Quelques vérités sur l’agriculture française d’aujourd’hui

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Dans La France Agricole du 11 janvier, Pierre Julienne, agriculteur dans l’Orne, rappelle quelques évidences… malheureusement plus si évidentes pour les urbains qui composent très majoritairement le monde politico-médiatique français :

« Croyez-vous que l’on utilise des phytos ou des médicaments pour le plaisir de dépenser de l’argent ? »

« Lorsque vous êtes agriculteur ou éleveur, vous surveillez vos cultures ainsi que vos animaux, et si ceux-ci sont malades, vous les soignez en utilisant des « médicaments » adaptés à chaque cas. »

« Vous avez le devoir de les soigner pour présenter aux futurs consommateurs des produits sains, exempts de maladies qui pourraient être dangereuses pour lui. Sinon, il ne vous les achètera pas. »

« Les maladies du blé, dites « cryptogamiques » (champignons), produisent des mycotoxines pouvant être mortelles pour l’homme, comme l’ergot du seigle. Il s’agit de toxines, certes naturelles, mais de toxines quand même ! »

« Comme en médecine humaine, tous les produits utilisés en agriculture ont fait l’objet d’études et de tests très stricts avant leur autorisation de mise sur le marché. Plusieurs années sont nécessaires à leur obtention. »

« Le consommateur a le choix aujourd’hui de manger des produits sains, parfois traités, mais en toute sécurité, ou des produits bio potentiellement malades mais non dangereux (des vers sans les choux, par exemple). Laissons-lui ce choix. »

« La chimie n’est pas synonyme de nocif, pas plus que le naturel l’est de garantie de meilleure santé. Le sel est, par exemple, mortel pour l’homme s’il est absorbé en grande quantité brutalement. L’acide acétique, le vinaigre blanc, est utilisé communément dans l’alimentation, et considéré, à juste titre, non-dangereux alors que c’est un produit chimique. »

« Tous les produits naturels ou non que nous consommons sont potentiellement dangereux. Tout est une question de dose et de raison. Autrement, nous n’aurions pas gagné trois années d’espérance de vie pour les femmes, et cinq années pour les hommes sur les deux dernières décennies. »

Pierre Julienne conclut avec panache :

« La nation tout entière devrait dire merci à ses agriculteurs pour avoir (…) fait baisser énormément le budget de l’alimentation, et de permettre ainsi aux Français de s’offrir, après la guerre, dans les années soixante, la possibilité de prendre de vraies vacances. La France devrait offrir à ses paysans, « ceux qui entretiennent la pays », en reconnaissance de leur mission accomplie, une statue sur les pelouses du Champ-de-Mars : un laboureur et son cheval ! »

21 commentaires sur “Quelques vérités sur l’agriculture française d’aujourd’hui

  1. De nos jours l’agriculture Française et peut-être Européenne soufre de méconnaissance
    pratiquement absolu de son (mon) métier .
    La première méconnaissance et la plus importante à mes yeux c’est celle des molécules
    chimiques que nous utilisons (méconnaissance largement entretenu par une majorité
    de média qui ne connait rien à la chimie ainsi qu’à la science) .
    Pourquoi me demandez vous !
    Phénomène de mode , lobbys d’une autre agriculture avec d’autres acteurs économiques , pas facile de répondre précisément .
    Par contre une chose certaine c’est que nous faisons fausse route car la montée des
    « parasites » et elle de plus en plus présente .
    Par « parasite » j’entends le frelon asiatique , capricorne asiatique ainsi que toute les charmantes petites bestioles arrivés en France depuis 10 à 20 ans .
    Bref , il faudrait que notre société comprenne que nous ne vivons pas dans un monde
    de bisounours et qu’il est plus qu’important d’avancer car les parasites eux ils avancent
    En conclusion je reprendrais cette phrase : « Une société qui tourne le dos à la science pour se recroqueviller sur son intuition et ses préjugés, ça ne laisse rien présager de bon » .
    Le lien qui va avec : https://www.youtube.com/watch?v=P8OcEwKtKZk

