Ce que ne dit pas « nous voulons des coquelicots »

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Fabrice Nicolino a donc lancé son mouvement « nous voulons des coquelicots » avec un « objectif cinglé » comme il le dit : réunir 5 millions de soutien en 2 ans » pour interdire tous les pesticides en France.

Sauf qu’une petite astérique comme chez les assureurs précise « de synthèse ». Ce qui fait une sacré différence. Savez-vous que l’utilisation de soufre et de cuivre en agriculture a progressé de 74% de 2008 à 2016 pour atteindre  les 13 544 tonnes ? Ces 2 pesticides autorisés en agriculture biologique présentent des risques « écotoxicologiques c’est-à-dire risques avérés pour les populations microbiennes du sol, les vers de terre, certains organismes aquatiques et des auxiliaires » comme l’ont rappelé les chercheurs de l’INRA le 16 janvier dernier dans une  expertise scientifique Collective (EsCo). Si Fabrice Nicolino était logique, il devrait donc demander l’interdiction du cuivre et du soufre qui présentent eux-aussi des risques pour « l’eau de pluie, la rosée du matin, le nectar des fleurs… » comme l’écrit poétiquement le dit Fabrice. Mais non, il ne le fera pas car son ami François Veillerette initiateur du mouvement des coquelicots est un proche du lobby du bio et des grandes enseignes (Léa nature, Biocoop…).

Pour que la comparaison soit juste, il faut rappeler que depuis 2008, l’utilisation de fongicides de synthèse a au contraire baissé de 1% par an pour s’établir au dessus de 15 000 tonnes…

On l’aura compris, Fabrice Nicolino cache derrière un discours fleuri des chiffres que le grand public devrait connaître davantage. Car l’espérance de vie en France ne cesse de progresser. Elle est de de 85,3 ans pour les femmes et de 79,5 ans pour les hommes. Et chez les agriculteurs aussi, eux qui sont les premiers concernés par les pesticides. Si Fabrice Nicolino avait raison, on devrait assister à une hécatombe chez les producteurs. Force est de constater que ce n’est pas le cas. Il y a d’ailleurs moins de cancer chez les agriculteurs : (-30% pour les hommes et -24% pour les femmes). On est d’accord, le pesticides sont des produits dangereux. Ils sont d’ailleurs fait pour cela. Mais revenir à la raison et à des chiffres scientifiques ferait beaucoup de bien. Les dessins caricaturaux ne font pas avancer la cause de la santé !

 

Source :

Sur l’utilisation du cuivre et du soufre en France : http://www.igas.gouv.fr/IMG/pdf/2017-124R-Tome1-Rapport.pdf

Sur l’espérance de vie : Sante publique France, DRESS, L’état de santé de la population en France, Rapport 2017, p 90.

Sur les cancers en agriculture : Enquête AGRICAN [AGRIculture et CANcers], novembre 2014

102 commentaires sur “Ce que ne dit pas « nous voulons des coquelicots »

  1. Il ne faut pas mettre soufre et cuivre dans le même sac.seul le cuivre posé de sérieux problèmes

    1. Oui ,pour le cuivre , les dégats sont parfaitement documentés . Mais on ne me fera pas croire qu’avec les doses épandues le soufre n’a pas d’impact sur les sols et l’environnement . Songez un peu si l’on doit (et il faut) protéger convenablement la vigne contre l’oïdium du stade 10 feuilles à la fermeture de la grappe , ça fait 2 mois , il faut :
      – 20 kg de soufre poudre / ha tous les 8 jours .
      ou 12 kg de soufre mouillable /ha tous les 10 jours
      Je vous laisse faire le calcul, sachant qu’avec 1l de produit de synthèse je traite 5 ha … On comprend aussi pourquoi les quantités de produits phytos ne baissent pas : plus il y a de conversions bio et plus les tonnages augmentent …en viticulture et arbo tout au moins .

      1. D’un point de vue environnemental le soufre ne pose aucun problème: c’est un élément majeur nécessaire aux plantes ( certains engrais en contiennent).
        Le sol naturellement en contient de grosses quantités ( sulfates…).
        http://fertilisation-edu.fr/cycles-bio-geo-chimiques/le-cycle-du-soufre-s.html
        D’accord avec vous pour dire que le soufre compte pour beaucoup dans les statistiques mais ce n’est pas pour autant qu’il est dangereux pour l’environnement. Son seul problème est qu’il est un irritant pour l’applicateur.
        A l’inverse le cuivre est rapidement très toxique pour l’homme ( on passe vite d ela dose sans effet à la dose toxique) et il stérilise les sols en détruisant la faune ( vers de terre…).

      2. le souffre contrairement au cuivre en plus d’être nécessaire aux plantes ne se stocke pas dans les sol , car hyper lessivable. (d’où des apport sortie hivers avec l’azote si beaucoup de pluie avant sur certaines culture comme le blé dans des sols pas suffisamment humifères (naturellement riche en souffre) .

  2. Ce que ni Veillerette, ni Nicolino ne disent c’est que le bon vieux temps avant le DDT et les insecticides efficaces était peuplé de punaises de lit, d’acariens de la gale et de moustiques transmettant le paludisme, y compris en France.
    De poux du corps aussi transmettant le typhus.
    Les citadins recommencent à vivre cette joyeuse époque avec les punaises de lit et les acariens de la gale, ils sembleraient qu’ils en raffolent…s’y ajoutent les moustiques tigres importés, un apport à la biodiversité, inestimable.

    Pour les coquelicots, c’est un effet mémoire retard, ils avaient disparu des champs de blé entre 1965 et 2000 dans les régions à agriculture conventionnelle, avec herbicides mais sont réapparus à partir de 2000 avec des herbicides qui les contrôlaient moins bien et ne sont plus rares depuis voire bien trop fréquents dans certaines parcelles où ils impactent fortement la récolte.

    Les bobo écolo citadins répètent à loisir ce mantra : « les coquelicots ont disparu, la faute aux pesticides et à la FNSEA, les coquelicots ont disparu, la faute aux pesticides et à la FNSEA,…. ».
    Mais sans aller voir dans les champs si le mantra correspond à la réalité qu’ils pourraient y voir, car parfois le mantra est plus beau que la réalité qui peut décevoir, comme le retour des coquelicots dans les champs de blé.

    On appelle cela de l’endoctrinement.

    Pourtant ils sont médecins, professeurs d’université et même évêques… enfin ces évêques sont coutumiers mais ont changé d’évangile. Ces évêques on plutôt choisi une religion toute aussi révélée mais moderne car dans l’ancien et le nouveau testament ceux du Livre , la mauvaise herbe est l’œuvre du diable et les prophètes savent séparer le bon grain qui nourrit l’Homme, de l’ivraie, alors que la religion verte actuelle les confond voire inverse la hiérarchie.

    1. « Pourtant ils sont médecins, professeurs d’université […] ». A part si vous l’etes également, ces gens-la en savent davantage sur le sujet que vous. Ca s’appelle avoir la connaissance, et pas une opinion.
      Les punaises de lit reviennent justement parce qu’elles sont devenues résistantes a vos chers insecticides. Les moustiques ont surtout diminué suite aux assechements des marais.
      Les coquelicots ne sont qu’un symbole de tout ce qui a disparu. Il suffit d’aller dans vos champs pour voir a perte de vue des lignes de mais ou de ble avec trois fois rien de vivant dedans. Mais les péquenauds passeistes productivistes ont bien du mal a sortir du siecle passé

        1. Les péquenauds doivent être rééduqués comme les mals pensants qui témoignent sur le site alerte -environnement… curieux cela nous renvoie à 1970-1980, avec une apogée sous Pol Pot qui a fasciné par mal de nos universitaires et professeurs d’université, toujours pas sanctionnés, qui ont applaudi ce régime, les mêmes ou leurs enfants qui aujourd’hui fustigent l’agriculture efficace.
          Il parait qu’ils ont la connaissance (du bien) et que ne pas suivre leurs oukases, c’est exprimer une (mauvaise) opinion.
          Pol Pot, tout un programme, version verte proposée par les ONG environnementales.

