Erik Orsenna dénonce MMR

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Certains de nos fidèles contributeurs n’ont pas manqué de signaler dans leurs commentaires la réaction d’Erik Orsenna au documentaire de Marie-Monique Robin, « Notre poison quotidien ». C’est à l’occasion de la remise des Trophées de l’Agriculture durable que l’académicien s’est élevé contre ce film. Et c’est donc sous l’oeil de Bruno Le Maire que le romancier a dit tout haut ce que beaucoup de monde pense tout bas. Merci donc à Eric de la Chesnais d’avoir publié cette vidéo sur le site du Figaro. Pour tout ceux qui ne l’aurait pas vu et pour faire suite à plusieurs demande, nous la diffusons donc avec plaisir.

16 commentaires sur “Erik Orsenna dénonce MMR

  1. C’est bien gentil tout cà mais tant que les scientifiques »qui ont pignon sur rue » ne feront pas l’effort de passer à la télé pour rétablir la vérité sur les pesticides et autres peurs non fondées, « les ongs et journalistes pastèques » auront toujours « quelques émissions d’avance » leur permettant de faire passer leurs idées » écologistes ».

    Rendez vous après 2012….

  2. > Débats, actualités et épistémologie > Santé et médecine > Sang pour sang toxique
    Sciences et Techniques

    Sang pour sang toxique

    * Auteur(s) : Jean-François Narbonne directeur de l’Ansef (ex Afssa&Afsset)
    * Editeur : Thierry Souccar

    * Nombre de pages : 255 pages
    * Date de parution : 14/05/2010

    Résumé

    « Ce livre démontre que nous pourrions aller vers une nouvelle catastrophe sanitaire d’une toute autre ampleur que celle du sang contaminé. »
    André Aschieri, Vice-président de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset)

    Dans ce livre, l’un de nos plus éminents toxicologues révèle une réalité choquante et pourtant passée sous silence : nous sommes littéralement imbibés de polluants et de toxiques. Des dizaines de contaminants circulent dans notre sang. Année après année, ils s’accumulent dans notre corps et les mamans les transmettent même aux foetus !

    Les responsables ? Souvent d’anodins objets du quotidien : plastiques et résines alimentaires, peintures glycéro, détergents respirés à l’école, parfums et cosmétiques, revêtements d’ustensiles culinaires, meubles traités aux retardateurs de flamme, insecticides ménagers, aspartame, mais aussi polluants industriels comme les PCB et les dioxines.

    On nous dit que la fréquence des cancers, du diabète, de l’obésité, des maladies neurodégénératives, des problèmes de fertilité explose parce qu’on mange mal, on fume, on ne fait pas assez de sport. Jamais un mot sur la contamination silencieuse de l’homme par cette soupe chimique.

    À travers son expérience de chercheur et d’expert, le Pr Jean-François Narbonne établit enfin la réalité des faits :

    * Quels risques réels pour notre santé et celle de nos enfants ?
    * Quelles mesures prendre au niveau politique ?
    * Que peut-on faire à l’échelle individuelle ?

    Au-delà des aspects scientifiques, ce livre aide à mieux cerner les véritables enjeux économiques, politiques et médiatiques des débats sur l’environnement. Pourquoi, par exemple, on agite la menace des incinérateurs – aujourd’hui illusoire – alors qu’on occulte celle, réelle, des plastifiants…

  3. Sécurité sanitaire
    L’Anses centre ses actions en 2011 sur les pesticides

    Dans le programme pour 2011 présenté jeudi par l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) (1), l’évaluation des impacts de l’exposition des travailleurs aux produits phytosanitaires figure en bonne place.

    « Cette initiative se traduira par la mise en place dans le courant de 2011 d’un groupe d’experts en charge de ce sujet, consitué sur la base d’un appel à candidature ouvert, avec l’objectif de premiers résultats d’ici à la fin de 2012 », a précisé l’Anses.

    L’agence devrait aussi se pencher sur la question des moyens de protection utilisés par les agriculteurs. « Il s’agit notamment d’évaluer l’efficacité des vêtements et équipements de protection individuels (EPI) commercialisés », précise l’agence, pour permettre aux utilisateurs de produits d’identifier facilement parmi les dispositifs disponibles sur le marché, ceux dont les caractéristiques techniques permettent d’assurer un niveau de protection suffisant. Là encore, un groupe d’experts en charge de cette problématique devrait être mis en place en 2011.

    L’agence devrait aussi publier d’ici à l’été de 2011 une étude sur l’exposition des consommateurs aux contaminants présents sous forme de résidus dans l’alimentation. Elle couvre 250 aliments, 20.000 produits disponibles sur le marché pour lesquels près de 300 contaminants potentiels sont recherchés, et permettra d’évaluer l’exposition des consommateurs.

