Mais que fait Greenpeace ?

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Les défenseurs des animaux en perdent la tête ! La puissante ONG a envoyé cette année une carte de vœux sous la forme d’un menu pour les repas des fêtes de fin d’année. Bien entendu, tous les plats de ce proposé par Greenpeace sont 100% bios. Surprise : en entrée, Greenpeace vous invite à manger… du foie gras !

foie

30 commentaires sur “Mais que fait Greenpeace ?

  1. « Greenpeace vous invite à manger… du foie gras ! »

    Et quelqu’un qui aime le foie gras ne peut pas être complètement mauvais, non?

  2. Zygomar a écrit : quelqu’un qui aime le foie gras ne peut pas être complétement mauvais, non ?
    ——————————————————————————-

    Je suis d’accord avec vous, mais ce quelqu’un peut s’abstenir de manger cette perversité culinaire, c’est encore mieux non ?

  3. @Onlézora:
    En quoi le foie gras est une « perversité culinaire ».

    Culinaire ok? Mais le mot perversité me choque beaucoup et m’interpelle aussi.
    Pouvez vous m’expliquer le fond de votre pensée. Merci.

    Sinon bonne année à tous et à Alerte-Environnement. Continuez à jeter du poil à gratter sur le dos des apprentis écolo.

  4. Bonsoir Daniel,

    Je crois qu’il y a suffisamment de sites qui informent sur les atrocités des gavages sans avoir à vous mettre les points sur les « i ».
    Torturer un animal est pour moi synonyme de perversité.
    Courtoisement.

  5. @onlézora
    (pseudo en soit vindicatif et qui dénote une envie de baston…)

    Justement… quand on est pas idiot, on ne se contente pas de ce qui peut y avoir écrit sur des sites ou des magazines, mais on va voir comment cela se passe en vrai.
    Juste histoire de se faire une vraie opinion par soi-même… et pas dans une grande paresse aller en emprunter une sur un site, qui n’est souvent que la 2ième recopie d’une opinion de quelqu’un qui pousse des cris d’horreur sans même avoir vu par lui-même la réalité.

    Arrêtez d’être stupides et de croire tout ce qui est écrit… allez voir comment les choses se font en vrai, discuter avec les gens qui le font, etc…

    Quand au mot « perversité », il se réfère à une « morale », et donc à une idéologie.
    … souffrez donc que tout le monde de partage pas votre idéologie.
    La tolérance, c’est un mot qui vous dit quelque chose???

  6. « Je crois qu’il y a suffisamment de sites qui informent sur les atrocités des gavages sans avoir à vous mettre les points sur les “i”. »

    Ce n’est pas sur les « sites » qu’il faut aller voir pour savoir effectivement de quoi il s’agit et de quoi on parle. C’est sur place, en vrai, dans les élevages d’oies et de canards où se pratique le gavage.

  7. @ onlézora:

    1) »Je crois qu’il y a suffisamment de sites qui informent sur les atrocités des gavages sans avoir à vous mettre les points sur les “i”. »
    Je me fous royalement de ce qui est inscrit sur des sites internet démagogiques, sans connaissances scientifiques ni agricoles et réalisés par des écolo-bobo dans leurs superbes lofts parisiens. CE QUE JE DEMANDAIS C’ETAIT VOTRE EXPLICATION. Mais il semble bien que vous soyez dans l’incapacité de donner un sens précis à ce que vous avez lu sur ces « fameux » sites. Vous en faites, il me semble, que recracher ce que vous avez lu sans même le comprendre…
    2) « Torturer un animal est pour moi synonyme de perversité. »
    Sachez Madame, Monsieur, que le gavage n’est pas de la tourture. Car comme je l’ai déjà écris dans un post sur se site, les animaux gavés ne fuient pas l’agriculteur au moment du gavage. Et la fuite est un comportement normal devant un danger ou un stress, ce que tout éthologiste qui se respecte connait.
    Ensuite, le gavage n’est qu’une utilisation par l’homme d’un phénomène naturel chez les anatidés migrateurs. A savoir la mise en réserve d’énergie avant la migration. Cette mise en réserve se fait dans le foie et sous la peau sous forme de graisse et dans les muscles sous forme de glycogène.