      1. @Trant , comme quoi même des professeurs d’université ou médecins sont plus sensible aux messages véhiculés par la télé car par le fondement même de leur métier!
        D’ailleurs intelligence et instruction sont 2 choses diamétralement différente .
        Et puis j’ai du mal à comprendre le lien entre la résistance des punaises de lit et nos insecticides agricoles !
        Par contre j’aimerai connaitre combien de litre d’insecticide vend chaque année
        Johnson (RAID) et consort pour protéger la population contre les moustiques et autres nuisibles !
        A partir de là , vous commencerez mieux à comprendre d’ou vienne certaines résistances .
        Pour le reste , bof , toujours la même chanson .

      2. Le rôle d’un agriculteur c’est de produire de la nourriture, pas de faire des paysages pour citadins en ballade. Vous voulez des fleurs ? Allez chez un horticulteur !

          1. @ Gabriel Meunier

            « ça vole haut sur ce blog ! »

            >>> Bien évidemment pas aussi haut que votre brillant commentaire!
            Argument(s), çà vous dit quelque chose? Ah! Bien sûr, le mot n’est ni dans le dictionnaire ni dans le catéchisme écolosectaire…..

      3. « Mais les péquenauds passeistes productivistes ont bien du mal a sortir du siecle passé » Encore une belle démonstration de ce que la bêtise humaine peut faire !!
        Encore une insulte de nos agriculteurs , seulement justifié par une ignorance crasse et l’étalage d’une incompétence minable qui justifie pour certain de pouvoir se permettre d’insulté les « autres » qui « eux » ne savent pas (là en l’occurrences les agri qui ne connaissent rien a leur métier ). Le Trant ne peut tout simplement pas imaginer /comprendre que effectivement les cultivateurs luttent contre les adventices dans leurs champs qui concurrencent leur cultures, peuvent véhiculer des « bioagresseurs riches et variés ou tous simplement être toxique (datura jolie aussi dans les champs comme le coquelicots).
        Le coquelicot est vraiment le parfait exemple de « la plante jolie mais à problème » et une belle démonstration d’ignorance total des pb des agriculteurs. C’est effectivement comme le dit Alzine une des adventices qui pose de plus en plus de problèmes (blé /orge/triticale) du fait du retrait des solutions pour la maitriser. Elle envahis de plus en plus souvent des parcelles. Si effectivement c’est un plaisir pour les yeux, cela devient un réel soucis pour les agriculteurs. Encore une baisse de productivité dont ce gargarise les décroissants et les idiots/prétentieux « qui savent » mieux que les autres.

      1. Comme si anonyme (qui signe pas non plus d’ailleurs, drôle !!) avait le pouvoir et la main mise sur tous les services secret et de police, quand les arguments sont aussi pauvres et que ce genre de texte d’opinion est non signés, c’est qu’il y a un loup !!!

  3. @Trant:
    Il y a bien plus de vie dans nos champs que dans vos villes.
    Vous aimeriez trouver à la campagne en sortant de votre cage à lapin un paysage à la  » Martine à la ferme. »
    Notre rôle ( je suis un péquenaud comme vous le dites) est de produire de la nourriture saine et abordable pour la majorité de nos concitoyens.
    Vous voulez du bio? Achetez du bio , et du français. Mais n’ oubliez pas que votre façon de penser enlèvera à beaucoup la capacité de se nourrir convenablement.

  4. excelentes publications je rajouterais que sur les 120 produits chimiques trouvés sur des cordons ombilicaux de nouveaux nés moins de 20 % avaient un lien avec l’agriculture et l’alimentation.Malgré cela les empoisonneurs de consciences parlent comme si les autres 80% n’existaient pas.Les produits non obtenus par synthèses ne sont pas innocents et provoquent souvent des ravages chez les abeilles.Enfin pour produire certaines huiles essentielles il est nécessaire d’utiliser des cultures de plantes hors de france et d’Europe pour pouvoir utiliser des produits chimiques de traitements interdits chez nous et dangereux pour nos collégues paysans ou ouvriers qui feront les traitements .Mais Chut les lobby bio environnementaux ne veulent pas que cela se sachen

  5. Article très malhonnête. Vous faites la comparaison entre l’utilisation du cuivre et du souffre et celle des pesticide de synthèse en évoquant leur poids, quasi équivalent. C’est ridicule. C’est comme si on comparait par exemple la cocaïne ou l’héroïne et la marijuana. À poids égal, laquelle des deux drogues est susceptible de faire le plus de morts ? Si vous ne voyez pas le problème, injectez-vous 10 grammes d’héroïne pure et venez nous raconter (si vous le pouvez).

    1. sophisme.
      Il n’y a qu’à regarder (calmement) les profils toxicologiques de la bouillie bordelaise et celui du glyphosate pour se faire une idée.
      Ce n’est pas pour rien que l’UE a revu les niveaux maximum à la baisse, de cuivre dans les aliments porcs par exemple (de 170 ppm à 100 ppm de cuivre entre la 5ème et 8ème semaine d’âge).

    2. @Michel Davesnes
      Ce qui vous paraît ridicule c’est justement ce que fait l’état Français : la limite dans les eaux pour les pesticides est de 0,1 microgrammes/l quelle que soit la toxicité de la molécule. De même , depuis plus de 10 ans l’état veut réduire les pesticides de 50% ( plan écophyto) et ceci ne tient pac vraiment compte de la toxicité puisqu’il s’agit de baisser le nombre d e traitements ( IFT: indice fréquence traitement).
      Il est aussi ridicule de ne pas avoir les mêmes règles pour les substances naturelles et les substances de synthèse. etc…
      En matière de choses ridicules l’état est au top niveau.

    1. Non, la confédération paysanne ne représente pas les paysans mais seulement la petite minorité qui adhère à l’idéologie et aux croyances de la confédération paysanne. Le modèle défendu par la confédération paysanne ne fonctionne nulle part dans le monde.
      Ils n’ont aucune crédibilité pour parler des pesticides.Mais, chacun est libre de croire aux sornettes et aux mensonges .

      1. Réponse sectaire et sans aucune argumentation qui discrédite totalement votre discours technocratique, scientiste (et non scientifique), et inhumaniste.

        Vous êtes donc totalement non crédible, au même titre que tout adepte du croissantisme dans notre monde fini, votre vision du monde c’est à terme la négation même de la vie et de l’humain, sacrifiés sur l’autel du capital et du productivisme, là est votre religion.

        1. peut être vous réclamez vous du communisme libertaire de Pierre Kropotkine?
          Le fait de m’attaquer ( non crédible, technocratique, inhumaniste, scientiste, religieux …) vous décrédibilise vous même. Sans doute est il préférable pour votre santé mentale de garder vos illusions d’anarchiste libertaire mais ce n’est pas une raison pour en vouloir au monde entier et pour ne pas accepter que d’autres ne pensent pas comme vous sans pour autant être des méchants idiots.

