La grève des jeunes pour le climat fait un flop

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Vendredi dernier s’est déroulée une manifestation de jeunes dénonçant la faiblesse de la mobilisation des gouvernements face au changement climatique. Cette action conduite par des lycéens et étudiants visait à imiter les actions engagées dans d’autres pays européens (Fridays for future – Les vendredis pour l’avenir). En bref, faire l’école buissonnière pour sauver le climat ?

La presse a largement appuyé la mobilisation. Le Monde bien évidement avec plusieurs articles en amont mais aussi France Inter, etc.

Malgré la pub gratuite de la presse acquise à la cause écologiste, la manif’ a été un flop.  Le Figaro note que de 200 jeunes se sont rassemblés devant le ministère de la transition écologique. Brune Poirson était sur le perron du ministère pour les recevoir. Les leaders autoproclamés de ce rassemblement semblent déjà bien formés à l’Agitprop. Extrait sur Reporterre  :

« On est plus chauds, plus chauds, plus chauds que le climat ! » lançaient les uns au son d’un tam-tam. « Anti, anti, anti-capitaliste », répondaient d’autres. « L’imagination au pouvoir », proclamait une pancarte en souvenir de mai 68. Et elle ne manquait pas dans les slogans : « Le niveau de la mer s’élève, nous aussi » ; « Moins de riches, plus de ruches » ; « Water is coming » – en référence à la série Game of throne – ; « Désolé papa, maman, je vais sécher comme la planète », ou encore « Sauve le climat, taxe un banquier ».

Question : Pourquoi une si faible mobilisation ?

Il est vrai que si les jeunes ont regardé l’infographie publiée par Novethic sur ce qu’il faudrait faire pour suivre les prescriptions écologistes, les mesures proposées ne vont pas faciliter une mobilisation avant les vacances scolaires de février : « Merde ces cons veulent supprimer nos vacances au ski ».

 

 

 

29 commentaires sur “La grève des jeunes pour le climat fait un flop

  1. En ce qui concerne l’un de mes petits-fils, en 3e dans un collège d’une ville moyenne (Saintonge romane), il s’est avéré que, ni lui ni personne, n’était au courant de la manif’ de vendredi dernier…
    .
    P.S. : À méditer. Cette justification d’un adepte de l’« école buissonnière », manifestement (sans jeu de mot) pas réellement convaincu que la « réparation « du climat soit encore possible, à en croire les prêcheurs d’apocalypse :
    « À quoi bon étudier alors que l’humanité court à sa perte ? » 😆

  2. [Échange père / fils – ©Député belge – 2019]

    — Papa, où est mon gsm ?
    — Parti…

    — Quand allons-nous au ski ?
    — Plus jamais !

    — Où irons-nous en vacances cet été ?
    — À la maison !

    — As-tu mis le chauffage ?
    — Oui, sur 18 °C. Mets ton pull !

    — Peut-tu me conduire au foot ?
    — Prends ton vélo !

    — Papa… Pourquoi tu fais ?
    — Désolé fils, tu m’as convaincu qu’il fallait agir autrement pour le climat !

      1. Et les vacances de cet été ?

        C’est chez tante Yvonne dans le berry, on y va en train avec nos vélos! En plus elle cultive des tomates bio (en fait on ne sait pas trop mais obligatoire car les chimiques de synthèse sont interdits à la vente aux particuliers) et ne mange que les oeufs de ses poules.
        Le club med et les Antilles en février, c’est bien fini!

        Tant que les conférences sur le réchauffement climatique se feront physiquement avec moult déplacements d’avions et non pas par écrans interposés, tout cela ressemblera à une vaste pitrerie, une histoire de papes Borgias.

        1. Et avec des oeufs à la salmonelle.
          Non, sans déc’, j’ai eu quand même dans mon entourage proche, deux beaux cas d’intoxication à la salmonelle, « grâce » aux bons oeufs de la basse cour de la mamie. ça s’est terminé à l’hôpital.

  3. J’ai appris à mon fiston à se méfier des Tartuffes de l’environnement, sauveurs-de-planète autoproclamés. Et ceci depuis le collège, en prenant systématiquement le contrepied des Aliborons de l’EN et des bobos parents d’élèves, ce qui m’a valu de franches explications avec quelques victoires.
    Et ça marche.

