Invasion d’insectes : Quand les agris sont appelés à la rescousse par les urbains…

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Retour au réel. Dans son édito du 18 octobre, Philippe Pavard rapporte qu’un agriculteur de Seine-et-Marne a été appelé à la rescousse par des riverains indisposés par des insectes et incité par le maire de la localité à traiter ses repousses. Le rédacteur en chef de La France Agricole cite aussi l’exemple de « ce quartier de Saint-Malo envahi par la piéride du chou, émanant d’un champ voisin non protégé ». Dans ce cas, les ZNT ne sont plus d’actualité…

42 commentaires sur “Invasion d’insectes : Quand les agris sont appelés à la rescousse par les urbains…

  1. Invasion d’insectes : Quand les agris sont appelés à la rescousse par les urbains…

    >>>> Il serait bon que les Agris refusent d’intervenir en s’appuyant sur 1. le principe de précaution, 2. une ZNT de 150 mètres etc…

    Faut quand même pas se foutre du monde (çà se fait déjà suffisamment!)

    1. Ceux qui ont appelé l’agriculteur ne font peut être ( sûrement?) pas partie des hystériques anti pesticides. Tous les urbains ne sont pas à mettre dans le même panier . Les quelques % de bobos-écolo- ne doivent pas impacter la liberté de la grande majorité non militante et ayant une attitude plus rationnelle et plus pragmatique. Ne pénalisons donc pas ceux qui sont dans le bon sens.

      1. @ Visor

        « ….. Tous les urbains ne sont pas à mettre dans le même panier . Les quelques % de bobos-écolo- ne doivent pas impacter la liberté de la grande majorité non militante …. »

        >>>> C’est pourtant bien ce qui se passe depuis 3 ou 4 décennies!

    1. Entre les finances d’écoles (Eau et rivières par exemple) et les nationalistes bretons adeptes de Diwan (initiative privée vivant de subventions de l’État , cet État Français qu’ils haïssent) et de panneaux communautaristes (panneaux Français/bretons) , en Bretagne on est pas aides

      1. @ Seppi

        Merci pour la référence de l’article princeps!
        J’ai retenu (entre autres), la phrase suivante!

        « We predict major shortfalls in production of most agricultural products against a conventional baseline. « 

  2. Un collègue agronome expérimenté dans ces litiges me signalait que le cas le plus courant était celui de lotissements en bordure de parcelles de colza après la récolte, en aout généralement, avec des petites punaises aux élytres transparentes généralement des punaises appartenant au genre Rhyparochromus (famille des Lygaedae). N’étant pas des ravageurs des cultures une intervention avec un insecticide agricole n’est pas autorisée car non justifiée. Certains agriculteurs se sont mis hors la loi pour apaiser la gène très forte des riverains dont les maisons étaient littéralement envahies. C’était avant 2010, impensable désormais. Tant pis pour les riverains, ils devront attendre l’hiver pour être tranquilles.

    1. Cité également dans la lettre de la Direction Régionale de l’agriculture d’Ile de France :
       » Fin juillet en Seine-et-Marne mais une autre espèce que l’on a rencontré ensuite sur des repousses de colza, et les habitations à proximité. La presse a relaté ce même type
      de pullulations courant août dans d’autres départements : Isère, Rhône, Ardèche,
      Drôme, Indre et Loire, Loir et Cher, Tarn, Puy-de-Dôme, Allier, etc. Ces punaises sont de façon raccourcie appelées punaises des champs, punaises des céréales ou punaises des colzas. Il semblerait que l’insecte incriminé soit une punaise de la famille des Lygéidés comme le genre Nyzius, connu pour avoir déjà engendré ponctuellement des dégâts lorsque d’étés particulièrement chauds et secs (ex 2016). Ces punaises se déplacent en procession sur le sol, cherchent des sources de nourriture : graminées ou légumineuses (ex trèfle), repousses ou adventices (ex chénopodes). Les pullulations gagnent parfois les jardins et maisons d’habitations en bordure de parcelle.  »
      L’ami agronome lisant ces lignes me signalait que cela remonte à au moins 20 ans et se produit très régulièrement après des étés chauds en bordure de champ de colza.