          1. Euh, la réponse sectaire et non argumentée est la vôtre…

            Je n’en veux pas au monde entier mais à un système que vous défendez comme étant indépassable (le fameux TINA de Thatcher) qui détruit ce monde à une vitesse sans cesse accélérée, comparable à l’accroissement du capital des plus riches au dépend des autres sur lesquels ruisselle davantage les nuisances du système que ses « richesses », « nuance » importante.
            Vous en êtes déjà les victimes sans même vous en rendre compte par cupidité, aveuglement, ou aliénation à la marchandise et à son spectacle médiatique (c’est de l’abrutissement pas de la méchanceté)…

            Les pesticides ne sont qu’une des nombreuses nuisances, les causes sont à combattre, et non les seules conséquences par la surenchère (toujours plus de scientisme, plus de capitalisme, plus de novlangue, … et moins d’humain) fut-elle estampillée « durable » par les apôtres du capitalisme vert (d’ailleurs même pas capables de faire infléchir un tant soit peu la politique actuelle, trop occupés à agiter les hochets que les dominants leur octroient pour cautionner ses crimes, cf de Rugy, pas plus écolo que je suis fascite lol).

            L’utopie (ou la dystopie annoncée plutôt) du capitalisme c’est justement de vouloir persister à croire que nous pouvons croître indéfiniment dans un monde fini, donc les alternatives sont souhaitables et même indispensables.

            Mais malgré l’abrutissement permanent des masses par la propagande médiatique et le pseudo-consentement, malgré la répression, les révoltes grondent dans les villes et dans les campagnes. Combien de catastrophes sociales et écologiques (les deux sont profondément liés) faudra t-il encore pour les déclencher, ça n’est qu’une question de temps pour que votre monde merveilleux de l’hubris technocratique ne s’effondre sur lui même.

            1. L’âge de pierre ne s’est pas arrêté faute de pierres.
              Votre vision d’un monde fini ne doit pas vous dispenser d’être imaginatif.
              Un petit exemple: fin du XIX, la production végétale était limitée par les ressources en azote qui n’étaient que d’origine organique (on allait chercher du guano au Pérou). Grâce à la découverte de synthèse de l’ammoniac, l’homme a pu développer considérablement les rendements agricoles.
              Quant à vos « catastrophes sociales et écologiques », elles vont peut être venir, mais pas dans le sens que vous pensez: les délires des pseudo écolos sont en train de toucher de plein fouet les classes pauvres et moyennes (énergie, carburant).
              Bon, si vous aviez le choix, vous préféreriez vivre au siècle dernier ou aujourd’hui?

            2. Quelle logorrhée !!!
              Aucun argument, que des poncifs de l’ultra-gauche reconvertie en écolo.
              « Les pesticides ne sont qu’une des nombreuses nuisances » : Quelles nuisances ??? Celles des « maladies » inventées par les écolos, de quelques « agriculteurs » qui ont essayés de suicider en mettant la tête dans leurs cuves ou en buvant des litres de produits purs ? Le nombre de victimes des pesticides se comptent sur les doigts de la main dans le monde entier !!!
              En regard de « tout cela », l’amélioration des rendements, de la qualité sanitaire de la nourriture : disparition du Charbon, la réductions des mycotoxines, disparition des famines… tout ceci concourant à l’augmentation de l’espérance de vie, de la population humaine, de la réduction de la pauvreté ( divisé par 6 en 30 ans) etc etc etc…

               » les causes sont à combattre, et non les seules conséquences par la surenchère » : les causes de quoi ? de l’utilisation des pesticides ? Ce sont justement les Pestes agricoles !!! et si elles reviennent, c’est le retour à l’agriculture du moyen age !!! Avec sa cohorte de mort, de famine et de maladie !!!
              Je m’arrête là tellement votre prose est sans intérêt !!!

            3. Kropotkine , en bon paysan que je suis je te propose d’acheter une ferme et de mettre tes idées (ou ceux de la conf) en application .
              A vrai dire je pense que vous êtes plus vite un nostalgique des kolkhozes !
              Mais tout compte fait même l’URSS à compris qu’au bout de 70 années ce système de production n’a pas et n’a aucun avenir valable .
              PS : actuellement Poutine donne des terres dans l’Extrême-Orient russe
              C’est peut-être le moment de franchir le pas , non !

              1. dans le modèle communautaire: les tâches et la terre sont partagées mais aussi les femmes! C’est peut être d’ailleurs cela qui attire le plus les adeptes. La liberté sexuelle et le libertinage aident sans doute à accepter le reste.

            4. Kropotkine 20/09/2018 | 4:54

              « Euh, la réponse sectaire et non argumentée est la vôtre… »

              >>>> Non!

  6. Dans le dernier numéro de Charlie hebdo, plusieurs chroniqueurs sont dessinés AVEC UNE PIPE A LA BOUCHE !
    Cela montre une compréhension complètement faussée des risques sanitaires, le tabac tuant de façon certaine environ 75000 personnes en France chaque année, sans commune mesure avec ce qui peut être attribué aux pesticides. Sans aller jusqu’au complotisme, on peut remarquer une fois de plus que les industriels du tabac et de l’alcool sont les grands gagnants de l’affaire.
    Je doute fort que ces 5 personnes fument exactement la même pipe courbée. Il s’agit donc d’une manipulation visant à construire une image de vieux tonton bienveillant, bref ce qu’il y a de pire dans la « communication ».
    Il était déjà décevant que Charlie hebdo qui se veut engagé dans la défense de la laïcité se convertisse à la nouvelle foi de la « Nature » et tourne le dos à la raison et à la science.

    1. Chiffre MSA : https://statistiques.msa.fr/wp-content/uploads/2018/03/ET-ATMP-NSA-2016.pdf .
      Une autre statistique officielle de la MSA indique qu’en France entre les années 2001 et 2009-2010 (soit 9 ou 10 ans) 140 à 150 décès sont imputable à un empoissonnement et qu’environ 70 décès sont dû à l’amiante (la MSA assurant également des entreprises de
      BTP) .
      Bref , cela fait 10 morts (10 morts de trop) par an qui proviennent des produits de traitement et cette étude prenait réellement tout le passif (fumeur ou non , ect ect ) des personnes concernés .

      1. « 140 à 150 décès sont imputable à un empoissonnement »
        dûs à des poissons pas trop frais ?
        ok, je sors

        1. @Douar , Bon , elle est tellement énorme celle-là que j’en frétille de plaisir .
          @SEPPI , de mémoire (il y a plus d’un an que je l’avais lu sur le net) la MSA ne le préciser pas .
          Mais nous autres viticulteurs nous avons employé certains organochlorés pendant 30 ans (1960-1990) que c’était véritablement de la belle saloperie .
          J’ai quelques voisins ou il ne faut pas chercher très loin de quoi ils sont morts .
          Heureusement que la réglementation à fait un tri .
          Maintenant c’est plutôt l’inverse , nos produits ont un profils toxicologiques plutôt très acceptable et nous sommes décriés .
          Le monde à l’envers en somme .

