FNE veut faire de l’argent

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Les mobiles de l’association écologiste France Nature Environnement sont donc maintenant au grand jour :  récupérer des donateurs grâce à une campagne de communication outrancière comme nous le révèle Gil Rivière Wekstein (lire ici). En clair : faire de l’argent. Ajoutons que FNE n’a pas fait appel à une agence de communication généraliste lambda. Non, elle a recruté l’agence Mediaprism, spécialiste du fund raising qui se présente comme un experte du développement  des ressources des Associations. Cette société se vante d’avoir une parfaite connaissance « du donateur,  stratégie globale de collecte de fonds ».

Bruno Le Maire peut se mordre les doigts d’avoir accordé récemment une subvention de 100 000 euros à FNE. Une contribution bienvenue pour payer les 170.000 euros que coûte cette campagne.

25 commentaires sur “FNE veut faire de l’argent

  1. Puisque FNE veut de l’argent autant valoriser ceux qui ont donné pour que l’affichage se fasse. Donc au marqueur il suffit de rajouter en bas pour assurer la transparence.

    Payé par (au choix)

    GDF SUEZ

    Lyonnaise des Eaux

    Primagaz

    Veolia Eau

    Veolia Transport

    si cela ne marque pas tout de suite les esprits cela marquera lorsque les parisiens auront faim, ou simplement payeront deux fois plus cher leur nourriture et cela arrivera peut-être un jour, se rappeler de l’Argentine endéttée des années 90.

    Toujours toucher les ONG aux sous en discréditant l’image de ceux qui les soutiennent financièrement.

    A vos marqueurs Paysans! propre , net et sans bavure.

  2. C’est évident quand on voit la maigre part des adhérents! c’est une fin de non recevoir de ne pas avoir plus de public cracher au bassinet, heureusement que l’Etat est là,avec l’ADEME et le reste qui s’achète une tranquilité verte!

  3. A mon avis, ils ont déjà perdu les contributions des deux caisses de crédit agricole qui les sponsorisaient ! Bravo le professionalisme de Mediaprism ! Ah ! Ah ! Ah ! Je me marre !

  4. Il me semblait que c’était le cruiser qui était considéré comme mal évalué puisque ce n’est pas la dangerosité qui est prouvée mais le respect à la lettre et à la virgule des procédures.

    Comme l’évaluation est différente pour le cruise 350, c’est aussi la procédure qui doit être évaluée au cas où il en manquerait aussi une au chapitre 31, ligne 22.

    C’est comme cela que l’on a manqué de glycol dans les aéroports en décembre entrainant la panique que l’on a connue, c’est comme cela que les avions ont été cloués au sol par le controle aérien en 2010 craignant un risque hypothétique d’un nuage volcanique , c’est comme cela qu’il y a eu la moitié de la population atteinte de chykungunya à la réunion et près de 500 morts ( comme le médiator pour l partie certaine) faute d’anticiper la limitation des populations de moustiques et bis répétita pour la dengue aux Antilles.pour protéger la biodiversité
    Tous ces scandales, ces manquements graves au plus élémentaire bon sens viennent du même endroit et des quelques même personnes, et ils veulent nous faire le coup avec le cruiser en faisant chuter la production de maïs en pleine crise alimentaire, cette fois il veulent la jouer affameurs, après l’avoir joué champions de la biodiversité diptérienne ( les moustiques sont des diptères et les diptères, ils connaissent), membre de ligue pout la tempérence ( le glycol est un alcool , pas sur les avions ça les rend saoul) et Assurancetourix ( le ciel du nuage du volcan aurait pu nous tomber sur la tête).

    et ma liste n’est pas close.