      Le « gagnent parfois les jardins et maisons d’habitations  » pourrait être  » gagnent souvent les jardins et maisons d’habitations  » … et rendent la vie des résidents impossible tellement les populations sont importantes … mais que du naturel, donc pour cette nuisance, les riverains le valent bien et ce n’est qu’un début, à venir les ambroisies et les chardons, entre autres.

      1. @ Alzine

        « …mais que du naturel, donc pour cette nuisance, les riverains le valent bien et ce n’est qu’un début, à venir les ambroisies et les chardons, entre autres. »

        >>> Est-ce que ce genre d’insectes (dont nous dit-on les populations seraient en constante diminution à travers toute la planète au risque de chambouler le fragile équilibre de la vie sur la-dite planète??) ne constitue pas un élément constitutif de la « biodiversité » si précieuse et qu’il convient de protéger au même titre que, dans le domaine végétal, les ambroisies et les chardons (entre autres bien entendu) que vous citez?

          1. Il faut protéger l’ensemble de la biodiversité, l’obligation d’arracher les ambroisies est un crime contre mère Nature, pulvériser un herbicide dessus le pire des sacrilèges, remarque en passant pour le ministère de la santé aussi, qui préfère qu’on les arrache, tant pis pour les enfants asthmatiques qui ne verront pas l’âge de 20 ans.
            On croit parfois rêver un monde dystopique mais non, c’est la réalité, nous le vivons bien, l’ère du verseau aux vapeurs de cannabis.

            1. « tant pis pour les enfants asthmatiques qui ne verront pas l’âge de 20 ans. »
              De toutes façons, ils polluent !
              Asthmatiques, gare à votre empreinte carbone !
              Certains inhalateurs émettent des gaz à effet de serre et font grimper l’empreinte carbone des patients qui utilisent régulièrement ces traitements contre l’asthme ou d’autres maladies pulmonaires.
              https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/asthmatiques-gare-a-votre-empreinte-carbone_3681771.html
              Et donc… Vive le grand humanisme des écolos. 😈

  3. Le papillon Monarque en voie de disparition;;; C’est la faute au glyphosate, bien sûr !
    Et dans quel journal trouvons nous cette perle ?
    Vous avez une chance sur deux de trouver

  4. Les fadas naturalistes américains nous avaient fait dejà le coup avec le maïs Bt dangereux pour le papillon monarque , à cause du pollen de maïs Bt ,qui pouvait contenir les toxines entomopathogènes de la bactéries, pollen soupoudré en marge des champs cultivés de maïs Bt sur des laiterons très spécifiques qui seuls nourrissent les monarques , le papillon monarque était gravement menacé.
    On notera ici un recyclage d’un argument éculé qui avait fait grand bruit à l’époque.

    Le maïs Bt s’est étendu, Il a été enlevé la capacité d’avoir la toxine Bt dans le pollen et maintenant les naturalistes réinventent la disparition du papillon à cause du glyphosate, qui certes désherbe les fameux laiterons mais uniquement dans le champ cultivé.

    Tout cela n’aura aucune conséquence en amérique du nord mais participe à faire interdire le glyphosate en Europe.

    Cherchez l’erreur! plutôt ne cherchez plus vous l’avez trouvée: vaste manipulation de l’opinion publique pour un retour dans les cavernes, enfin un peu plus complexe puisque les écolos veulent aussi et surtout que l’on vive en ville, ville dense( pour économiser les transports) , dans des tours de plus en plus hautes et des citées façon 1970 de plus en plus denses, le tiers monde dans ce qu’il a de plus glauque.

    Plutôt que retour dans les cavernes, l’écologie c’est bienvenue dans le « meilleur des mondes » , avec une sauce « Green soylent », un petit effort et un retour de Hulot, l’hélicologiste, à l’écologie et on y est tout à fait.

    1.  » maintenant les naturalistes réinventent la disparition du papillon à cause du glyphosate » ?