          1. @Eric
            +100
            tout a fait d’accord avec vous. Ne pas oublier que les erreurs du passé n’ ont été du qu’ au niveaux de connaissances scientifiques des époques concernés qui étaient ce qu’elles étaient. Lorsque le monde agricole a découvert ses erreurs, il n’a effectivement pas attendu tous les « coco bio « donneurs de leçons a deux balles pour réagir. le gros nettoyage qui était nécessaire a vraiment commencé fin des année 90 (lindane en 98). La dernière grosse tournée (« justifiée » )fut celle faite en 2006 avec deux ou trois matière active qui on pu être utilisé jusqu’en 2009. Avant 2006, les anti aurait eux quelque argument plus «  »efficient ». Nous sommes le pays avec les règles les plus strictes, avec le plus d’interdictions , avec les niveaux de sécurité les plus fort, et nous sommes le pays avec le plus de pb sociétale sur ce sujet quand même !!!!
            Le pire du pire est l’image que nous donnons aux autres!!
            Donneurs de leçon alors que de plus en plus DEBILE dans nos affirmation UBUESQUE y compris (et là c’est le pompon) au niveau de nos politiques. Pour en parler avec des amis de l’Afrique de l’Ouest , l’image de la France tourne au ridicule. Ce qui est positif pour beaucoup d’africains, c’est la perte de se sentiment « d’infériorité » (qui n’était biensur pas justifié) qu’ils ont eux longtemps vis à vis du « blanc ».
            .L’étalage de la bêtise Française leurs a fait du bien.
            PS : Mes références africaine sont surtout du Burkina Faso

      2. Dans ces morts combien de suicides avec phytos?
        Même en France, le phénomène est observé, un citadin utilisera plus facilement des médicaments, mais on ne remet pas en cause les médicaments pour cela.
        Je doute qu’il y ait beaucoup de décès rapide suite à un empoisonnement par phyto depuis 1995 et la généralisation des équipements de protection individuels, toujours des phénomènes de toxicité chronique, comme dans de nombreuses professions en lien avec la manipulation d’essence ou de gazole, décès et intoxication pour partie attribuable à cette manipulation tout aussi dangereuse voire bien plus que celle des phytos.
        On notera que l’interdiction de l’usage du tabac dans les lieux publics fermés ne date que de 2007 en France, il ne faut surtout pas l’oublier.
        Tabac premier facteur évitable de cancer, loin devant les autres, 28 cancers différents générés par le tabac, cela fait un paquet de ministres de la santé à traduire en justice pour ne pas avoir fait ce qu’il fallait de ce coté … et encore on peut encore fumer dans les zones semi couvertes comme les quais de gare ou de métro, encore une charette de condamnations pour avoir négligé de protéger les populations non fumeuses de cette première cause de cancer évitable après 2007.

    2. C’est vrai et vous avez raison la nature passe au rang de la réligion . Personnellement etant de la campagne je suis étonné de la réaction des gens quand on coupe une haie , je dis bien couper et non arracher . on en arrive a sanctuarisé le vegetal , alors que le végétal est vivant et comme tout vivant , il apparait , pousse et meurt ! dans ce grand débat sur l’envirronnement , la biodiversité , la defense de la cause animale , la santé ect…. les medias ne savent plus ou ils habitent . Ils agissent sur l’émotion , nous ne sommes donc plus dans un débat d’opinion !

  7. On pourra lire en sus:
    https://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2018/02/05/24-suicides-par-jour-deuxieme-cause-de-mortalite-chez-les-15-24-ans-selon-lobservatoire-national_854859
    https://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/breve/2018/09/10/suicide-20-des-tentatives-dans-le-monde-se-font-par-ingestion-de-pesticides_860681
    On ne peut relier les deux, l’accès au médicaments plus facile en France réduit l’utilisation de produits pesticides qui en sus sont de moins en moins utilisable pour cet acte de désespoir.

  8. Causette 29/ 09/ 2018
    Les amoureux de la nature aspirent à son équilibre!
    Lutter pour l’améliorer me semble une juste cause!
    Ceux qui voient et respirent encore peuvent l’entendre…

  9. je vous ai lus tous avec attention…..J’ai entendu aussi… J’aime vos combats…. Je comprends l’agriculteur…. je comprends « l’écolo » comme dit….. ou comme ils disent, vous comprenez.On aimerait tous avoir raison….Mais l’oiseau se rit…rire amer…de vos querelles!!!! Ne pourrions-nous pas tous nous réunir, pour un déjeuner, ou chacun aurait sa place….pour que l’oiseau….et l’abeille….et l’homme conjuguent à l’infini….le futur. Sans sarcasmes….oui, entendre encore dans nos plaines….chanter l’oiseau….Evitez les étiquettes…. Oui, je suis vieille, je pense à mes enfants, mes petits-enfants, merci à vous tous….Un point positif, ici, chacun s’exprime….ET le mot de la fin….Méa culpa, coupable, pas vous? Il me semblait….pourtant….tous coupables!!!! N’en déplaise….Le coquelicot m’enchante encore…. Allez, on continue…sans s’insulter…

  10. Ce que ne disent pas les promoteurs des coquelicots… c’est qu’ils veulent aussi des rats, des acariens de la gale, des moustiques tigre et merveille des merveilles, de punaises de lit.
    Cela tombe bien, elles prolifèrent pour le plus grand bonheur des citadins.
    Lisez plutôt: https://www.sudouest.fr/2018/09/24/punaises-de-lit-c-est-l-invasion-le-calvaire-des-habitants-de-l-ile-de-france-5419149-4776.php
    « À Boulogne-Billancourt, une autre habitante est victime des petites punaises, grandes comme un pépin de raisin. C’est la deuxième fois qu’un spécialiste de la désinsectisation vient chez elle pour traiter le problème : « Psychologiquement, on le vit très mal. On dort mal la nuit, car il faut absolument rester dans la chambre où sont les punaises, puisqu’on sert d’appât. En clair, on espère se faire ‘bouffer’ pendant la nuit. Ça voudra dire que les punaises sont sorties et sont passées dans le produit ! »
    Car pour survivre, les punaises de lit s’attaquent à l’homme. Et plus particulièrement à son sang. Il faut donc pulvériser un produit fait d’eau et d’insecticide sur toutes les surfaces où les punaises pourraient passer. Pour éviter de contaminer les « objets du quotidien », il faut une certaine organisation : « Les sacs d’école des enfants sont rangés dans des bacs fermés avec du scotch double-face pour que les punaises restent collées dessus… On ne vit plus de la même manière. »

    Cela c’est un témoignage de la vraie vie, celle des Hommes, pas celle rêvée par les écolobobos des villes… tant que les punaises des lits n’ont pas envahi leur domicile.

    Après cela ils vivent le rapport à la permethrine, insecticide interdit en agriculture depuis 2009 car considéré trop toxique pour l’applicateur protégé mais largement utilisé sur punaises de lit…et moustique tigre.
    Celui que l’on retrouve dans les cheveux des citadins…quoi de plus normal, mais en accusant les agriculteurs!

  11. Lire « Après cela ils vivent le rapport à la permethrine, différemment… ». Le lecteur aura corrigé de lui-même surtout s’il a vécu un épisode punaises de lit personnellement, de plus en plus fréquent.
    Il m’était même rapporté que dans les compagnies low cost le traitement insecticide des sièges des avions, avec de la permethrine associée à d’autres insecticides, se faisait juste avant l’arrivée des passagers pour assurer des fréquences plus rapides, des traces de poudre ou des effluves caractéristiques était détectables au nez ou à l’œil dans la cabine.
    Mais de cela la presse n’en dit rien.
    Traitement également sur les sièges de trains contre les punaises de lit après de nombreuses contamination de passagers et désagrément durant le voyage en toute discrétion, là aussi la permethrine largement utilisée et pas médiatisée pour cet usage.
    Lorsque le citadin est détecté positif à l’insecticide rien à voir avec ce qui est épandu dans les champs autour de la ville, mais bien dans les transports en commun et dans les appartements après une invasion des bestioles, plus les traitement anti poux, anti gale, contre les moustiques tigre éventuellement.