  2. Le bio s’en sort à mon avis très bien pour gérer la menace parasite, par exemple toute l’agriculture de Cuba est basé sur le bio depuis bientôt 20ans et ça se passe très bien pour eux. Depuis le temps, je pense qu’ ils ont dû développer de très bonnes stratégies pour faire éviter les maladies ou insectes à leurs productions.
    La chimie ok a été une énorme avancée, certes les doses de produits phyto prises individuellement sont à priori sans danger pour le corps humain, mais que pensez-vous de l’effet cocktails de toutes cette joyeuse bande de molécules non naturelles que doit gérer notre corps ?
    Je ne dis pas que le bio est sans risque et au dessus de tout soupçon, je pense notamment a votre article sur la bouillie bordelaise, mais à choisir pour moi et mes enfants, je préfère manger des produits bio et locaux plutôt que des produits traités avec du phyto

      1. Seppi

        >>>> Merci pour votre « rappel » à la réalité cubaine!

        Légende de la photo:
        « Ferme urbaine dans une banlieue de La Havane : culture de ciboule de Chine (Allium ramosum) et d’ail faux poireau (Allium ampeloprasum) »

        >>> C’est sur que de voir cet exemple parlant est tout à fait rassurant sur l’état de l’agriculture socialo-écolo-populo-cubaine….. et de la santé robuste de la population!

      2. Merci du lien, je n’étais pas au courant de ça, néanmoins des solutions bio existent, il n’y a qu’à voir le nombre de ferme en permaculture qui se développent

        1.  » il n’y a qu’à voir le nombre de ferme en permaculture qui se développent »
          où, à Cuba ou en France?
          Parce que , honnêtement en France, à ce que je vois près de chez moi, le seul modèle qui fonctionne, c’est la permaculture qui produit des offres de …formation, pour former de futurs permaculteurs.
          Oh la belle bulle…

        2. Permaculture et bio sont deux concepts différents.
          Vu l’échec du bio , ses promoteurs cherchent à noyer le poisson en faisant croire qu’ils innovent avec de nouveaux types d’agriculture ( agro écologie, permaculture …) : en fait, tout ceci date de plus de 50 ans ! Je comprends la nécessité de glisser vers un autre discours ( de même, le réchauffement climatique devient le déréglement climatique, ce qui permettra d’expliquer que si il fait froid c’est aussi à cause du co2 anthropique) mais on ne doit pas être dupe. Dans le monde la production bio est et restera marginale car ce mode de production n’est pas compétitif et s’avère incapable de satisfaire les besoins de gens toujours plus nombreux sur la planète.

        3. Je vois qu’il y a un gros effort d’éducation à faire. Il appartient aux commentateurs habituels de ce site de le faire avec tact.

          Commençons par le b.a.-ba.

          Quand on dit « agriculture » on pense souvent, en réalité, à notre alimentation et en conséquence à la manière de la produire. Nous avons essentiellement besoin :

          1. d’énergie — elle nous est produite par l’agriculture au sens restreint (celle qui est insultée avec le mot « productiviste » et l’élevage ;

          2. de protéines et notamment d’acides aminés essentiels — elles nous sont procurées par l’élevage (prioritairement dans les pays riches car ses protéines sont de meilleure qualité… et plus goûteuses) et l’agriculture ;

          3. des micro-nutriments… et de la variété — c’est essentiellement à ce niveau qu’interviennent les fruits et légumes.

          Le grand pourvoyeur d’énergie est l’agriculture que l’on doit appeler « conventionnelle » puisqu’il faut la distinguer de l’agriculture dite « biologique ». Un exemple : le rendement du blé « conventionnel » en France est, de mémoire, de l’ordre de 73-74 quintaux à l’hectare. Celui du blé « biologique » de 28-29 quintaux en moyenne quinquennale :

          https://www.academie-agriculture.fr/publications/encyclopedie/reperes/le-rendement-moyen-national-du-ble-tendre-dhiver-en-france-1998

          La différence est le résultat incontournable des contraintes imposées à l’agriculture biologique, notamment l’interdiction des engrais de synthèse et des produits de protection des plantes de synthèse. Il y a d’autres facteurs qui entrent en jeu. Conséquence en bref : si nous convertissions entièrement notre agriculture (au sens restreint) en bio, nous nourririons bien les Français, à vue de nez… six mois sur douze.