    « En parallèle, des travaux de recherche ont été initiés pour aborder la problématique des effets combinés des résidus de pesticides sur la santé, précise par ailleurs l’Anses. Des premiers résultats sont attendus pour 2012. »

    _____

    (1) Fruit du regroupement entre l’Afssa (sécurité des aliments) et de l’Affset (sécurité au travail).

  4. Aubarecy (25 mars 2011 à 22:27) a copié-collé :

    « Dans ce livre, l’un de nos plus éminents toxicologues… »

    Qu’en pense Mme Marie-Monique Robin, excellente journaliste d’investigation capable de démêler des noeuds gordiens et d’acquérir une stature d’experte en moins de deux :

    « …Jean-François Narbonne, l’expert de l’ANSES qui roule pour l’Association française pour l’information scientifique (AFIS), un groupuscule dont j’ai déjà montré les liens avec Monsanto. »

    C’est dans :

    http://robin.blog.arte.tv/2011/03/20/ca-chauffe/

    Ou encore de« Marie-Monique Robin: « Il faut reprendre le contrôle de son assiette » » (une série de questions-réponses)  :

    Simon : Qui était le toxicologue bordelais aux cotés du ministre à France Culture hier soir? Il n’avait pas l’air très en empathie avec vous. Pourquoi?

    C’est le professeur de (sic) Narbonne qui manifestement, ne connaissait pas très bien le dossier sur le bisphénol A et sur l’aspartame à moins que ses intérêts soient d’un autre ordre.

    http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/marie-monique-robin-il-faut-reprendre-le-controle-de-son-assiette_972965.html

    Comment un fervent supporter, sinon un zélote, de Mme Marie-Monique Robin peut-il nous renvoyer à Jean-François (de) Narbonne ?

  5. @Aubarecy

    « En parallèle, des travaux de recherche ont été initiés pour aborder la problématique des effets combinés des résidus de pesticides sur la santé, précise par ailleurs l’Anses. Des premiers résultats sont attendus pour 2012. »

    _____

    L’ ANSES va dépenser son énergie et de l’argent pour pas grand chose,elle aurait pour commencer, fait mieux d’ attendre sagement les résultats de l’étude Agrican qui ne saurait tarder.
    Et seulement après cibler des études bien précises.
    Si les abeilles sont les sentinelles de l’environnement ,les agris,avec tout ce qu’ils manipulent comme pesticides le sont pour la race humaine.

  6. .Le maire, le Médiator et le bisphénol A

    santé

    alimentation

    LE FIL TéLéVISION – Maire de Saint-Jean, député de Haute-Garonne, Gérard Bapt, avant tout le monde, a interdit l’utilisation des biberons au bisphénol A dans sa commune. Pas étonnant quand on sait qu’il préside le Groupe d’étude Santé environnementale et… la Mission d’information parlementaire sur le Médiator. Il raconte son combat pour le principe de précaution, et contre les conflits d’intérêts qui minent l’action des autorités sanitaires. Des sujets largement abordés dans “Notre poison quotidien”, de Marie-Monique Robin, qui a battu des records d’audience hier soir, encore visible sur Arte +7.
    4 réactions

    érard Bapt fait partie des parlementaires très en pointe sur les questions d’environnement et de santé comme sur celles des conflits d’intérêts au sein des agences sanitaires. Par tropisme, il est médecin-cardiologue, par conviction aussi. A l’Assemblée nationale, il préside le groupe d’étude Santé environnementale et la Mission d’information parlementaire sur le Médiator et la pharmacovigilance, ce qui lui a valu d’être récemment mis sous les feux de l’actualité. Sous sa casquette de maire, il a été le premier en France à interdire dans sa commune la vente et l’utilisation de biberons au bisphénol A. Quand le sujet est venu en débat à l’Assemblée nationale, en juin dernier, il a déposé un amendement proposant la suppression du bisphénol dans tous les contenants alimentaires. Repoussé. Aujourd’hui, face à l’inaction du gouvernement, il se dit prêt à récidiver avec une proposition de loi.

    Quel regard portez-vous sur le documentaire de Marie-Monique Robin, Notre poison quotidien (1) ?
    Je suis très heureux que ce film ait pu être vu par le grand public pour au moins deux raisons. Il montre bien, dans le cas de l’aspartame comme dans celui des pesticides, la façon dont les pressions politiques et économiques s’exercent sur les grandes agences sanitaires et peuvent influencer leurs décisions. Il pointe par ailleurs avec pertinence la question des conflits d’intérêts entre industriels et experts scientifiques. En regardant Notre poison quotidien, j’ai eu l’impression très nette de me retrouver à plusieurs reprises dans l’affaire du Médiator.