  12. La Sensitive=pharmacien,chimiste, biologiste, toxicologue

    NB:sensitive = Mimosa pudica ,plante sauvage de mon jardin, qui referme ses feuilles dès qu’elle est frôlée même par 1 souffle, allergisante, pour cette raison dois-je lui faire boire du glyphosate ? Ni le cuivre , ni le souffre ne la détruirons , comme ils n’ont pas détruit les coquelicots, les Dames de 11h =Ornithogales, ni les tulipes sauvages, ni le muguet, les genêts, ni les asperges sauvages pour 1 bonne brouillade …………. qui ont par contre été éliminés par les pesticides de synthèse en plus d’avoir détruit la santé des paysans et des citoyens.

    Alors, à bidon ,bidon et demi !
    donc « http://www.alerte-environnement.fr »nous dit que nous avons le choix entre LA PESTE =pesticides de synthèse et LE CHOLÉRA + CUIVRE et SOUFRE !!!
    C’est de la désinformation caricaturale et grossière
    Le film /regardez-le-roundup-face-a-ses-juges/est éloquent.
    Bien sûr cuivre et soufre ont 1 toxicité, nous aussi qui rejetons du CO2, les vaches aussi dont la digestion produit du méthane………..,et doivent être utilisés à minima, et si besoin, etc……

    Mais quel documentaire équivalent à celui de Marie-Monique ROBIN, démontre des RAVAGES équivalents par le cuivre et le soufre ???

    Dans cette attente, je vous invite à préciser pour quels lobbys vous prêcher;
    le mien c’est « l’huile de coude » pour désherber, la bêche,la serfouette, le sarclage, les filets ,la consoude………
    et je ne suis pas une affreuse bobo, néo rurale, mais j’ai 68 ans, fille d’1 petit village de la campagne ,en Provence aride, de père bûcheron( à la hache et scie de long), de mère qui nous (6 enfants +6 petits enfants) a nourrir grâce au petit potager fumé au fumier de nos poules et lapins.
    L’exemple de mes parents a été une école précieuse et respectueuse des humains ,des plantes de la Terre. J’en souhaite autant à tous et à chacun.
    Tout acte de consommation est un vote, Votez BON! BEAU! SAIN!

  13. Décidément, les journaleux se refilent des idées d’article de province en province …. les punaises en sont un exemple. Déjà cité dans les commentaires précédents et aujourd’hui dans Midi Libre : gros titre en page 5
    Un bâtiment de la cité U du Triolet infesté de punaises !
    Plusieurs étudiants se plaignent d’être piqué sans que l’administration ne réagisse … elle botte en touche en disant que leurs piqûres sont dues aux moustiques !
    Le Crous se décide à réagir sous la pression d’un syndicat le SCUM syndicat de combat universitaire de Montpellier (pétition en ligne http://www.change.org … la cité étudiante de Boutonnet est elle aussi attaquée par les punaises !
    Bref, dormez tranquille, la bonne nature veille sur vous … vous ne risquez rien !

  14. Vous êtes décidément bien tordus pour la plupart, à moins que ce site soit une sous-filiale des lobby de l’agro ? J’approuve le fait de démonter, re-préciser, dévoiler… certaines infos trop simpliste. Mais est-ce utile d’être insultant à ce point ?
    La plupart des luttes sont imparfaites, comme les informations (oui les vôtres aussi parfois) mais quitte à reprécisez les choses, faites les dans le sens du soutien !
    Vous ne servez aucune bonne de cette manière, en gros le message c’est : »informez-vous et résignez-vous, car les écolos sont des rigolos et les lobby sont des méchants » Buvez une grande tasse de round-up si vous êtes tant résignés et pessimistes !
    Vous proposez quoi vous ?

    1. @anonyme Buvez une grande tasse de round-up si vous êtes tant résignés et pessimistes !

      ===> je viens tout juste de lire ceci :

      http://imposteurs.over-blog.com/2018/09/un-admirateur-belge-ecrit-a-imposteurs.html

      ça m’a tout l’air d’être le même « érudit » qui écrit ici, je lui fais donc la même réponse…
      je me suis toujours demandé ce que tous ces guignols attendaient pour « goûter une bonne rasade de purin d’orties devant témoin (bien entendu) »…

      1. « une rasade de purin d’orties  » : plutôt une rasade de cuivre, d’huile de nem, et même pourquoi pas de mercure, d’arsenic ( qui étaient des pesticides bios autorisé dans le passé).

    2. plusieurs malhonnêtetés ou imprécisions de la part de cet artcle qui sent la mauvaise foi. D’abord le fait que le cuivre et le souffre soit utilisé en bio est bien connu mais il est aussi utilisé en conventionnel, la question qu’une personne intelligente devrait se poser mais à laquelle elle ne trouvera pas de réponse ici c’est : le bio en utilise-t-il plus que le conventionnel ? Lire l’étude de l’INRA. Ensuite, la 2ème question l’impact est-il le même pour la santé et l’environnement que les pesticides de synthèse ? 3ème question : le bio ne peut-il pas à plus long terme s’en passer grâce à des innovations bio ? Il faut vivre dans un monde synamique et non pas du passé !

      1. 1- le bio en utilise t il plus que le conventionel? oui, sans aucun doute car il y a peu ou pas d’alternative en bio; d’ailleurs l’option de passer d’un maxi de 6 kgs/ha à 4 kgs est très problématique pour beaucoup de situation.
        2- impact sur l’environnement vs produits de synthèse: la question est mal posée car les profils des produits toxico de synthèse sont multiples, selon les produits. Il n’y a pas un profil toxico pour les produits de synthèse et un autre pour les produits dits « naturels » (encore que la bouillie bordelaise, en produit naturel…mais passons). Pour le profil du sulfate de cuivre, il n’est pas franchement brillant vis à vis de pas mal de produits de synthèse (références faciles à retrouver).
        3- le bio peut il se passer des « pesticides » grâce à des innovations: comment dire… effectivement , avec des outils tels que les OGM, le CRISPR Cas9, mais bon, on ne peut pas tout prévenir des attaques diverses et variées des agresseurs externes, la nature est capricieuse. Effectivement, il faut vivre dans un monde dynamique et non du passé, mais il faut reconnaître que ce n’est pas exactement cette vision que les promoteurs du bio ont.

        1. Point 2 : il y a des fongicides de synthèse, alternatives du cuivre, bien meilleurs sur le plan écologique que le cuivre.

          Il y a aussi des études qui montrent que la viticulture « raisonnée’ a un profil environnemental bien plus favorable que le bio.

          Point 3 : oui, mais les idéologues du bio — les idiots utiles du biobusiness dont le fond de commerce s’articule sur le dénigrement du conventionnel et la production de peurs chez le consommateur — refusent les OGM, CRISPR/Cas9 et les NBT…

          Comme il est dit plus haut, « Il faut vivre dans un monde dynamique et non pas du passé ! » Le bio (les intégristes) ont décidé de vivre dans le passé s’agissant de chimie et de génétique. Ils ont même réussi à faire déclarer « OGM » par la CJUE la plupart des variétés de certaines espèces vieilles de moins de 60 ans, celles qui contiendraient une mutation induite.

        2. Je vais remettre les choses au clair.

          1. si le bio utilise plus que le conventionnel c’est que le conventionnel usent de produits de remplacement
          2. ces produits de remplacement sont-ils plus néfastes ? Admettons que non. L’omission classique de la mauvaise foi est d’oublier de réunir TOUS les produits utilisés par le non-bio. Regarder uniquement l’impact d’un produit n’a aucun sens en agriculture.
          3. en effet le bio peut innover sans PGM (pff, truc du passé qui a conduit à une explosion des pesticides, ben oui les firmes qui vendent les PGM vendent aussi les pesticides, faut pas être très malin pour faire le lien). Le bio peut innover en tenant compte de la particularité des sols, l’orientation solaire, les vents, réapprendre la chaîne alimentaire en introduisant des animaux qui font bouffer les parasites, utiliser des purins naturels, ce sont des alternatives. Bien sûr cela consiste à changer de l’agriculture intensive uniforme qui consiste à vouloir produire n’importe quoi n’importe où !

