ici Léon Gueguen.
    http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article692
    Léon Guéguen est Directeur de Recherches honoraire de l’Inra, ancien directeur du Laboratoire de nutrition et sécurité alimentaire du Centre de recherches de Jouy-en-Josas, membre de l’Académie d’agriculture de France et rapporteur à l’Afssa
    « De même, certains agents infectieux apportés par les engrais organiques et que le compostage ne permet pas de détruire totalement (par exemple les spores bactériennes) persistent dans le sol et sont susceptibles d’être transmis aux animaux. À cet égard, la « pureté » des engrais minéraux, qualifiés de « chimiques », est un réel avantage »

    Question au lecteurs de ce post sur leur perception de l’application du principe de précaution à l’utilisation de composts en agriculture biologique :
    Cet accident avait été parfaitement décrit comme très probable mais rien, absolument rien n’avait été fait , la suite risque d’être fort intéressante….

    Pour l’affaire MMR et le mouvement SGDF, c’est un témoignage d’un adulte accompagnant sérieux et digne de foi ( au deux sens du terme) qui me posait la question, ayant appris que je m’intéressais à la marge au dossier des modes de production en agriculture , est –il vrai que ….. ?
    Visiblement même auprès d’un public adulte et , a priori, très rationnel, le mensonge a pris.
    Alors auprès des ados !
    Fumez les ptits jeunes , comme tatie Monique !
    mais mangez bio, notamment le concombre espagnol , par les deux bouts
    et tenez vous à l’écart des pesticides, y compris dans les camps en zone tropicale : la moustiquaire en coton bio seulement et imprégnée par l’huile de neem , pas la permethrine !
    Bonjour les dégâts dans les zones à paludisme, sauf si les moustiques sont résistants bien sûr.

  11. Merci, Alzine, pour ces précisions.
    A propos de cette affaire, je n’ai pas spécialement suivi cela sur les médias généralistes français, mais ceux que j’ai écoutés ou lus n’ont même pas signalé qu’il s’agissait de concombres bios….

  12. @ Listo

    Effectivement les éditos et infos de France info ce matin sont édifiants, nous sommes revenus au moyen âge, le bio reste le centre du monde et ne saurait nuire à la santé des consommateurs,
    « Il faut se méfier des concombres, en particulier des concombres espagnols, bref consommer local. Ils n’ont pas osé dire bio. »
    Indépendamment de cela cet accident aurait pu survenir avec des légumes de n’importe quel pays recevant un compost ou une fertilisation organique, bio ou conventionnel, mais le risque était bien plus important sur le bio qui ne dispose que d’une fertilisation organique.
    Il faudra également vérifier que la contamination n’a pas eu lieu après la sortie de la serre, sur l’emplacement de chargement qui aurait pu être contaminé par le compost entrant dans les serres, mais cela ne change que peu le lien avec une entreprise qui manipule du compost, bio ou pas bio.
    Si un média ou un journaliste ne signale pas que c’est le mode de culture bio qui impose l’utilisation de matière organique dont en partie fécale pour apporter l’azote à la plante qui est le facteur déterminant de la contamination par E coli, ce média et /ou ce journaliste n’est pas digne de foi, c’est le cas de France Inter ce matin, comme assez régulièrement d’ailleurs, il déforme gravement l’information.
    Cela ne doit pas conduire à considérer la production bio comme une production à risque comme le conventionnel toujours sûr, il y a eu, il y aura d’autres accidents de ce type, comme ils ont été plus nombreux dans le passé, mais cela souligne que l’analyse de experts sérieux, pas les guignols sans compétence mis en avant par les médias , sur le dossier capable de sérier l’information et de poser où sont les véritables risques.
    Une fois ces derniers identifiés, l’effort de surveillance portera sur eux et ne se diluera pas sur la recherche de MON 810 ou d’infimes traces de pesticides autorisés sans les concombres.

  13. Tout est dit dans l’article de Laurent Berthod mais pour vérifier ce dont les journalistes disposent: site de l’INVS sur la contamination, de l’ANSES et de l’OMS pour vérifier que les termes sont convergents, quoique un peu complémentaires aussi.

