France Télévisions piège de nouveau des agriculteurs puis désinforme les Français

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L’agribashing de France Télévisions n’en finit pas. Mardi 17 novembre 2020, France 5 diffusait le reportage « Bretagne : terre sacrifiée » dans le cadre de l’émission « Le Monde en Face ». Ce n’est pas peu dire que le résultat a choqué Dominique Gautier, une agricultrice qui a reçu avec son mari dans sa ferme, 4 jours durant (y compris pour le déjeuner), l’équipe de tournage.

 

Tromper
Officiellement, celle-ci préparait un sujet sur l’histoire de l’agriculture bretonne. « Nous avions eu de longues discussions de fond pour déterminer si son projet serait ou pas à charge de l’agriculture bretonne » explique l’exploitante sur Twitter. La journaliste militante Marie Garreau l’avait rassurée et réussi à gagner sa confiance. « Après mûre réflexion, nous avions donc pris la décision de l’accueillir sur notre ferme, de lui en ouvrir les portes, de lui expliquer en profondeur notre métier d’éleveurs ». C’est la passionnée qui parle. S’en suivent quatre jours de tournage. Résultat des courses : trois minutes montées exclusivement autour de la pollution au nitrate et du départ des cochons pour l’abattoir… « Pas un seul mot sur les progrès accomplis dont nous avons si longuement parlé avec eux » regrette Dominique Gautier. Pourtant, il y avait le temps, l’enquête dure 70 minutes.

Taire les progrès des agriculteurs
Les téléspectateurs ne sauront donc pas que « nous avons largement investi avec l’aide de l’État dans une station de traitement de nos effluents pour qu’il n’y ait plus de pollution possible ». L’agricultrice regrette que « l’axe donné dans l’émission ne relate absolument pas les progrès accomplis en la matière depuis 20 ans » et que le reportage « laisse croire que l’élevage est toujours un gros pollueur. Depuis de nombreuses années, tout investissement en élevage est soumis à une réglementation très stricte en matière d’environnement ». Exemple : « Les mesures régulières de taux de nitrates dans l’eau continuent de baisser, mais ça on ne le dit surtout pas ! Juste un chiffre local pour notre élevage : sur la station Leff à Yvias (notre bassin versant), le taux de nitrates est passé de 63 mg/L en 1999 à 32mg/L en 2017 ! » Les amateurs de quinoa et de tofu en sueurs devant France 5, confortés par le service public dans leur ignorance de la réalité de l’agriculture française, ne le sauront jamais…

Ce manque flagrant de déontologie journaliste et, osons le mot, d’humanité, n’empêche pas la journaliste Marie Garreau de se réjouir le lendemain de la diffusion de son sujet, de l’audience réalisée :

 

Les internautes mis au courant de la tromperie beaucoup moins.

L’ambitieuse et sans scrupule Marie Garreau a compris que vendre de la peur rapportait. À quand le confinement des marchands de peur ? On me souffle à l’oreille que cela ne risque pas d’arriver, vendre de la peur et stigmatiser les agriculteurs étant malheureusement une « activité essentielle » pour France Télévisions

56 commentaires sur “France Télévisions piège de nouveau des agriculteurs puis désinforme les Français

  1. Des commentaires d’agriculteurs d’agricultrices sur d’autres forums (Terre net par exemple) relatant leur même mésaventure vis-a-vis de « journaliste » militant sont nombreux .
    Un peu de déontologie SVP , en espérant que le reste de l’information soit traité plus sérieusement , mais même là-dessus j’ai un doute
    Je prend l’exemple des intempéries début Octobre dans les Alpes Maritimes ou pour moi 500 millimètres d’eau n’a jamais représenté l’équivalent de 3 mois de pluie .
    Alors pour un journaliste lambda l’erreur passe encore mais pour un « journaliste » météo et bien je lui conseil de changer de métier (mention bien à une journaliste de LCI
    qui elle n’a pas commis cette bourde ) .

  2. Excellent documentaire, le débat qui suit est très intéressant. On comprend très bien que la vérité dérange et que l’on essaie d’étouffer les affaires qui mettent en cause les élevages. Je l’ai conseillé à mes étudiants cette semaine, ils sont en BTS management hôtellerie restauration. Il est important qu’ils connaissent d’où vient la viande française et comment elle est produite avec les effets négatifs qui sont encore trop souvent cachés. Plus tard dans leur vie professionnelle ils auront les connaissances pour faire leurs propres choix concernant les commandes des denrées alimentaires.

