« Même dans les endroits totalement bio, on a une forte mortalité d’abeilles »

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Il y a un comme un os ! Et si les phytos n’étaient pas LA cause de la surmortalité des abeilles ? Et si c’était d’abord un problème de diversité botaniques dans nos jardins, nos plaines, nos champs ? L’édition yvelinoise du Parisien du 20 juin pose les bonnes questions :

20 commentaires sur “« Même dans les endroits totalement bio, on a une forte mortalité d’abeilles »

  1. « On perd 30% de nos colonies chaque année »
    Les stats de France Agrimer nous disent que entre 1995 et 2019, le nombre de colonies est stable : autour de 1.3 millions.
    Quelqu’un peut m’expliquer ?

      1. Quand je dis ça dans les soirées en ville, on me regarde comme un provocateur-né.
        En fait, même en ville ou dans les environs péri-urbains, il y a toujours un ami qui est apiculteur amateur (en général pas longtemps…) et qui se scandalise de perdre tant d’abeilles chaque hiver ; et donc on me répond : « tu vois bien, même Totoche il le dit et il s’y connaît ! ça fait trois ans qu’il élève des abeilles ! ».

  2. Cette année j’ai une parcelle de 15 hectares de tournesol à 100 mètres d’un rucher .
    Mais si vous voyez les frelons asiatiques à l’œuvre alors il est facile de comprendre que nos phytos sont moins destructeurs qu’un ou deux frelons qui découpent les abeilles au pied des ruchers .
    Et en plus l’apiculteur n’a installé aucun piège .
    Le gaucho (imidaclopride) à bon dos avec les apiculteurs de la conf’ , oui .

  3. L’INRA vient de sortir une étude montrant une influence positive du bio sur l’alimentation et la santé des abeilles. Cela va sûrement faire le tour des médias.

  4. @ Listo

    « L’INRA vient de sortir une étude montrant une influence positive du bio sur l’alimentation et la santé des abeilles. Cela va sûrement faire le tour des médias »

    >>>> C’est déjà parti!!

    N’étant pas spécialiste de la question , je suis curieux et impatient de connaître l’avis de ceux qui le sont!! Merci d’avance!

    1. En pratique j’appelle ça du 100% Fake News .
      Par contre il est à noter quelle vient de l’INRA et nous savons ici le virage politique que cet institut à récemment prit .
      il suffit pour cela de nommer à la tête un nouveau « gourou » aux ordres d’un parti politique pour qu’un institut très sérieux à la base se transforme en un institut militant .

        1. Il y a Bretagnolle dans les auteurs… Tous les indicateurs de bullshit clignotent

          1. Oh oui !

            Visez-moi ça :

            https://www.courrierdelouest.fr/actualite/chize-une-etude-du-cnrs-revele-les-effets-prodigieux-du-bio-sur-les-abeilles-25-06-2019-404201

            « Tout le monde parle mais nous, on quantifie car on a besoin de chiffres pour faire bouger les lignes du monde réel, inciter à la prise de conscience des relations d’interdépendance entre les humains et les non-humains afin de créer de nouvelles solidarités », appuie celui qui refuse l’étiquette « de lanceur d’alerte » tout en dessinant les contours d’une agroécologie inéluctable. « Le message que je veux adresser aux agriculteurs, c’est de ne pas réfléchir pesticides, azote et sélections variétales mais abeilles. C’est un levier de croissance inégalable, sans doute le moins coûteux et qui profite aux bio comme aux conventionnels. C’est prodigieux. »

            Si c’est pas du militantisme, ça…

    2. L’étude de l’INRA me parait douteuse.
      Souvent entre deux de mes emplacements de ruches situées entre 500m et 1km il peut y avoir des différences énormes
      Rentre en compte les différences de la position des ruches a l’ombre ou trop exposées au soleil favorisant ou non les colonies
      La distance d’u point d’eau.
      La proximité ou non d’un champs de colza.
      Ce printemps on pouvait passer de 30 kg de récolte de colza de ruchers au ras des champs a 3 kg ceux loin des champs

    3. Remarquable!!

      Titre original de l’article:
      Organic farming positively affects honeybee colonies in a flower‐poor period in agricultural landscapes

