Analyses de détection du glyphosate : qui faut-il croire?

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Vous vous en êtes sans doutes aperçus à travers quelques articles dans la presse régionale : la mode est aux tests permettant de détecter des traces de glyphosate dans ses urines. L’initiative est venue d’Ariège et s’étend progressivement dans les milieux des faucheurs. Les résultats sont évidemment alarmants : tous positifs ! et pas qu’un peu !  D’autant plus inquiétant que nos faucheurs testés mangent bio, ne fument pas (ou presque), et sont souvent végétariens (comme ce militant chez qui on a détecté 33 fois la dose autorisé dans l’eau potable…)

Quittons maintenant l’Ariège pour la proche banlieue parisienne, plus précisément chez la famille Navarro. La famille Navarro  a été choisie par l’association anti-pesticides Générations Futures et la revue We Demain pour faire un test sur la présence de glyphosate (et de son métabolite , l’acide aminométhylphosphonique) dans les urines en fonction de l’alimentation. Passons rapidement sur les détails du protocole. En bref, la première semaine, des prélèvements sont faits alors que la famille mange normalement. La deuxième semaine, de nouveaux test sont effectués mais cette fois-ci avec une alimentation complétement bio. Résultat « spectaculaire » : selon la revue We Demain, « après le passage au bio, il n’y avait plus de traces détectables de ces deux produits potentiellement dangereux pour la santé ».

Considérant que les faucheurs volontaires de l’Ariège ont un régime proche de celui de la famille de banlieue parisienne lors de la deuxième semaine de test, nous avons du mal à comprendre cette flagrante contradiction entre les résultats des uns et des autres. Générations Futures pourrait-elle nous éclairer ?

 

9 commentaires sur “Analyses de détection du glyphosate : qui faut-il croire?

    1. @ Ernst

      « Generation turlute est affilies a Synabio: conflit d interet? »

      Bien sûr que non pasque les conflits d’intérêt c’est uniquement chez les lobbies . Agrochimie, Pharmacie, Grande distribution! Pas chez les assoc qui défendent les gens et la planete!

  1. « Générations Futures pourrait-elle nous éclairer ? »

    >>> Ben surement! Ce qui ne veut pas dire que la réponse sera fiable!
    Comme tout ce que dit et fait GF!

  2. Ce qui est super rigolo, c’est l’escroquerie derrière tout ce battage :
    – Il faut payer soit-même 85 pour l’analyse ou 135 euros pour porter plainte: En France déposer une plainte est gratuit !!!! Donc l’association va encaisser 135-85 = 50 € pour chaque personne qui « portera plainte ».
    Soit pour les 300 pigeons … heu pardon, les 300 « militants », 15 000 € !!!!
    Plainte soit-dit en passant, qui sera jeter à la poubelle par le procureur, puisque elle n’aura aucune valeur !!!

    Au passage :
    Deux huissiers s’assurent que personne ne triche avec son urine… Heu, ce sont des tests anti-dopage ??? Non !!! Donc je vois pas pourquoi les gens vont tricher !!!
    Par contre, perso je n’ai aucune garantie que les flacons n’ont pas été pollués à l’avance par l’association !!!
    Enfin, pour finir : faire un test sur l’urine à 6h30 du matin est un bon moyen d’avoir une forte concentration. La nuit aussi le corps à besoin d’eau, donc une partie de l’eau filtrée par les reins est réabsorbée. Et comme les gens ne vont pas tous uriner en pleine nuit, au final le matin vous avez une urine très concentrée.
    Après il faut rapporter cette concentration au volume plasmatique du corps humain, mais aussi au volume de liquide absorber chaque jour !!!!
    Donc encore une grosse manipulation des « z’écolos » !!!

  3. @ Daniel

    « Donc encore une grosse manipulation des « z’écolos » !!! »

    >>>> C’est à peu près leur seule compétence…..

  4. Est-ce qu’on leurs dit que l’urine n’est pas potable et composé de déchets toxique naturellement produits par le corps et que ce n’est donc pas comparable à de l’eau potable ?

  5. Déjà mille fois dit mais, à chaque fois qu’il y a des données d’analyse concernant le glyphosate, il faudrait savoir ce qui a été précisément dosé :
    le glyphosate lui même ou l’AMPA (ou les deux) le premier métabolite provenant du glyphosate !

    La distinction est capitale car on trouve de l’AMPA dans certains produits ménagers tels les lessives (LL et LV), détergents, savons.
    La « contamination » par l’AMPA semble plus probable pour tout le monde (rats des villes ou rats des champs) que celle qui serait due au seul glyphosate.

    Par ailleurs, pour Max, le corps humain ne produit pas ce que l’on appelle couramment des toxines. Certes, il élimine des toxines ingérées par ailleurs dans son alimentation ou par absoprtion cutanée ou respiratoire (via le foie, les reins, la digestion, par les glandes exocrines : larme, sueur).
    Dans l’urine, le principal produit de dégradation est l’urée mais qui ne devient toxique qu’en exçès (urémie). L’urine est donc buvable chez l’homme sain sans risque et il existe d’ailleurs des théories et pratiques autour de l’urinothérapie (en gros boire 1 verre de ses urines chaque matin). Chez l’homme sain également, on voit même écrit que les urines sont saines (ne contiennent pas de germes pathogènes).

    1. L’urée est un déchet produit par le métabolisme que le corps élimine avant qu’il ne se retrouve en dose toxique (j’ai bien dit déchets toxique dans mon commentaire précédent et non toxine), ne pas pouvoir éliminer ces déchets cause la mort en quelque jour (dialyse pour se dont les reins ne fonctionnent plus). L’urinothérapie n’a aucune base scientifique et est promue par des gourous new ages, il n’y a aucun bénéfice pour la santé et sa consommation en excès est même dommageable. Le faite quelle soit stérile (quand elle sort du corps mais parce qu’il est lui même stérile, sinon c’est un milieu très propice au développement bactérien, si bien qu’une urine de quelque heure est déjà un joli petit bouillon de culture) ne signifie pas quelle est bonne pour la santé, l’eau de javel est stérile pourtant elle est toxique.

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