          Enfin, je vous rappelle juste que mon commentaire visait à démontrer la mauvaise foi de l’article qui a omis « involontairement » certaines choses que j’ai rappelées.

          1. Vous semblez croire que  » l’agriculture conventionnelle  » ( en fait technique et moderne) ne prend pas en compte les sols, le soleil … ! Pour penser cela vous ne devez pas connaître la réalité de l’expertise des agriculteurs  » conventionnels  » . L’agronomie et la pédologie n’est pas réservée aux bios!!!
            L’agriculture conventionnelle n’a pas de religion et elle fait appel à toutes les techniques performantes quelles quelles soient, y compris avec des produits bios ( phéromones en arboriculture par ex) et elle ne fait pas  » n’importe quoi , n’importe où »! Vous parlez d’animaux qui bouffent les parasites: à part en serres ce n’est pas une solution généralisable ( y compris en bio). Vous parlez d’innovations en bio : pouvez vous les citer ?? … et les comparer avec les innovations en  » conventionnel  » . ne prenez pas vos rêves pour des réalités .

            1. Non, les ohéromones ne sont pas « bio » . Ce sont des substances mises au point pour l’agriculture — tout l’agriculture. Dans une deuxième étape, les idéologues du bio décident si c’est « bio » ou non.

              1. au lieu de rentrer dans l’idéologie puisque c’est ce que vous faites vous-même, la bonne question à se poser est POURQUOI un produit est homologué BIO par la bureaucratie et pas un autre. Il y a peut-être des raisons que la bureaucratie peut donner. Je pense que vous devriez commencer à vous poser ces questions . Mais c juste un conseil ! C mon dernier message

            2. je m’inscrit en faut contre ce dont vous m’accusez. Peut-être y-a-t-il malentendu. L’emploi de la dichotomie agribio vs agriconv n’est pas de moi, elle est sans aucun doute réductrice mais j’emploie les termes usités

          2. Comme vous tenez un blog, cela vaut la peine de vous éduquer:

            1 si le bio utilise plus que le conventionnel c’est que le conventionnel usent de produits de remplacement

            Ben oui ! Le bio utilise des trucs comme le cuivre de la bouillie bordelaise (très mauvais pour l’environnement, et aussi pour la santé — il ne garde son autorisation que parce que les « bios » n’ont pas d’alternative) ou des insecticides comme les pyréthrines (qui flinguent tout) ou l’huile de neem (un perturbateur endocrinien).

            J’ajouterai pour votre édification que les pyréthrines « naturelles » sont tirées du pyrèthre cultivé dans des pays comme le Kenya ou la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Comme il est sensible à des maladies, il faut le traiter avec des fongicides de synthèse… qui ne sont pas anodins. Résultat des course : les vertueux agribios français (et européens) exportent en quelque sorte, ou délocalisent, la nécessité d’utiliser des fongicides de synthèse pour pouvoir prétendre à la vertu écologique. ça s’appelle être hypocrite… faux-jeton si vous voulez.

            2. ces produits de remplacement sont-ils plus néfastes ?

            Ben d’une manière générale la réponse est non. Un pyréthrinoïde de synthèse, par exemple, conçu pour cibler un ravageur précis et le moins de non-cibles possible est plus vertueux que les pyréthrines naturelles.

            3. Vous avez tout faux. Les seules PGM liées à un herbicide sont tolérantes au glyphosate (dans le domaine public), au glufosinate (sauf erreur dans le domaine public mais il y a des méthodes de production brevetées), le dicamba et le 2,4-D (des vieux de la vieille). La tolérance au glyphosate a certes fait bondir les ventes de glypho, mais elle a aussi réduit le marché des autres herbicides.

            Le bio peut innover ? Où sont les innovations ?

            Les purins sont des alternatives ? Une blague !

            Réapprendre la chaîne alimentaire ? On ne vous a pas attendu. Et on n’attend pas non plus le bio, même s’il se développe en France et qu’on a encore les moyens de gaspiller de l’argent et surtout des terres.

            1. je suis content que vous soyez d’accord avec moi sur l’usage des produits de remplacement. Cela me semblait évident mais visiblement il fallait que je le rappelle à un de mes interlocuteurs.
              Ce qui est intéressant c’est votre manque de rigueur intellectuelle car vous semblez dire que TOUS le bio utilise la bouillie, le sulfate de cuivre, etc sans être capable de donner des données ! LES PREUVES de ce que vous dites ! Sans parler des quantités, des concentrations, de la régularité des usages des produits dont vous parlez !

              Si je peux me permettre de vous éduquer, lorsque vous diffusez des choses sur le web, ayez les arguments en retour.

              Comme j’ai bien expliqué, il faut sortir du paradigme monoculture ce qui semble vous dépasser.

              2. est amusant car en fait vous confirmez tout ce que je dis, vous prenez un pesticide pour généraliser. Ce qui est une faute de logique et une faute écologique puisque l’agriculture usent de plusieurs pesticides ! Là faut arrêter la mauvaise foi, vous êtes vendu à qui ?

              3. les seules PGM qui produisent leur propre pesticide sont les plantes-bt qui représentent combien des PGM ? 20 % « réduit le marché des autres herbicides » ? et alors what else ? On s’en fout que les autres empoisonneurs aient moins de marché si au final la consommation explose ! C’est pas un argument ça !!!

              4, Je pense que c’est plutôt vous qui avez besoin de réapprendre la chaîne alimentaire !

      2. à libéralsocialiste »
         » se passer des pesticides grâce aux innovations bios  » : pourquoi pas mais c’est mal parti!! Depuis 50 ans il n’y a pas eu grand chose et on ne voit rien venir pour au moins les 15 ans qui viennent. Le bio pouvait aller quand on était 1 milliard mais à 9 milliards c’est différent. Peut être que le bio sera capable de résoudre à lui seul les problèmes dans 100 ou 200 ans ( ou jamais) mais quel en serait l’intérêt puisque bio ne veut pas dire moins dangereux que les produits de synthèse ( au contraire puisqu’en synthèse on sélectionne parmi des dizaines de milliers de molécules les moins dangereuses). Le bio n’a aucun avenir dans le monde et c’est un cercle vicieux car pas d’avenir= peu de recherche= peu d’innovations. C’est comme si, par idéologie, on refusait d’utiliser des tracteurs et que l’on revenait aux boeufs et aux chevaux: cela aurait -il de l’avenir? Le bio fait partie du monde du passé et non du monde de l’avenir. L’avenir c’est plutôt la manipulation ( beurk!) du génôme …., choses que ne supportent pas les nostalgiques du passé.

        1. « On » était environ un milliard entre 1800 et 1850. En Europe, en réponse aux problèmes de disette et de faim, on avait déjà commencé à « exporter » une partie de la population vars les « pays neufs », notamment d’Amérique, préalablement dépeuplées par les maladies apportées de l’Ancien Monde.

          Bien sûr, les techniques agricoles ont évolué et les rendements ont augmenté… péniblement, puis plus rapidement avec la génétique — que le bio refuse en grande partie — la chimie agricole — dont le bio refuse les engrais et pesticides.

          Le résultat aujourd’hui est que les rendements en bio sont aujourd’hui inférieurs à ceux du conventionnel d’un facteur qui va de 30 à 60% — quand ce n’est pas un échec total. Et ils ne pourront JAMAIS rattraper ceux du conventionnel qui utilise — à bon escient — tous les outils que le génie humain a développé pour répondre à ses besoins alimentaires et autres.