    1. Bravo pour un enseignant mais qui pour bien informer ses élèves devrait quelquefois quitter son douillet bureau et chausser les bottes pour visiter les élevages.
      Il pourrait ainsi corriger ses aprioris militantes acquissent devant son écran de télévision ou derrière son ordinateur.

      1. Bocaorne
        Ah les critiques quand on n’est pas agriculteur,je connais, j’ai passé la moitié de ma vie à la campagne dans un village de 300 habitants. Mes études puis mes différentes mutations ont déterminé mes lieux de vie, dans des villes plus ou moins importantes. Je retourne parfois dans ce coin de campagne pour voir ma famille. Les petits camarades de classe, enfants d’agriculteurs pour certains sont désormais à la tête d’exploitations où les animaux ne sortent plus. Résultat les paysages ont bien changé dans les environs du village, plus une seule vache, les clotures ont été enlevées, des gros bâtiments construits. Seules les niches à veaux sont visibles d’un point bien précis.

        1. Mag , pour vos petits camarades de classe on comprend que vous eussiez préféré qu’ils continuent comme leurs anciens : »Deux chèvres et puis quelques moutons
          Une année bonne et l’autre non
          Et sans vacances et sans sorties
          Les filles veulent aller au bal
          Il n’y a rien de plus normal
          Que de vouloir vivre sa vie  »
          alors que pour vous ça aura été : »Leurs vies ils seront flics ou fonctionnaires
          De quoi attendre sans s’en faire
          Que l’heure de la retraite sonne « …..
          Alors au final faut pas s’étonner :  » Il faut savoir ce que l’on aime
          Et rentrer dans son H.L.M.
          Manger du poulet aux hormones « …..

          1. Gus .
            Chacun fait ses propres choix tout au long de sa vie. Choix qui devraient tenir compte des impacts sur l’environnement, les citoyens, les animaux et les prochaines générations… Au lieu de cela, chacun regarde son nombril et l’argent passe avant tout le reste.

            1. « Chacun fait ses propres choix tout au long de sa vie. » Je suis tout à fait d’accord avec vous , j’ai fait le choix de reprendre la ferme , alors que mes deux frères plus âgés ont fait le choix de venir grossir les bataillons de « hussards noirs et oranges » (EdNat et DDE ) de la glorieuse générations Mitterrand (doit on lui dire merci ???) soit 50 % de fonctionnaires en plus . Je suis dans la dernière ligne droite avec en vue les 750€ de retraite (brut , brut je précise…ne vous emballez pas avant de me traiter de nanti !) que dans sa grande générosité la MSA va m’octroyer après 44 ans de cotisations à 40% de moyenne sur mes revenus . Je ne me plains pas et au moins j’ai la satisfaction d’avoir crée des richesses et d’avoir abondé au pot commun de la société . Sur ma petite exploitation rien qu’en TVA , c’est au bas mot 20 000€ tout les ans et si à la retraite je laisse tout en jachère , c’est autant qui ne rentrera pas dans les caisses de l’état… Alors quand vous dites :  » Au lieu de cela, chacun regarde son nombril et l’argent passe avant tout le reste » , je pourrai vous répondre que dans ce métier chacun a fait comme il a pu parce que chacun a fait depuis bien longtemps le constat que l’agriculture de bon papa que vous chérissez tant n’est plus viable , excepté peut être pour la restauration de luxe qui n’est qu’un marché de niche accessible à une clientèle friquée…

            2. « …tenir compte des impacts sur l’environnement, les citoyens, les animaux et les prochaines générations »?

              La pensée est un peu (beaucoup) confuse, mais on notera quand même que les citoyens arrivent en deuxième position après l’environnement (!) et devant les animaux. Il y a encore de l’espoir…

      2. @ Bocaorne
        « Bravo pour un enseignant .. »
        >>> Ce Mag n’a d’enseignant que le nom! Ce n’est un laveur-formateur de cerveau de la jeunesse qu’il prive de l’acquisition de tout esprit critique avec la complicité de certains « journalistes » et d’activistes partisans de l’application de la terreur nous rappelant furieusement les pratiques de certaines idéologies délétères…

        1. Zygomar
          Non non j’ai aussi le statut.
           » … Qu’il prive de l’acquisition de tout esprit critique… » Vous êtes drôle vous ! Que savez-vous du métier d’enseignant ? Pas grand chose d’après vos propos.
          Pas besoin d’en dire plus.