    Vous avez été le premier maire de France à interdire la vente et l’utilisation de biberons au bisphénol A, en juin 2009. Comment vous est venue la conviction qu’il fallait en arriver là ?
    J’avais été alerté par de nombreuses études scientifiques qui pointaient les effets toxiques du bisphénol A et mettaient en évidence sa possible implication dans plusieurs des grands problèmes de santé actuels, comme les cancers, le diabète, les atteintes à la reproduction ou les troubles neurocomportementaux. Ma conviction s’est renforcée après l’audition de deux grands spécialistes américains de la Tufts University, à Boston, les professeurs de biologie Ana Soto [elle est interviewée dans Notre poison quotidien, NDLR] et Carlos Sonnenschein. Les résultats de leurs études apportaient des preuves scientifiques indiscutables de la toxicité du bisphénol A. Ana Soto a notamment expliqué lors de cette audition que l’exposition à des perturbateurs endocriniens comme le bisphénol A pouvait avoir des conséquences très préoccupantes en matière de reproduction (infertilité, cancer…). Ce constat aurait dû conduire les agences sanitaires à se mobiliser beaucoup plus qu’elles ne l’ont fait jusqu’à présent.

    Comment expliquer leur passivité, alors qu’en 2010 le Parlement français puis la Commission européenne ont tour à tour interdit la commercialisation de biberons contenant du BPA ?
    Sous l’influence de l’industrie, de nombreux représentants de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) comme de l’Efsa (Autorité européenne de sécurité des aliments) pensent qu’il faut que le risque soit avéré pour que des mesures d’interdiction soient prises. Ils sont peu ou pas sensibles à l’argument du principe de précaution, auquel, fort heureusement, le nouveau commissaire européen à la Santé, John Dalli, semble attaché. Au sein des agences sanitaires, beaucoup estiment également que si on supprime le bisphénol A des contenants alimentaires (canettes, conserves…), on risque de mettre à la place des produits non testés qui pourraient se révéler encore plus dangereux. Cet argument nous a été maintes fois servi par Roselyne Bachelot [alors ministre de la Santé, NDLR] lors du débat à l’Assemblée nationale. Il permet de différer sine die toute décision alors même qu’un certain nombre de substituts au bisphénol A existent déjà.

    Vous présidez la Mission d’information parlementaire sur le Médiator. Pensez-vous qu’on puisse faire un lien entre la manière dont l’Efsa ou l’Anses traitent les dossiers du bisphénol A ou de l’aspartame et la manière dont l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) a agi avec le Médiator ?
    Des parallèles existent. Dans les deux cas, on est confronté à la problématique des conflits d’intérêts. Certains experts de ces agences travaillent ou ont travaillé pour l’industrie. Même quand ce travail n’a pas donné lieu à rémunération, il en reste une forme d’empathie, de sensibilité à l’argumentation de l’industrie. L’autre parallèle est aussi culturel. Il est stupéfiant de voir comment, dans toutes ces agences, la dimension du principe de précaution n’a pas été appréhendée. Prendre une décision de précaution sur un médicament ou une substance chimique, ce n’est pas attendre que le risque soit avéré, c’est agir dès le moment où l’expérimentation animale ou humaine met en évidence un risque possible. Pour reprendre le cas du bisphénol A, le principe de précaution devrait jouer à plein, au moins pour les femmes enceintes et les nourrissons, dont plusieurs études scientifiques ont prouvé qu’ils étaient particulièrement sensibles à ses effets.

    En tirez-vous la conclusion qu’il faut réformer le fonctionnement de toutes les autorités sanitaires ?
    Oui et c’est d’ailleurs déjà en marche. La création en juillet 2010 de l’Anses, issue de la fusion de l’Afssa (Agence française de sécuritaire sanitaire des aliments) et de l’Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail), a permis de réaliser certaines avancées. Cette nouvelle agence a en effet été dotée d’un comité de déontologie et de prévention des conflits d’intérêts qui devrait garantir la qualité de son expertise. Elle peut également être saisie à tout moment par des lanceurs d’alerte comme les associations de défense des consommateurs ou de protection de l’environnement, ce qui n’était pas le cas auparavant. On a donc fait des progrès. J’espère aussi que, dans la lignée du rapport Sauvet sur une nouvelle déontologie de la vie publique de janvier 2011, la notion de prévention des conflits d’intérêts va finir par s’imposer à tous. A l’avenir, les agences sanitaires seront contraintes d’agir de façon beaucoup plus rigoureuse et transparente.