          L’élevage « bio » s’en sort probablement mieux, mais considérez aussi ceci : dans l’alimentation d’une vache, on peut distinguer la part qui va à son entretien et la part qui va à la production de lait. Quand une vache en « conventionnel » produit 10.000 litres de lait par lactation, il en faut deux en « bio » (ou dans un système « conventionnel moins intensif) qui ne produisent que 5.000 chacune. Mes chiffres sont arbitraires, mais illustrent le fait qu’il faut plus de nourriture dans un système moins intensif, et le système « bio » l’est généralement.

          S’agissant des fruits et légumes, dont l’emprise sur les sols est réduite, on peut se permettre des « fantaisies », notamment le « bio » et un « local » moins productifs que les grandes régions spécialisées, et plus aléatoires… à condition d’avoir les produits de ces dernières en soutien pour parer aux aléas de production des « fantaisies ». Pour l’anecdote, en ce moment, les producteurs locaux ne sont pas présents sur mon marché du dimanche…

          Le « bio » est-il plus vertueux ? Ce n’est qu’un exemple :

          http://seppi.over-blog.com/2018/08/pesticides-l-agriculture-biologique-est-elle-vraiment-vertueuse.html

          Regardez bien les chiffres, ils sont étonnants et devraient vous faire réfléchir.

          Dernier point, la « permaculture ». C’est de l’idéologie pure, un mot creux, sans aucune perspective économique — autre que celle qui consiste à exploiter des stagiaires dans une sorte de pyramide de Ponzi ou la crédulité des bobos. Vous pouvez sans doute appliquer les « principes » de la permaculture (à condition de les trouver tant l’idéologie est inconsistante et floue) dans votre jardin potager, certainement pas pour approvisionner un marché et répondre à la demande des consommateurs.

          « … il n’y a qu’à voir le nombre de ferme en permaculture qui se développent » ? Quelqu’un pourra sans doute mettre en lien le rapport sur le fiasco de la Bourdaisière.

          1. Il y a pourtant des exemples en permaculture tout à fait rentables : https://fermesdavenir.org/ferme-de-bourdaisiere/le-projet-la-boudaisiere/quelques-chiffres

            Le bio a des inconvénients, certes aujourd’hui on fournit la quantité en terme de nourriture, mais quid de la qualité ??
            Les fruits et légumes de maintenant sont nettement moins riches en vitamines et antioxydants que ceux d’il y a 30ans.
            Idem pour la qualité de la viande, on booste la croissance des animaux et on les shoot aux antibiotiques (ce qui génère au passage l’inconvénient de rendre des bactéries pathogènes de plus en plus résistantes aux traitements, coucou le futur scandale sanitaire en approche) ; du coup le prix de la nourriture a baissé, et en théorie les techniques modernes permettent de nourrir tout le monde, mais à quel prix ? Alors je ne sais pas, ok vous êtes contre le bio, mais je pense qu’une agriculture un peu plus respectueuse des pratiques ancestrales serait pourtant une bonne chose.

