Le métro, c’est mauvais pour la santé

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Le seuil de particules fines dans le métro reste constamment au-dessus du seuil autorisé. Comme l’explique Jean-Christophe Brisard, auteur du livre Irrespirable (ed. First), cela représente un véritable danger pour la santé des travailleurs souterrains. Et pour les usagers ?

Selon Christophe Brisard, « le risque est très important pour les voyageurs » :

Rien à voir avec le glyphosate dont les ONG exigent pourtant l’interdiction. Si elles étaient cohérentes, elles réclameraient la suppression immédiate du métro.

11 commentaires sur “Le métro, c’est mauvais pour la santé

  1. « Le seuil de particules fines dans le métro reste constamment au-dessus du seuil autorisé »

    >>>> Ya ka interdire le métro! Trop dangereux!
    Et le principe de précaution bordel!

    1. Seuil de l’ordre de 10 fois le niveau moyen à l’air libre. Parlez-en à Anne Hidalgo !

  2. Ce n’est pas une découverte, plusieurs documentaires à ce sujet ces dernières années.
    Se déplacer en voiture c’est aussi être en contact avec de nombreuses particules qui rentrent dans l’habitacle. Plus la circulation est dense et plus la pollution est importante, logique. Les mesures réalisées sur les périphériques , autoroutes et grands axes sont particulièrement inquiétantes aussi bien pour les usagers que pour les salariés qui travaillent à proximité et les habitants.
    Si les nombreux usagers des transports en communs utilisaient des voitures personnelles ce serait une catastrophe donc pour le moment peu de solutions.

    1. « Si les nombreux usagers des transports en communs utilisaient des voitures personnelles ce serait une catastrophe donc pour le moment peu de solutions. »

      Si ces voitures sont des voitures modernes et carburent aux biocarburant, il est probable que l’émission des produits toxiques soit moindre que celle des vieux bus de la région parisienne, ou des rames de métro, dont il est important de souligner que l’émission de particules vient essentiellement de l’usure des freins et du frottement des roues sur les rails.

      Le problème, c’est une agglomération étendue de 12 millions d’habitants (communes autours de Paris + Paris) et une densité digne d’un pays du tiers monde, pour la région parisienne, un non sens depuis l’abandon du concept de villes nouvelles.

      D’où la circulation difficile et la pollution induite. Merci les écolos qui ne rèvent que de villes très denses…

      1. On sait aller sur la lune depuis 50 ans donc , si on voulait, on pourrait faire en sorte d’aspirer les particules émises par les freins et de filtrer l’air mais l’état ;la RATP, la ville de Paris ont d’autres priorités! Il suffit de regarder la répartition des budgets ( ville de Paris, Région Ile de France..) pour constater que les transports et la santé ne sont pas prioritaires: pour eux, ce qui compte c’est le changement de société ( acheter des appartements la peau des fesses pour imposer la mixité sociale etc…) et malgré les masses énormes d’argent dépensé il y a des milliards € de dettes. Hidalgo préfère raconter des âneries sur le diesel etc…De même on pourrait mettre des filtres sur chaque cheminée d’immeuble ( comme pour les usines) et passer le chauffage en nucléaire : ce serait la meilleure solution sur le plan santé . A Paris, les rats pullulent ( saleté partout) ,les maladies réapparaissent ( gale etc…) : tout cela dans une ville où le prix du m2 dépasse souvent les 10 000 €.

  3. « Plus la circulation est dense et plus la pollution est importante »

    >>> Je dirais même plus! Plus la circulation est moins dense et plus la pollution est moins grande!

    Encore un grand pas pour l’humanité….

  4. Il y a encore des chaufferies au fuel dans Paris intramuros.
    On veut donner des leçons aux ruraux, mais on ne balaie pas devant sa porte.

  5. @ Dan,
    Certes avant on mourrait plus de la pollution de l’air dans les grandes villes européenne, le grand smog de Londres en 1952 avait été évalué à l’époque comme à l’origine de 4000 morts directement liées ( chiffre revu à la hausse depuis, dépassant 10 000). Rien de tel actuellement, ne meurent que les personnes plus sensibles et en interaction avec d’autres sources de pollution de l’air ou de fragilité de l’individu.
    Donc cela va bien mieux… ce qui ne veut pas dire qu’une part de l’explication dans les cancers surnuméraires, ou de divers accidents circulatoires n’est pas du à la pollution de l’air des grandes villes, certes moins exposant que la fumée de la cigarette active et même passive voire la circulation longue et quotidienne dans le métro pour ceux qui y passent plus de deux heures.

    1. @Alzine 24/03/2019 | 9:20

      « …les cancers surnuméraires…)

      >>>> Surnuméraires par rapport à quoi?

Les commentaires sont fermés.