    Que préconisez-vous pour en finir avec les conflits d’intérêts qui polluent le travail de ces agences ?
    D’abord la transparence. La liste des conflits d’intérêts de toute personne travaillant pour ces agences – les experts comme ceux qui les dirigent – doit être chaque année accessible à tous. Deuxièmement, toute déclaration d’intérêt mensongère doit être sanctionnée. Troisièmement, il faut faire le tri parmi les experts et interdire toute confusion des genres. Celui qui présente la position de l’industrie sur un sujet ne peut en aucun cas se retrouver en situation de juger de ce sujet au sein d’un comité d’experts. On ne peut être avocat et juge. Quatrièmement, il faut étendre à l’industrie chimique ce qui existe déjà dans l’industrie pharmaceutique, c’est-à-dire rendre obligatoire la publication, chaque année, de la liste des conventions d’études et de recherches passées entre les industriels et des scientifiques ou des chercheurs. Enfin, j’estime que s’il est prouvé qu’une agence n’a pas respecté les règles régissant les conflits d’intérêts, l’avis rendu au nom de cette agence par le groupe de travail ou la commission concernée doit être considéré comme nul et non avenu.

    En juin 2010, lors du vote à l’unanimité de l’interdiction des biberons au bisphénol A en France, le gouvernement s’était engagé à revenir devant le Parlement en janvier 2011 pour faire le point sur l’état de la recherche concernant le BPA et envisager d’éventuelles autres mesures à prendre le concernant. Il ne l’a pas fait, qu’en pensez-vous ?
    La question qui se pose, c’est l’interdiction du bisphénol A dans les contenants alimentaires, comme l’ont fait le Danemark ou certains Etats américains. En juin 2010, Roselyne Bachelot [alors ministre de la Santé, NDLR] a esquivé cette question lors de la discussion parlementaire, en la renvoyant à un débat programmé en janvier 2011. Or, non seulement ce débat n’a jamais eu lieu, mais la campagne d’information à destination des femmes enceintes sur les risques du BPA, qui m’avait été promise en octobre dernier par Didier Houssin [directeur général de la Direction générale de la Santé, NDLR] au moment où je préparais mon rapport budgétaire 2011 sur la Mission Santé, n’a toujours pas démarré. La seule chose qui semble se profiler, c’est une présentation à l’Assemblée nationale d’une expertise collective de l’Inserm sur le BPA.

    En attendant que le rapport de l’Inserm soit finalisé, le gouvernement devrait, selon nos informations, publier prochainement – mais sans qu’aucune date ne soit fixée – un rapport d’étape qui fera un état des lieux des actions en cours au niveau national et international sur les perturbateurs endocriniens et le bisphénol A. En revanche, aucune mesure de précaution ne semble être actuellement envisagée…

    Cela montre bien l’absence de toute volonté politique sur cette question. C’est regrettable surtout que des solutions de substitution existent. Je sais par exemple que les groupes Danone et Nestlé sont aujourd’hui capables de proposer des contenants alimentaires sans Bisphénol A.

    En juin dernier, vous aviez déposé un amendement demandant l’interdiction du Bisphénol A dans tous les contenants alimentaires, seriez-vous prêt à déposer une proposition de loi dans ce sens ?

    Tout à fait, le gouvernement semble jouer la montre mais on ne peut pas indéfiniment prendre des engagements et ne pas les tenir. Je comprends que l’affaire du Médiator ait déplacé pendant quelques temps les préoccupations du gouvernement au niveau de la santé, mais il faut qu’il y ait une continuité de l’action publique. Il est choquant que ce ne soit pas le cas, je vais donc réagir.

    En attendant qu’une loi ne soit votée, quels conseils le député et médecin peut-il donner au citoyen et consommateur ?

    Mon principal conseil est le suivant : les publics fragiles et en particulier les femmes enceintes et les nourrissons, doivent tout faire pour n’utiliser que des produits garantis sans bisphénol A. Il faut donc proscrire tous les emballages en plastique qui portent au côté d’un triangle fléché, les chiffres 3, 6 et 7.

  7. Mr.Bapt, cardiologue, victime d’une anésthésie générale du sens critique.
    Citer en référence « Notre poison quotidien » en est un des symptômes majeurs.
    Agiter le principe de précaution à tort et à travers,
    Faire l’amalgame avec le Médiator,
    Dénoncer les experts corrompus par l’industrie pharmaceutique,
    Et vous avez là un syndrôme: le clientélisme

  8. C’est un symptome de Grenelle de gauche, la maladie est donc transmissible et généralisée, jusqu’au et plus particulièrement Front National notamment vis à vis des OGM, le coup des endives était excellent.