    L’hypothèse origine compost ,en serre ou dans l’environnement du site de production , ou bien eau contaminée par les » jus » issus de ce compost ou du fumier qui a permis de le produire, est une source très vraisemblable, sachant qu’il y a trop peu d’élevage en Andalousie pour expliquer une contamination qui ne serait pas liée à la manipulation du principal fertilisant des serres bio.
    Hypothèse à écarter en priorité pour les enquéteurs avant de s’intéresser à l’origine des composants du compost et de l’élevage bovin ou ovin dont est issu une partie.

    Il est probable que des infections avec des souches mineures aient eu régulièrement lieu en lien avec le mode de production bio, avec une bonne gastro. C’est ici la nature de la souche d’E coli qui crée le trouble, 14 décés pour l’instant et des séquelles pour nombre des malades survivants ayant subit des insuffisances rénales.

    Selon l’INVS
    Les STEC (aussi désignés E. coli enterohémorragique EHEC) sont responsables de manifestations cliniques variées : diarrhée banale ou sanglante pouvant évoluer dans 5 à 8% des cas, principalement chez le jeune l’enfant, vers une complication grave le syndrome hémolytique et urémique (SHU). Le réservoir principal des STEC est le tube digestif des ruminants. L’homme se contamine principalement par la consommation d’aliments contaminés. Il peut aussi se contaminer par contact avec une personne infectée ou par contact avec des animaux contaminés ou l’environnement contaminé par les matières fécales de ces animaux;. Les principaux aliments à risque sont les produits carnés consommés crus ou insuffisamment cuits, les produits laitiers au lait cru et les végétaux consommés crus.

    Au 30 mai 2011, 329 cas de SHU survenus depuis le 2 mai ont été rapportés à l’Institut Robert Koch à Berlin . Trois d’entre eux sont décédés. 71% sont des femmes, 88% ont plus de 20 ans. 60% des cas résident dans le Nord de l’Allemagne. Toutes les régions sauf deux ont rapporté des cas. L’infection est due à un sérogroupe très rare de STEC (E. coli O104 : H4).
    Les résultats des investigations épidémiologiques descriptives et d’une étude cas-témoin suggèrent que cette épidémie serait liée à la consommation de concombres, de tomates, ou de salades vertes. Des études épidémiologiques complémentaires, des investigations microbiologiques et des enquêtes de traçabilité des aliments suspectés sont nécessaires pour identifier la source de l’épidémie. Dans l’attente des conclusions des investigations, les autorités sanitaires allemandes recommandent de ne pas consommer de concombres, tomates et salades vertes dans ce pays.

    Selon l’ANSES
    Comment les aliments peuvent-ils être contaminés ?

    Divers animaux sauvages ou d’élevage peuvent être porteurs asymptomatiques de STEC et ainsi participer à la contamination de l’environnement et le cas échéant de cultures maraîchères. Cependant, les principaux réservoirs de ces bactéries sont les bovins et les ovins.
    La contamination d’aliments d’origine animale intervient notamment à l’abattoir (dépouille ou éviscération des animaux) ou lors de la traite en élevage, lorsque les règles d’hygiène générale ne sont pas respectées.
    Pour les végétaux, cette contamination peut intervenir lors de l’épandage des effluents des élevages de ruminants à proximité des végétaux, ou lors de l’utilisation d’eau d’irrigation contaminée.
    Enfin, la contamination peut se produire lors de la préparation des aliments, soit par contact avec un aliment souillé, soit du fait d’une mauvaise hygiène des mains ou des ustensiles utilisés par la personne préparant le repas.

    Selon l’OMS
    Sources d’infection

    L’essentiel de l’information disponible se rapporte au sérotype O157:H7,
    la distinction biochimique entre ce sérotype et les autres souches de
    /E.coli/ étant facile. Le réservoir de cet agent pathogène semble être
    constitué essentiellement par les bovins et d’autres ruminants ainsi que
    les chameaux. La transmission à l’homme se fait surtout par la
    consommation d’aliments contaminés, viande hachée crue ou mal cuite et
    lait cru. La contamination fécale de l’eau et de divers aliments ainsi
    que la contamination croisée au cours de la préparation (boeuf et autres
    produits carnés, surfaces et ustensiles de cuisine contaminés) donnent
    également lieu à une infection. Parmi les aliments impliqués dans des
    flambées de E. coli O157:H7, on peut citer les hamburgers mal cuits, le
    salami, et le jus de pomme frais, les yaourts, le fromage et le lait non
    pasteurisés. Les flambées sont de plus en plus fréquemment associées à
    la consommation de fruits et de légumes (graines germées, salade, chou
    cru et crudités diverses), la contamination pouvant être due au contact
    avec les déjections d’animaux domestiques ou sauvages à un stade ou à un
    autre de la culture ou de la manipulation. ECEH a également été isolé
    dans l’eau (mares, ruisseaux), dans des puits et des citernes, et on a
    pu observer qu’il survit plusieurs mois dans le fumier et les sédiments
    présents à l’intérieur des citernes. La transmission hydrique a été
    signalée, à la fois par l’eau de boisson et au cours d’activités
    récréatives.

