Le coup de gueule d’un berger contre Hugo Clément après un reportage sur le loup

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Sur Facebook, la réponse de « Carnet de berger » au journaliste-militant végan a déjà été vue près de 900 000 fois en quelques heures :

20 commentaires sur “Le coup de gueule d’un berger contre Hugo Clément après un reportage sur le loup

  1. Désolé! N’ai pas trouvé de rubrique idoine pour ce genre de sujet! Mais j’ai quand même voulu attirer l’attention des participants sur ce forum et apporter la preuve qu’il existe des cons bornés t méchants dans toutes les professions et à tous les âges!

    Bernard Jomier
    @BernardJomier
    · 19 juil.
    J’ai trouvé cette jeune fouine à 9h, blessée à une patte. 25 km jusqu’à la clinique vétérinaire. Elle pleurait.
    -On ne soigne pas les fouines.
    -Vous pouvez la soulager ?
    -Non.
    Aucune compassion. Chez une vétérinaire.

  2. C’est Daniel cet hiver qui avait signalé des cas de saturnisme de plus en plus fréquent chez les loups…..
    A mon sens c’est p’têt ben la solution la plus viable .
    En tout cas les brebis , chamois et même les chats (c’est sur cet animal qu’il faut sensibiliser la populace) ne remercies pas les défenseurs de cette bestiole .

    1. Oui, je disais que les loups prenaient du plomb…
      Mais perso je ne suis pas contre les loups, ni contre les bergers.
      Il y a plusieurs pays en Europe où la cohabitation se passe bien mieux qu’en France.
      Cependant, il faut regarder les modèles économiques pastoraux de ces différents pays avec celui de la France.
      En France, l’alpagisme regroupe souvent plusieurs troupeaux et on se retrouve vite avec 1000 ou 2000 têtes. C’est compliqué à garder et surveiller. Mais c’est nécessaire pour avoir un minimum de rentabilité au regard des taxes, des impôts, des normes et autres contraintes administratives qui écrasent l’agriculture. En outre, le format des « aides européennes » choisit par la France (aide en fonction de la superficie occupée) a tendance à obliger les bergers à étaler leurs troupeaux. Donc à augmenter les risques d’attaques.
      Dans les pays de l’Est, ou en Italie ou Espagne, les contraintes fiscales et administratives sont bien plus faibles. De ce fait, la rentabilité est atteinte avec des troupeaux plus petits et donc plus facile à garder !!! Au final, il y a moins d’attaque de loups en Espagne (environ 3000 animaux prédatés pour 1400 loups estimés) qu’en France (environ 11 000 animaux prédatés pour environ 500 loups). Source « Le loup et les activités d’élevage : comparaison européenne dans le cadre du plan national d’actions2018/2023 » .
      En France, comme à chaque fois que l’Etat crée un problème, les gens demandent de l’aide à l’Etat… Qui va créer encore plus de problèmes !!!
      Si les agriculteurs français veulent s’en sortir, au lieu de demander des « aides », ils feraient mieux de demander que l’Etat arrête de s’occuper d’eux. Comme l’on fait en leur temps les agriculteurs Néo-Zélandais !!!

  3. Et ce berger il a pas les chevilles qui enflent ? Comme si les bergers étaient indispensables dans la montagne.
    Au lieu d’avoir des pâturages il vaudrait mieux avoir davantage de forêts pour protéger des avalanches : arena.org :  » Les forêts sont dès lors utilisées comme des barrières physiques contre les avalanches (ou tout autre risque naturel), par la construction d’entraves physiques ou par effet de stabilisation des sols ou du manteau neigeux . Pour devenir d’efficaces remparts naturels, elles doivent cependant faire l’objet d’aménagements à court terme (coupes d’arbres, dispositions particulières des troncs, création de paravalanche, etc) »

    1. Heu… Des forêts à 2200 2500 ou 3000 m ???
      Le pâturage est le meilleur moyen de réduire les avalanches en haute-montagne :
      Les avalanches se déclenchent par la rupture de la cohésion entre le sol et le manteau neigeux, sous le poids de la neige.
      Les alpages bien pâturés montrent moins d’avalanches que les alpages non pâturés.
      La raison en est simple :
      – dans les alpages pâturés,l’herbe est courte, drue et donc retient la neige.
      – dans les alpages non pâturés, l’herbe est haute, couchée par la neige et humide. Elle devient une patinoire et n’assure aucune retenue de la neige. Le manteau neigeux glisse plus facilement dessus et donc cela provoque des avalanches plus facilement, et même avec peu de neige !!!
      L’entretient des alpages est important en haute montagne !

      1. @ Daniel

        >>>> Faut pas faire attention aux « remarques » du Marco! C’est le genre de mec qui sait tout sur tout et qui ne doute jamais de ses opinions mais qui manifestement n’a pas la moindre base pour étayer ses « positions »! C’est juste pour se sentir et avoir l’air…..

