Pesticides, mycotoxines et additifs : « 60 Millions de consommateurs » et l’AFP jouent à nous faire peur

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60 Millions de consommateurs et l’AFP pris la main dans le sac : le magazine crée des peurs infondées, l’agence de presse relaye sans le moindre recul.

En effet, « plus de la moitié » des 65 références de pains vendues dans des boulangeries artisanales, des franchises et des grandes surfaces composant le panel du magazine présente des résidus de pesticides dont certains sont « reconnues comme des perturbateurs endocriniens ou suspectées de l’être ». Mais « aucun dépassement de seuil réglementaire » n’a été toutefois relevé. Non-événement donc puisque cela signifie qu’il n’y a aucun risque pour la santé. « De nombreuses références testées contiennent également des mycotoxines » résume ensuite l’AFP qui relaye les résultats du dossier. Elles restent toutefois « en deçà des seuils réglementaires« , sauf pour deux références sur 65. Non-événement de nouveau. Rappelons qu’en agriculture conventionnelle, le risque mycotoxine (champignon nuisible cancérigène), qui est la hantise des meuniers et des filières céréales, est parfaitement maitrisé grâce aux bonnes pratiques des agriculteurs et aux fongicides ! L’agriculture bio ne peut malheureusement pas en dire autant (voir ici, ou , par exemple).

Enfin, la présence d’additifs, en quantité « bien plus élevée » pour les pains spéciaux, est relevée par le magazine qui explique que ceux-ci sont « soupçonnés d’entraîner des effets secondaires », « à partir d’une certaine quantité ingérée ». Encore un non-événement. Reste enfin « le sel, présent dans en trop grande quantité l’ensemble des produits testés et en particulier dans les baguettes » selon 60 Millions de consommateurs (critique valable, osons le dire, pour toute l’alimentation de nos contemporains) qui estime qu’il « serait grand temps que l’on fixe son taux réglementairement ». Toujours un non-événement… Mais de quoi faire un dossier et une dépêche AFP !

Pensez à écrire à l’agence de presse qu’aujourd’hui, c’est votre non-anniversaire ou que l’accident aérien qui aurait potentiellement pu avoir lieu au-dessus de l’Océan atlantique et partout ailleurs ne s’est pas passé : avec un peu de chance, vous aurez le droit à une dépêche ! Vous avez aimé les Fake News ? Vous allez adorer les Empty News !

26 commentaires sur “Pesticides, mycotoxines et additifs : « 60 Millions de consommateurs » et l’AFP jouent à nous faire peur

  1. Pour aller dans le même sens que le dernier paragraphe de l’article et manière d’en rire :
    [Untel]… décoré pour avoir défendu héroïquement un poste qui aurait pu être attaqué. 😆

  2.  » Surprise au contraire, le bio ne serait pas toujours une garantie de qualité si l’on en croit les piteux résultats obtenus par la baguette Carrefour bio (6,5/20), dans le bas du classement avec celle d’Auchan.
    Ces deux références sont d’ailleurs les seules de l’enquête à contenir des quantités de mycotoxines au-delà des seuils réglementaires. Ces toxines sont susceptibles de provoquer divers troubles : vomissements, anémie, voire convulsions. »

    https://actu.fr/societe/les-meilleurs-pires-pains-supermarches-selon-60-millions-consommateurs_21045246.html

    Ils sont gentils les « journalistes » : les mycotoxines ne produisent que des vomissements, anémies, voir des convulsions. … Mais rien sur les effets cancérigènes, les effets reprotoxiques et tératogènes !!!
    Tout le reste de l’article est à la « gloire » du Bio… Normal, le racolage de 60 millions de con… somateurs n’a jamais cherché le cuivre ou la roténone et l’azadirachtine…
    Aaaaah le bio et ses mensonges !!!