    Ce mal s’appelle populisme basique, il les touche tous de l’extrême gauche à l’extrême droite, sauf peut -être de nombreux discrets dont Melenchon qui avait su rester clair lors d’un débat avec Luc Ferry et reconnaitre les limites du discours politicien, face à cette conscience des dérapage de notre époque.
    On pourrait aussi citer bien d’autre politiques de droite comme de gauche de l’OPECST. Mais la vérité ne fait plus recette en politique.

    Seul remède, une crise économique majeure, une vraie comme en 1929 qui fera disparaitre la classe sociale des écolobobo et ne laissera plus que les prolos, la grande masse, nous, …. et les maitres.

    En refusant de restructurer la dette grecque et en continuant à payer, en empruntant pour prêter des milliards qui ne nous seront jamais rendus, nous y allons tout droit , on peut donc être optimiste et confiant à moyen terme, sur la restauration d’une bonne échelle des valeurs.

  9. Marie Monique Robin n’est-elle pas un LANCEUR D’ALERTE ,comme le Dr Irène Frachon ou Gil Eric Séralini (CRIIGEN) qui a gagné son procès contre un pro OGM . Il faut écouter les lanceurs d’alertes à dit Xavier Bertrand en janvier 2011 et prendre en compte les dysfonctionnements les PLUS MINIM …..

    Médiator l’Afssa savait depuis 1995………..

    BFM tv 9/04 l’Afssa savait depuis 1995 que le Médiator était dangereux pour la santé / réaction d’un député « il y a eu corruption des experts de l’Afssa .Ces memes experts qui ne voulaient pas interdire le Bisphenol A et AUTRES Phtalates (entreprise TOTAL) et nous intoxiques avec l’Aspartame ,interdit depuis TOUJOURS par le Japon ,qui avait préféré miser sur la STEVIA (plante naturelle aux pouvoir plus sucrant) .

    Video Médiator : les dangers reconnus dès 1995 – BFMTV
    http://www.bfmtv.com
    Les dernières informations concernant « Médiator : les dangers reconnus dès 1995 » sont à découvrir sur BFMTV

    Il y a CONFLITS D’INTERETS d’experts ,Médecins et de certains Politiciens (Pr. bernard Debré-Pr. ph. Even),c’est pour cela que l’agence du médicament doit disparaitre (Afssaps) .

  10. Les “contre vérités” et conflits d’intérêts de Jean François Narbonne

    André Cicolella, chimiste et toxicologue, porte-parole du Réseau Environnement Santé, publie sur le site du RES une réponse aux contre-vérités distillées par Jean-François Narbonne sur mon film Notre poison quotidien dans des médias de seconde zone. Tout indique que ce dernier n’a pas vu mon film ni lu mon livre, car ce qu’il en dit est tout simplement… hors sujet ou témoigne d’une méconnaissance des dossiers assez inquiétante (Bisphénol A, aspartame). A moins qu’il ne s’agisse tout simplement de mauvaise foi, car Mr. Narbonne a semble-t-il été recruté par l’AFIS pour s’attaquer à mon enquête. Je laisse André Cicolella répondre à ses pseudos arguments:

    http://reseau-environnement-sante.fr/2011/04/04/la-vie-du-reseau/reponse-a-jean-francois-narbonne/

    Par ailleurs, je publie la déclaration de conflits d’intérêts que Jean-François Narbonne a adressée à l’AFSSA ( l’ex-agence française de sécurité sanitaire des aliments, rebaptisée ANSES)en janvier 2010. Peut-être peut on y trouver quelques raisons de son empressement à affirmer que l’interdiction des biberons contenant du Bisphénol A était une décision « strictement politique » destinée à satisfaire quelques excités écolos, comme il l’a affirmé dans une émission de France Culture (Le grain à moudre du 15 mars) où l’incohérence et la véhémence de ses propos a provoqué de nombreuses réactions outrées des auditeurs de la radio.

    Je laisse les internautes apprécier la déclaration de conflits d’intérêts et note que le laboratoire de toxicologie du professeur Narbonne est financé par … Total. Je rappelle que la branche chimique de TOTAL est Arkema qui représente l’un des principaux fabricants de … Bisphénol

  11. Moonsieur Stéphane, avant de colporter les mensonges proférés par certains sur leurs blogs ou dans des forums, il faudrait déjà qu vous soyez capable de comprendre de quoi il s’agit. L’Afssa n’a jamais eu à connaître du Mediator. L’Afssa s’ossupe de l’alimentation. L’organisme qui s’occupe des médicaments c’est l’Afssaps. Faire l’amalgame entre le Mediator et le bisphénol A est donc une erreur, une calomnie envers l’Afssa et une tromperie.