    1. J’ai un ami prof de Bio.
      Il est d’accord avec moi sur la majorité des sujets en environnement (il faut dire qu’il a une maitrise de Bio écologie à la base et des stages en laboratoires).
      Mais il est obligé d’enseigner ce que l’Etat impose dans les programmes.
      Par contre, il en se gène pas pour faire de la critique constructive :il apprend aux élèves à avoir un esprit et un regard critique…
      Cette position lui vaut pas mal d’inimitié de ces collègues et surtout des reproches des « inspecteurs » !!!
      Et moi qui croyait que l’EdNat c’était pour transmettre des savoirs et apprendre à être critique et raisonnable !!

  4. Ce qu on nous promet c est la France pdt l’occupation. Peu de voiture , bcp de velo , pas de viande ( meme pas une fois par semaine..!) , beaucoup de legumes ( surtout des topinambour) , couvre feu , etc……
    Le reve pour certain.

    1. Inversons la logique pour voir.
      Prouvez-nous qu’on peut continuer comme actuellement sans que le système se casse la pipe ?
      En plus vous êtes une vraie armée de climato-sceptiques pro-croissance infinie, ça devrait vous être tâche aisée. En quoi ça ne chauffe pas et quel est l’avenir de l’économie avec un pétrole raréfié ?

      1. On ne peut pas imaginer les solutions de demain avec les outils d’aujourd’hui.
        Avec votre raisonnement, jamais nous n’aurions pu nourrir la population mondiale actuelle.
        Il faut faire confiance à l’inventivité de l’humain.
        Et puis, sortez un peu de chez vous, allez voir dans d’autres contrées moins riches que les notres et proposez leur vos recettes (que je suppose) et je crains que vous soyez mal reçus.

        1. Ici personne ne nie le changement climatique. Nous refusons simplement le catastrophisme des médias en mal de buzz et l’opportunisme des ONG qui en font leur business. Nous ne prétendons pas non plus avoir de solution magique qui règlerais tous. Nous faisons confiance à la science et à des solutions rationnelles comme le nucléaire (qui n’émet pas de CO2) et à une agriculture qui utilise moins de surface (donc moins de déforestation et d’impact sur l’environnement) et qui ne recours plus au labour (permettant de stocker le carbone dans le sol). Nous rejetons les solutions démagogiques et purement idéologique comme une agriculture sois disant naturelle et bio (à la Pierre Rabhi) ou les énergies renouvelable qui ne fonctionne pas.
          Les personnalités qui disent défendre le climat (comme celle qui ont fait l’affaire du siècle) sont les moins vertueuses et cohérentes dans ce quelles prônent. Greenpeace dont les cadres se déplace en jet privée, Nicolas Hulot qui attaque le gouvernement alors qu’il y était 3 mois avant et dont la préférence pour les hélicos et les gros véhicules est bien connus, Cécile Duflot qui à aussi été au gouvernement (sous Hollande) et qui prend aussi l’avion pour un rien https://www.ouest-france.fr/cecile-duflot-en-avion-aux-maldives-la-polemique-enfle-498842, Davos conférence pour le climat avec Al gore 1500 jet privée, et toutes les célébrité émettent plus de CO2 en 1 an que nous durant toute notre vie. Même elles n’en n’ont rien à faire du climat.
          Pour Greta Thunberg, l’avis des gosses basé sur l’émotion et non le factuel, on en à rein à carrer (sa pour aussi pour les autres dont mon point de vue la dessus se trouve dans le com ci-dessous).

          1. « et qui ne recours plus au labour (permettant de stocker le carbone dans le sol) »
            toujours pareil: ne pas diaboliser le labour; dans bien des cas, c’est encore, et pour longtemps, un outil indispensable. Cela dépend du type de sol etc…
            Ne pas oublier par exemple, que la limitation du risque mycotoxines passe par le labour.