    Le contact interpersonnel est un mode important de transmission par la
    voie féco-orale. Le portage asymptomatique a été signalé, le porteur
    sain ne manifestant aucun signe clinique de maladie mais étant capable
    de contaminer d’autres personnes. La durée d’excrétion de ECEH est
    d’environ une semaine au moins chez l’adulte, mais peut être supérieure
    chez l’enfant. Lorsque des membres de la population générale se rendent
    dans des fermes ou des lieux comparables, ils peuvent se trouver en
    contact direct avec les animaux d’élevage, des circonstances qui ont été
    identifiées comme un facteur de risque important d’infection à ECEH.

  14. Alors que la piste du concombre ne fait plus la une des médias, parce que d’autres légumes sont suspectés ? d’autres origines? En raison des réactions irrationnelles du public, boudant les fruits et légumes? Particulièrement ceux d’origine espagnole? Parce que les conséquences économiques ( 200 m d’€ perdus par semaine) et sanitaires indirectes ( fruits et légumes boudés par les consommateurs alors qu’ils sont recommandés pour l’équilibre alimentaire) rend la communication et la transparence impossible?

    Bref on ne sait plus officiellement dans les médias clairement quelle est la cause de l’épidémie;

    On constatera juste que différents légumes sont suspectés.

    On rappellera comme le font les différentes agences en charge des risques que le fumier de bovins ou d’ovins servant à la fabrication des composts est une source de contamination par Eceh importante.

    On rappellera que le pic de production de ces bactéries dans les fèces des bovins correspond à la période la plus chaude de l’année, l’été.

    On constatera que le mois d’avril 2011 a été un des plus chaud en Europe depuis plus d’un siècle.

    On constatera que l’augmentation de la demande de légumes bio expose davantage la population à des aliments potentiellement support d’Eceh, fussent -elles sans danger ou peu dangereuses mais aussi plus problématiques, exposition en hausse du fait de l’impossibilité du recours aux engrais minéraux pour le bio et de la qualité réelle comme source d’azote du fumier ou lisier de bovins ‘(ou ovins) pour fabriquer des composts.

    Un évènement climatique exceptionnel qui n’intervient généralement que plus tard, avec des modes de production potentiellement différents, associé à une modification des l’expositions aux risques comme l’augmentation de la consommation de légumes bio génèrent un contexte nouveau, serait ce la cause du phénomène observé?

    En résumé la responsabilité ne reviendrait -elle pas au « changements climatiques » avec un mois d’avril exceptionnellement favorable à la production d’E coli dans le fumier de bovin via l’animal « stimulé » ? alors que le système de production agricole utilisant cette ressource n’y est pas  » adapté »?

    Nous n’aurons certainement pas la réponse car ce serait reconnaître que l’intermédiaire pour que le risque ce manifeste pour l’Homme est une mode de production agricole qui utilise la matière organique comme fertilisant sur les légumes, donc principalement l’agriculture bio .

    Souligner le role du changement climatique ( avril exceptionnellement plus chaud en 2011), c’est souligner les risques liés à l’agriculture bio: impensable ! ou alors avec des circonvolutions du discours pour renforcer le rôle du climat par rapport au mode de production.

  15. « On constatera que le mois d’avril 2011 a été un des plus chaud en Europe depuis plus d’un siècle »
    ce n’est pas tout à fait exact: oui pour l’Europe du Nord, non pour l’Europe du Sud. Attention à ne pas généraliser une situation exceptionnelle.