    Enfin, vous parlez de torture animale. Acceptons cette idéologie une seconde (ce à quoi je me refuse totalement et vous allez comprendre pourquoi).
    Vous attaquez les éleveurs sur la torture des animaux de fermes. Mais que dire de la torture des poissons rouges qui vivent dans un bocal (poissons que vous avez gentillement achetés à vos enfants!!!). Que dire de la torture des mouches et autres guêpes qui viennent vous « importuner » durant votre pic-nic estival et que vous écrasez si facilement (ou que vous gasez avec vos pesticides naturels ou non!!!). Que dire des centaines d’animaux du sol que vous écrasez à chacun de vos pas durant vos ballades « écologiques » en forêt ou en prairie. Avez-vous pensé à leurs souffrances, leurs douleurs, leurs agonies??? Non bien sur que non, ils sont si petits, si insignifiants, si laids!!!
    Et je ne vous parle même pas des bactéries que vous massacrez par milliers avec vos antibiotiques quand vous êtes malades…

    La souffrance animale ne veut rien dire si vous vous permettez de faire de l’anthropomorphisme envers des animaux que vous connaissez ou voyez. Et d’oublier tout les autres. Belle leçon d’hypocrisie que vous donnez.

    Enfin pour terminer, un petit mot sur la torture naturelle que s’inflige les animaux entre-eux. Comment allez-vous vous indigner devant le spectacle d’un faucon dévorant un moineau vivant. Comment réagir aux cris de détresse d’un lièvre qui se fait tuer par un renard. Que dire de l’insecte qui se fait inoculer vivants des sucs digestifs dans le corps par une araignée. Ou de la souris face au chat qui joue avec elle plusieurs minutes avant de la tuer. Ou de ces orques épaulards jouant avec des otaries (comme avec un ballon) avant de les avaler vivantes. Que de cruauté, que de tortures n’est-ce pas???
    Mais comment allez vous interdire tout cela??? Dites-moi.
    Car l’homme n’est rien d’autre qu’un animal parmis les autres, et il se comporte comme tel.

    Mais je pense que ces informations vous échappent totalement. Peut-être même (et j’en suis certain) n’avez vous jamais pensé comme cela, avec votre humanisme bon ton!! Il se peut même que vous n’ayez pas les connaissances minimales d’écologie nécessaires pour comprendre la débilité profonde de cette théorie de la torture animale.

    Bien cordialement à vous.

  8. C’est très bon le foie gras…Plaignons les ceusses qui n’en veulent pas mais qui avalent goulument des huitres VIVANTES !!
    Rabelais déjà les dénonçaient tous ces cagots marmiteux boursoufles.
    Meilleurs voeux à tous

  9. Comparer le faucon qui chasse le moineau pour assurer sa subsistance et le consommateur qui achète du foie gras pour son réveillon, fallait le faire : champion Daniel ! 😉

  10. @ Momo

    Ou est le probleme?
    L’homme est un animal qui utilise les autres animaux pour assurer sa subsistance. Rien de plus. En quoi ma comparaison vous choque donc tant?

    Et que dires des autres comparaisons (les microbes, les insectes …). Vous n’en dites rien! Pourquoi donc?

    Et pourquoi décrier la fabrication du foie gras, comme le dis tybert, et les huitres que nous avalons vivantes. Les langoustes ou les crabes que nous cuisons vivants aussi…

    Sans parler aussi des végétaux, êtres vivants, qui ont des hormones de stress et de douleurs (différentes des nôtres certes) que nous arrachons à la terre nourricière sans vergogne.