            1. Attention douard !!
              raisonnement intuitif lorsque l’on a un peu de base en agro pour gérer les fusa sur blé derrière maïs!!
              Mais cela ne marche pas tout a fait comme cela! Dans mon ancienne vis de responsable expé, j’ai pu voir et démontrer qu’en ACS ils n’avaient pas de fusa malgré qu’ils était en semis directe sans aucun travail de sol. Conclusion /hypothèse : dans les sols « classique » (non conduits en ACS) les champignons fusariens sont connus pour être capables de vivre (et donc contaminant) pendant environ deux ans.Ce ne serait pas du tout le cas dans les sol en ACS. Il semble que « l’écosystème » de ces sols fonctionne différemment. Les champignons fusariens ne vivraient probablement pas plus de 6 mois . Ce qui est sur c’est que pour avoir suivi un paquet de parcelles en ACS comparées à des parcelles en « conventionnelles », le risque fusa n’est pas du tout « accroché » a la quantité de résidus végétales en surface . ( et hors variété très sensible on ne trouve pas de fusa en ACS)

            2. Douar, c’était juste un exemple pour dire que l’agriculture bio n’est pas la solution si l’on veut se concentre juste sur le climat. Je ne parlait pas des autres considérations environnementale, sanitaires ou autres.

          2. @Max
             » Ici personne ne nie le réchauffement climatique  »
            cela dépend de quoi on parle: du passé ou du futur?
            il est clair que depuis les dernières glaciations (10 000 ans ) il y a eu réchauffement. Par contre, il faisait nettement plus chaud au crétacé ( pas de glace aux pôles). Par rapport au mini âge glaciaire il y a eu réchauffement mais pas par rapport à l’optimum médiéval.
            Ce que je nie, personnellement , c’est le fait de dire que l’on  » sait  » que le réchauffement va se poursuivre et s’aggraver. Si on est honnête on dit que l’on n’en sait rien ( puisque tous les modèles mathématiques sont faux) et si on est honnête on dit aussi que l’homme n’y est pour rien et que quoi qu’il arrive l’homme sait s’adapter.

            1. « Ce que je nie, personnellement , c’est le fait de dire que l’on » sait » que le réchauffement va se poursuivre et s’aggraver. Si on est honnête on dit que l’on n’en sait rien ( puisque tous les modèles mathématiques sont faux) et si on est honnête on dit aussi que l’homme n’y est pour rien et que quoi qu’il arrive l’homme sait s’adapter. » C’est ce que je voulais dire par nous refusons le catastrophisme. Il y a eu une baisse de température après l’optimum médiéval et maintenant elle ré-augmente. Dire que c’est une catastrophe et que l’homme est le seul responsable est effectivement exagéré vu les connaissances actuel.

              1. Oui, ça ressemble quand même fortement à du déni la logique de l’optimum médiéval et tout ce que peut raconter Visor en prenant des échelles de temps sur des millénaires mis en face de quelques infimes dizaines d’années actuellement.
                Pour les ENR, c’est en effet beaucoup + compliqué, comme pour partout où le business prime. Idem pour certains porte-paroles publics, c’est juste que vous choisissez de voir ceux-là mais pas la majorité de ceux qui œuvrent réellement dans l’ombre.
                Et quand on a dit ça
                « Il faut faire confiance à l’inventivité de l’humain. » on a tout dit. L’humain ne voit plus à long terme, c’est terminé donc les problématiques de long terme ne seront pas réglées, surtout pas par la course en avant actuelle. Quant aux pays qui n’ont rien – merci pour la leçon de sortir de chez moi au passage, vous ne connaissez rien de si je suis sorti de chez moi ou pas – ce n’est pas eux qu’il faut aller emmerder en priorité, c’est d’abord nous. Avant d’aller faire la leçon aux autres, il faut se la faire à nous-mêmes, que l’on représente 1% des émissions mondiales ou moins ou plus. Il y a > 300 pays dans le monde, fatalement ça fait pas beaucoup de % chacun. Vu qu’on est autant européens que français maintenant (non pas que ça me fasse plaisir ou désespère outre mesure), il y aurait qq chose à faire à ce niveau-là, qui représente > 1%.

      2. Vous trouvez que « ça chauffe » ?
        http://www.team-aaz.com/up-pics/images/1550571891.jpg
        .
        À méditer : La France contribue pour 0,9 % des émissions mondiales de carbone.
        Une réduction de ses rejets serait-elle en mesure de se traduire par un quelconque effet sur le plan mondial ?
        .
        Pétrole raréfié… Mais un « pic pétrolier » sans cesse repoussé…
        « et tout ce qui est écrit à ce sujet doit être considéré avec précaution… » est-il écrit en fin d’article ci-dessous :
        https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/02/17/le-pic-petrolier-cest-pour-quand/

      3. Un pétrole raréfié ?
        Vous avez vu la découverte de Total au sud de l’Afrique du Sud ?
        1 milliard de barils pour ne citer que celui là.
        Le pic pétrolier a décidément la vie dure !