  16. pour Alzine:
    « Le contact interpersonnel est un mode important de transmission par la
    voie féco-orale. »

    Dans les années 50 à la fac de médecine d’Alger on brocardait notre prof d’hygiène , en lui, attribuant la sentence suivante ( a dire avec l’accent pied-noir..)

     » Il faut pas mettre à le nez le doigt qu’il a touché à le cul « 

  17. A Douar,

    Certes mais si les concombres sont porteurs d’Eceh autre souche qui signifierait qu’il ne sont quand même pas  » nickels », rien ne prouve désormais que les légumes contaminés, qui restent le vecteur privilégié pour les agences sanitaires, viennent d’Espagne, aucune raison particulière mis à part le volume produit, donc une situation exceptionnelle en terme de température sur la moitié nord de l’Europe est encore plus satisfaisante, avec du bio Allemand par exemple qui se trouve en situation plus critique en terme d’anomalie en avril, qui expliquerait l’embarras des autorités de ce pays. Si c’est le cas jamais on ne saura.

    A Tybert,

    Certes, interhumain, mais dans un second temps, au niveau de sodexo par exemple pour expliquer l’ampleur prise par l’épidémie, mais l’origine pour contaminer les premiers porteurs sains, enfin sains au début, la voie du légume qui a vu le fumier ou qui a vu la main qui a vu le fumier….

    C’est comme l’ours dans les Pyrénées, on voit celui qui l’a vu plus facilement que l’ours lui même .

  18. Eceh

    Enfin une bonne communication claire sur :
    1 – la probable origine via les légumes consommés crus davantage consommés par les femmes pour des questions de régime.
    2 – le lien avec une origine organique des fertilisants, le fumier ou le lisier de bovin étant largement utilisé dans le nord de l’Allemagne riche en élevage laitiers, plus qu’en Espagne d’ailleurs où les élevages sont moins fréquents surtout sur Alméria, faute de pâturages.

    Donc le seul bon média français : France Soir qui interviewe une bonne pointure en terme d’épidémiologie.

    TF1 et A2 lamentables comme d’hab, aucun confiance à accorder à ces médias, hier, aujourd’hui et demain. Mis à part le foot, nouvel opium du peuple, le propos journalistique est vide de sens.

    Le résultat est assez convaincant, je vous laisse juger:

    http://www.francesoir.fr/actualite/sante/plus-inquietant-c-est-contamination-d-humain-humain-107250.html

    FRANCE-SOIR Dans quel est l’état d’esprit se trouve la population allemande ?
    JEANNE BRUGÈRE-PICOUX A Hambourg, la situation est catastrophique. Les hôpitaux sont débordés. Les médecins recommandent aux personnes qui se rendent dans la région de ne pas consommer de crudités. Hier, nous avons dîné dans un restaurant de Francfort avec d’autres praticiens français et allemands. Il y avait un plat de crudités avec des concombres, des tomates et des salades. La majorité des personnes n’en a pas mangé.

    F.-S. Quelle est l’origine de la bactérie Eceh ?
    J. B.-P. A priori, ce sont des crudités qui sont à l’origine de la contamination humaine. Mais il est très difficile de connaître son origine exacte. Si la bactérie se trouvait dans la viande, la traçabilité de la filière permettrait d’identifier les lots contaminés. Tout le monde a déjà entendu parler des rappels de stocks de steaks hachés, par exemple. Tandis que pour la filière légumes, cette traçabilité n’existe pas. Il est donc très difficile de savoir quand a eu lieu la contamination. La seule possibilité, c’est de réaliser des enquêtes cas-témoin, en regardant ce qu’ont pu manger les gens malades par rapport aux gens qui n’ont pas de symptômes.

    F.-S. Des cas ont été détectés dans plus de seize pays. Existe-t-il un risque en France ?
    J. B.-P. A l’heure actuelle, l’épidémie est très localisée. On est donc relativement rassuré pour le moment. La majorité des cas qui ont été détectés à l’étranger sont des personnes qui avaient séjourné dernièrement dans la région de Hambourg. Le problème, c’est que cela n’a pas l’air de s’arrêter. De nouveaux cas se déclarent chaque jour. Ce qui est le plus inquiétant, ce sont les cas de contamination d’homme à homme, liés au fait que des mesures d’hygiène élémentaires ne sont pas appliquées.