      Je ne suis pas sûr que cela soit vrai. Je penche plutôt pour la connerie journalistique. Demandez à ces gens de citer des pesticides et ils vous répondront « glyphosate » (ou « Roundup ») et « néonicotinoïdes »…

    1. Paradoxalement la première partie de cette émission est rationnelle, danger du soja à cause de sa charge en phyto-oestrogènes, vrai soucis de santé publique pour les consommateurs qui ont viré au végan et en consomment trop, non-respect des recommandations anciennes de l’afssa ( avant l’ANSES) … j’étais surpris du coté rationnel du reportage. L’excès de consommation de soja est en effet potentiellement néfaste pour les populations européennes.
      La lentille aussi, le reportage est correct, un peu nostalgique avec le trieur du début du XXème siècle pour séparer lentilles et cailloux ou graines de mauvaises herbes dont certaines toxiques, même si s’agissant de lentilles bio, on peut raisonnablement craindre davantage des adventices toxiques et notamment du datura. Je me rappelle étant jeune avoir la trouille de manger les lentilles à cause des cailloux qui les accompagnaient. Les trieurs modernes sont bien plus efficaces sur cailloux et certainement graines d’adventices toxiques aussi.
      Mais rien de vraiment très choquant.

      Là où cela dévisse sérieusement style Lucette… c’est quand l’ingestion de glyphosate est renvoyée à l’ingestion de soja américain.

      Ce n’est pas le soja américain qui est le plus contaminé par le glyphosate mais le blé et surtout les protéagineux produits en Amérique du nord, notamment les lentilles, vrai aussi en Europe de l’est ou au Royaume Uni où le climat ne permet pas des récoltes précoces avec nécessité de dessécher le végétal avec un herbicide pour maintenir la qualité.
      Même avec cette utilisation justifiée sous climat plus frais après le 1er septembre, hors France et Europe du sud, les teneur en glyphosate du grain sont infiniment inférieures aux LMR, donc sans risque santé, contrairement aux phytooestrogène d’une régime végan ( en lien avec le soja ) sachant que les légumineuses historiques contiennent aussi des phytooestrogènes aussi, en quantité moindre certes.

      C’est dans la seconde partie que le reportage vire à l’information débile, laisser supposer que le glyphosate du soja OGM passe dans le lait, ce qui est idiot, il est excrété par la vache fèces et urine. La vache ingère d’ailleurs plus de glyphosate avec des féveroles ou des pois canadiens, du blé canadien qu’avec du soja, applications plus précoces qui ne touchent que de jeunes gousses sur soja .
      Enfin le glyphosate retrouvé dans le lait est un dosage qui porte certainement sur l’AMPA d’où le lait bio aussi contaminé que le lait conventionnel, les bio doivent utiliser les mêmes détergents de tank à lait que les conventionnels avec des anticalcaires à base de phosphonates qui se décomposent en AMPA, comme le glyphosate. Là aussi le risque vient d’un nettoyage insuffisant du tank à lait avec développement de bactéries et leurs toxines, bien naturel mais bien plus dangereux.
      On remarquera la technique, démarrer rationnel sur un vrai sujet de danger (naturel) concernant l’alimentation, faire témoigner de vrais scientifiques au-dessus de tout soupçon, et virer désinformation en alignant à la fin les guignols, pour mettre en cause le soja OGM traité au glyphosate. C’est de la manipulation du public et c’est délibéré.

      1. Largement d’accord avec vous.

        Les bras m’en sont tombés quand j’ai vu débarquer le GES et l’IBP avec le plus trash possible, les photos de rats et les petits porcelets sortis du congélateur.