    2. @ Mag
      « … Il est important qu’ils connaissent d’où vient la viande française et comment elle est produite avec les effets négatifs qui sont encore trop souvent cachés…. »

      >>> Il vaut mieux évidemment qu’ils utilisent (et que leurs « clients » consomment) des viandes importées de Pologne, Roumanie, Brésil, Argentine, etc…, plutôt que de la viande issue de bétail mal nourri et quotidiennement martyrisé à la ferme et à l’abattoir .
      Il ne faut plus s’étonner maintenant de voir et d’entendre des quantités de jeunes colporter des lots de conneries de plus en plus gros et de plus en plus nombreux.
      Pitoyable!

    3. Donc vous avez conclu que ce reportage dépeint la réalité?
      Sur quels fondements et avez vous pris le temps de le confronter avec l’évaluation des gens dont s’est le métier: INRAE, Académie d’Agriculture, Agence de l’eau…?

  3. Bzfk
    Non non je ne me suis pas trompé et je laisse un commentaire si j’en ai envie. La vérité semble heurter certaines personnes ici, vérité si longtemps cachée aux consommateurs et citoyens.

    1. La vérité France télévision est-elle véritablement la vérité du terrain !
      Le pouvoir du petit écran sur le concret , c’est fascinant .
      J »espère que vos élèves eux ont une vision plus « terre à terre » .

    2.  » Il est important qu’ils connaissent d’où vient la viande française et comment elle est produite avec les effets négatifs qui sont encore trop souvent cachés. »
      Pour quel objectif ?
      1- que les jeunes préfèrent acheter de la viande étrangère plutôt que de la viande française?
      2- refusent de manger de la viande et deviennent végans?
      3- se convertissent aux substituts de viande, notamment les protéines d’insectes très à la mode mais encore un peu cher et pas bordé du tout sur le plan sécurité sanitaire. L’ANSES a émis de sérieuses réserves sur la sécurité de cet aliment pour les humains.
      nous sommes ici dans « green soylent »;
      4- attendent avec impatience l’arrivée des viandes artificielles produites en labo?

      C’est un peu comme certains acteurs publics qui encouragent les achats sur Amazon avec une joie à peine cachée de voir crever leur voisin petit commerçant.

      On constatera qu’ill est des enseignants qui ont cette joie malsaine de considérer que tout ce qui n’est pas administration ou mieux fonctionnaires de l’éducation nationale n’a pas le droit de vivre et de respirer.
      Oubliant au passage que c’est l’activité économique qui permet ( dans le monde d’avant) de lever des impôts et de rémunérer les fonctionnaires. Quoique par ces temps de Covid il semble que les états européens aient trouvé une martingale ou une corne d’abondance extraordinaire qui génère des liquidités sans fin ….Durable ?

      Idem pour les journalistes, qui choisissent via leur reportage de tuer la création de richesse, une fin en soi pour assurer l’audimat, grâce à cela, ces mêmes enseignants se pâment d’aise devant ces reportages pour exposer aux élèves l’ineptie d’une production agricole ou de bien industriel sur le territoire de l’hexagone par nature polluante. Là aussi, cela marche, mais vu la pyramide de Ponzi actuelle… durable?