        2. Je n’ai jamais nié que l’agriculture intensive n’a pas été utile après-guerre du fait… justement de la guerre ! Or aujourd’hui nous restons dans un modèle des années 1950 ! Vous vous rendez compte ? Il faut vivre avec son temps.

          Maintenant, quelles innovations en bio. Ben la première c’est la création du bio ! L’utilisation de méthodes alternatives aux pesticides, le retour à la polyculture (qui n’est pas que l’apanage du bio), les lâchers de coccinelles, les purins naturels, l’utilisation d’argile contre les mouches de l’olivier par exemple, le savon noir contre les pucerons, entre autres choses. L’innovation bio c’est aussi étudier les sols, le climat, l’orientation solaire, la ventilation afin de ne pas produire n’importe quoi n’importe où. C’est sans aucun doute un domaine de recherche à explorer plutôt que de rester sur le paradigme des années 50, d’une agriculture qui peut produire n’importe quoi n’importe où avec les bons intrants (sans d’ailleurs s’occuper des besoins et de la demande locaux)

          Quant à la manipulation du génome, si vous voulez, pourquoi pas. Jusqu’à présent cela n’a entraîné qu’une hausse des pesticides au profit de ceux qui les fabriquent et qui sont aussi les vendeurs de PGM. Ben oui, le but d’une entreprise c’est de faire du profit donc autant vendre à la fois le PGM et le pesticide (pas besoin d’être malin pour comprendre cela) ! Sans parler de l’absurdité de la monoculture qui va à l’encontre tout simplement du principe de l’évolution qui a besoin de diversité !

          Quant à supprimer les tracteurs pour les remplacer par des bœufs, je ne vois pas vraiment le rapport. Certes les tracteurs participent aux émissions de GES mais moins que la production industrielle de pesticides de synthèse (à vérifier). D’autre part, ils permettent d’éviter l’exploitation d’animaux.

          Bon allez je vous laisse réfléchir à tout cela

            1. sans effet sur quoi ? c’est la la question car l’article que vous citez très intéressant s’intéresse aux rendements et non pas à l’impact écologique, ce qui est, je rappelle le sujet de l’article auquel non répondons

              1. Un traitement sur une culture est forcément pour en augmenter le rendement. Sinon l’impact écologique de ne rien faire est tout aussi satisfaisant.

              2. Un traitement sur une culture, c’est en fait pour éviter une perte de rendement. Ce qui permet de produire plus de nourriture à l’hectare cultivé et, par conséquent, de nourrir plus de gens à l’hectare cultivé.

                Petite application: le blé conventionnel rend entre 70 et 80 quintaux à l’hectare (la moyenne quinquennale actuelle doit être de 74), quand le blé « bio » produit en moyenne 29. L’impact écologique du bio est qu’il faut 2,5 hectares de blé pour nourrir une population nourrie avec un hectare en conventionnel, ce dernier au prix d’un ou deux herbicides et un ou deux fongicides.

                Autre petite application: selon les variétés, la pomme bio produit moitié moins que le conventionnel (et pas grand chose si les maladies ont pris le dessus). Vaus saurez sans nul doute calculer que, pour obtenir la même production, il faut doubler la surface du verger. Si le blé n’est guère traité en bio, faute de ressources phytosanitaires conformes à l’idéologie, ce n(est pas le cas du pommier: et comme les produits utilisables sont moins efficaces, il en faut plus… dont une saloperie appelée cuivre qui finit par stériliser les sols quasiment pour l’éternité. En fait, il en faut deux à trois plus en poids. Et, ramené au kilo de pommes produit, cela peut aller jusqu’à neuf fois.

                Je vais insister pour que vous compreniez bien et — pourquoi pas — que vous commenciez à réfléchir au lieu de vomir la propagande du bio: quand vous achetez un kilo de pommes « bio » vous contribuez à une pollution de l’environnement jusqu’à neuf ou dix fois supérieure à l’achat d’un kilo de pommes conventionnelles.

                Ne venez pas me tartiner les oreilles avec l' »impact écologique ». Ce qu’on utilise en bio est aussi impactant, sinon plus, que les pesticides de synthèse.

                Pour votre éducation :

                http://seppi.over-blog.com/2018/08/pesticides-l-agriculture-biologique-est-elle-vraiment-vertueuse.html

          1. « Quant à la manipulation du génome, si vous voulez, pourquoi pas. Jusqu’à présent cela n’a entraîné qu’une hausse des pesticides au profit de ceux qui les fabriquent et qui sont aussi les vendeurs de PGM. »
            Faux archi faux mais habituel comme argument chez les antis incompétents ou perroquets sans réflexions

            1. je suis bien d’accord que l’observation d’une corrélation n’est pas une preuve de cause à effet. Cependant remarquez tout de même que plusieurs rapports français ou US montrent une hausse des pesticides employés dans les cultures PGM (ce qui est logique puisque c’est le but à la fois scientifique PGM et mercantile pour les industriels ! allo quoi !)

              1. elle sont ou ces études? C’est celles de GP ou celle du veillerette de concours menteur comme un arracheur de dents. Pour rappel :Gp se cache et ne parle plus beaucoup en ce moment des pb agricoles histoire de faire oublier l’attaque qu’ils ont subi par les 137 prix NOBELS qui ont signés de leurs noms (oui oui 137 Prix NOBELs = quasiment l’ensemble des NOBELS scientifique encore vivants) une lettre accusant GP de crime contre l’humanité pour être responsable de la mort de millions d’enfants par carence en Vitamine A du au mensonge minable et permanent de GP qui a ainsi bloquer le développement du riz doré (qui aurait pu sauver 250 000 enfants par an touché par cette carence depuis 2012 si GP n’avait pas existé):http://supportprecisionagriculture.org/
                Les études que je connais, montrent logiquement l’inverse même sur les cultures non PGM adjacentes qui profitent des « effets protections » des PGM.
                http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0111629
                (N’oubliez pas que vous avez des traducteurs automatiques)
                Vous avez aussi (tout en Français)
                http://www.contrepoints.org/2016/08/16/263098-ogm-bienfaiteurs-de-lenvironnement

          2. « Certes les tracteurs participent aux émissions de GES mais moins que la production industrielle de pesticides de synthèse (à vérifier).  »
            oui, oui, allez vérifier.
            parce qu’un labour, ça fait une consommation de 85 à 100 litres de GO par hectare. Et il faut ajouter les autres travaux après labour.
            Le sans labour, c’est 65/85 litres et un seul passage.
            Un passage de glyphosate (1 kg/ha) ne demande pas beaucoup d’énergie (comme tout traitement d’ailleurs), ce qui n’est pas le cas d’un désherbage mécanique qu’il faut répéter.
            Le coup de l’énergie énorme (i.e, producteur de GES) dépensée pour produire des produits chimiques de synthèse est une fable maintes fois répétée, mais ça ne résiste pas aux faits.

            1. vous ne parlez pas de la PRODUCTION industrielle des pesticides, sans compter le transport et sans compter le fait que l’agriculteur produit non pas pour faire vivre ceux qui vivent « à côté » de lui mais pour exporter dans des pays étrangers (donc consommation d’énergie et CO2) Il faut voir le modèle en entier

            2. Euhhh non , un labour c’est 20 à 25 l de gasoil/ha en moyenne .
              Certain descende à 10 l/ha (en terre légère) d’autre vont faire 40 à 50 l
              (en terrain très argileux) .