            1. « qualité de la viande, on booste la croissance des animaux et on les shoot aux antibiotiques (ce qui génère au passage l’inconvénient de rendre des bactéries pathogènes de plus en plus résistantes aux traitements,  »
              La croissance a été améliorée par de meilleures pratiques d’alimentation, de la génétique etc…
              Quant au bourrés d’antibiotiques, c’est un cliché qui a la vie dure. D’abord, les antibiotiques utilisés comme facteurs de croissance (à des doses non thérapeutiques) sont interdits en EU depuis 2001. Les américains se penchent également sur la question car l’antibiorésistance est un réel problème, même si ce n’est pas nouveau (d’ailleurs, hier dans La tête au carré, les chercheurs présents étaient plutôt rassurants, ce qui est assez rare dans cette émission pour le souligner). En France, entre 2012 et 2016, la baisse de l’exposition des élevages porcs aux antibiotiques a baissé de 41% (plan Ecoantibio), mieux que l’objectif initial qui était de -25 %.
              Quant à l’assertion des pratiques ancestrales plus respectueuses, c’est également un cliché: le nombre d’intoxication alimentaire était important: il suffit par exemple de regarder l’évolution des prévalences de cancer des voies digestives, signes de présences de toxines alimentaires. Les cancers de l’oesophage, de l’estomac ont foretment baissé en 50 ans, sans oublier les signes d’intoxications chroniques visibles sur la peau (la gravelle, je crois), choses qu’on ne rencontre plus.
              Mon père a connu cette époque bénie de certains et pour rien au monde, il ne reviendrait en arrière-ne serait ce que pour éviter de se casser le dos-.

            2. @seb

              est ce que vous prenez seulement le temps de lire les liens des autres intervenants ou bien êtes-vous tout simplement trop aveuglé par vos croyances ? En effet Alex le 12-02 à 1h26 vous propose

              https://www.terredetouraine.fr/fermes-davenir-un-echec

              ainsi que

              http://www.maisondesagriculteurs37.fr/upload/document/Tract_revu_ferme_davenir_film_on_a_20_ans_pour_changer_le_monde.pdf

              sur le fiasco de la bourdaisière et vous prétendez encore à propos de cette même « expérience » que « Il y a pourtant des exemples en permaculture tout à fait rentables »… l’excès de bio nuirait-il à vos capacités cognitives ?…

              1. @loup garou Le lien a été posté quand je rédigeais ma réponse, je n’avais donc pas encore lu ce qui figurait sur le lien. Je regarderai et mes capacités cognitives vont bien, merci pour elles.
                @douar Ok avec le plan Ecoantibio des efforts sont fait pour limiter actuellement l’utilisation des antibios, mais ils sont toujours utilisés.
                « Quant à l’assertion des pratiques ancestrales plus respectueuses, c’est également un cliché: le nombre d’intoxication alimentaire était important » Eh bien en conjuguant le savoir faire ancestral avec nos connaissances actuelles, il y aurait peut-être qqch de bon à en tirer non ?

            3. Seb,

              Il faut lire!

              « Le chiffre d’affaire de l’année 2019 ( sic, c’est 2018) s’élève à près de 31000 €. »

              « La ferme a dépensé pour environ 15000€ en consommable et matériel. »

              Même moi qui ai horreur des chiffres et des questions financières, je comprends que 31.000 – 15.000 = 16.000 euros… pour payer :

              « La ferme emploie deux personnes (Rachel et Tom puis Corentin) ».

              Et puis, la ferme « accueille des stagiaires sur toute l’année »… manifestement non pays ou payés au lance-pierre:

              « Un stagiaire « longue durée » pour la partie administrative et commerciale de la ferme, la communication extérieure et une aide sur le terrain.
              – Nous avons eu 24 personnes sur le terrain cette année, principalement des personnes en formation agricole (BTS production horticole, BPREA, …) et quelques bénévoles. »

              16.000 euros pour 3 ETP sûrs et combien d’ETP correspondant aux « 24 personnes sur le terrain » ?

              C’est simple : la Bourdaisière démontre que l’utopie est une utopie. Et, quand elle est promue, une escroquerie.

  3. Seb

    « ….mais que pensez-vous de l’effet cocktails de toutes cette joyeuse bande de molécules non naturelles que doit gérer notre corps ?