      1. Alzine
        Dans vos propos on dirait qu’il est indispensable d’avoir soit de la viande soit des insectes dans un repas. La société évolue, la consommation aussi. Tous les jeunes ont étudié en cours que les repas pouvaient contenir autre chose que viande ou poisson avec son accompagnement.
        1. Ces jeunes vont devenir directeurs/ patrons d’établissements dans la restauration. Il est donc utile qu’ils connaissent les différents types d’élevages, les différentes qualités, les labels, l’impact sur l’environnement en fonction des pratiques agricoles, etc. Pour les plus curieux, je leur conseille de lire les cahiers des charges des différents types d’élevage.
        Viandes à l’étranger ? Ils choisiront librement. Les viandes étrangères sont depuis bien longtemps sur le marché.
        2 Avant de devenir vegan, il existe d’autres possibilités comme la diminution de la consommation de la viande. Les français en consomment trop donc si les jeunes en mangent moins c’est que du positif, leur bilan carbone en sera que meilleur. Si certains deviennent flexitariens, végétariens ou vegans, ils auront pris conscience de l’impact de leur choix alimentaire mais il n’en restera pas moins qu’ils devront travailler dans ce milieu professionnel avec des décisions importantes.
        3 Les insectes, on peut en acheter en France depuis quelques années, des français sont partis en Asie pour apprendre les bases de l’élevage. Les autorisations arriveront sûrement puisque de nombreux pays en mangent depuis bien longtemps.C’est d’ailleurs une reconversion possible pour les agriculteurs dans un avenir proche. Les consommateurs apprécieront, ou pas.
        4. Les jeunes connaissent la viande artificielle, oui elle arrivera prochainement. Sa commercialisation à commencé à Singapour. Elle pourrait se développer très vite au niveau mondial ( une fois les problèmes de consommation d’énergie diminué). Sur ce coup là, la France va rester sur le carreau par manque d’investissement.
        « On constatera qu’ill est des enseignants qui ont cette joie malsaine de considérer que tout ce qui n’est pas administration ou mieux fonctionnaires de l’éducation nationale n’a pas le droit de vivre et de respirer » Vos sources? Une étude qui aborde ce sujet ou votre simple imagination ?
        « Oubliant au passage que c’est l’activité économique qui permet ( dans le monde d’avant) de lever des impôts et de rémunérer les fonctionnaires ». Et mes impôts servent à financer les subventions du monde agricole.
        « …idem pour les journalistes, qui choisissent via leur reportage de tuer la création de richesse » Quand les conséquences négatives concernent habitants, environnement, animaux, consommateurs, il semble normal d’aborder le sujet. Nous ne sommes pas en dictature. Pour être cohérent avec vos propos, j’espère que si vous avez ou avez eu des enfants, vous leur avez fait cours à la maison et évité tous documentaires et articles de presse.
        Il arrive un moment où il faut enlever les oeillères, le monde change rapidement.

        1. « Oubliant au passage que c’est l’activité économique qui permet ( dans le monde d’avant) de lever des impôts et de rémunérer les fonctionnaires »(dit Alzine). Et mes impôts servent à financer les subventions du monde agricole.(dit Mag)…..Ok d’accord ,mais le paysan que je suis vous rétorque: supprimons alors les impôts et regardons qui crêve le premier… Qui relève du nécessaire (=vital) , qui relève du superflu , le bon grain ou l’ivraie ? Que je sache l’humanité a commencé avec ceux qui ont récolté , chassé , creusé la terre , semé , forgé etc…Bref les « faiseurs » ! Pendant les périodes les plus sombres de l’histoire de l’humanité , et peut être sommes nous à l’aube d’une nouvelle , la première des nécessités était de remplir l’assiette.Peu importe ce qu’il y avait dedans , peu importe comment celà était apprêté , pourvu qu’il y ait au moins qq chose . Ce n’est que lorsque l’on a la certitude d’avoir l’assiette bien pleine que l’on peut commencer à se demander comment nos vaches ont été élevées …

  4. La seule pollution qui existe en Bretagne c’est la musique bretonne….et les écolos…

  5. Il se trouve que j’ai rencontré les parents d’une des co réalisatrices. Et vu le milieu familial,je ne m’attendais pas à autre chose que ce reportage, tant la fascination pour E.Lucet était grande.
    C’est le contraire qui m’aurait réellement étonné.

    A noter que le magazine La Croix d’octobre a fait des portraits d’agriculteurs sous la plume de Fanny Cheyrou, portraits vraiment intéressants.
    Il est vraiment regrettable que des journalistes ternissent l’image de leur profession par de tels comportements manipulatoires. Après, ils dénoncent l' »olmerta » qui peut règner dans le secteur de l’agroalimentaire et agricole breton (pas réservé qu’en Bzh).
    Etonnant non?

  6. Il est désolant que tant de « journalistes » se livrent en permanence, sur le service public en particulier, à tant de désinformation dans leurs documentaires sur toutes les chaines (et le dimanche soir aussi) ! Où en est le contrôle de la déontologie ?