        1. Zygomar
          J’ai cité ma source contrairement à beaucoup ici…
          Au fait on ne met pas de déterminant devant un prénom ou pseudo sinon ça fait vraiment campagnard.

          1. Ici , un « ça fait vraiment campagnard »……
            Dans un commentaire un peu plus loin , un « C’est une expression de vos campagnes ? « ……Ca en dit long sur le personnage ….Le condescendant de sa cité dans toute sa splendeur, qui connait tout de la nature au travers de randos et lectures sélectionnées subjectivement au fil de la toile ou de revues….contrairement à ce berger qui lui « vit la nature »et en connait toutes les beautés et mochetés !

          2. Ou ça fait germanique : c’est courant en Allemand. Et fréquent dans l’est de la France, jusqu’en Bourgogne.

      2. Daniel
        Des troupeaux à 2500, 3000 m ?
        Au dessus de 2300 m les arbres sont presque inexistants mais la végétation aussi à part de l’herbe. Et encore elle ne pousse pas très haut. J’ai fait pas mal de rando en Haute Savoie dans des coins peu accessibles aux troupeaux et entre la caillasse l’herbe ressemblait plus à une pelouse. Les nuits sont fraîches et les chutes de neige ne sont pas rares même en été. Si le pâturage était vraiment efficace les stations de ski n’auraient pas besoin d’autant d’explosifs pour déclencher les avalanches. On les entend de loin.

        1. 1) C’est vous qui parlez de Forêt pour réduire les avalanches. Je vous rappelle juste que les forêts n’existent pas au dessus de 1800 m en adret et 2200 en ubac. Mais les avalanches elles se déclenchent depuis des altitudes bien supérieures (les crêtes et zones d’accumulation) !!!
          2) Oui des troupeaux jusqu’à 2500 voir 2600 m. Tout dépend des roches, des pendages géologiques, des expositions… Ce n’est pas parce que vous passez quelques jours de vacances par an en haute-savoie que vous pouvez vous dire « expert » !!!
          https://www.savoie-mont-blanc.com/Decouvrir/Explorer/Sites-naturels/L-alpage-un-espace-preserve-en-Savoie-Mont-Blanc
          3) Les stations de ski ne sont pas forcément dans les alpages, elles utilisent des espaces de haute-montagne, dans l’étage nival. La nécessité du déclenchement des avalanches est liée à la pente et l’accumulation de neige plus rapide qu’à l’étage montagnard ou sub-alpin. Les systèmes de déclenchement d’avalanche ne sont pas placés n’importe où !!! Mais ils sont placés dans les secteurs les plus accumulateurs de neige et de forte pente. Là où justement la cohésion sol/neige est très faible !!! Les Cartes de pentes et les couloirs d’avalanche des PLU sont très explicites sur ce sujet. Le pâturage est très efficace contre les avalanches entre 1800-2500 m. d’altitude.
          https://cgedd.documentation.developpement-durable.gouv.fr/documents/Affaires-0006446/007395-01_rapport.pdf
          «Les zones réputées dangereuses pourront excéder enétendue celles atteintes par les avalanches constatées dans le passé pour diversesraisons: modifications défavorables du climat ou de l’état superficiel du sol (abandonde pâtures, installation d’une végétation arbustive, rompant la continuité du manteauneigeux), prise en considération d’effets de souffle au-delà du dépôt de la neige,nécessité d’une marge de sécurité» ([3], p.37). Ces propos ne semblent pas avoirparticulièrement vieilli depuis quarante ans

    2. @ Marco 22/07/2020 | 11:49
      Et ce berger il a pas les chevilles qui enflent ?

      >>> Peut-être! Et où est le problème? Chez un certain Marco, c’est bien la tête!

      1. Zygomar
         » Avoir la tête qui enfle » ? C’est une expression de vos campagnes ? Je ne connais pas et elle n’est pas dans le dictionnaire.

    3. @Marco , moi agriculteur à coté de la mer je pense que l’un et l’autre est largement compatible (l’herbe poussant quand même sous les arbres) .
      Que vous le voulez ou non les brebis , vaches , ect entretiennent la pâture qui deviendrait vite un roncier ou autre sans un minimum d’entretien .
      Pour en venir au problème initial de la cohabitation brebis et loup , trouvez vous logique qu’un homme doit protéger son faire-valoir , son « portefeuille » parce que des personnes habitants à des (centaines) de kilomètres ou un jour décréter le retour du loup !
      Vous Marco , trouveriez vous normal de dormir au pied de ce qui vous fait vivre !
      Si nos aïeux lui on fait la chasse c’est certainement pour une bonne raison .
      Après je ne veux pas être le défenseur du faible (la brebis en l’occurrence ) mais je trouve quand même qu’il faut avoir un certain instinct de prédateur pour vouloir
      le retour du loup chez nous .
      PS : Merci de ne pas corriger mes fautes d’orthographes (j’ai loupé trop d’heure
      à l’école primaire) .

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