    Pourquoi donc classifier la douleur seule des animaux sur lesquels les écolo-bobo projettent des sentiments humains, et refuser de regarder celles des autres êtres vivants qui constituent notre alimentation?
    En quoi la douleur d’un canard ou d’une oie est-elle plus importante que celle d’une truite ou d’un microbe, ou d’un insecte qui se tord de douleur sous le pesticide qu’il vient de prendre en pleine trachée???
    Pourriez-vous me répondre?

    Bien cordialement.

  11. @Daniel :

    Dans vos exemples, n’y a-t-il pas une différence de but ? Le faucon chasse pour assurer sa subsistance, on protège nos récoltes des insectes pour éviter famines et épidemies, mais le foie gras est un plat de luxe que l’on ne mange qu’à de rares occasions par pure tradition. Il faut bien sur éviter de projeter nos émotions, mais cela ne justifie pas de traiter les animaux n’importe comment, c’est pour cela que les pratiques dénoncées par ces « ecolos-bobos » méritent de l’attention (même s’ils exagèrent bcp les choses).

  12. @ Bruno :

    Comme je l’ai écris plus haut, l’homme ne fait qu’utiliser un phénomène naturel.
    Le gavage n’est qu’une variation anthropique de la création de réserve graisseuse par les oiseaux migrateurs.
    Naturellement ces animaux mangent « à s’en faire pêter la panse », si vous me passer l’expression.
    Dans la nature ce phénomène est récurant: les ours pour hiberner, les marmottes, les loirs, certains poissons aussi…

    Les animaux ne sont pas traités n’importe comment. Les canards et les oies gavés n’ont jamais de réactions comportementales de stress vis-à-vis du gavage.

    Mais la vraie question dans ce débat est celle du « droits des animaux » que les écolo-bobo veulent imposer à notre société. Mais dans leur optique, seuls les animaux proches de l’homme (sur lesquels justement ils projettent des sentiments humains) peuvent entrer dans ce « droit ». Aucun droit pour le moustique ou la quêpe qui les piquera pour assurer sa survie ou sa défense. Ceux-là n’auront droit qu’à une grosse claque!!!

    Il s’agit bien d’anthropomorphisme. L’enjeu véritable est ici. Et nulle part ailleurs. Il suffit de voir les documentaires animaliers. On parle de bébés chats, bébés tigres, bébés chiens, bébés canards, bébés éléphants. Mais on parle de larves d’insectes, d’asticots, de juvéniles, d’alevins. Hors le terme bébé est un terme réservé aux humains, c’est le petit des humains. Tout comme le chaton, le tigron, le chiot, le caneton, l’éléphanteau. Il est plus facile de faire passer une idéologie du droit des animaux si ceux-ci ont été rendus humains par des discours anthropomorphiques.
    Certains extrémistes écologistes place même ces animaux au dessus de l’homme. Ils ont plus de valeurs à leurs yeux que la vie d’un homme. Mais pas le moustiques…
    En tant qu’être humain, je considère la vie d’un de mes semblables plus importante que celle d’un autre animal. En tant que scientifique (écologue) je considère chaque forme vivante comme indispensable et aillant la même valeur biologique. L’homme n’est ni plus ni moins qu’un animal parmis les autres. Il n’a ni plus ni moins de droits (sur le plan biologique cela s’entend et non sur le plan législatif humain). La société humaine ne peut donner des droits à des animaux car cela revient à faire des animaux des êtres humains (ce qu’ils ne sont pas) et cela revient à faire de l’homme me maître de toutes choses sur terre (puisqu’il crée et dirige les lois), ce qu’il n’est pas non plus.

    Bien cordialement à vous Mr Bruno.

  13. @Bruno

    « que l’on ne mange qu’à de rares occasions par pure tradition »

    Euh… non… quand je mange du foie gras, cela n’a rien avoir avec une quelconque « tradition », mais parce que j’aime cela: qu’est-ce qu’il y a de meilleur qu’une escalope de foie gras frais flambé au cognac???