  3. Parmi les substances les plus cancérigènes qui se trouvent dans notre alimentation figurent les mycotoxines (les aflatoxines sont les premières sur le podium des substances cancérigènes parmi toutes les mycotoxines et là, on ne se situe pas dans le domaine du probable !!!!).
    Si effectivement on essaye au maximum de s’assurer qu’elles soient présentes en dessous des seuils réglementaires, on sait malgré tout peu de choses sur leurs interactions lorsque l’on est confronté à plusieurs d’entre elles simultanément.
    Il n’est nullement étonnant d’en trouver plus dans tous les produits issus de l’AB, puisque soit les traitements sont carrément absents soit utilisent des pesticides (fongicides) peu efficaces. Il n’est pas étonnant non plus de voir réapparaitre des maladies fongiques qui avaient disparues avec l’AC revenir avec le « bio » : charbon et carie toutes deux productrices également de mycotoxines !
    Cela confirme une fois de plus qu’il vaut mieux manger avec (des traces de) pesticides (efficaces) que les pestes (avec leur cortège de toxines).
    Cela fait partie des bases de la biologie, mais ces bases semblent ne pas être connues de ceux qui pratiquent l’AB ce qui est un comble !
    Si vous voulez en savoir plus sur les mycotoxines, au risque de vous faire peur, … lisez le très intéressant livre « panique dans l’assiette » très factuel. Ed. QUAE dont Galtier est le dernier auteur.
    Sans vouloir être oiseau de mauvaise augure, on peut prédire sans risque de se tromper que plus il y aura de « bio » sur le marché, plus il y aura de contaminations (de toutes sortes) et plus il y aura de problèmes sanitaires. En poussant à l’extrême on peut même dire que l’espérance de vie qui n’a cessé d’augmenter depuis qu’on n’a plus fait de « bio » (de fait) va se stabiliser voire même régresser proportionnellement avec l’augmentation du « bio »!

    1. « …soit utilisent des pesticides (fongicides) peu efficaces… » Quels fongicides sur blé ? Des noms !

      1. Bah! il y a quand même les soufre qui marche sur oidium mais évidemment pour le reste ( rouilles, piétin,septorioses, fusarioses etc…) il y a comme un manque.Mais pour faire 25 quintaux / hectare ( moyenne France) les bios doivent considérer que l’on peut se permettre d’avoir des blés malades ( à comparer aux 75 qtx / ha de moyenne). Cela m’a toujours surpris que les consommateurs de bio préfèrent consommer des plantes malades qui poussent grâce à des excréments à des plantes saines.N’y a t il pas une sorte de perversion à préférer ce qui est malade et sale par rapport à ce qui est hygiènique et propre?

    2. Rectificatif, pour le livre de Gaultier, le titre est « danger dans l’assiette «  et non pas « panique dans l’assiette »
      Ce dernier est de GR Wekstein
      Sa lecture est tout aussi à recommander

  4. Le coté rigolo de l’affaire, c’est que les pesticides que l’on retrouve dans le pain, quasi exclusivement des insecticides pour conserver le grain sont utilisés pour éviter que les insectes ne se développent après la récolte.
    Outre le caractère craquant des carapaces, tout le monde n’aime pas, le coté allergène aussi, ces bestioles transportent des moisissures qui envahissent le grain dont certaines produisent les fameuses mycotoxines cancérigènes, néphrotoxiques, hépatotoxiques, perturbatrices endocriniennes, essentiellement Ochratoxines en Europe et Ochra aussi mais surtout aflatoxines dans le sud de l’Europe et plus encore en Afrique.
    Pour l’efficacité des fongicides sur blé cela reste relatif, on réduit certes mais moins que les variétés résistantes aux fusarioses …qui peuvent être sensibles à d’autres maladies en revanche, qu’il faudra protéger … avec des fongicides, là très efficaces.
    Donc les fongicides sur fusarioses du blé, oui, mais moyennement efficaces.
    Les fongicides surtout efficaces en permettant la culture de variétés de blé très peu sensibles aux fusarioses mais sensibles à d’autres maladies… reste à inventer la variété qui résiste à toutes les maladies, panifiable, qui ne germe pas sur pied, ne craint pas les gelées tardives, résistante aussi aux virus, ceux transmis par le sol mais aussi les pucerons… le mouton à 5 pattes en quelque sorte.
    Ce que vendent les profs bobo des écoles Agro, le concept, pas les variétés qui sont l’affaire des sélectionneurs.

