ZNT : n’inversons pas les choses !

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Dans un courrier des lecteurs publié dans La France Agricole du 20 septembre 2019, Laurent Denise, agriculteur dans les Deux-Sèvres, juge que « le problème actuel, c’est la déconnexion complète des citadins avec leur planète » : « ce sont les campagnes qui subissent le développement des villes, et non pas l’inverse ! » Il enfonce le clou : « Il est urgent que les villes s’intègrent à leur environnement, pour ne plus détruire les campagnes. » Et appuie là où ça fait mal : « Les produits (phytosanitaires) n’ont-ils pas été développés (…) pour alimenter la consommation de plus en plus massive des villes ? » En effet, il n’y en aurait pas besoin pour « nourrir les campagnes »… « Les villes dépendent à 100% des campagnes alors que les campagnes sont parfaitement autonomes… »

13 commentaires sur “ZNT : n’inversons pas les choses !

  1. Un autre « renversement » à professer.
    Celui qui consiste à s’interroger non pas sur la question de savoir « quelle planète laisserons-nous à nos enfants ? », mais plutôt, en ces temps de « Gretamania » médiatiquement omniprésente et écœurante : Quels enfants laisserons-nous à la planète ?

    1. @ JG2433

      « …. mais plutôt, en ces temps de « Gretamania » médiatiquement omniprésente et écœurante : Quels enfants laisserons-nous à la planète ?3

      >>>> ou encore cette autre version:
      « Si on les laisse faire, quelle planète laisseront-ils à leurs enfants? »

  2. Greta est un pur produit de l’endoctrinement écolo obscurantiste. Aucune chance qu’elle émerge, cela dit on trouve quelques hommes et femmes politique qui sont à peine plus lucides et qui ont plutôt bien réussi. A la mairie de Paris par exemple.
    Tout dépendra de la réussite de ce courant venant des USA puisque pour parler à l’ONU il faut un sacré soutien de ce coté, si la logique chinoise, russe ou trumpiene l’emporte, triste futur pour elle.

    1. de toute façon pour ce qui concerne Greta , vu la manipulation qu’elle subit , on peut craindre pour son avenir …

    2. @ Alzine

      « … cela dit on trouve quelques hommes et femmes politique qui sont à peine plus lucides et qui ont plutôt bien réussi. A la mairie de Paris par exemple. »

      >>>> Rien à voir avec l’écologie! Simple opportunisme électoral! fondé sur ce qui se vend le mieux au bon moment au sein d’une « opinion publique » formatée!

  3. Coté surprenant dans la semaine:
    Un incendie dans une usine chimique, les autorité se veulent rassurantes pour les populations exposées aux fumées qui suffoquent, réellement pas simulé mais recommandent aux agriculteurs de ne récolter aucun fourrage, curieux.
    Les ONG environnementales … on ne les entend pas aux abonnés absents. Si un malheureux débordement de pulvérisation avait touché un potager …bio… voisin, là oui.
    Noter toutefois que les légumes bio sont bien plus chargés en dioxines, HAP….. qui sont issus d’anciens incendies industriels ou du brulage de palettes ou le cas le plus fréquent d’UIOM sans filtre que les légumes conventionnels mais les dioxines ont pour une part une origine naturelle donc les ONG ne sont pas inquiètes , sauf si elles sont libérées par des usines d’herbicides comme Seveso, les pesticides toujours les pesticides, que les pesticides.

    1. Le silence de l’équipe à Jadot démontre une nouvelle fois qu’il utilise la cause écologique
      pour principalement en vivre grassement .
      Mais lors de la prochaine élection ils ne manqueront certainement pas de parler de cet incendie .
      Bref , rien que des opportunismes .

    2. Et que dire des mondiaux d’athlé qui se déroulent en ce moment à Doha dans un stade à ciel ouvert et climatisé !?!?!?!?!?!………Où sont nos verts , greenpeace , GIEC et tous les Khmer verts moralisateurs ….Même pas une petite Greta pour s’élever contre ?

    3. Alzine
      J’ai pourtant eu peu de temps cette semaine pour lire et écouter les infos mais…. je suis bien tombé sur un reportage sur une ONG qui parlait des différents risques liés à cette catastrophe. Infos en replay sur internet et vous constaterez par vous même.

  4. Bon nombre de citadins d’aujourd’hui vivaient à la campagne il y a 10, 20 ou 30 ans.
    Si les gens quittent la campagne c’est d’abord pour faire ses études supérieures parce qu’après le bac le choix est bien limité en zones rurales. Ensuite pour trouver un job, la question ne se pose même pas c’est le chômage ou la ville sauf cas exceptionnel.
    « Les campagnes parfaitement autonomes  » ? Ah oui ? Quand je retourne dans mon village natale de 350 habitants, il y a aucun commerce , pas une seule vente directe avec les rares agriculteurs du coin, c’est minimum 10 km pour trouver de quoi manger et c’est 30 km pour faire le plein de courses hebdomadaire dans la ville la plus proche. Voitures indispensables, désert médical, maisons chauffées au fuel, pour travailler c’est entre 30 et 100 km par jour et quand les enfants ont des activités, il faut jouer au taxi et parcourir toujours plus de km. La pollution générée par le mode de vie des citadins est plus faible que celui de la plupart des ruraux. Et sans les impôts des citadins, les ruraux auraient bien du mal à vivre…. Subventions agricoles, rénovations des axes routiers, écoles conservées malgré de faibles effectifs… sont possibles grâce à ceux qui mettent leurs gosses dans des classes surchargées et rentrent le soir à pieds dans leur appartement de 50 – 60 m2 pour 3 ou 4 ou 5 personnes et payés de lourds impôts sur le revenu.

    1. Sans de lourds impôts, les agriculteurs n’auraient peut-être pas besoin de subventions. Le principal pourvoyeur de pauvreté, c’est l’état. D’ailleurs, une partie des impôts des agriculteurs servent à financer leurs subventions (on leur prend pour leur rendre, mais moins).

    2. @ MArc
      En effet, prétendre que les gens de la campagne n’ont pas besoin des gens des villes ( dernière phrase dans l’article) est totalement absurde. La campagne ne peut vivre en autarcie car il faut de l’énergie ( centrales nucléaires, fioul..), des machines t tracteurs, voitures…), des ordinateurs, des livres, des médicaments issues de la chimie de synthèse, des hôpitaux, des médecins, des enseignants etc… etc….
      Par ailleurs, je ne vois pas en quoi la ( supposée) déconnexion des citadins avec  » la planète  » serait un problème : que signifie cette assertion? Er pourquoi donc la déconnexion des campagnes avec les villes ne serait t elle pas un problème?
      Prétendre que les villes détruisent les campagnes est assez scandaleux: les villes n’utilisent que quelques % du territoire et produisent pourtant 80 % ( ou plus) des richesses ( PIB..). Sans les villes les campagnes retourneraient 1000 ans en arrière et même davantage. Ce type de discours qui cherche à opposer villes et campagnes vise à affirmer que l’homme est mauvais et qu’il est l’ennemi de la planète.

      1. Plutôt : « pourquoi donc la déconnexion des campagnes d’avec les villes serait-elle un problème ? »

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