    Que tu le veuille ou non, manger, que ce soit chez l’homme ou l’animal (au moins pour les mammifères), ne correspond pas seulement à une fonction de sustentation (« assurer sa subsistance »), pas plus que le sexe ne correspond qu’à une fonction de reproduction…
    Les sensations de gout existent, et le plaisir attaché à ces sensations existe aussi (et chez les autres mammifères aussi). Le nier consiste justement à rejeter la réalité de notre condition animale….

    Comme tous les animaux, je recherche le plaisir… et je n’en ai pas honte… au grand damn de nos dévots de tout poil… qu’ils soient chrétiens ou écolos (et souvent les deux… 😉 )

  14. @Laurent :

    Ce que je voulais dire, c’est qu’à la base on en mange car on en a vu d’autres en manger. Autrement dit on ne mange que ce qu’on connait, mais c’est valable pour tous les aliments des omnivores que vous sommes. 😉

  15. « Autrement dit on ne mange que ce qu’on connait »

    Ah????
    Ce n’est pas vrai pour moi (j’aime beaucoup tester de nouveaux gouts) et d’autres, et cela n’est pas vrai pendant l’apprentissage (les premières années), ou le bébé porte tout à la bouche pour justement…. tester…
    … et de toute façon, je ne vois pas ce que cela a faire avec les traditions.

  16. En conclusion Daniel, excusez moi, mais vous écrivez de bien longs textes qui ne veulent pas dire grand-chose, vous noyez le poisson cher ami, en fin de compte vous mélangez tout et vous avez une bien habile façon de retourner les situations pour les amener à votre avantage.
    En sommes si je comprends bien vous êtes dans le déni quant à certains sites (merci à eux )qui dénoncent la maltraitance sur la condition animale, c’est pas sympa de votre part et bien irrespectueux.

    Vous êtes qui ? : Un écolo de première ?
    C’est quoi pour vous être écologiste, bonne question non ?

    Si vous répondez, essayez je vous en prie d’aller à l’essentiel, quelques phrases suffisent.
    MERCI.

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    Pour finir, quelques extraits tirés du livre entre Ciel et Terre de Théodore Monod :
    *** Tous les animaux ont des droits égaux à l’existence dans le cadre des équilibres biologiques. Cette légalité n’occulte pas la diversité des espèces et des individus.
    ***toute vie animale a droit au respect.
    *** Aucun animal ne doit être soumis à de mauvais traitement ou à des actes cruels.
    ***Si la mise à mort d’un animal est nécessaire, elle doit être instantanée, indolore et non génératrice d’angoisse.
    *** L’animal mort doit être traité avec décence.
    *** Tout acte impliquant sans nécessité la mort d’un animal, et toute décision conduisant à un tel acte constituent un crime contre la Vie.
    *** Tout acte compromettant la survie d’une espèce sauvage, et toute décision à un tel acte constituent un Génocide, c’est-à-dire un crime contre l’espèce.
    *** Le massacre des animaux sauvages, la pollution et la destruction des biotopes sont des génocides.
    *** L’éducation et l’instruction puplique doivent conduire l’homme, dès son enfance, à observer, à comprendre et à respecter les animaux.

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    Enfin, Pour moi être ECOLOGISTE (bien que je n’aime pas du tout cette « étiquette » qui ne veut rien dire car mélangée à toutes sortes de sauces) , c’est RESPECTER LE VIVANT, TOUT CE QUI EST VIVANT ( êtres humains, animaux, végétaux). Je ne suis pas meilleure que les autres, j’essaye simplement de faire au mieux en respectant une certaine éthique de vie, d’ailleurs si le monde va si mal, c’est bien parce que les vraies valeurs ont disparues, et ceci dans tous les domaines…ceci est un UN FAIT, ce n’est pas une OPINION, il faut bien faire la différence.
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  17. « c’est bien parce que les vraies valeurs ont disparues, et ceci dans tous les domaines »
    « ceci est un UN FAIT, ce n’est pas une OPINION »
    … dit onlézora en exprimant ce qui n’est qu’une opinion… 😉

