Le bio, ça pollue trop les sols

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Dix ans après s’être converti au bio, le château Lafon-Rochet, cru classé de Saint-Estèphe, arrête. La faute au cuivre, selon le propriétaire, Basile Tesseron : « Les vers de terre disparaissent avec l’utilisation du cuivre et le passage répété des machines » explique-t-il dans La Revue du vin de France de novembre 2018. Il se dirige désormais vers une lutte raisonnée et du biocontrôle.

19 commentaires sur “Le bio, ça pollue trop les sols

  1. L’un des châteaux dont on parle beaucoup ces derniers temps comme ayant renoncé au bio n’était pas certifié en bio.

    Evidemment, les ayatollahs du bio se sont emparé de ce fait pour hurler au dénigrement de leur filière.

  2. Personnellement je n’achète jamais de vin bio car j’ai l’impression de me faire rouler et de payer plus cher un produit qui n’est pas meilleur.

    1. Au réveillon de la St Sylvestre, notre hôte nous a servi du vin rouge estampillé « bio », pas franchement servi à bonne température et finalement, médiocre, mais pas pire que le vin « nature » de l’an passé qui a fini dans l’évier.

      1. Ceux que j’ai dégusté lors des fêtes ( Côte rotie, chambolle musigny, St emilion, riesling, sauterne, madiran etc.. ) n’étaient pas bios mais n’ont pas fini dans l’évier!

  3. Le chateau Lafont Rochet était en phase de conversion mais n’avait pas couvert les 3 ans sans PPP pour bénéficier du label, donc ce n’était pas un vignoble bio au sens de la règlementation. C’est un arrêt dans la phase de conversion pas un retour au conventionnel au sens propre, même si la phase de conversion correspond à des pratiques bio intégrales.
    Il est probable que le mildiou du printemps 2018 ait été déterminant pour la décision, plus qu’un pb de pollution des sols par le cuivre ( pb à long terme), un problème de controle de ce champignon certainement (pb à court terme).

    1. Une pratique nécessitant une conversion s’appelle une religion. Le « bio » s’apparente ainsi aux pratiques du genre Hallal ou Kasher et leurs prélats (iman ou rabbins) sont désormais des fonctionnaires et des subventionnés…
      Comment mettre en lumière ce fait ? En lisant le règlement « bio » et les délibérations des instances de cette pratique (FNAB, INAO et consorts) qui gagneraient à être publiées dans leur intégralité…

      1. Houla, faudrait peut-être ouvrir un dictionnaire à la page « conversion ». Ca ferait pas de mal…

        1. Action d’adhérer à une religion, d’abandonner une religion pour une autre ou de passer de l’incroyance à la foi religieuse.
          Changement d’idées, d’opinions, de conduite ; adhésion à une doctrine que l’on rejetait jusqu’alors.
          Mais aussi
          Mouvement dans lequel le skieur à l’arrêt exécute un demi-tour sur place
          Entre autres…

  4. il serait intéressant d’arriver a trouver le nombre de viti qui ont déjà « suspendu » leurs label bio pour sauver leurs vignes!! Chiffre surement beaucoup plus important que l’on pense aux vues des quelques exemples qui me sont déjà revenus aux oreilles.
    Même la « durabilité » du bio n’existe pas !
    C’est vraiment la plus énorme arnaque commerciale du 21e siècle cette filière bio.
    Ce sera un cas d’école (de commerce) dans les « manuels scolaires » du future.

    1. Le bio n’est effectivement pas durable. Une bonne année à très forte pression maladies ( du genre celle que l’on a tous les 20 ans) remettra les choses au point. Le bio n’est possible que dans certaines régions qui malheureusement sont souvent situées à l’étranger ( Australie, centre de l’Espagne, Argentine etc…). Le problème est que les maladies influent sur la quantité mais aussi sur la qualité ( botrytis..) . A moins d’agir sur la génétique ( OGM) le fait d’être en zone tempérée et humide ne peut être occulté.

  5. Dans « Les échos  » de ce jour:
    « Château Latour décroche la label bio. La propriété , détenue par François Pinault, est le deuxième des premiers grands crus classés à obtenir la labellisation bio. D’autres pourraient suivre, même si la démarche n’est pas sans risque. »

    Je pense que la famille Pinault a tout intérêt à surfer sur la vague, histoire d’image. Il ne faut surtout pas qu’ils puissent se faire attaquer par des activistes, ça nuirait gravement à leur business du luxe. S’ils prennent une gamelle en vin (je parie que ce sera le cas, surtout avec la nouvelle limitation d’utilisation du cuivre), ce ne sera pas dramatique pour eux, ils ont les reins solides.
    d’ailleurs, dans l’article, les journalistes notent bien que les petites propriétés du bordelais rechignent à faire le pas, les risques étant trop grands, et leurs moyens financiers, plus limités (c’est le moins que l’on puisse dire).

  6. Collègue viticulteur , le Mikal (Fosétyl-d’alumine + Folpel) c’est pas fait pour les chiens !
    Ok , le Folpel est une belle mdr mais le Fosétyl à lui à un mode d’action plutôt clean :
    https://www.bayer-agri.fr/cultures/fosetylr-al-premier-stimulateur-de-defense-des-plantes-homologue-en-vigne_4683/
    D’ailleurs c’est la molécule de base en encadrement floraison en Charentes et Gironde .
    Enfin bon , tous les viticulteurs connaissent se produit et pour ce château ce ne sera
    qu’un petit retour en arrière , un retour à des pratiques plus saine .

    1. Le fosétyl est aussi un phosphonate comme…

      comme…

      comme…

      le glyphosate ! !

      J’ai un article en préparation sur le sujet.

          1. Non Seppi ,
            Soit tu envoies un ou des textes au député de ta circonscription , soit un député utilise un de tes textes ceci pour défendre le glyphosate .
            C’était lors d’un débat diffusé sur la chaine Public Sénat cette été sur un projet de loi concernant le glyphosate .
            Pour retrouver le passage ou il parle de ton travail (20 à 30 secondes) il y a
            quelques heures de visionnage à faire mais je suis certain à 99% que ce député à utilisé ton pseudo .

      1. des phosphonates, acide phosporique … il y en a aussi dans les produits vaisselle.

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