Après l’échec économique de la permaculture, l’échec économique de l’agriculture urbaine

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On savait déjà que sans grosse mise de départ, main d’oeuvre bénévole (voire qui paye pour travailler !) dons divers et produits dérivés (formations, visites, vente de livres, conférences, location de gîtes, etc.) les fermes agroécologiques, notamment celles qui font de la permaculture, ne peuvent tout simplement pas équilibrer leurs comptes. Sur ce sujet, lire nos papiers ici, , et . Figurez-vous qu’elles ne sont pas les seules ! Les fermes urbaines aussi posent question, ainsi que l’a montré la faillite de l’une des plus grandes d’entre elles en Europe. Installée à La Haye, aux Pays-Bas, la ferme UFOO2 De Shilde a fermé ses portes en 2018. Le site The Conversation s’est penché sur les raisons de cette faillite et, plus généralement, sur les échecs de l’agriculture urbaine sous serre et sur toiture. Prix de vente des produits trop élevés, rendements trop faibles, le constat est sévère. Une enquête du projet européen Interreg NWE Groof confirme cette analyse et estime que le modèle économique de cette agriculture doit être remis en question.

9 commentaires sur “Après l’échec économique de la permaculture, l’échec économique de l’agriculture urbaine

  1. Actuellement nous faisons face à des personnes n’ayant strictement aucune base et formation agricole mais qui ont la prétention dans savoir plus que les agriculteurs .
    Mouais , balaise les mecs
    Peut-être que ces personnes rêves d’un retour dans la ferme de leurs aïeux avec veaux vaches et cochons !
    Bref , un truc pour bobo .

    1. @ eric17

      « …….dans la ferme de leurs aïeux avec veaux vaches et cochons ! »

      >>> Sans oublier la binette, la bêche, la fourche, la brouette pour transporter la fumure naturelle entre autres…… Sinon où serait le plaisir?

    2. Un retour dans la ferme des aïeux… Impossible, cela fait longtemps qu’ils l’on vendu pour s’acheter un petit F2/F3 à Paris !!!

    1. Ah oui, ils concluent sur le succès de leur démarche – à quelques petits bémols près, mais bah ! l’agriculture « intensive » n’est pas rentable non plus…
      Donc tout allait magnifiquement bien, sauf un minuscule problème de monument classé, mais on ferme tout de même, histoire de ne pas vexer les intensifs, je suppose.
      Bouffis d’orgueil et de prétention…

  2. « main d’oeuvre bénévole (voire qui paye pour travailler !) »
    .
    Il y est fait mention dans cet article de Yann Kindo, sous le titre :
    Pourquoi je ne souhaite pas voir Pierre Rabhi dans mon lycée
    Lire en particulier dans le Nota Bene (en fin d’article) :
    « Sophie Rabhi, […] condamnée par le tribunal des Prud’hommes d’Aubenas pour travail dissimulé dans sa « ferme des enfants ».
    […]
    une bonne partie du reportage de l’AFIS 07 à la ferme expérimentale du Mas de Beaulieu était consacrée à la question de l’ampleur de la main d’oeuvre bénévole utilisée dans le lieu (mais là, ce n’est pas « dissimulé », les gens paient même pour aller bosser sous forme de « stages »).
    »
    https://blogs.mediapart.fr/yann-kindo/blog/150120/pourquoi-je-ne-souhaite-pas-voir-pierre-rabhi-dans-mon-lycee

  3. Quand t’a pas compris que c’est un model social pas un plan de start UP fait pour faire des sous

Les commentaires sont fermés.