      Titre de l’article du Courier de l’Ouest faisant mention de cet article:

      L’INFO Une étude du CNRS révèle les effets prodigieux du bio sur les abeilles

      https://www.courrierdelouest.fr/actualite/chize-une-etude-du-cnrs-revele-les-effets-prodigieux-du-bio-sur-les-abeilles-25-06-2019-404201

      Effets positifs d’un côté vs effets prodigieux de l’autre……

  5. A quand un débat interne au CNRS Marcel Kuntz / Vincent Bretagnolle

    1. Vous voulez dire : « à quand un serrage de boulons par la direction » ?

      Allez dans la publi, regardez la figure 2… allez dans les info comp, ouvrez la s6… et jugez par vous-même si les résultats annuels pour la taille du couvain (un graphique qui ne précise pas le rayon dans lequel on a le bio — 300 m ou 1500 m) permettent une conclusion comme celle suggérée par la figure 2.

  6. Je suis en train de me demander si l’INRA n’aurait pas embauché le Seleralini comme consultant….

  7. PAS A SA PLACE MAIS ON NE PEUT PLUS AJOUTER UNE REMARQUE SOUS LA RUBRIQUE « TABAC »

    >>> Je viens de trouver une information qui intéressera surement Alzine!

    = Total des diverses taxes sur le tabac sous toutes ses formes en 2018 : 15 milliards d’€ (source BFMBusiness)

    = Prise en charge du cancer du poumon par la Sécu (2017) : 1,6 milliards d’€.

    Si même on rajoute disons 2 autres milliards pour prendre en compte les autres pathologies tabagiques, l’état impécunieux trouve quand même son compte dans la contribution volontaires des fumeurs……..

  8. Pendant que j’y suis, je souhaiterais mentionner que bien que ce ne soit pas spécialement étonnant, on n’entend pas le silence assourdissant et pour cause,de nos médias nationaux sur le dernier ouvrage de Sylvie Brunel intitulé « Toutes ces idées qui nous gâchent la vie » 250 pages paru chez JC Lattès 2019.C’est une oeuvre salutaire qu’il convient de lire, de faire connaitre et de diffuser!!

    1. Bernard EBER 29/06/2019 | 6:44

      Impossible de partager error 404

      ??????????????????

      Pour le moins sibyllin votre message!!

  9. La perturbation d’un gène pourrait être le premier pas vers le traitement du parasite des abeilles mellifères Nosema Ceranae ( parasite exotique a l’espèce Apis mellifera )
    Les apiculteurs militants ont minimisé les dégats de la dépopulation des colonies du a ce parasite

    Entomologist Jay Evans with the ARS Bee Research Laboratory studies honey bees looking for a way to combat nosema, an important honey bee pathogen.
    Disrupting One Gene Could Be First Step Toward Treating Honey Bee Parasite Nosema Ceranae

    https://www.ars.usda.gov/news-events/news/research-news/2019/disrupting-one-gene-could-be-first-step-toward-treating-honey-bee-parasite-nosema-ceranae/?fbclid=IwAR1Pc_sWvewlQPUzb3HAP6bYibGdftqARPmJ_EMIuhPTgU3sWZJfW5Av3Fw
    Voir la publication
    Insect Molecular Biology (2019) 28(1), 74–85doi: 10.1111/imb.1253474© 2018 The Royal Entomological Society Dicer regulates Nosema ceranae proliferation in honeybeesQ. Huang*†, W. Li‡, Y. Chen‡, G. Retschnig-Tanner*, O. Yanez*§, P. Neumann*§ǁ and J. D. Evans‡*Institute of Bee Health, Vetsuisse Faculty,University of Bern, Liebefeld, Switzerland; †Honey Bee Research Institute, Jiangxi Agricultural University, Nanchang, China; ‡USDA-ARS Bee Research Laboratory, BARC-East, Building 306, Beltsville, Maryland USA; §Agroscope, Swiss Bee Research Center, Bern, Switzerland; and ǁBee Protection Laboratory, Department of Biology, Faculty of Science,Chiang Mai University, Chiang Mai, Thailand

    https://onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1111/imb.12534

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