Tests urinaires à la recherche de glyphosate : les agris donnent de leur personne pour rassurer

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> 37 céréaliers de l’Indre ont fait tester leur urine auprès du CHU de Limoges (analyses par chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse, la référence internationale en la matière) et du laboratoire allemand BioCheck de Leipzig (test Elisa, « totalement inadapté dans le cas de l’urine, où l’on retrouve différents déchets produits par notre métabolisme » selon le toxicologue et ancien expert auprès du ministère de la Santé François Hubert). Le premier a trouvé du glyphosate dans l’urine de neuf d’entre eux (moins de un sur quatre) contre neuf sur dix chez le second. Pour le CHU de Limoges, la moyenne des résultat s’établit à 0,1 µg/l (sachant qu’il est possible de détecter du glyphosate à une concentration de 0,05 µg/l. Il y a deux ou trois ans, bon nombre de « positifs » d’aujourd’hui auraient été jugés « négatifs ») contre 0,54 µg/l pour BioCheck, soit respectivement 1% et 5,4% de la dose journalière admissible pour une exposition chronique par voie orale. Selon le CHU de Limoges, auteur de centaines de dosages urinaires de glyphosate ces derniers mois, il n’y a pas plus de tests positifs chez les agris que chez les Français en général. Enfin, d’après la base de données Biotox de l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), le glyphosate est rapidement éliminé dans les fèces et les urines, quasiment sous forme inchangée. Il ne s’accumule pas dans l’organisme.

> 48 céréaliers membres de l’Association générale des producteurs de blé (AGPB) répartis dans toute la France ont fait tester leur urine par chromatographie au CHU de Limoges, à la recherche de glyphosate : 100% sont en-dessous de 1 µg/l, annonce l’AGPB.

Source : La France Agricole du 21 février 2020

32 commentaires sur “Tests urinaires à la recherche de glyphosate : les agris donnent de leur personne pour rassurer

  1. « soit respectivement 1% et 5,4% de la dose journalière admissible pour une exposition chronique par voie orale » ?

    C’est faux. La DJA est de 0,5 milligramme/kilogramme de poids corporel/jour. 0,1 microgramme/litre représente le 5.000e de la DJA.

    Les deux termes de la comparaison ne sont pas similaires. Pour obtenir un chiffre réaliste, il faudrait tenir compte du taux d’élimination par les urines, de la quantité d’urines et du poids corporel. Mais on peut se contenter du chiffre indiqué : tous les facteurs précités mènent à une charge encore plus insignifiante.

      1. Ted 11/03/2020 | 12:07

        >>> Bravo! Vous venez de gagner brillamment l’oscar de le plus belle et plus grosse connerie du mois!!

      2. Ted

        La seule dose admissible est 000

        On voudrait tellement qu’il en soit de même pour la connerie humaine!! Mais c’est hélas une utopie trop répandue!

      3. @TED
        Ah, bon ? et pour les mycotoxines naturelles c’est aussi 0 ?
        Dans ce cas, vous ne pourrez pas manger de bio non plus .
        Il y a un manque d’études sérieuses pour les mycotoxines naturelles car l’état ne les paye pas et bien sûr ce n’est pas le rôle de l’industrie qui n’aurait aucun retour sur investissement ( par contre pour les pesticides de synthèse les industriels payent des fortunes en études tox et écotox, ce qui permet de proposer les limites sans effet et en ajoutant un facteur de sécurité de 100). Mais, ce n’est pas parceque l’on manque d’études sur les mycotoxines naturelles qu’il n’y a pas de risques . en ce sens, l’état est criminel d’imposer le bio dans les cantines par idéologie alors qu’il SAIT que des mycotoxines ( cancérigènes, bloquant la croissance des jeunes enfants, affectant le système immunitaire etc..) sont présentes dans le bio ( l’absence d’analyse de risque sérieuse ne signifie pas l’absence de risque!) . Comme par hasard, le principe de précaution n’est pas ici appliqué et bien au contraire, l’état préfère faire prendre des risques pour la santé des enfants plutôt que de jouer la sécurité avec des produits protégés par des pesticides de synthèse.
        La civilisation occidentale qui s’est développée grâce à l’héritage des Grecs sur la rationalité ( ce qui a ouvert la voie aux sciences) est mise à mal par les idéologies et les croyances débiles .