  12. @ Stephane

    « ……ou Gil Eric Séralini (CRIIGEN) qui a gagné son procès contre un pro OGM  »

    – Le procès en question n’avait rien à voir avec les positions « scientifiques » (?) de Séralini. A ce sujet, voici en quoi consiste la « qualité » scientifique des « travaux » militants de Séralini.
    Alors comme « lanceur d’alerte », il repassera!

    15 janvier 2010
    Les publications de l’équipe du Pr. Séralini démontrent un manquement à
    l’éthique scientifique
    par JB Bergé, Directeur de Recherche Honoraire de l’INRA
    Depuis 2007, l’équipe du Pr. Seralini de l’Université de Caen associée à des chercheurs employés par
    l’organisme CRIIGEN (1) ont publié trois articles sur les PGM qui chronologiquement sont les suivants :
    1) Gilles-Eric Séralini, Dominique Cellier, Joël Spiroux de Vendomois, 2007. New Analysis of a
    Rat Feeding Study with a Genetically Modified Maize Reveals Signs of Hepatorenal Toxicity.
    Arch. Environ. Contam. Toxicol. 52 : 596–602.
    Dans cette publication les chercheurs ré-analysent les données expérimentales de toxicologie obtenues par
    Monsanto sur le maïs Mon863 (maïs résistant à certains coléoptères comme la chrysomèle). Cette
    publication est parue dans une revue dont le « facteur d’impact » (Impact Factor) 2008 (2) est de 1,864 (ce
    qui est faible). Cette publication a fait l’objet d’une réponse de la part de scientifiques, incluant le panel
    OGM de l’EFSA(3), qui concluent que les ré-analyses de Séralini et al. n’apportent pas de faits nouveaux
    quant à la toxicologie de Mon863.
    2) Gilles-Eric Séralini, Joël Spiroux de Vendômois, Dominique Cellier, Charles Sultan,
    Marcello Buiatti, Lou Gallagher, Michael Antoniou, Krishna R. Dronamraju, 2009. How
    Subchronic and Chronic Health Effects can be Neglected for GMOs, Pesticides or Chemicals.
    International Journal of Biological Sciences 5(5): 438-443
    Cette publication est en fait une discussion sur les méthodes utilisées pour l’évaluation toxicologique des
    plantes introduites en agriculture et des produits nouveaux. Les données scientifiques citées dans cette
    publication sont celles de l’analyse faite sur les résultats toxicologiques expérimentaux obtenus par
    Monsanto et ré-analysés par l’équipe Seralini.
    Cette publication paraît dans une revue qui n’a pas de facteur d’impact, car elle n’est pas recensée dans
    les revues à facteur d’impact de l’ISI (International Statistical Institute). Cette revue n’est donc pas
    validée à ce jour par la communauté scientifique internationale.
    3) Joël Spiroux de Vendômois, François Roullier, Dominique Cellier, and Gilles-Eric Séralini,
    2009. A Comparison of the Effects of Three GM Corn Varieties on Mammalian Health.
    International Journal of Biological Sciences 5(7): 706-726.
    Cet article reprend intégralement les données de l’article 1 auxquelles elle ajoute les données
    expérimentales toxicologiques obtenues par Monsanto sur Mon810 (maïs résistant à certains lépidoptères)
    et NK603 (maïs résistant à l’herbicide glyphosate) et que l’équipe Seralini ré-analyse (exactement comme
    dans l’article 1).
    Cet article est publié par la même revue sans facteur d’impact que l’article 2.
    Commentaires sur ces publications
    En 2007 l’équipe Séralini publie une analyse statistique des données de toxicologies obtenues par
    Monsanto sur le maïs Mon863. Cette analyse est réfutée par d’autres scientifiques (3). En 2009 cette
    équipe reprend ces mêmes analyses, y ajoute des analyses comparables sur Mon810 et NK603 et publie le
    tout sans tenir compte des critiques formulées sur la publication de 2007 (3), notamment quant au manque
    de significations toxicologiques des différences calculées. Cela est un manquement grave à l’éthique
    scientifique.
    De plus, le Conseil Scientifique du Haut Conseil des Biotechnologies a publié sur le site du
    gouvernement l’avis suivant concernant la publication de 2009 : « Le Comité scientifique (CS) du Haut
    Conseil des biotechnologies (HCB) indique que l’étude de J. Spiroux de Vendômois et al. n’apporte
    aucun élément scientifique recevable susceptible d’imputer aux trois OGM ré-analysés une quelconque
    toxicité hématologique, hépatique ou rénale »(4).
    Mais au-delà des critiques sur la valeur scientifique des résultats des écrits de l’équipe Séralini, nous
    avons noté des faits inadmissibles :
    1) sur la stratégie de publication