    1. « Où en est le contrôle de la déontologie ? »
      Ministère de tutelle, CSA sont manifestement aux « abonnés absents »…
      Il serait d’ailleurs fort étonnant que FranceTélévision soit traitée d’une façon différente de RadioFrance en regard du parti-pris flagrant de l’odieuxaudio-visuel public français à l’endroit de l’écologisme.
      N.B. : Pour RadioFrance, un aperçu dans l’article :
      http://www.alerte-environnement.fr/2020/11/18/publicite-quand-radio-france-offre-des-centaines-de-milliers-deuros-aux-lobbys-bio-et-ecologistes/

      1. Modulo 🙄
        https://www.climato-realistes.fr/le-documentaire-la-face-cachee-des-energies-vertes-disponible-sur-le-site-darte-du-17-au-22-novembre/
        Le documentaire de Jean-Louis Perez et Guillaume Pitron « La face cachée des énergies vertes » […] sera rediffusé sur ARTE le 24 novembre à 20h50.
        « Sous couvert de la transition vers les « énergies propres » et de la réduction des émissions de gaz à effet de serre imposée par les Accords de Paris sur le climat, nous délocalisons hypocritement la pollution vers des pays pauvres en créant des désordres écologiques monstrueux. »
        P.S. : Délocaliser notre « écocide » à l’étranger en restera-t-il un, aux yeux de nos « zélites » vertes ? – dans l’hypothèse où ce crime 😯 soit effectivement mentionné dans le droit français.

        1. Ce documentaire manque cruellement de nuancess et villipende toutes les sources d’énergies. Même le nucléaire, qui nous fournit pourtant 72 % de notre électricité sans émissions de CO2. Pour finir sans ne rien proposer d’autre que … la décroissance. Un peu désolant quand même.

          1. Dan,
            Merci pour ces précisions, tout à fait cohérentes avec la ligne (l’obsession !) éditoriale bien connue et caractéristique d’Arte.

            Puisque nous sommes dans la rubrique « relativisme »:
            1 — Il est légitime de mentionner les bénéfices réels des véhicules (hybrides) bien moins importants, en regard des émissions de CO2, que ceux prétendus par les constructeurs – par ailleurs omni-présents et envahissants dans les spots publicitaires ces derniers temps.
            https://www.sudouest.fr/2020/11/23/les-voitures-hybrides-rechargeables-pollueraient-plus-que-prevu-8108957-706.php
            2 — L’article ci-dessus provient de l’AFP relayant les tests d’une ONG. Donc prudence…

            1. Prudence donc, car la rédaction de TF1 y voyait un nouveau sujet à sensation à faire sur les ruines du dieselgate ? Pourtant, les réponses sont là, à commencer par la mauvaise utilisation qui est faite de la technologie hybride rechargeable par la majorité de ses utilisateurs, malgré la volonté du gouvernement d’informer sur l’importance de la recharge via une notice explicative.

              Aussi, le reportage aurait pu tenter d’expliquer d’une quelconque manière que ce soit les méthodes de calcul de la norme WLTP qui emmènent à ces valeurs théoriques. Ou de mettre en exergue une administration simplement obnubilée par des rejets de CO2 sans prendre en compte tous les paramètres. Soit autant de pistes présentées en conclusion de l’étude de l’ICCT, qui manquent cruellement dans ce reportage où l’enquête semble menée trop rapidement. Mais peut-on vraiment attendre de la précision dans un article qui se sert d’une Toyota Corolla hybride pour illustrer la technologie hybride rechargeable ?

    2. Dan
      Pourquoi d’autres documents ( articles, livres, documentaires…) de sources différentes vont dans le même sens que ce reportage ?
      Peut être faudrait-il faire réaliser ce travail par des éleveurs ? Au moins plus de problème…

  7. Et il serait temps, pour @Mag, d’enseigner des choses utiles à ses élèves plutôt que de leur mentir sur les réalités du monde et des conséquences d’une vision nostalgique et rétrograde de l’agriculture. Le département américain de l’Agriculture (USDA) a publié il y a quelques jours une étude économique consacrée au volet agricole du Green deal européen, ce que l’on appelle la stratégie « farm to fork » (« de la ferme à la table »). Les conclusions des différents scénarios de son application sont effarantes : baisses de production importantes, hausses des prix délirantes, appauvrissement de l’Europe et propagation de la famine dans le monde.https://www.lopinion.fr/edition/economie/vue-d-amerique-strategie-agricole-europeenne-farm-to-fork-s-annonce-229603

    1. @ Dan

      « Et il serait temps, pour @Mag, d’enseigner des choses utiles à ses élèves… »