          1. A partir du moment ou en agri bio pour certains risques myco , ils n’ont pas les outils permettant de contrôler/maitriser les causes provoquant les mycotoxines, ce genre d’étude est vraiment pénible!!! En blé par exemple: la fusariose peut se maitriser grâce au fongicide non disponible en bio! Si stress biotique des champignons fusariens gros risque de myco a gros pb! Oui on peu prendre des variétés tolérantes aux fusariose en bio comme en conventionnel mais tolérantes n’est pas résistantes et le risque st simplement diminué.
            Pour les maïs si on maitrise les pyrales (avec des méthodes de luttes biologiques) qui par leurs larves provoquent des moisissures (dans les galeries) pouvant à leurs tour provoquer des myco, on a rien en bio pour le même pb avec les sésamies.
            Pour finir il est facile de faire des analyses sur des blé les années ou on a pas eu de fusariose et on est sur que ni en bio ni en conventionnel on aura des résultats identiques a savoir pas de pb de mycotoxines! Vous ne trouvez aucune info sur les blé bio pour les mycotoxines en bio sur l’année 2008 qui a été la dernière année très forte en fusa et myco par la suite! C’est d’ailleurs l’année suivante que la surveillance c’est renforcée !!!
            Le risque est et restera plus important vis à vis des myco en bio qu’en conventionnel. Toute les études pouvant dire le contraire sont soit faites par des incompétents (les années sans risques pour personne) soit du foutage de gueule!

              1. Bugul Noz 13/03/2020 | 1:13

                Amen !

                >>>> Ah! En fin un commentaire éclairé et constructif venant de la part d’un spécialiste auto-incontesté en matière de mycotoxines!

              2. À vrai dire, que répondre à quelqu’un qui annonce que par principe sa position est la vérité vraie et non seulement ne donne aucune étude en sa faveur mais déclare que par principe, toutes les étude passées, présentes ou futures ne soutenant pas sa thèse seront forcément, je cite : « soit faites par des incompétents (les années sans risques pour personne) soit du foutage de gueule! » ?
                J’ai hâte d’avoir votre opinion sur la question 🙂

              3. @bugulnoz!
                Des études pour quoi , pour confirmer des connaissances de bases pour tout ceux travaillant en agronomie et en suivie de culture. Le technicien de base qui suit des agriculteurs sait que les mycotoxines sur le blé proviennent de la fusariose roseum et non la nivalé ! Les années sans fusariose roséum on ne control que très peu (et seulement par principe) les mycotox sur blé.
                Ce n’est pas des études qu’ils vous faut mon pauvre bugulnoz mais des cours d’agronomie de bases. Oui il est inutile de faire des analyses de mycotoxines sur du blé les années sans fusariose roséum car il ne peut y en avoir! Donc soit ceux qui les ont faites pour nous sortir qu’il n’y avait pas plus de risques en bio qu’en conventionnel sont incompétents (car faites années sans fusa roseum) soit ils se sont foutu du monde comme des escrocs malhonnête. Votre blabla et manigance verbale d’ignare incompétent ne changent rien aux faits et connaissances acquises depuis longtemps par les professionnels en grandes cultures!

            1. ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les autorités marocaines rechignent à importer du maïs français par rapport à du maïs sud américains ou US qui intègrent le gène BT donc moins suceptible d »être contaminé en mycotoxines.
              Bon, dans d’autres domaines, ils demandent des certificats non OGM pour des micro produits, faut pas chercher à comprendre.

              1. Tout à fait. D’ailleurs l’inverse de l’opposé n’aurait pas été moins vrai. Bien au contraire.

              2. @Bugul Noz,
                Et, de toute évidence, à bien vous comprendre, si ça continue… il faudra que ça cesse ! 🙄

          2. https://youtu.be/hbleo5lFVQU
            écoutez cette video d’une heure d’une toxicologues Dominique Parent Massin et vous comprendrez peut être que le bio et les mycotoxines sont bien plus problématiques que les pesticides.

  2. A quand une lettre ouverte des agris aux « célébrités » manipulées par Lucet les mettant au défi de faire un test sérieux ?

