Un Farm Bill à la française ?

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Le mouvement Libre ! (au sein des Républicains) animé par Valérie Pécresse, par ailleurs présidente de la région Île-de-France (dont la surface est composée de près de 50% de terres agricoles), propose une politique alimentaire européenne calquée sur le modèle américain du Farm Bill.

Pour rappel, sous couvert de favoriser l’accès pour les plus modestes à des produits alimentaires de base de qualité, celui-ci a pour conséquence un soutien aux agriculteurs américains de 100 milliards de dollars par an.

Imaginez la même somme redistribuée aux agriculteurs européens ! Cela mettrait un terme à la concurrence déloyale américaine, et comme c’est de la souveraineté alimentaire de notre continent dont il s’agit, ce serait loin d’être un luxe. Nous l’oublions parfois mais les agris ne comptent pas leurs heures ni ne ménagent leurs efforts pour nous nourrir.

7 commentaires sur “Un Farm Bill à la française ?

  1. Il y a déjà peu de différences entre USA et France ( ou Europe). En Europe il y a 50 milliards € de subventions auxquelles il faut ajouter les aides nationales ou locales. par ailleurs, aux USA une bonne partie des 100 milliards$ représente les dons en alimentation . En France on donne aussi, sous une autre forme, pour l’alimentation de certains ( RSA etc….). Pécresse est mûre pour passer à LREM : avec elle c’est toujours plus d’état, plus de dépenses ( donc plus de dette ) et plus de gens irresponsables. elle ferait mieux de s’occuper des vrais problèmes de l’ile de France: l’explosion de l’insécurité, la saleté,les transports, les zones soumises aux lois des gangs violents etc…

  2. Libéral je suis.
    Donc par définition je suis contre les aides, quelques soient leurs formes. Mais je suis aussi contre les taxations « moralisatrices » et confiscatoires.
    Mon modèle serait plutôt celui de la Nouvelle-Zélande : réduction des normes et lois et suppressions des aides agricoles.
    Je suis toujours stupéfait de voir les agriculteurs demander des aides à l’état, alors que c’est justement l’état qui les écrase de problèmes !!!
    Au lieu de demander des aides, demander la réduction des taxes et normes au même niveau que l’Espagne et l’Allemagne !!! Vous verrez alors que vous pourrez vivre très bien de votre travail !!!

    1. Tout à fait d’accord avec vous, mais en se protégeant de la concurrence déloyale. Par ailleurs, le libéralisme devrait permettre à chaque pays de décider de ce qu’il veut échanger … ou pas.Aujourd’hui on appelle néolibéralisme l’obligation d’être concurrencé par n’importe qui!! ( vaste entourloupe pour transférer des richesses d’un pays à l’autre contre la volonté des peuples)
      Dans libre -échange il y a libre et les mondialistes l’ont oublié: dans leur souhait de détruire les frontières et de déconstruire les civilisations ils imposent aux pays des choses qui sont contraires aux intérêts des dit pays. Ils sont bien loin de la pensée d’un Frédéric Bastiat ou d’un L Van mises ou même de F Hayek.
      Les agriculteurs ne font déjà plus ce qu’ils veulent chez eux.Leur droit d epropriété est de plus en plus bafoué. Les dirigeants européens ( et Français) sont nostalgiques de l’ex URSS : on a vu ce qu’il est advenu de cette dernière.

      1. Rien à ajouter ou presque :
        « Les mondialistes » ne sont pas des libéraux !!! Ce sont des étatistes qui ont une vision du monde très « communiste » : une société nouvelle, un homme nouveau. Et tout ceci passe par un melting-pot mondial. Mais eux, les étatistes, resteront toujours les CHEFS !!!

        1. Certes les mondialistes ne sont pas des libéraux mais ils se réclament d’un certain « néo libéralisme » ( cela fait bien car le mot liberté est plus séduisant que le système totalitaire et non démocratique qu’ils veulent imposer) . Pas certain qu’ils soient les chefs car le monde Asiatique ne sera pas facile à soumettre .Ils n’arrivent pas à imposer le melting pot et c’est pourquoi il y a des sociétés multiculturelles où chacun vit chez soi avec ses coutumes.

  3. Valérie Pécresse ferait mieux de s’occuper des vrais problèmes de l’ile de France ( sécurité, saleté, transports catastrophiques, zones gérées par les gangs etc….). L’assistance ( déjà poussée à l’extrême en France) ne responsabilise pas et ne permet pas de sortir de la relation de dépendance à l’état.

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