    >>>> Vous devez certainement avoir des données solides sur les « effets cocktails » n’est-ce pas pour être aussi catégorique? Dans ce cas il ne faut pas les garder pour vous parce que çà doit bien faire 1/4 de siècle que des toxicologues du monde entier autrement plus qualifiés que vous et vos catéchumènes se penchent sur la question sans être encore parvenus à trouver quelques solutions satisfaisantes…

  4. Je ne suis pas catégorique, c’est un fait, cette accumulation de molécules dans le corps n’est pas naturel, certes le corps parvient à en éliminer environ les 2/3 via la transpiration, mais il en reste toujours.
    Donc selon vous il se passe quoi ? Ils sont rangés bien sagement dans un coin de nos cellules, et s’entassent ainsi durant de nombreuses années et ça s’arrête là ? Je n’ai jamais dit que j’avais la réponse, donc votre ton méprisant gardez le pour vous, j’indique juste que cela ne me semble pas sain.
    Et concernant votre argument sur les toxicologues, ce n’est pas parce qu’ils n’ont rien trouvé que cela signifie que cet effet cocktail est sans risque, tant de choses que l’on croyait gravé dans le marbre ont été remise en cause, tels que la neuroplasticité du cerveau où l’on a longtemps cru que le nb de neurones que l’on avait dans le cerveau était fixe. Finalement c’était faux.
    Dans 20 ou 30ans, qu’est ce qui vous fait croire que l’on ne découvrira pas que cet effet cocktail était finalement bien dangereux ?
    Ne soyez pas si catégorique, il est bon de faire valoir le principe de précaution.

    1. l’effet cocktail peut aussi bien évidemment exister avec les molécules  » naturelles  » ( cas connus comme avec le pamplemousse..) . Au final, il y a des milliards de milliards de combinaisons entre les molécules disponibles dans notre organisme ( alimentation etc..). Le principe de précaution ne peut donc s’appliquer. La démarche est donc plutôt inverse: si on observe des problèmes on recherche les causes et on peut parfois comprendre certains mécanismes. La grosse entourloupe consiste à laisser croire que seules les molécules de synthèse ( crées par l’homme ) peuvent interagir et que les molécules  » naturelles  » ne peuvent pas générer de problèmes.

    2. Vu le nombre de molécule toxique « naturelle » qui nous entoure, cet effet cocktail devrait déjà nous avoir rendue malade. Il a été créer quand les anti-pesticides (de synthèse) se sont retrouvés fasse au fait que les traces de pesticide retrouvés était ridiculement faible (trop pour avoir un quelconque effet). Le fait qu’un mélange de molécule puisse avoir des effets nocif est déjà connu (en médecine avec les médicaments qu’on ne mélange pas n’importe comment par exemple), mais leur dose doit avoir un effet sur l’organisme pour commencer à interagir entre eux.
      Pour le principe de précaution, comme il se base sur un danger potentielle et que tous représente un danger potentielle, il conduit à tout interdire. Préférer lui la balance bénéfice/risque.

  5. @Seb
    Les antibios sont aussi utilisés en agriculture bio et c’est tant mieux car manger des animaux malades ou leurs produits n’est certainement pas une bonne chose. Pour ma part, je préfère des animaux sains. La différence est que les bios ont une fâcheuse tendance à l’hypocrisie et au mensonge : faire croire aux consommateurs qu’il n’y a pas de pesticide en bio, faire croire qu’il n’y a pas d’antibios, faire croire que le fumier utilisé ne provient pas de fermes  » chimiques  » etc…

    1. Que les antibios soient utilisés pour soigner, je suis d’accord, mais les administrer à une bête saine, dans le seul but d’éviter qu’elle tombe malade, non. Après je n’ai jamais dit qu’il n’y avait pas de pesticides dans le bio.

  6. Visor

    « ….. car manger des animaux malades ou leurs produits n’est certainement pas une bonne chose. »

    >>> Les Polonais l’ont bien compris! La preuve c’est qu’ eux ne mangent pas les animaux malades, ils les exportent à ceux qui préfèrent la viande provenant d’animaux n’ayant pas recu d’antibiotiques…..

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