      >>> Encore faudrait-il que lui-même les connaisse ces choses utiles…

    2. Dan
      J’ai des programmes à respecter. Je n’invente rien, je n’en ai pas le droit d’ailleurs.

  8. Ce pauvre pays est bien mal parti! Entre « principe de précaution » dans la Constitution et la nouvelle trouvaille « écocide » nouvelle brique dans le sac à dos de la recherche française déjà lourdement entravée par ses brodequins à semelles de plomb ….
    Il ne nous reste plus qu’à se glorifier de nos chercheurs et chercheuses Prix Nobel gràce à leur exil sous des cieux plus favorables…

    1. La messe est dite, personnellement j’ai fais le deuil, il n’y a rien à sauver.

      1. @karg….vous êtes rabat-joie , bientôt on aura la pointe de la technique pharmaceutique..on va « re-localiser » les usines de Doliprane..

    2. C’est aussi un français expatrié aux USA qui va proposer le premier vaccin contre le coronavirus ( S. Bancel, Moderna). A base d’ARN modifié.

        1. Étonnant que les écolos n’hurlent pas contre les 2 premiers vaccins qui sont des OGM?? Perso , en tant qu’ecolo , j’aurais plus peur d’une injection intradermique qu’une ingestion par des aliments. Ds le 2nd cas l’ADN est détruit par la digestion (non?)..pas dans le cas de l’injection….

          1. @ Ernst: lorsque l’OGM est injecté, ici d’affreuses manipulations en tous sens issues de fermenteurs, l’important est que le vaccin arrive vite, il s’agit de « bons OGM ».
            Lorsque la plante produit une substance sans impact sur l’humain fusse t-elle l’équivalent de ce qui existe dans la nature ( Bt du maïs OGM), ce sont de « mauvais » OGM, du moins pour les européens.
            Allez comprendre!

            Indépendamment de cela, vouloir vacciner toute une population y compris des fractions qui ne risquent rien ou presque les moins de 50 ans et une fraction qui risque comme pour une grippe un peu sérieuse, les 50 -70 ans, a quelque chose de dystopique.
            Va pour les plus de 70 ans et plus encore les plus de 80 ans qui risquent un max, avec un bénéfice risque plus évident comme pour le vaccin contre la grippe.

            1. Alzine , la vaccination du plus grand nombre rend le virus inoperant et le fait disparaitre. On protege en premier lieu les plus a risque puis pour casser la contamination on vaccine le plus grand nombre , ici 70% au mini de personnes vaccinees.

  9. @ Alzine 22/11/2020 | 7:59
    Je suis d’accord avec votre réponse / commentaire à l’intervention de Mag.
    En tant qu’omnivore (comme mes ancêtres depuis 2 millions d’années), je suis perplexe, et inquiet pour les éleveurs. J’ai parfois l’impression que pour beaucoup de nos compatriotes, les animaux d’élevage devraient vivre dans les mêmes conditions que leurs animaux de compagnie. Ce qui est complètement irréaliste du point de vue économique. Et pour certains, les animaux d’élevage ne devraient pas être tués.
    Ce que je prenais au début pour une position extrême d’originaux, tend à devenir une lame de fond. Et quand son prix aura baissé, la viande artificielle séduira forcément les personnes qui ont cette nouvelle sensibilité vis-à-vis des animaux.
    Oui, je suis perplexe et inquiet.

    1. J’ai assisté à une intervention d’une personne d’une société de conseil en « stratégie de disruption », britannique de son état.
      Elle annonce, chiffres à l’appui, que les « viandes artificielles » mais aussi, les » produits laitiers artificiels » seront aussi compétitifs que les produits originaux d’ici 5 à 10 ans, grace à l’ingéniérie moléculaire, notamment via les levures modifiées.
      Bien sûr, ces produits iraient d’abord vers les plats transformés.
      Mais comme l’a rappelé La France Agricole assez récemment, en 2013, une entreprise israelienne annonçait sa viande cellulaire pour 2020. Et nous en sommes loin.