    F.-S. Cette bactérie peut donc se transmettre d’homme à homme ?
    J. B.-P. Un cas de contamination inter-humaine a déjà été détecté. Il s’agit de personnes qui ont pu être contaminées, sans pour autant tomber malade. Ils sont porteurs de la bactérie mais n’ont aucun symptôme. La contamination est toujours d’origine fécale-orale. Par exemple, si ces personnes ne se lavent pas bien les mains, elles peuvent contaminer d’autres personnes qui, elles, réagiront différemment.

    F.-S. Quels conseils donner aux consommateurs français inquiets ?
    J. B.-P. Ils peuvent continuer de consommer des produits français car la filière française n’est pas touchée. Il faut éviter de tomber dans la psychose comme cela a été le cas avec la grippe aviaire, la grippe porcine. Le concombre français ne présente aucun risque. Par contre, je me méfierai plus de la filière bio, qui utilise parfois des engrais naturels d’origine animale.

    F.-S. Quels sont les symptômes de cette maladie ?
    J. B.-P. Cette souche est très agressive et la période d’incubation est en général de trois à quatre jours. Les premiers symptômes sont la diarrhée, qui devient rapidement hémorragique, ainsi que des vomissements. Et surtout, de façon plus exceptionnelle, des crises nerveuses du type épilepsie. Il peut y avoir des complications au niveau des reins, nécessitant une dialyse, voire même une greffe pour les cas les plus graves.

    F.-S. Qui sont les personnes les plus vulnérables ?
    J. B.-P. Les personnes immuno-déprimées sont les plus sensibles. Il s’agit des personnes âgées, des femmes enceintes ou encore des personnes malades. Ce qui est surprenant, c’est que ce genre de bactérie touche habituellement les enfants de moins de 6 ans. Là, ce n’est pas le cas. On observe également plus de cas chez les femmes. Peut-être parce que c’est la période des régimes et qu’ils sont généralement à base de crudités.

    F.-S. Peut-on imaginer qu’il s’agit d’une attaque terroriste bactériologique ?
    J. B.-P. Ce n’est pas plausible. Il est très difficile de créer une nouvelle souche aussi pathogène. En général, le bioterrorisme cherche plutôt des toxines botuliques pour contaminer massivement.
    —————————————————————————————————————-
    On ne citera pas le nom d’un commissaire européen, soutien actif historique du bio, qui va partager la casquette et la pipe de Bové au repas de ce midi.
    Cela ne va pas fort pour eux non plus! même si ce sont quelques 2000 autres personnes qui souffrent de l’infection par l’Eceh , condoléances!

  19. Bonjour,

    Nous sommes le 16 juillet 2011 et tout ce qui est dit ci-dessus est de la diffamation anti-bio. Tout ce qui est dit ci-dessus est sujet à caution. En l’état du dossier:
    – rien ne prouve que la fumure organique soir en cause
    – ce ne sont pas les concombres masqués
    – ce ne sont pas les radis verts
    – il est peu probable que ce soit le fenugrec égyptien

    Ce que l’on sait VRAIMENT

    – La souche O157:H7 de cet E-Coli est très rare
    – Elle est résistante à tous les antibiotiques.
    – Elle est le produit d’une mutation génétique en laboratoire.
    – Cette bactérie est présente dans le système digestif des animaux
    – En France, c’est bien un industriel de la viande hachée qui est en cause

    J’attends une mise au point de tous les zombis qui ont posté un avis sans savoir eux-mêmes ce qu’est une bactérie.

    Pauvre France!

    Un Faucheur Volontaire d’OGM

    1. Pauvre Jarry:

      Ce que l’on sait vraiment (et que vous ne savez pas):
      – En Allemagne les études microbiologique ont bien montrée que l’origine de l’infection était des GRAINES GERMÉES BIOLOGIQUES, et que l’eau utilisée était souillée. Ces études ont mis aussi en lumière le peu (voir pas du tout) de suivi sanitaire des produits issus de l’agriculture biologique.