  5. Suite au film et livre fait sur Monsanto, voici la suite…Comment les industriels de l’alimentation, nous font « déguster » un vrai cocktail de produits chimiques.
    pour information
    Voici un message de Marie -Monique ROBIN (et Claude BOURGUIGNON).
    ———————————————————-
    J’ai le plaisir de vous informer que mon film « Notre poison quotidien « sera diffusé le 15 mars sur ARTE, à 20 heures 40.
    Le même jour mon livre éponyme sera dans les librairies ainsi que le DVD.
    Je commence aujourd’hui une série de papiers qui vont expliquer la démarche que j’ai suivie pour réaliser cette longue enquête qui m’a conduite dans six pays européens (France, Italie, Allemagne, Suisse,Grande Bretagne, Danemark), aux Etats Unis, au Canada, au Chili, et en Inde.
    Pourquoi cette enquête?
    Alors que je travaillais sur le passé et le présent peu glorieux de Monsanto et que je découvrais comment depuis sa création au début du XXème siècle la firme n’a cessé de cacher la haute toxicité de ses produits, je me suis posé *trois questions:
    – Est-ce que le comportement de Monsanto constitue une *exception* dans l’histoire industrielle?
    – Comment sont *réglementés les 100 000 molécules chimiques qui ont envahi notre environnement depuis la fin de la seconde guere mondiale?
    – Y-a-t il un lien entre l’exposition à ces produits chimiques et « l’épidémie de maladies chroniques évitables » que l’Organisation mondiale de la santé OMS) a constatée surtout dans les pays dits « développés »* ( les termes que j’ai mis entre guillemets sont ceux utilisés par l’OMS)?
    Consciente que le champ d’investigation était très vaste, j’ai décidé de ne m’intéresser qu’aux seuls produits chimiques qui entrent en contact avec notre chaîne alimentaire du champ du paysan (pesticides) à l’assiette du consommateur (additifs et plastiques alimentaires).
    Avant d’entreprendre mon nouveau tour du monde, j’ai réalisé un long travail de recherche* préparatoire qui a consisté à lire de
    nombreux livres (une centaine, essentiellement anglophones), rapports, études scientifiques et j’ai rencontré des experts (toxicologues, biologistes, représentants des agences de réglementation) , soit directement lors de rendez-vous personnels ou lors de colloques spécialisés. J’ai aussi consulté les *archives d’organisations internationales comme l’OMS ou le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) qui dépend de la première.
    Des infos sur http://robin.blog.arte.tv/category/notre-poison-quotidien/
    Marie-Monique ROBIN

    et pour illustrer et vous couper l’appétit :
    la « Recette de la tarte aux cerises »
    Voici, la liste des produits chimiques utilisés pour la fabrication d’une tarte aux cerises de supermarché, depuis le champ de blé jusqu’à l’usine agroalimentaire.
    Bon appétit!

    Histoire de la Pâte _
    Pour obtenir la farine, les grains de blé ont été enrobés d’un fongicide avant semis.
    Pendant sa culture, le blé a reçu de 2 à 6 traitements de pesticides selon les années, 1 traitement aux hormones pour raccourcir les tiges afin d’éviter la verse et 1 dose importante d’engrais: 240 kg d’azote, 100 kg de phosphore et 100 kg de potassium à l’hectare, tout de même !
    Le blé moissonné, dans le silo, après récolte, les grains sont fumigés au tétrachlorure de carbone et au bisulfide de carbone, puis arrosés au chlopyriphosméthyl. Pour la mouture, la farine reçoit du chlorure de nitrosyl, puis de l’acide ascorbique, de la farine de fève, du gluten et de l’amylase.
    Ensuite, il faut faire lever la pâte. La poudre levante est traitée au silicate de calcium et l’amidon est blanchi au permanganate de potassium. Pas de pâte sans corps gras. Ceux-ci reçoivent un antioxydant (pour éviter le rancissement) comme l’hydroxytoluène de butyl et un émulsifiant type lécithine.