    => Une « valeur » est un concept moral, en aucun cas un « fait ». Une « valeur » est « vraie » pour un individu donné, et fausse pour un autre. La notion de « vraie valeur » ne recouvre rien de concret, tout le monde est persuadé que ses propres valeurs sont vraies et celles des autres fausses.
    Le fait qu’un jeu de valeur morales donné ait gouverné à un moment donné le comportement humain n’est pas non plus un fait… c’est une illusion. Ce n’est pas parce qu’une valeur est enseignée qu’elle est acceptée et admise par tous comme étant une « vraie » valeur. Prétendre que les « vraies » valeurs ont disparu n’a rien de factuel… c’est juste l’expression d’une idéal (donc d’une idéologie).

    ET… je ne vois toujours pas ce que tout ça a avoir avec le foie gras… 😉
    Le gavage des oies et canards, quand il est fait correctement, n’est pas de la maltraitance… et tu le saurait si tu avais fait l’effort de te renseigner par toi-même.

  18. @Laurent : ce que vous « découvrez » comme gouts, c’est tout ce que vos ancêtres ont assimilé avant vous. Un aliment nouveau, que personne autour de vous n’a mangé, vous vous en méfiez à travers un dégout (à moins qu’il soit dans votre habitudes de manger des blattes au déjeuner). Quant au bébé, il ne fait que subir un apprentissage à travers les actes de ses parents.

    @onlézora : non, être écologiste c’est en avoir la formation, tout comme être physicien signifie avoir fait des études en physique. « RESPECTER LE VIVANT, TOUT CE QUI EST VIVANT » est une opinion politique basée sur une certaine morale et non un énoncé scientifique. Le problème avec l’écologie, c’est que c’est une science manipulée et servant de caution à des mouvements politiques versant dans le pseudo-scientifique.

  19. @Bruno

    « Un aliment nouveau, que personne autour de vous n’a mangé, vous vous en méfiez à travers un dégout »
    C’est vrai pour beaucoup de personnes, mais pas pour toutes.
    Ayant vécu dans plein d’endroits dans le monde, et ayant testé de nombreuses choses (pas de blattes, mais par exemple chenilles, criquets, rats, pipistrelles, etc….), j’ai l’esprit très ouvert sur les nouveautés en ce qui concerne le gout.

    Et si personne n’avait l’esprit ouvert sur de nouveaux gouts inconnus, alors la richesse culinaire et gustatives des cuisines du mondes serait bien plus réduite.
    Il a bien fallu que quelqu’un teste au début une nouvelle saveur avant que cette saveur devienne partie d’une culture culinaire.
    Si ce que tu disais était une vérité absolue (ce qu’elle n’est bien sur pas), alors l’homme se contenterai d’un palette très réduite d’aliments.
    Dans la cuisine et le gout, comme dans toute les activités humaines, il y a des conservateurs (sans jeux de mot…. 😉 )… mais aussi des explorateurs.

    « Quant au bébé, il ne fait que subir un apprentissage à travers les actes de ses parents »
    Cela, c’est faux. Il suffit d’observer un bébé qui porte de son propre chef tout substance nouvelle à sa bouche pour en tester le gout.

  20. @Laurent :

    —————————-
    « C’est vrai pour beaucoup de personnes, mais pas pour toutes.
    Ayant vécu dans plein d’endroits dans le monde, et ayant testé de nombreuses choses (pas de blattes, mais par exemple chenilles, criquets, rats, pipistrelles, etc….), j’ai l’esprit très ouvert sur les nouveautés en ce qui concerne le gout. »
    —————————-

    Est-ce que vous auriez goutés si ce n’était pas la coutume locale ? Bien sur que non, par peur du danger, aka dégout.