        1. Les éoliennes que l’on veut absolument et de toute urgence nous « vendre » (nous imposer) dès maintenant – alors que l’on n’en a nul besoin – seront déjà hors-d’âge et à démanteler (sauf le socle !), alors que le « pic-oil » ne sera toujours pas survenu… 🙄

          1. Pic et pic et macadam ! 🙄
            pic-oil —> peak-oil
            [Sorry… My english is so bad]

            1. Bizzarre , ceux qui nous vendent eoliennes et panneaux solaires sont les memes qui nous disent que la meteo ne sera pas la meme dzns 30 ans. Les etudes d installations sont basees sur le passe ( regime des vents et ensoleillement ) . cherchez l’erreur !

  5. Encore des jeunes en mal de rébellion à deux balles « regarde je suis trop contre le système avec mon pins et mon sac Che Guevara ». Ils profitent du confort du capitalisme tant honnis le ventre plein et prônent le communisme qui à pourtant causé des millions en y rajoutant un peu d’écologisme. On rajoute à ça les futures militants et politiques qui profite de la situation pour se faire la main.

    1. Il ont besoin d’une religion ou d’une idéologie forte qui les font rêver. L’écologisme fait l’affaire !

  6. Cela dit, en Belgique, c’est très couru, très bruyant, très rigolard, avec des slogans plutôt anodins. On interviewe très sérieusement des gamins de 11-12 ans qui nous donnent les recettes pour sauver la planète (ex.: « pour la fête de l’école, on n’utilisera plus de gobelets en plastique »). Et puis c’est l’occasion après la manif d’aller au McDo ou chez Häagen-Dazs (voire aux deux) , puis de rentrer chez soi bien amusé avec les copains. Certains ont bien essayé de manifester le dimanche, mais ç’a été un flop. Cela dit, on peut les comprendre, avec tous les Philippulus qui polluent le discours public et qui envahissent les media, claironnant partout qu’on va droit vers l’apocalypse et que dans vingt ans la Terre ne sera plus habitable ; leurs glapissements étant d’ailleurs consciencieusement repris et répercutés par des journalistes-sic à la Foucart.
    Ce qui est moins sympathique, c’est que de plus en plus, les cortèges sont infestés d’adultes, parents, enseignants ou sympathisants qui ont tendance à être beaucoup plus teigneux, agitant les bannières « justice climatique », « urgence climatique » avec rage, et pas loin de souscrire aux ukases de la Caisse des Dépôts (oui, le petit papillon vert, vous savez). Enfin, d’y faire souscrire *les autres*, car il y a beaucoup de fonctionnaires parmi ces enragés, et ils n’ont pas de doute que dans le régime qu’ils préparent les fonctionnaires seront choyés, la nomenklatura, quoi. Ils devront bien prendre l’avion et la voiture pour aller contrôler que les autres s’en passent…

    1. Pour rester sur le registre que vous, celui du « monôme festif », tradition carnavalesque de la jeunesse lycéenne et estudiantine… 😀
      .
      Sur un forum, un blogueur se référant à un article s’amusant de cette espèce de pensée magique qui s’est emparé de la jeunesse qui fait la grève scolaire pour défendre le climat, a écrit ceci :
      « Si j’étais un ours polaire, je crois que je serais à priori un poil sceptique sur le degré de corrélation entre la vraie préoccupation écologique et donc la pérennité de l’épaisseur de banquise sur laquelle je me tiens, et l’adhésion collective à un truc qui fait sécher les cours, qui peut permettre de se marrer ou de se prendre pour un rebelle en foutant un peu la zone et, éventuellement, de « pécho une meuf » parce qu’on a l’air d’un mec cool et concerné et pas d’un beauf qui s’intéresse à rien, motivations existentielles non négligeables quand on est ado… »
      😆

      1. Grrr…
        Pour rester sur le registre —> Pour rester sur même le registre
        [Mes excuses…]

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