    Histoire de la Crème
    La crème sur laquelle vont reposer les cerises se fait avec des oeufs, du lait, et même de l’huile.
    Les oeufs proviennent d’un élevage industriel où les poules sont nourries avec des granulés contenant des :
    – antioxydants (E300 à E311),
    – arômes,
    – émulsifiants: alginate de calcium,
    – conservateurs : acide formique,
    – colorants : capsanthéine,
    – agents liants: lignosulfate
    – et enfin des appétants : glutamate de sodium, pour qu’elles puissent avaler tout ça.
    Elles reçoivent aussi des antibiotiques, bien entendu, et surtout des anticoccidiens. Les oeufs, avant séchage, reçoivent des émulsifiants, des agents actifs de surface comme l’acide cholique et une enzyme pour retirer le sucre du blanc.
    Le lait provient d’un élevage industriel où les vaches reçoivent une alimentation riche en produits chimiques :
    – antibiotiques : flavophospholipol (F712) ou monensin-sodium (F714)
    – antioxydants : ascorbate de sodium (F301), alphatocophérol de synthèse (F307), buthyl-hydrox-toluène (F321) ou éthoxyquine (E324),
    – émulsifiants : alginate de propylène-glycol (F405) ou polyéthylène glycol (F496),
    – conservateurs : acide acétique, acide tartrique (E334), acide propionique (F280) et ses dérivés (F281 à E284),
    – composés azotés chimiques : urée (F801) ou diurédo-isobutane (F803),
    – agents liants : stéarate de sodium,
    – colorants : F131 ou F142
    – et enfin des appétants pour que les vaches puissent manger tout ça, comme le glutamate de sodium.
    Les huiles, quant à elles, ont été :
    – extraites par des solvants comme l’acétone,
    – puis raffinées par action de l’acide sulfurique,
    – puis lavageà chaud,
    – neutralisées à la lessive de soude,
    – décolorées au bioxyde de chlore ou au bichromate de potassium
    – et désodorisées à 160°C avec du chlorure de zinc.
    – Enfin, elles ont été recolorées à la curcumine.
    La crème de la tarte, une fois fabriquée, reçoit des arômes et des stabilisants comme l’acide alginique (E400).
    Histoire des Cerises
    (complété d’apres des elements de « Aromatherapie » Jean Valnet 1990, Maloine) Les cerisiers ont reçu pendant la saison entre 10 et 40 traitements de pesticides selon les années.
    Les cerises sont :
    – décolorées à l’anhydride sulfureux
    – et recolorées de façon uniforme à l’acide carminique ou à l’érythrosine.
    – Elles sont plongées dans une saumure contenant du sulfate d’aluminium
    – et à la sortie, reçoivent un conservateur comme le sorbate de potassium (E202).

    Elles sont enfin enduites d’un sucre qui provient de betteraves qui, comme les blés, ont reçu leur bonne dose d’engrais et de pesticides. Ce sucre est extrait par :
    – défécation à la chaux et à l’anhydride sulfureux,
    – puis décoloré au sulfoxylate de sodium,
    – puis raffiné au norite et à l’alcool isopropylique.
    – Il est enfin azuré au bleu anthraquinonique.
    Par ces traitements, les cerises ayant donc perdu tout leur goût, il est necessaire d’ajouter un parfum artificiel alimentaire. Ce parfum est une recréation synthetique du goût et de l’odeur à partir d’éléments artificiels issus de la chimie du pétrole aux prix de revient extrêmement faibles – par économie d’echelle – en comparaison du parfum naturel de fruit.
    L’exemple developpé est ici la cerise, mais de tels composés servent à recréer aussi bien des parfums artificiels de fraise, d’ananas, de framboise, de miel, de caramel, de muguet..
    etc.
    * Le parfum artificel de cerise se compose donc des molécules synthetiques (donc à la stéréochimie inversée) suivantes :
    – acétate d’ethyle
    – acéthyl méthylcarbinol
    – butyrate d’isoamyle
    – caproate d’ethyle
    – caprylate d’isoamyle
    – caprate d’ethyle
    – butyrate de terpenyle
    – geraniol
    – butyrate de geranyl – acetylacetate d’ethyle
    – heptanoate d’ethyle
    – aldéhyde benzoique
    – aldéhyde p-toluique
    – vanilline
    – essence artificielle d’amande amère SAP
    – essence artificielle de girofle Bourbon
    – essence artificielle de cannelle Ceylan
    – essence de lie de vin .
    ce texte, consacré à « la tarte aux cerises de supermarché » a été rédigé par Claude Bourguignon, un ingénieur agronome qui travailla à l’INRA, avant de quitter l’honorable maison pour cause de désaccord. Spécialiste de la microbiologie des sols, c’est lui qui démontra, pour la première fois, que les sols cultivés à grand renfort d’engrais chimiques et de pesticides, étaient biologiquement … morts. Tout ce qui fait la vie, et donc la qualité des terres, à savoir les populations microbiennes et fongiques, est détruit par les produits chimiques, conduisant à une perte des nutriments et à l’érosion des sols. Membre de la Société américaine de microbiologie – en France , il n’ y a plus aucune chaire de microbiologie des sols, y compris à l’INRA! – Claude Bourguignon a créé avec sa femme le Laboratoire d’analyse microbiologique des sols, qui intervient dans de nombreux pays, pour aider les agriculteurs à retrouver la fertilité de leurs sols..
    Bon appétit !