        1. @Alex,
          « chaque personne puisse créer sa viande à partir de ses propres cellules issues des joues »
          Ne serait-ce pas un tantinet « borderline » ?
          Dans la mesure où cette pratique pourrait faire penser à de l’autophagie – terme qui, en psychiatrie, désigne un trouble mental consistant à manger une partie de son propre corps.
          De l’auto-cannibalisme, en quelque sorte…
          Alors… Bon (auto)appétit ! Et je m’aime tellement que je vais en reprendre !
          [Je sors… 😥 ]

          1. @ JG2433

            « chaque personne puisse créer sa viande à partir de ses propres cellules issues des joues »
            Ne serait-ce pas un tantinet « borderline » ? »

            >>>> Moi j’appelle plutôt çà un summum de la dégénérescence et de la connerie humaine.

            1. @Zygomar,
              Oh oui, hélas !
              Nous apprécions, je pense, les mêmes (saines ? 😉 ) références ; vous conviendrez avec moi, et sans peine, à reconnaître, comme Michel Audiard dont je m’inspire, que « si les c*ns volaient… » certains auraient vocation à être « chefs d’escadrille ! »
              En l’occurrence, n’auraient-ils pas déjà dépasser le mur du çon ?

            2. C’est exactement du locavore….Imaginez une personne dans le coma .. et vegetalienne..

    2. Alain Valeyrac
      Le métier d’éleveur va changer comme toutes les professions.
      La viande artificielle va arriver très vite. Singapour vient d’obtenir les autorisations pour la commercialiser. Si on compare avantages / inconvénients, cette viande sera très vite dans nos magasins, combien ? 2 ans ? 4 ans? 5 ans ? On verra.

      1. @Mag
        « Le métier d’éleveur va changer comme toutes les professions »
        Oui, il va changer. Ce qui m’inquiète, c’est qu’une partie de la profession n’en n’a pas conscience. Et c’est aussi vrai pour ses cadres.
        « La viande artificielle va arriver très vite. …… 2 ans ? 4 ans? 5 ans ? »
        Pour plaisanter – à moitié -, je répondrais que la viande artificielle sera là avant l’interdiction du glyphosate et la reconstruction de Notre Dame de Paris. Plus sérieusement, je pense que quand son coût aura suffisamment baissé, elle prendra une bonne part en restauration collective et aura un certain succès dans la restauration en général.

  10. L’apéro … l’heure est passée.
    En revanche, en pouffant, j’ai failli m’étrangler en buvant mon café ! 🙂

  11. @ Mag
    Non non j’ai aussi le statut.
    » … Que savez-vous du métier d’enseignant ?  »
    >>>> Et vous qui vous dit que je n’ai pas (ou plutôt que je n’ai plus) « le statut d’enseignant »…. Le dit statut implique-t-il selon vous que tous les « bénéficiaires  » d’icelui soient automatiquement formatés pour penser, s’exprimer, réagir de la même façon? Mettez-vous bien dans l’idée que certains se dépouillent de ce « statut » justement pour en échapper…
    Il suffit de voir jusqu’où le fameux « statut » a réussi (s’il on peut dire…) à rabaisser le niveau des victimes du corps enseignant depuis 4 décennies (merci les « pédagogistes » thuriféraires d’un certain Meirieu stalinien fossoyeur de l’enseignement français). Dans toutes les disciplines la France a dégringolé au 36ème dessous. Un exemple: une université de province il y a quelques années a dü sacrifier le 1er semestre de la 1ère année de droit afin de reprendre des cours de français pour que les étudiants en droit puissent comprendre les cours magistraux et les textes juridiques…. Méme chose pour les math dans certaines écoles « d’ingénieurs »…;

    « Pas besoin d’en dire plus. » >>>> Eh bien voilà! Cette simple « réaction » suffit à me convaincre que vous vous en êtes vraiment! Foireux jusqu’à la moelle, fuyant toute argumentation.

    1. Zygomar
      Si vous êtes ou avez été enseignant, vous n’auriez pas ces propos. Une journée dans une salle de cours suffit à se rendre compte que tous les jeunes ont des avis différents et ne sont pas « formatés » comme vous dites. Ils apprennent à argumenter et à chercher des sources fiables. Il n’est pas rare que suite à un cours, des jeunes aillent vérifier la justesse du contenu.
      Le niveau a globalement baissé pour de nombreuses raisons, de nouvelles disciplines sont apparues et on demande davantage de diplômes. Un prof des écoles pouvait enseigner avec un bac a une certaine époque, aujourd’hui c’est un bac + 5 et un concours. Tout comme la secrétaire qui avait souvent qu’un CAP ou BEP il y a 30 ans en entrant dans la vie active, aura le plus souvent un bac+ 2 aujourd’hui.

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