  3. Ils ont pisses…….dans un violon.Vous opposez ce qui est rationnel a ce qui ressort de la croyance …vous avez perdu..
    Trop tard , c’est une guerre asymetrique , la connerie ,la naivete qui ont comme moteur la peur , sont imbattables…helas…

    1. @ Ernst 8/03/2020 | 10:29

      >>> vous avez hélas tout à fait raison! J’ajouterais quand même à votre liste entre autres défauts et carences: malhonnêteté intellectuelle, démagogie, niveau d’instruction générale d’une pauvreté pitoyable, fainéantise individuelle intrinsèque, arrogance etc… La liste est ouverte!

      1. En tout cas , un effet positif de la crise sanitaire actuelle : plus personne ne parle des « pesticides  » ! Vous avez remarqué ?Peut-être une occasion pour l’opinion de comprendre où se situent VRAIMENT les priorités .

        1. Pour abonder dans votre sens, cet extrait d’un article du 12 mars dernier, mis en ligne sur le site de l’Afis :
          « Toujours est-il que, pour le moment, les citoyens semblent se tourner vers la science pour obtenir des réponses à leurs questionnements et à leurs inquiétudes. Ainsi, par exemple, la recherche d’un vaccin est espérée par la plupart des personnes et les discours critiques sur la vaccination se sont faits très discrets. C’est plutôt rassurant.
          Toutefois, le risque perçu, souvent très en décalage avec le risque réel [11], est largement façonné par le prisme des médias. Et, jusqu’à présent dans cette « crise du coronavirus », c’est en général vers des experts reconnus que les micros sont tournés, à la différence d’autres sujets médiatisées comme l’énergie ou l’agriculture, où des « experts auto-proclamés » issus de mouvements associatifs partisans occupent l’espace médiatique. »
          https://www.pseudo-sciences.org/Ce-que-nous-apprend-la-crise-du-coronavirus

  4. @ Bugul Noz

    >>> Tiens le korrig est ressorti des ténèbres pour nous gâter de sa science….

    1. C’est très bien vu var à l’évidence la science vous gâte, ce qui explique que vous ne la supportiez pas.

      1. @ Bugul Noz

        C’est très bien vu var à l’évidence la science vous gâte, ce qui explique que vous ne la supportiez pas.

        >>> Négligence de ma part! J’aurais évidemment dû utiliser les guillemets en parlant de « science » s’agissant de vos 2 ou 3 pauvres remarques que, selon vous, je ne supporterais pas. Vous avez effectivement raison! J’ai du mal à supporter la médiocrité prétentieuse.

        1. C’est bien trop d’honneur, je parlais bien de la science et pas de mes interventions.

  5. yann 16/03/2020 | 3:35
    @bugulnoz!

    >>>> Mon message (Zygomar 13/03/2020 | 6:03) faisait effectivement remarquer le très haut niveau de compétences et de documentation argumentée dans le domaine des mycotoxines de notre « ami (?) » Bugul Noz le troll bretonnant prétentieux .

    1. Vous employez des mots qui vous dépassent mais comme je suis bon, je vous explique pas à pas :
      1) « Il n’y a pas de traitement antifongique satisfaisant en bio ». OK, jusque là, pas de problème
      2) « Donc les produits sont davantage contaminés par des mycotoxines ». Cette conclusion semble raisonnable mais est-ce qu’un raisonnement qui semble censé est valide ? Et bien non, ça ne suffit pas.

      Vous commencez à comprendre les handicapés de l’encéphale ? Ou est-ce que je dois continuer ? N’hésitez pas, je peux poursuivre, les causes perdues ne m’effraient pas et de toute façon ce qui n’est pas à votre portée est en fait d’une telle trivialité que poursuivre ne me coûtera aucun effort. 🙂

      1. @ Bugul Noz

        « Vous employez des mots qui vous dépassent »

        >>> Lesquels par exemple? Sortez un peu de votre habituelle ambiguïté ce qui vous évitera la constante impression de pompeuse bouillie pour les chats de vos interventions (quel que soit le sujet d’ailleurs)

  6. HS:
    élections municipales: deux communes emblématiques de la « démocratie participative », Langouët (35) et Saillans (26) sont tombées aux mains de l’opposition.
    Le maire de Langouët, Daniel Cueff ne se représentait pas, mais sa liste a été battue.

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