  6. On ne peut qu’être rempli d’une immense admiration devant la résistance de la nature humaine qui, malgré des décennies d’une horrible malbouffe, n’a fait que gagner 3 ou 4 mois d’espérance de vie supplémentaires chaque année, et d’une vie en meilleure santé que les parents et les grands parents au même âge, des adolescents mesurant en moyenne 10 à 20 centimètres que leurs parents et grands parents…..etc…. C’est à rien n’y comprendre! Quelqu’un ment quelque part et ce n’est pas semble-t-il la bonne mère nature. Mais qui çà peut bien être alors?

  7. On vit certes plus longtemps que nos grands-parents (encore faudra-t-il le prouver dans les années à venir) mais on a une santé plus précaire. Qui n’est pas allergique à quelque chose, qui ne conait pas de douleurs articulaires ou dorsales avant 40 ans ? , etc… Nos anciens ont bénéficié de l »avancée de la médecine, d’une vie dure mais moins stressante, et d’une nourriture saine … Nous, venus au monde après 1950, nous n’aurons qu’une médecine de pointe et rien d’autre. Et cette médecine de pointe ne suffira pas à effacer les conséquences de la mal bouffe et d’un rythme de vie débridé… Qui dit la vérité ? Je pense qu’on ne le saura jamais ! Il y a trop de fric en jeu et nous ne sommes que des consommateurs… L’avenir le dira, mais quand on voit autour de nous l’augmentation terrible des cancers et maladies neurologiques (alors qu’elles sont quasi inexistantes dans les peuplades primitives et bien en deçà dans les pays sous développés), on peut craindre le pire pour les populations occidentales…

  8. Qu’ils aillent baisouiller ensemble, ces deux malades mentaux qui se prennent pour des sauveurs du monde et qu’ils arrêtent de le faire chier (le monde).

    « c’est lui qui démontra, pour la première fois, que les sols cultivés à grand renfort d’engrais chimiques et de pesticides, étaient biologiquement … morts. »

    Il n’a pas pu le démontrer, c’est tout simplement complètement faux. Les engrais n’ont jamais rendu les sols biologiquement morts et parmi les pesticides seuls le cuivre, une des molécules autorisées en agriculture biologique, peut être accusé de façon fondée de ce méfait.

  9. Et pan, une chataigne de plus dans les gencives :

    http://www.lefigaro.fr/le-talk/2011/02/17/01021-20110217ARTFIG00442-bruno-le-maire-invite-du-talk-orange-le-figaro.php

    « La campagne de pub de FNE détruit des années de travail »

    Et pan, un marron de plus dans les dents :

    http://www.lepoint.fr/societe/sarkozy-juge-la-campagne-du-fne-particulierement-deplacee-19-02-2011-1297338_23.php

    « Le président Nicolas Sarkozy, en visite au Salon de l’Agriculture, a qualifié samedi de « particulièrement déplacée » la campagne d’affichage de France Nature Environnement (FNE)… « Les agriculteurs n’ont pas à être insultés (…) On n’oppose pas les Français les uns contre les autres, on essaie de les rassembler. On ne combat pas l’intolérance en étant intolérant », a ajouté Nicolas Sarkozy, en invitant le profession à ne pas répondre sur le même ton. « Répondez en étant sérieux, avec des arguments. Je ne laisserai pas insulter les agriculteurs », a insisté le chef de l’Etat.

    Et c’est NKM qui prend aussi un pain.

    Le gentil Genty est bien débordé :

    http://actu.orange.fr/politique/campagne-fne-sur-l-agriculture-particulierement-deplacee-selon-sarkozy_102583.html

    « « Est-il possible d’ouvrir le débat sur les questions agricoles sans qu’on nous reproche d’opposer les Français les uns contre les autres? », a réagi le président de FNE, Bruno Genty, joint au téléphone par l’AFP. »

    Ouvrir les débats ?

