Pour sauver les lombrics et la fertilité de nos terres, le glyphosate est indispensable

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Dans La France Agricole du 1er février 2019, Daniel Leconte, un ancien ingénieur de recherche à l’Inra, évoque la question de l’agriculture de conservation (4% des surfaces des grandes cultures, soit 600 000 hectares en 2014, un chiffre en hausse chaque année) qui « préserve ou restitue la fertilité du sol en limitant l’érosion et en favorisant la faune du sol », le tout en réduisant les coûts. D’où la forte croissance de ce système. Sauf que pour le semis direct, « le glyphosate est indispensable ». En effet, « le recours au glyphosate s’impose pour séquestrer le carbone accumulé et réussir une implantation au moindre coût ». La « destruction totale de la végétation en place » a lieu, puis « les lombrics absorbent cette végétation détruite. Nos prairies permanentes hébergent 250 grammes de lombrics par mètre carré. Ils aèrent le sol et favorisent la vie microbienne et la fertilité des terres » tandis que « les labours et autres outils agressifs réduisent rapidement de plus de moitié ces populations qu’il faudra plusieurs dizaines d’années pour reconstituer ! » Les écolos devraient donc se mobiliser contre l’interdiction du glyphosate. CQFD.

7 commentaires sur “Pour sauver les lombrics et la fertilité de nos terres, le glyphosate est indispensable

  1. Le glyphosate de l’agriculture réfléchie préserve les lombrics. Le cuivre de la culture bio les tue.

    1. Oui , d’autant qu’avec le scandaleux système du  » lissage  » ( possibilité d’utiliser des doses énormes de cuivre à la condition d’en utiliser peu les années suivantes ) la destruction des vers de terre est garantie. C’est le deux poids -deux mesures: les études écotox sont formelles: avec le cuivre on passe très vite à la dose toxique et admettre de dépasser cette dose toxique , ne serait ce qu’une année, montre bien que les bios se fichent pas mal de l’environnement et de la stérilisation des terres. Le moteur du bio c’est les $ : qu’ils viennent des subventions ( impôts non consentis) ou de la naiveté des consommateurs.
      Bien sûr, sans le cuivre ( dont les formulations utilisées sont de synthèse et non naturelles) le bio disparaît . Donc, au nom du bio on stérilise les sols!! Où est donc passé l’héritage des grecs sur la raison ?? Interdire le glyphosate mais autoriser des doses toxiques de cuivre;voilà l’incohérence.Le bio est un symptôme de la décadence de la civilisation occidentale. Avec Rabi on avait droit aux mésentères de cerfs ou à la lune, à quand les sorciers qui sacrifieront des bêtes pour faire venir la pluie? Heureusement, le bio n’aura sans doute été qu’une parenthèse et on reviendra peut être à la réalité.

      1. Vous êtes vraiment des gros cinglés qui passent leur temps devant un écran et croient tout savoir… Vous avez raison tout va bien sur terre depuis l’agriculture intensive, on tue la faune et la flore depuis une soixantaine d’années, prouesse que n’ont pas réussi à faire nos ancêtres sur des millénaires.
        Quel constat alors sur la gueule des océans ? Des forêts ? De l’air ? De la terre ? Faune et Flore ? Qui sont les coupables s’il vous plaît ? L’agriculture biologique fait parti des coupables ? C’est vraiment pathétique, quand on a rien à dire on se la ferme, au risque de passer pour un idiot de première classe

        1. @Clément , ici nous débattons sur des questions scientifiquement fondés , pas
          sur des idéologies de bisounours , d’accord !!
          Et puis c’est tellement facile et agréable d’incriminer son voisin ou tel ou tel métier pour se donner soi-même bonne conscience , ben oui .
          Personnellement je pense que le jour ou l’on interdira la cigarette et les
          véhicules diésels alors la race humaine aura franchi un pas vers la sagesse .
          Enlightment

    1. Les écolos, qui pensent que le problème c’est l’intervention humaine et que sans les hommes la nature trouve son équilibre, vont être déstabilisés!
      Les espèces invasives doivent être régulées par l’homme.

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