      – Le sérotype EHCH O157:H7 est un sérotype commun parmis les 752 connus chez les mammifères. Il n’est donc pas rare, on le trouve essentiellement dans le tractus digestif de tous les mammifères. Mais aussi dans le sol, et la mouche domestique.
      – Ce sérotype n’est résistant qu’aux antibiotiques à large spectre (streptomycin, fluoroquinolon, tetracyclin…). Mais il n’est pas résistant aux antibiotiques à spectres étroits à gram négatif. C’est pour cela qu’il est possible de traiter les patients atteints par cette bactérie.
      – C’est un sérotype tout à fait naturel, il a été découvert en 1950, dans les intestin des bovins, ou cette bactérie joue un rôle important dans la digestion. Elle est donc commensale des ruminants (co-évolution). Elle n’est donc pas née dans un laboratoire.
      – Cette bactérie est bien présente dans le système digestif de certains animaux (essentiellement ruminants). Mais pas de tous les animaux. Ce qui montre au passage qu’elle ne peut pas être né dans un labo. Elle n’aurait jamais pu « contaminer » tous les ruminants de la planète (domestiques et sauvages).
      – En France, un industriel de la viande hachée a été mise en cause, mais pour le moment aucune expertise n’a montré que son atelier de découpe était la cause de l’épidémie. La souche bactérienne n’a pas été retrouvé dans cet atelier (ni sur les carcasses animale, ni dans les bâtiments, ni sur les outils et même pas dans les déchets d’abattage).
      Par contre en Allemagne, 48 personnes sont mortes, 4000 hospitalisées, plusieurs centaines avec des séquelles graves (dialyse à vie) et la source a été officiellement DES GRAINES GERMÉES BIOLOGIQUE!

      Voila la mise au point que vous vouliez!!!
      Pauvre Faucheur Volontaire d’OGM ignare et incompétent.
      Vous faites la preuve de l’étendue de votre ignorance et de votre naïveté.

      D.S. Chercheur en Biologie et Ecologie.

      http://en.wikipedia.org/wiki/Escherichia_coli_O157:H7
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Escherichia_coli#E._coli_ent.C3.A9roh.C3.A9morragiques_.28ECEH.29
      http://www.cdc.gov/ncidod/EID/vol9no7/02-0529.htm
      http://www.cdc.gov/ncidod/EID/vol8no12/02-0070.htm
      http://liste-hygiene.org/arcesche.html
      http://www.inspection.gc.ca/francais/fssa/concen/cause/ecolif.shtml

  20. Réaction typique des terroristes obscurantistes faucheurs volontaires! Ce que disent ceux dont il ne partage pas l’opinion ou les déclarations différentes des siennes sont des diffameurs. Lui n’en sait pas plus que les autres mais étant eco – terroriste détient la vérité, la seule, c’est-à-dire la sienne. Le Professeur Brugères-Picoux n’est pas une « diffameuse » et elle au moins sait de quoi elle parle. Les faits maintenant établis et que je ne reprendrai pas ici (on peu les trouver sur les sites sérieux ) contredisent la plupart de ses affirmations. Fermez le ban.

  21. « En France, c’est bien un industriel de la viande hachée qui est en cause  »

    – Sauf chez l’écolo de choc Mamère à Bègles où ce sont bien des graines de fenugrec qui sont à l’origine des problèmes. Fénugrec importé d’Angleterre où le grossiste exportateur se fournissait en Egypte…..

  22. @ Daniel

    Un grand merci pour cette mise au point claire, nette, précise , à jour et documentée (merci pour les références qui montreront à l’imbécile bête, méchant et incompétent de jarry que ce que vous dites n’est pas de la diffamation!!).

  23. Sauf qu’en ce qui concerne l’épidémie au fenugrec c’est le sérotype O104 -H4 qui est en cause. Il n’est pas résistant à tous les antibiotiques mais le traitement aux antibiotiques, en tuant les bacilles, libère les toxines dans l’organisme du malade et aggrave ses symptôme, risquant de le faire mourir avant de l’avoir guéri. (Voir mon article en cliquant sur :
    http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-les-graines-germees-demasquees-77008262.html)

    En France, il y a eu récemment deux toxi-infections différentes, celle des staecks hachés due à O157-H7 et celle de Bègles dont la municipalité porte l’entière responsabilité (maire : Monsieur Mamère, alias Nique) due à O104-H4 et au fenugrec bio. La toxi-infection allemande est dûe au même lot de fenugrec bio importé d’Egypte.

    Tout ceci manifeste donc l’incompétence et l’ignorance crasse de Jarry.

Les commentaires sont fermés.