    « « Il n’est pas déplacé de demander la mise en oeuvre des engagements agriculture du Grenelle de l’Environnement, il y a aussi beaucoup de citoyens sensibles aux questions d’environnement et de santé publique », a-t-il ajouté. »

    Avec les slogans que l’on connaît ?

    « « A titre d’exemple, l’arrêt des importations d’OGM pour l’alimentation du bétail (un des thèmes de la campagne de FNE) va dans le sens d’une meilleure défense des produits issus des terroirs, et donc des intérêts économiques du pays » selon M. Genty. »

    M. Genty a-t-il compris que si on importe, c’est parce qu’il y a un déficit de production, et que celui-ci ne se comble pas du jour au lendemain ? Pitoyable.

    « « Par souci d’apaisement », FNE avait renoncé vendredi à participer à trois tables rondes auxquelles elle était invitée lors du Salon de l’agriculture. »

    Beau gâchis !

  10. Barbatruc,

    « Nos anciens ont bénéficié de l »avancée de la médecine, d’une vie dure mais moins stressante, et d’une nourriture saine … Nous, venus au monde après 1950, nous n’aurons qu’une médecine de pointe et rien d’autre. Et cette médecine de pointe ne suffira pas à effacer les conséquences de la mal bouffe et d’un rythme de vie débridé… Qui dit la vérité ? »

    Sûrement pas vous, vous ne faites que délirer. Nos anciens, une nourriture saine ? Non mais vous êtes complètement cinglé ou quoi ? Tout ce que vous racontez est pur produit d’une imagination malade. Vous êtes un grand hypocondriaque, un grand malade. Allez donc vous faire soigner par la psychiatrie de pointe ! Mais je ne suis pas sûr qu’elle puisse quelque chose pour vous, il doit être trop tard et le mal trop profond.

  11. Eh MON810, moi je ne vous insulte pas alors soyez respectueux SVP. Mais surtout ne dites pas que la nourriture de nos anciens était moins saine qu’aujourd’hui… personne ne vous croira, sauf bien entendu ceux qui ont un intérêt financier pour cela …

  12. Barabapoux a dit :

    « Mais surtout ne dites pas que la nourriture de nos anciens était moins saine qu’aujourd’hui… personne ne vous croira, sauf bien entendu ceux qui ont un intérêt financier pour cela … »

    Souvenirs d’enfance :

    Mon père a été élevé jusqu’à l’âge de dix ans à Toulon. Il nous racontait que sa mère n’achetait jamais de poisson au marché parce que les poissonnières écopaient l’eau du ruisseau dans la rue pour rafraichir la marchandise à l’étal (époque : entre 1920 et 1930)

    Dans mon enfance, je me souviens que mon père avait interdit dorénavant d’acheter la viande chez un boucher de notre rue, à Paris, parce qu’il l’avait vu coller des étiquettes sur les carcasses de poulet après en avoir lécher la gomme. (J’en ai le souvenir, donc c’est environ entre 1955 et 1960.)

    Souvenir de mon épouse dans son enfance à Lyon : le poisson emballé dans du papier journal. Le plomb, vous connaissez Barbapoux ? (également aux environs de 1955-1960)

    Intoxications en série par l’ergot de seigle en France en 1951. 50 hospitalisés et 7 morts rien qu’à Pont-Saint-Esprit.

    Alors, Barabapoux, vos fantasmes vous pouvez les remballer.

    1. Au 19ème siècle,

      « Cependant, les conditions d’élevage des animaux, les conditions d’approvisionnement des villes en lait, les nombreuses falsifications du lait, les conditions d’utilisation des biberons étaient responsables chez les nourrissons alimentés artificiellement de nombreuses gastro-entérites et autres infections et de leur mortalité considérable. Il faudra attendre l’application des principes de stérilisation et de pasteurisation aux laits artificiels pour constater une diminution de la mortalité infantile.  »

      http://www.infor-allaitement.be/pages/histoire.php

      1. La généralisation de la pasteurisation du lait pour l’approvisionnment des villes, en France, a été engagée seulement dans l’après dernière guerre, dans le but de combatrre la transmission de la tuberculose.

        Barabapoux doit définitivement déposer ses phantasmes à la déchetterie.

      1. Complètement à côté de la plaque. Comme d’habitude. Quand il ne se comporte pas en troll, autrement dit comme s’il n’avait rien compris, c’est qu’il n’a vraiment rien compris.