    2) sur les justifications bibliographiques des résultats obtenus
    3) sur l’absence de citation contredisant les « réflexions » de l’équipe Seralini.
    1) L’accumulation de publications dans des revues à bas facteur d’impact ou pire sans facteur d’impact
    validé s’apparente à de la « publicationite aigüe » que l’on peut juger opportuniste pour impressionner le
    monde politique qui doit statuer sur l’autorisation d’utilisation des OGM. C’est probablement ce qui a
    poussé la publication de ces articles dans une revue sans facteur d’impact, l’essentiel étant que ces articles
    puissent être « médiatisés » par une organisation aussi bien rodée dans ce domaine que le CRIIGEN pour
    atteindre le monde politique et les internautes.
    De plus, les auteurs qualifient leur première publication de 2009 (publication 2 ci-dessus) de
    « discussion », et à ce titre, ils utilisent de nombreuses données déjà publiées, ce qui est normal. Le
    problème est qu’ils publient aussi deux graphiques dont on ne connaît pas l’origine et pour cause … il
    s’agit de graphiques qui seront publiés par cette même équipe dans la même revue mais plusieurs
    numéros après. Ce sont là des pratiques éthiquement inadmissibles et qui indiquent que le processus de
    validation de l’article (par un comité de lecture désigné par la revue, comme c’est la tradition) a été
    déficient.
    2) Un examen attentif des publications révèlent d’autres problèmes graves de déontologie scientifiques.
    Tout d’abord dans la façon dont les auteurs utilisent les références bibliographiques pour abuser les
    lecteurs. Par exemple dans la publication de 2007, les auteurs citent Shaban et al. (2003) et Ito et al.
    (2004) pour corroborer leurs extrapolations sur l’hépatotoxicité de certaines toxines insecticides Bt
    produites par les maïs, en la rapprochant des observations des auteurs cités dans le cas de la bactérie
    Bacillus thuringiensis.
    Ce que ne disent pas Seralini et ses collègues c’est que Ito et al. ont utilisé une protéine isolée du serovar
    « dakota » de cette bactérie qui n’a aucune activité insecticide (d’ailleurs les auteurs ne disent jamais qu’il
    s’agit d’une protéine Cry (5) comme celle des maïs). De plus cette protéine n’a pas d’action sur les cellules
    normales mais agit en détruisant les cellules cancéreuses.
    Quant à Shaban et al., ils utilisent le Dipel qui en fait est un insecticide utilisé en agriculture biologique et
    qui est un mélange de 28% de Cry1Aa, 53% de Cry1Ab et 19% de Cry1Ac. Le traitement a consisté à
    faire une injection intraperitonéale de 1mg de Dipel/g de poids de souris. Le rapprochement réalisé par
    Séralini et collègues est donc doublement fallacieux : il est impossible que dans la nature des organismes
    (humains compris) soient en contact avec de telles quantités de protéines Cry et de plus ces protéines ne
    sont pas injectées dans ces organismes (elles sont digérées après ingestion du maïs).
    3) Dans toutes leurs publications Séralini et ses collègues s’élèvent contre le fait que soient utilisées, dans
    ce type d’évaluation, d’autres variétés que les PGM et leur variété isogénique non PGM. Cette position de
    Séralini et ses collègues ne s’explique que par une volonté de supprimer les données susceptibles de
    montrer que les modifications de paramètres toxicologiques rapportées entrent dans une gamme normale
    de variations biologiques. Cette proposition va à l’encontre de la première proposition publiée par l’EU à
    l’issue d’une consultation publique pour améliorer les méthodes d’évaluation de la toxicité des PGM(6).
    De plus, si Séralini et ses collègues avaient pris la stratégie de faire un tableau complet des paramètres
    modifiés de façon statistiquement significative en fonction des PGM analysées (voir tableau A en annexe)
    ils se seraient aperçus que quand on récapitule les paramètres variant en fonction des PGM on obtient le
    résultat suivant qui montre clairement l’absence de signification toxicologique de ces variations :
    38 paramètres sont modifiés de façon significative sur 83 paramètres mesurés (certains ne peuvent pas
    être intégrés dans l’analyse ci-dessous parce qu’ils n’ont pas été mesurés dans les trois variétés de maïs)
    mais pas de manière consistante chaque fois que la même variété a été incluse dans l’expérience :
    Nombre de paramètres modifiés spécifiquement avec MON 863 6
