Le professeur d’université D. Bourg souhaite que Maxime, l’ouvrier agricole, trime encore davantage dans les champs

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Alors que, malgré le chômage en forte en hausse, et la paralysie de secteurs entiers (restauration, culture, etc.), les agris ne trouvent pas en France la main d’œuvre pour les récoltes (voir aussi nos articles ici et ), le professeur d’université Dominique Bourg préconise « d’abandonner presque entièrement la motorisation à énergie fossile et d’avoir massivement recours à l’énergie musculaire (animale ou humaine) » pour atteindre l’objectif d’une « agroécologie décarbonée » (sans énergies fossiles)…

Comme c’est commode de tenir ce genre de propos quand on est assis bien au chaud pendant l’hiver, et bien au frais pendant l’été !

Maxime, 29 ans, en reconversion après un parcours dans la restauration, futur ouvrier agricole, témoigne d’une réalité que ne connaît pas Dominique Bourg :

« L’été, il fait extrêmement chaud dans les champs, l’hiver il y a le froid donc ce ne sont pas des conditions agréables pour travailler toute la journée dehors. Après, on n’est qu’à trois semaines de formation donc on n’a pas vu l’ensemble du métier ».

Nous ne pensons pas que Maxime voit d’un mauvais œil la motorisation de l’agriculture. D’ailleurs, nous nous demandons pourquoi certains urbains préconisent la démotorisation des ruraux sans l’expérimenter en premier.

Nous préconisons pour notre part des bus dans lesquels les passagers devraient pédaler pour qu’ils avancent, des ordinateurs qui ne marcheraient qu’avec l’énergie musculaire dans les bureaux, éclairés également grâce à l’énergie des humains… La vie invivable doit l’être pour tous… ou pour personne ! Pas seulement pour une minorité, les ruraux, porté en accusation par la minorité activiste d’une majorité qui a oublié d’où elle venait.

Dominique Bourg, le grand bourgeois écologiste franco-suisse, au chaud toute l’année, mécontent, très mécontent de voir des agriculteurs utiliser des tracteurs :

Maxime, dans le froid l’hiver, dans le trop chaud l’été pour survivre économiquement, accusé par le premier de polluer à cause du tracteur qu’il apprend à conduire :

18 commentaires sur “Le professeur d’université D. Bourg souhaite que Maxime, l’ouvrier agricole, trime encore davantage dans les champs

  1. Oh que l’idée qu’elle est bonne , merci Mr le professeur !!! Il faudrait même faire fermer et transférer les salles de sport (qui vivent de l’effort inutile) aux exploitations agricoles et tout le monde s’y retrouverait :https://scontent-cdt1-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/127114357_1081627158939242_9068118525872254795_n.jpg?_nc_cat=110&ccb=2&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=R_vad0MHHdsAX-eG_l8&_nc_ht=scontent-cdt1-1.xx&oh=5ff6bdc32e046bdd1326dad1eb2a50cc&oe=5FFD5A6E Tenez , si vous voulez Mr Bourg , mettez à profit vos 4 mois de vacances pour aller chez un agri tester votre théorie , vous serez au grand air , après une journée de fatigue saine vous vous endormirez le soir comme un nouveau né et je suis même certain que le proprio de votre nouvelle salle de sport vous fera un prix d’ami !

    1. Je suis en train de réenfoncer des marquants carrés 25*25 dans mes vignes au marteau (un beau marteau , je pense que tu vois le genre de marteau… ) .
      Bon , qu’il vienne , je l’invite , il y a de la place chez moi , il sera nourri logé gratos .
      Je lui promets un sommeil profond , des ampoules de sang à la main , et un bras musclé
      comme il en a jamais eu .