  5. « cela dévisse sérieusement style Lucette… »
    J’ose… 😳
    C’est-à-dire que cela « part en sucette » ? 🙄
    [Je sors… ➡ ]

    1. De plus en plus fort, les bios : interdiction de la chorophylle et de certaines vitamines.
      la même molécule selon qu’elle est produite par la nature ou par l’homme est bonne ou mauvaise : ceci illustre bien le véritable objectif de cette idéologie : ce qui est intrinsèquement mauvais c’est l’homme et non telle ou telle molécule.
      Par contre, l’insuline OGM de synthèse fabriquée par l’homme est acceptable pour les bios diabétiques !!
      Pourquoi ne vont ils donc pas aussi faire campagne ( limitation naissances ) en Afrique là où les femmes font 6 ou 7 gosses pour éviter d’avoir 2 milliards de gens en plus ? Sans doute que leur idéologie se heurte à une autre , celle qui considère que rien ne doit être interdit aux Africains?
      Les bios sont face à leurs incohérences et à leurs paradoxes : l’avenir ne leur appartient donc pas.Ils sont déjà  » has been »

      1. « Par contre, l’insuline OGM de synthèse fabriquée par l’homme est acceptable pour les bios diabétiques !! Il en va de même pour les phéromones » DE SYNTHESE « utilisées en viticulture bio…..Ya pas assez de vaillants chez nos bio pour aller « traire » les eudémis ! Alors on s’accommode bien de la chimie de synthèse ,sans trop le crier sur les toits….

        1. Pour Eudemis ils ont aussi le BT, mais sans action humaine comment feraient ils pour extraire la toxine efficace ? ( sans parler des sels de cuivre qu’ils utilisent et qui ne se trouvent pas spontanément dans la nature). Par contre, ils refusent d’utiliser l’azote de l’air comme engrais ( nitrates). Il est vrai qu’il suffit de retourner un tas de fumier conventionnel pour qu’il devienne bio.
          Incohérences! incohérences!

          1. Et en ce  » chrysanthèm’s day » on pourrait aussi évoquer la production externalisée de pyrèthre naturel…. Mais bon , l’Afrique c’est loin ! Pour les écolos , « loin de leurs yeux , loin de leur bien-pensance »….

              1. Intéressant en effet d’utiliser des pyrethrinoides de synthèse pour produire une pyrethrinoide naturelle ( sans parler des produits interdits depuis longtemps en Europe). Les bios se foutent vraiment de la tête de leurs clients. Je ne comprends pas comment les producteurs de bios peuvent se regarder tous les matins dans la glace sans avoir un petit pincement au coeur.

      2. @ Visoe

        « …en Afrique là où les femmes font 6 ou 7 gosses pour éviter d’avoir 2 milliards de gens en plus  »

        >>> Je ne pense pas que cela soit la bonne méthode……

          1. Le développement.

            La natalité baissera quand quand les gens auront l’assurance que leurs vieux jours seront assurés par un enfant ou deux, qu’ils auront choyés et mis sur une orbite économique plus élevée — plutôt que par cinq ou six survivants miséreux sur les huit qu’ils auront faits — ou si leurs vieux jours seront assurés par un système de sécurité sociale.

            1. En Occident est ce le développement ou bien ,plus simplement,la mise au point des méthodes contraceptives qui a fait baisser le nombre d’enfants par femme ? En Afrique,il ne faut pas occulter l’attitude de refus de la contraception ( alors que les méthodes sont disponibles!!!) et les aspects religieux ( pour l’Islam la démographie est un sujet politique car c’est un élément clef pour conquérir le monde). Une société en Afrique qui a 8 enfants viables par femme n’a aucune chance de se développer correctement ( multiplication par 4 à chaque génération). Ce n’est pas le faible développement qui est la cause de la démographie mais l’excès démographique qui est la cause du faible développement.L’Occident a tendance a penser que le monde entier doit faire comme lui en niant les différences de conception des choses.

          2. Visor

            Que voulez vous dire? Quelle est la » bonne » méthode?

            >>> Désolé, ce n’était qu’un trait d’humour!
            Si vous relisez votre phrase on peut comprendre qu’elle dit : » les femmes font 6 ou 7 gosses pour éviter d’avoir 2 milliards de gens en plus »…..

              1. @ Visor

                « effectivement, c’était mal dit. »

                >>> Mais néanmoins drôle!!

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