    Nombre de paramètres modifiés spécifiquement avec MON 810 4
    Nombre de paramètres modifiés spécifiquement avec NK 603 7
    Nombre de paramètres modifiés spécifiquement avec MON 863 et MON 810 4
    Nombre de paramètres modifiés spécifiquement avec MON 810 et NK603 1
    Nombre de paramètres modifiés spécifiquement avec MON 863 et NK603 7
    Nombre de paramètres modifiés spécifiquement avec MON 810 et MON 863 et NK 603 1
    De plus, si, par exemple, on analyse les modifications des paramètres hépatiques, on voit qu’il y a 10
    paramètres modifiés sur 17 analysés mais ce qui est intéressant c’est qu’il y a 4 facteurs modifiés
    spécifiquement dans Mon863, 2 chez NK603, aucun dans Mon810 alors que deux paramètres sont
    spécifiquement amplifiés à la fois chez Mon863 et Mon810 et un paramètre spécifiquement amplifié à la
    fois chez Mon810 et NK603.
    Etant donnée cette distribution aléatoire, il est fallacieux de dire, comme le font Séralini et ses collègues,
    que la mesure des modifications entre variétés non PGM est un élément confondant. C’est au contraire
    une comparaison indispensable.
    Conclusion
    Devant les nombreuses critiques portant sur la qualité scientifique et toxicologique, doublée d’un
    manquement grave à l’éthique de la publication scientifique, on ne peut être qu’inquiet si des
    gouvernements devaient s’appuyer sur de tels résultats pour prendre une décision sur l’évaluation
    toxicologique des PGM.
    Notes
    (1) Le CRIIGEN publie sur son site un article intitulé « Nos meilleurs voeux pour d’excellentes fêtes sans
    OGM ! » ce qui permet clairement de classer ce « Comité de Recherche et d’Information Indépendantes
    sur le génie Génétique » parmi les anti-OGM. Le CRIIGEN reçoit des financements de l’enseigne de
    grande distribution Carrefour qui commercialisent des produits ‘sans-OGM’.
    (2) Le facteur d’impact (Impact factor) d’une revue permet de la classer en fonction du nombre de fois où
    les articles qu’elle publie sont cités en références dans des revues scientifiques. Il est un reflet de la
    qualité de la revue.
    (3) Doull J, 2007. Report of an Expert Panel on the reanalysis by Séralini et al. (2007) of a 90-day study
    conducted by Monsanto in support of the safety of a genetically modified corn variety (MON 863). Food
    and Chemical Toxicology Volume 45, Issue 11, November 2007, Pages 2073-2085,
    doi:10.1016/j.fct.2007.08.033
    L’expertise de l’EFSA de la publication de Séralini et al, 2007.
    http://www.botanischergarten.ch/Seralini/EFSA-Reaffirmation-mon863-20070628.pdf
    http://www.botanischergarten.ch/Seralini/EFSA-GMO_statement_MON863-20070626.pdf
    L’avis de l’EFSA de 2004
    http://www.botanischergarten.ch/Seralini/EFSA-opinion_gmo_07_en1.pdf
    La réponse de Monsanto à cette publication
    http://www.botanischergarten.ch/Seralini/Monsanto-Response-Seralini-2007.pdf
    (4) http://www.ogm.gouv.fr/communiques/CP_Saisine-Grosdidier-HCB20090106.pdf
    (5) les protéines cry sont des protéines insecticides présentes chez Bacillus thuringiensis et chez les
    plantes transgéniques dites Bt, comme Mon810 ou Mon863,
    http://mmbr.asm.org/cgi/content/abstract/53/2/242
    (6) EFSA Journal 2009; 1250: 1. Scientific Opinion. Scientific Opinion on Statistical considerations for
    the safety evaluation of GMOs. EFSA Panel on Genetically Modified Organisms (GMO)
    ANNEXE

  13. « Gil Eric Séralini (CRIIGEN) qui a gagné son procès contre un pro OGM » Tu parle d’un procès le juge se déclare incompétent sur le fond et explique que le fait d’être financé par Greenpeace et Carrefour n’est pas un conflit d’intérêt.

  14. et sur la page d’accueil du CRIIGEN on attend toujours la publication du délibéré qui « sera en ligne prochainement » (depuis le 18 janvier…) en ont-ils honte ?

    1. Propagande, propagande, quand tu nous tiens !

      De ces trois verbeux qui nous vendent leur propagande, il n’y en n’a pas un qui cultive quotidiennement, comme ME51, des plantes qui nous nourrissent et qui aimerait se passer plus souvent de son pulvérisateur, ils n’ent ont jamais utilisé un. Des idéologues, des menteurs, des vendeurs de marchandise, aucun praticien de la production agricole. Allez, Eau pure, vous n’êtes qu’une Eau verdâtre et nullissime !

      NB En outre je ne suis pas certain qu’Orsenna n’ait pas été utilisé à son corps défendant

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