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    « Et si personne n’avait l’esprit ouvert sur de nouveaux gouts inconnus, alors la richesse culinaire et gustatives des cuisines du mondes serait bien plus réduite.
    Il a bien fallu que quelqu’un teste au début une nouvelle saveur avant que cette saveur devienne partie d’une culture culinaire. »
    —————————-

    Je n’ai pas dit que le gout était une chose figée par des règles statiques. Vous savez bien que l’introduction d’un nouvel aliment ne se fait pas du jour au lendemain, et qu’il faut un rituel (la pomme de terre en est un bon exemple). Le fait que l’homme soit omnivore lui impose sa néophobie, sinon les gens ne s’affoleraient pas dès qu’on leur parle d’OGMs. Si on n’avait pas ces règles d’instinct, on serait déjà tous morts empoisonnés 😉

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    « Cela, c’est faux. Il suffit d’observer un bébé qui porte de son propre chef tout substance nouvelle à sa bouche pour en tester le gout. »
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    Je sais, c’est pour cela que ses parents lui apprennent ce qui est bon à manger mais aussi les interdits (les blattes, par exemple 😉 ). Mais il est vrai que l’apprentissage a lieu bien plus tard, quand il n’est plus « bébé ».

  21. @Bruno

    Je vois que tu as les idées très arrêtées sur la question… ce n’est donc pas utile de continuer la discussion.

  22. @Laurent : je vous conseille la lecture du livre de Marian Apfelbaum, « Risques et peurs alimentaires », dont un bon résumé est disponible depuis le 23 décembre sur le site de l’AFIS* (SPS d’octobre). La néophobie des omnivores et leurs rituels magiques en matière d’alimentation ne sont pas des idées mais des FAITS. 😉

    * : http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1021

  23. « néophobie des omnivores et leurs rituels magiques en matière d’alimentation ne sont pas des idées mais des FAITS »

    L’instinct que tu met en avant est sans doute factuel (bien que ce genre de « fait » soit issu de l’observation et de l’interprétation de l’observation et soit difficilement démontrable avec des protocoles expérimentaux indiscutables)… par contre, considérer que le comportement humain se réduit uniquement à ses instincts n’a rien de factuel… ce n’est qu’une opinion (et c’est celle ou tu montre des idées très arrêtées…)

  24. @Laurent :

    « par contre, considérer que le comportement humain se réduit uniquement à ses instincts n’a rien de factuel… »

    Jamais écrit cela. En matière d’alimentation, il y les deux composantes (la magique et la rationelle), seulement la première l’emporte largement sur la seconde dans ce domaine. Vous aurez beau démontrer par A+B que la consommation de tel insecte n’est pas dangereuse (voire bénéfique !), ce n’est pas pour autant que tout le monde va se mettre à en manger (en fait, pratiquement personne).

  25. @Bruno

    « Jamais écrit cela »
    Ben si, par des phrases sans nuances comme « on ne mange que ce qu’on ne connait », etc…
    Je n’ai fait que dire que tes prédicats ne sont pas si absolus que cela et qu’il existe de nombreuses exceptions… « pratiquement personne » est très loin d’être égal à « personne », le « pratiquement » fait toute la différence.

    « En matière d’alimentation, il y les deux composantes (la magique et la rationelle), seulement la première l’emporte largement sur la seconde dans ce domaine. »
    D’accord si tu remplace « rationnelle » par « expérimentale » (il peut aussi y avoir une part de rationnel dans le « magique » qui peut construire des théories tout à fait rationnelles sur des prédicats « sacrés »). Est cela n’est pas vrai que pour l’alimentation, c’est général à tous les démarches humaines hormis l’étude scientifique (quand elle est rigoureuse).
    L’homme est le plus souvent dominé par ses peurs. C’est la démarche expérimentale qui permet de dépasser les peurs et qui amène le progrès, cela est vrai pour l’alimentation comme pour le reste.. et ce depuis que l’homme a dépassé sa peur instinctive du feu pour le dominer et s’en servir.

  26. Les Anglais disent à propos des Français :  » il ne faut jamais taxer les Français de peureux : n’oublions pas qu’ils furent les premiers à découvrir que l’escargot se mangeait… »

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