    1. Les fongicides anti fusarioses ne sont effectivement pas très efficaces ( mais c’est aussi et surtout un problème de date de traitement, qui doit être très précis) mais les OGM anti fusarioses sont ( ceux qui sont dans les cartons des semenciers), eux, très efficaces ….. mais la France ne veut pas d’OGM!!
      L’idéologie anti OGM conduit à préférer des produits contaminés par des molécules cancérigènes à cause du principe de précaution vis à vis des OGM: il faudrait que les consommateurs soient conscients de ce dilemme.

  5. Question subsidiaire, où peut on trouver cet article de 60 millions sur le net ?

      1. Ce n’est qu’un résumé.

        C’est plus long — et tout aussi insignifiant — dans la version papier de la revue. Je compte écrire un article sur ce nouveau scandale.

  6. J’attends avec impatience l’avis du CIRC sur un éventuel classement…..
    Simple curiosité de ma part….. Curiosité qui risque fort d’être déçue, j’en suis bien conscient mais çà ne fait pas de mal de rêver un peu…..

    https://www.msn.com/fr-fr/sante/bien-etre/la-consommation-daloe-vera-pourrait-être-dangereuse-pour-la-santé/ar-BBLrdTf?MSCC=1548490767&ocid=spartandhp

    La consommation d’Aloe vera pourrait être dangereuse pour la santé
    Si la plante d’Aloe vera est réputée pour ses nombreux bienfaits pour notre peau, elle pourrait cependant être dangereuse pour notre santé, si elle consommée via des feuilles fraîches. En effet, celles-ci contiendrait des sécrétions de latex.
    Certes, les vertus de l’Aloe vera ne manquent pas. Cette plante grasse est reconnue pour les bienfaits de son gel, présent dans ses larges feuilles. Utilisé dans les soins de beauté ou dans certains médicaments, il permet notamment de nourrir et d’hydrater la peau, d’apaiser les épidermes irrités et de les protéger.
    Pourtant, l’utilisation de feuilles fraîches de cette plante ne serait pas sans danger, comme l’expliquent la Direction générale de la Santé (DGS) et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) dans un communiqué de presse paru jeudi 02 août. Ils indiquent également les précautions à prendre lors de la consommation de cette plante.
    L’Aloe vera aurait un effet laxatif
    « La partie externe de la feuille d’Aloe vera secrète un liquide de couleur jaune (appelé latex) riche en dérivés hydroxyanthracéniques, des molécules qui ont un effet laxatif très puissant et qui sont à l’origine de multiples effets indésirables largement documentés », révèlent la DGS et la DGCCRF, qui associent notamment les feuilles d’Aloe vera à de forts maux de ventres et à des diarrhées violentes.
    De plus, en janvier 2018, l’Agence européenne de sécurité des aliments (AESA) avait indiqué que les dérivés hydroxyanthracéniques pouvaient être cancérigènes et possiblement endommager l’ADN s’ils étaient consommés.
    Aloe vera : une utilisation mal contrôlée
    Cependant, lorsque les feuilles fraîches sont proposées à la vente, pour que les consommateurs puisent les cuisiner eux-mêmes, les modes de préparation « conseillés sur les emballages ou sur les nombreux sites Internet proposant des recettes à base d’Aloe vera oublient le plus souvent de rappeler les risques liés à la consommation du latex et n’expliquent pas comment s’en débarrasser », indiquent la DGS et la DGCCRF.
    Les deux organismes gouvernementaux précisent également avoir saisi l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) pour évaluer les risques associés. En attendant, ils recommandent d’éliminer toute trace de latex de d’Aloe vera, en enlevant la partie externe des feuilles.
    L’aloe vera déconseillée aux femmes enceintes
    Seul le mucilage, c’est-à-dire le gel transparent présent dans le centre de la feuille, serait sans danger pour notre organisme.
    Le communiqué met également en garde en conseillant d’éviter la consommation d’Aloe vera fraîche par les femmes enceintes et allaitantes, les enfants et les personnes fragiles, en attendant l’évaluation des risques de cette plante.

