Les agris victimes d’un gouvernement déconnecté de la réalité (Gilles Rivière-Wekstein)

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Le patron de la lettre Agriculture et Environnement dresse un parallèle intéressant entre les gilets jaunes et les agriculteurs, victimes d’un gouvernement qui évolue dans une autre dimension :

3 commentaires sur “Les agris victimes d’un gouvernement déconnecté de la réalité (Gilles Rivière-Wekstein)

  1. C’est la grande distribution et son monopole qui décide de l’orientation de la politique agricole.La pression tarifaire exercée sur les fournisseurs achève de rendre non compétitif les entreprises agricoles.La grande distribution accompagne et encourage l’agri-bashing aidé par des sociétés privés spécialisées dans le marketing de la peur.Les gouvernements successifs préfèrent avantager l activité économique intense en main-d’oeuvre (distribution) qu’une activité réduisant la sienne (Agriculture). Ce n’est pas celui qui fait des efforts de productivité qui est récompensé , bienvenue dans l’économie administrée.

    1. Ce n’est vrai qu’en partie à mon sens.

      Le pilote et le copilote sont le consommateur et le gouvernement.

      Le consommateur veut des prix bas, certes en partie poussé en cela par la grande distribution qui se fait une concurrence sur les prix.

      Le gouvernement veut maîtriser l’inflation et assurer un pouvoir d’achat qui lui assure au pire la tranquillité, au mieux la satisfaction de l’avoir augmenté.

      Dans ce scénario tout le monde est perdant, éventuellement à des échéances différentes. Tout le secteur de l’agroalimentaire et de la distribution (grandes surfaces comprises) souffre. L’Etat souffre par la réduction de ses ressources budgétaires et la nécessité de « sauver » des secteurs en crise. Le consommateur souffre en tant que travailleur (chômage) et contribuable.

    2. Que les multinationales de la distribution puissent imposer leurs prix à des PME agroalimentaires relève plus du libéralisme que de l’économie administrée, me semble-t-il. Et la grande distribution a vite compris le double intérêt de surfer sur le bio : se parer de vertu verte et surtout diviser le monde agricole et fragiliser un peu plus les agriculteurs.

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