      1. Marquants :: tuteurs pour jeune plant de vigne ? Vous en plantez combien comme ca ? Et en combien de temps ? .

        1. Oui ,marquant ou tuteur dans des greffes plantées cette année .
          Combien j’en renfonce ???
          18 165 à une dizaine prés ( 6.60 Ha , plantation 2,80*1,10 ) .
          Sachant qu’aujourd’hui j’en ai fait 750 (sur la moitié de la parcelle il y a pas de pierre dans le sol mais pas dans l »autre) et que j’en ai 2.5 Ha environ du même acabit (le reste n’a pas de pierre) et bien je vous laisse calculer .
          A vrai dire l’entrepreneur qui a planté chez moi ma salopé le boulot (c’est ça
          de faire travailler des grosses entreprises) donc je repasse tout derrière lui , sinon les pieds (ou cep de vigne) seront tordus .
          @Ernst , voulez vous que je vous embauche !!!!!!!!!

          1. Non merci , je veux bien acheter votre vin mais ca se limite a cela..je n’ai plus l’age de ce genre de boulot.

      2. ;-))))))))))) Pour le ménager , le lendemain tu le prend tailler pour lui faire toucher du doigt– s’il ne se les coupe pas entre temps avec les ciseaux- ce que sont les troubles « musculo-squelettiques » . Hors-sol , désespérément hors-sol le gars … On a eu la « Bravitude » de Royal , on aura maintenant la « hors-solitude » de ce monsieur !

  2. Le froid l’hiver, l’humide en automne, la chaleur en été… Il y a aussi les douleurs articulaires vers 40 – 50 ans, causées par les gestes répétitifs.
    On comprend beaucoup de choses quand on a commencé à creuser quelques mètres de tranchée à la pioche et qu’un voisin vient la finir avec sa pelle mécanique.

  3. Dominique Méda dit la même chose, retour aux travaux des champs manuels- pour les autres- dans l’Hebdo La Croix du mois dernier.
    Qu’elle le pense, pourquoi pas, mais que cela ne choque pas les journalistes, c’est réellement problématique.

  4. « avoir massivement recours à l’énergie musculaire (animale ou humaine) » pour atteindre l’objectif d’une « agroécologie décarbonée » »
    On peut revenir à cette solution… (voir le lien)
    http://hippotese.free.fr/blogdocs3/Femmes-St-Paul-betes-de-somme-500.jpg
    😳 Cela va sans dire, ne pas oublier, en ce cas, de s’inquiéter auparavant de leur consentement ! ! !
    « Nous vivons une époque moderne et le futur ne manque pas d’avenir. »
    (Philippe Meyer)

  5. Cette histoire résume particulièrement bien la méconnaissance complète par l’urbain moyen des problèmes réels de l’agriculture.
    On pourrait revenir au travail manuel dans les champs, ce qui résoudrait certainement en grande partie le problème du chômage. Mais qui multiplierait au moins par dix le prix de toutes les denrées alimentaires, vu le niveau auquel est arrivé le SMIC aujourd’hui. Ce qui mettrait une partie importante de la population française dans l’impossibilité totale de se nourrir… On pourrait faire çà, mais ça ne serait peut-être pas une très bonne idée…

    1. C’est au Cambodge , je crois que dans les annees 70 , des individus geniaux ont vides des villes entieres pour les transferer en millieu rural , les conditions bucoliques de la vie au grand air en a tue d un million environ. Je vois que l’esprit khmers rouge n’a pas disparu.

      1. Ernst,
        Plus précisément (sans aucune intention de ma part de vouloir faire « le prof ») :
        La 15 avril 1975, les Khmers rouges de Pol Pot entrent dans Phnom Penh (capitale du Cambodge). Dès le 17 avril, la ville est vidée de la totalité de ses habitants, de même que d’autres villes.
        Ce régime va occasionner la mort violente de 1 500 000 à 2 200 000 personnes en 44 mois, jusqu’à la chute du régime, le 7 janvier 1979.

    2. @ Pierre Allemand

      « On pourrait revenir au travail manuel dans les champs, »

      >>>> A condition de recourir à des méthodes coercitives parce que si vous comptez sur le volontariat…. Bonne chance! Demandez donc aux viticulteurs, aux producteurs de fruits et aux maraichers qu’ils vous parlent de leurs expériences vécues…

  6. Un philosophe…
    Le genre d’imbécile qui irait partout dans un chantier pour chercher la lime à épaissir !!!

    Mon dieu, que les bobo peuvent être con !!!

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