  7. Effectivement beaucoup de plantes exotiques tant vantées par les site web bobobio sont très préoccupantes nombreuses toxiques, comme de nombreuses huiles essentielles, les fameux thès rouges au roobios, pas à cause du roobios mais à cause des séneçons associés lors de la cueillette, une feuille de séneçon rendant toute la récolte du panier particulièrement dangereuses, les poisons naturels étant toxiques à très très faible dose.
    La plante sauvage en fait se défend de ses prédateurs
    .
    https://www.efsa.europa.eu/fr/press/news/170727

    déjà sur le blog excellent d’A Agmar : http://amgar.blog.processalimentaire.com/contaminant-chimique/danger-emergent-dans-le-the-et-le-miel-les-alcaloides-pyrrolizidiniques/ c’était en 2016, l’avis de 2017 fait passer dans l’avéré.

    La presse bobo insiste sur les pesticides sur le thé, qui pose certes problème vu les pratiques en Chine ou en Inde mais les dangers naturels sont infiniment plus significatifs et ignorés.

    1. C’est normal que pratiquement toutes les plantes aient développé , au cours des dizaines de millions d’années,des moyens pour se défendre et cela passe évidemment par les poisons. On ne sait pas encore tout mais plus on progressera dans les connaissances plus on détectera des substances toxiques dommageables pour nous. Seule l’intervention humaine , via la génétique et ses méthodes de sélection et d’introgression,permet et permettra de consommer des aliments sains . Décidément, n’en déplaise aux bios, la nature est bien fondamentalement mauvaise car, au cours des âges les bons et les faibles sont éliminés par les forts et les méchants ( on dirait du Nietzsche).

  8. En 2022, les stockeurs de céréales ont obligation d’arrêter de traiter le grain avec des insecticides, décision UE, moins de résidus de pesticides mais infiniment plus de mycotoxines produites au stockage dont les fameuses ochratoxines. Y gagnera t-on au change?

    1. mais non Alzine ! il n’y a pas de problème ! ils ont droit a la terre de diatomée pour mettre dans les silos et les petites bébêtes se blessent/tuent sur les microcristaux hyper coupants « y parait »! Poudre a épandre sur les parois , que n’apprécié pas trop les opérateurs de stockages, niveau manipulation .Mieux pour leurs santé?
      On avance , on avance!
      Mais vers où?

      1. @ yann

        « ….la terre de diatomée pour mettre dans les silos et les petites bébêtes se blessent/tuent sur les microcristaux hyper coupants…. »

        >>> Simple curiosité de ma part toujours soucieux du bien être et de la sécurité sanitaire des con tribuables con sommateurs : quelqu’un(e) a-t-il/elle un jour pensé à doser de microcristaux de terre de diatomées dans la farine et/ou le pain? Ne tardez pas trop à me donner une réponse parce que çà va m’empêcher de dormir cette histoire affreuse de résidus microcristaux……

        1. Y a (trop) des fautes de frappe dans mon laïus! Mes excuses! Surement l’émotion rien que de penser qu’il puisse y avoir des microcristaux dans le pain! Cà en plus des pesticides, additifs, mycotoxines, chlorure de sodium et j’en passe surement des tas d’autres. Où va-t-on ma pauvre Madame Michu….. C’était tellement mieux avant! La nourriture était tellement naturelle qu’on n’était jamais malade ou si peu en tout cas, même que beaucoup mourraient en bonne santé.