  13. Je souscris au propos du ministre de l’agriculture et du président de la réplique avec cette campagne de com en pleine crise alimentaire au plan mondial qui conduit à la famine et certainement à la mort des centaines de milliers de personnes, la campagne de FNE est non seulement stupide, elle est scandaleusement immorale.

    La seule attitude pour le monde agricole est de rompre tout dialogue, par ailleurs désormais inutile et pour longtemps avec ce type d’organisation qui assez rapidement va ne plus représenter grand chose si le prix de l’alimentation augmente et la crise qui touche actuellement les pays du sud gagne la France, ce qui parait plus que probable.

    Avec 10% de pertes de pouvoir d’achat, ce qui serait un miracle de ne pas être plus significatif, les associations écolo bobo deviendront rapidement inaudibles. En pleine crise de la dette, je ne pense pas que beaucoup d’Argentins pensaient au thémes portés par Greenpeace, et la France n’est pas si loin de cette situation , il suffit de creuser un peu le déficit et de voir la grèce et l’Irlande faire défaut et le reste suivra…

    L’agriculture doit se concentrer sur deux objectifs, augmenter sa participation à la production de richesse dans les zones rurales en produisant, faire en sorte que cette augmentation e production se passe dans un cadre durable en préservant sa capacité à produire et le milieu dans lequel se deploie cette activité.

    En Argentine c’est aussi l’agriculture qui a porté l’essentiel de l’économie du pays lors de l’effondrement de l’économie des années 90, alors que les profs comme les autres fonctionnaires, l’essentiel des troupes écolo bobo en France, faisaient les poubelles pour survivre, ne l’oublions pas, nous n’en sommes pas si loin, 2-3 ans, guère plus.

  14. Pour alimenter la réflexion pour une fois que Marianne fait un bon papier

    http://www.marianne2.fr/La-Chine-est-elle-en-train-de-racheter-l-Europe_a202917.html

    Avec un conséquence bien décrite dans :

    http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2011/01/29/01006-20110129ARTFIG00612-comment-cosco-bouscule-le-piree-et-toute-la-grece.php

    « Depuis leur arrivée, les dockers grecs du port ont vu leur charge de travail diminuer de façon spectaculaire. «Mon père travaillait sur ce port, et moi, j’y suis depuis vingt-cinq ans, s’émeut Giorgos Gogos. On ne peut pas être aussi efficace et rapide que Cosco. Mais les Chinois ne veulent plus employer des gens comme moi. Ils préfèrent prendre des personnes en intérim et les payer au rabais: 40euros brut par jour sans aucune protection sociale et sans garantie de travailler tous les jours. Evidemment, les seuls qui acceptent, ce sont les immigrés. Ils sont payés moins de 1000 euros par mois et n’ont pas le droit de faire grève.»

    Alors les écolo bobos pffff…..

    Le déficit actuel conduit directement à cette situation,donc pas panique pour les campagne de FNE, Greenpeace, WWF; tant que cela dure; c’est que le miel et le lait continuent à ruisseler sur les murs, rassurons nous, cela ne durera pas grace aux mêmes FNE, Greenpeace, WWF qui auront tout fait pour tuer l’industrie et surtout l’agriculture française et permettre (ou accélérer) la chute.

  15. Barbapoux,

    Vous avez écrit :

    « Nos anciens ont bénéficié de l »avancée de la médecine, d’une vie dure mais moins stressante ».

    Vous ne devez pas être trop stressé pour disposer d’autant de temps pour nous abreuver de votre palanquée de phantasmes !

    Vous feriez mieux de les déverser confortablement allongé sur un divan.

  16. le titre de l’article est
    FNE veut faire de l’argent

    il semble que ce n’est pas ce qu’ils ont obtenu.
    http://www.romandie.com/infos/news2/110228221415.7947cth8.asp

    le Crédit Agricole s’est immédiatement retiré du financement de cette association dès qu’il a eu connaissance de cette campagne publicitaire » qu’il a qualifié de « scandaleuse » et « assez révoltante pour le métier d’agriculteur ».

    l’action des agriculteurs peut porter ces fruits?
    A quant une action contre l’état qui finance ces marchands de peur?

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