          1. Faux ! j’ai 65 ans et avec mon épouse ,nous nous rappelons quand nous étions gamins avant l’arrivée du frigo que nous avions souvent des petites intoxications alimentaires qui se traduisaient par des diarrhées … L’arrivée du frigo chez mes parent est en 1961 ou 62 . J’ajoute qu’a cette époque notre alimentation était quasiment bio !
            J’ai le sentiment que le prochain accident sanitaire grave concernera le bio …. il y a déjà eut des alertes …!
            Personnellement j’attire l’attention des mes enfants sur le fait que manger bio ne veut pas dire manger sain . Comme ils sont scientifiques , ils admettent en effet …

  9. C’est honteux et non professionnel que des journalistes puissent écrire qu’il n’y a  » aucun dépassement de seuil réglementaire  » et quelques lignes plus bas indiquer  » sauf pour deux références sur 65″. Cette formulation est destinée à tromper ceux qui effectueraient une lecture rapide.La manipulation, subversion .. font sans doute partie des apprentissages fondamentaux des écoles gauchistes de journalisme ( il y a un pléonasme, non?).

  10. En principe il y avait des mycotoxines dans tous les lots mais les normes de l’UE n’auraient été dépassées que dans 2, normes assez laxistes par rapport aux dangers que représentent les mycotoxines à proximité des valeurs seuils.
    En outre il est établi qu’une part importante des mycotoxines restent masquées et ne sont activées que dans le système digestif, on sous estime fortement la contamination avec ces analyse.

    Enfin 60 millions n’a pas fait d’analyses sur les alcaloïdes de l’ergot du seigle, jouissif si la récolte 2016 ou celle de 2018 étaient à l’origine de la farine de ces pains.

    L’ergot ce n’est pas que le moyen age et le phénomène de l’Egypte qui n’en veut pas n’est pas un cas isolé.

    Enfin pour les insecticides ( on peut supposer que ce sont essentiellement des insecticides qui ont été retrouvés dans les analyses, avec un soupçon de glyphosate pour des blés ou des farines importées entrant dans ces pains y compris bio pour les farine qui viennent de Roumanie ou d’Ukraine) , pas de mention des substances actives, en principe 4 deltamethrine, cypermethrine, chlorpyriphos et pirimiphos… tout cela pour éviter que les insectes du grain ne colportent les champignons qui produisent les charmantes mycotoxines OTA ou ochratoxine A.

    Bref c’est un article sur le pain mais c’est de la daube, bonne pour bobo ignare et décérébré.

    1. Alzine 26/01/2019 | 7:56

      « Bref c’est un article sur le pain mais c’est de la daube, bonne pour bobo ignare et décérébré. »

      >>>> Ce qui n’a rien d’exceptionnel avouons-le!

    2. « mais les normes de l’UE n’auraient été dépassées que dans 2, normes assez laxistes par rapport aux dangers que représentent les mycotoxines à proximité des valeurs seuils. »
      Quantité max en mycotoxines « DON » en blé pour alimentation humaine de 1250 µg/kg alors que de 900 µg/kg pour l’alimentation en porcs (norme européenne).Je suis presque sur(ne trouve plus la source) que pour les truies gestantes ,les « formulateurs « d’ aliment ne doivent pas dépasser 400 µg/kg pour éviter tous pb en maternité.

  11. effectivement pour les Porcs :
    – Porcelets et cochettes
    – Truies et porcs charcutiers
    la recommandation est sensiblement inférieure à celle qui prévaut pour les Hommes sachant que notre alimentation est plus diversifiée et que le porc peut être une espèce plus sensible à ce contaminant.
    Donc 900 ug/kg pour les porcs en recommandation contre 1250 pour le blé tendre et 1750 pour le maïs, le blé dur et l’avoine que l’on tolère plus contaminés pour l’Homme mais avec obligation pour l’Homme alors qu’il s’agit d’une recommandation pour les porcs, animaux les plus sensibles.
    J’avais pas remarqué ce « détail » très significatif de la période actuelle.
    C’est sauve ton porc et balance ton Homme, la règlementation mycotoxines ou plutôt balance ( les lots les plus contaminés ) à ton Homme.

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