              1. Exact mais le labour c’est aussi des poussières … cancérigènes ( le carburant aussi d’ailleurs). Il faut donc mieux faire du glyphosate et du non labour

              2. Effectivement, grosse erreur sur les consos (je me disais au fond de moi que ça me paraissait énorme).
                Mes références étaient foireuses.
                ça, c’est mieux:
                https://www.reussir.fr/lait/actualites/consommation-de-carburant-faire-travailler-moins-le-tracteur-pour-economiser-plus-de-fioul:1ESO0ZHI.html

                Les travaux de traitement sont, de toute manière faible consommatrices. Quant à l’énergie nécessaire à la production de ces phytos, elle est faible, rapportée aux gains que l’on a ensuite dans les travaux des champs.
                On doit pouvoir retrouver ces données mais ce n’est pas facile car c’est de la chimie organique et un tas de composés sont fabriqués à partir du naphta et l’éthylène, les molécules de base.

            3. Vos consos, Visor, c’est sur l’ensemble du cycle de production d’une céréales, si ma mémoire est bonne.

              1. Effectivement c’est cohérent pour l’ensemble du cycle .
                De nos jours avec la suppression du labour c’est même 10 à 20 L/Ha de moins .

              2. Chaque hectare cultivé suppose en moyenne la combustion de 107 litres de fioul agricole. Le travail du sol, en particulier le labour, représente plus de la moitié de cette consommation. L’abandon du labour permet d’économiser 15 à 30 litres, et le passage au semis direct 20 à 30 litres supplémentaires….35 à 60 kg de gasoil, issu du raffinage du pétrole aux conséquences pour le manipulateur ou l’environnement, à mettre en rapport avec 2000 à 3000 g de substances actives herbicide pour abandonner le travail du sol. Le glyphosate représente environ 900 grammes/ha de substance active .

                Les particules fines du diesel (microparticules ayant un diamètre inférieur à 0,25 μm) sont aujourd’hui classées dans la catégorie des « cancérogènes certains » et sont reconnues responsables, depuis 2012 par l’OMS, de cancers du poumon. Elles sont également incriminées de façon certaine dans d’autres pathologies pulmonaires et cardio-vasculaires. » . L’INRS en 2017 rappelle « À moyen ou long terme, l’exposition au gaz d’échappement de moteur diesel est associée à une augmentation du risque de cancer des poumons et, possiblement à une augmentation du risque de cancer de la vessie. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé les gaz d’échappement de moteurs diesel comme cancérogènes avérés (groupe 1, avec évolution de ce classement en juin 2012). Il n’existe pas de valeur limite d’exposition réglementaire pour les particules diesel ». Les tracteurs n’ont pas de FAP sur leur moteur, prévu mais mettra du temps avec l’équipement ancien des exploitations.

                Les pesticide représentent 1% du cout énergétique de la production, toutes phases de synthèse, mise à disposition et application, le travail du sol 20 à 40% suivant que l’agriculteur est en labour ou en techniques semi direct et travail minimum. C’est du diesel agricole qui est utilisé en bio comme en conventionnel, plus en bio évidemment.
                C’est la fabrication et l’apport d’azote minéral qui explique l’essentiel de la consommation d’énergie mais à partir du gaz naturel moins polluant . Surtout la phase de fixation de l’azote de l’air. l’épandage de lisier et fumier émet en revanche plus de NO2 et de NH3 que l’apport d’ammonitrates. les préfectures interdisent d’ailleurs les épandages et les travaux du sol ( NH3 et particules de sols ) en cas de phénomène particulaire, en principe en début et fin d’hiver si anticyclone, on y arrive!

                La proximité d’une parcelle bio où le travail du sol est fréquent m’inquiète bien plus à cause des émissions du moteur ( émissions cancérigènes certaines )+ particules de sol, qu’une exploitation en conservation du sol qui pulvérise des herbicides.

                Certes le cancer du poumon que l’on attrape à proximité de l’exploitation bio qui utilise un tracteur est bio mais dû quand même aux émissions du moteur diesel du tracteur.

                On attend des exploitations bio qui reviennent à la traction animale, le must.

              3. L’exploitation d’un ha consomme en moyenne 107 litres de fuel en France.
                On a la réponse dans l’article cité pour les consommations
                https://www.reussir.fr/lait/actualites/consommation-de-carburant-faire-travailler-moins-le-tracteur-pour-economiser-plus-de-fioul:1ESO0ZHI.html
                :
                Le labour : 12,5 à 15 l/ha en terres faciles, 17 à 20 l/ha en terres
                moyennes (limoneux-argileux) et 25 à 30 l/ha en terres difficiles
                Pour le reste du travail du sol, la consommation de carburant dépend de la nature du sol et de son humidité : elle est plus élevée en terres argileuses humides. Plus on travaille en profondeur, plus on consomme de carburant. Pour le déchaumage, la consommation est plus élevée avec le cover-crop et pulvériseur (9,6 l/ha), qu’avec les outils à dents ou dents-disques (8 l/ha). Elle est beaucoup moins élevée avec un outil à disques indépendants (4,75 l/ha), mais le travail du sol est aussi plus superficiel. « Il faut donc parfois effectuer un second passage », nuance Christian Savary. Pour le labour, la consommation par hectare diminue quand la taille de la charrue augmente. « Cependant, il faudrait un plus grand nombre de chantiers pour confirmer cette tendance », ajoute le conseiller. Plus on épand à l’hectare, plus la consommation en carburant augmente.
                Les chantiers « pulvérisation » consomment peu : 0,93 à 1,42 litre par hectare.
                Pour implanter un hectare de maïs, on consomme environ 60 litres de fuel par hectare avec un schéma classique (un déchaumage, un ameublissement superficiel, un labour, un semis combiné), et 34,5 litres par hectare en semis simplifié (deux déchaumages suivis d’un ameublisseur et d’un semis combiné). Mais cet itinéraire simplifié convient plutôt à des terres faciles, présentant une bonne structure.

                La gasoil agricole, les émission de gasoil sont un cancérigène certain, cancer du poumon entre autres.
                http://www.cancer-environnement.fr/395-Gaz-dechappement-des-moteurs-diesel-et-essence.ce.aspx

                Cela dit l’essence avec le benzène qu’elle contient n’est pas mal non plus, leucémie assurée pour les fortes expositions.

              4. Bonjour Alzine ,
                Pour la consommation de carburant , la marque du tracteur y compte pour beaucoup (chose écrire pratiquement du simple au double) .
                Exemple de consommation pour semer 1 Ha de maïs avec un semoir 6 rgs NG4 chez moi :
                -New Holland l85 , j’étais à 4l/ha
                -New Holland tl80 , j’étais à 5l/ha
                -New Holland tla80 , je suis à 8l/ha
                -John Deere 6130 , le voisin est à 14l/ha
                Je suis pas là pour faire de la publicité ou pour dénigrer une marque plus qu’une autre mais il est de coutume de dire qu’un Fendt est très sobre , un John Deere il faut la citerne à gasoil au bout du champ .

          3. Manipulation du génome = hausse des pesticides.
            C’est le discours habituel des anti OGM. C’est peu être vrai pour les Roundup ready (à vérifier car en moins il y a les herbicides sélectifs qui ne sont plus utilisés).
            Par contre c’est totalement faut pour les maïs, coton Bt. Pas besoin d’insecticides contre la pyrale, contre la mouche du coton. Une réelle diminution que mettent en avant les Indiens, les africains. Et, comme il traitent en manuel cela réduit leur exposition aux insecticides. Cela se développe aussi sur d’autres cultures : manioc, …
            Donc les PGM, surtout les nouveaux = moins de phyto.
            Mais aussi plus de rendement (l’insecticide BT produit par la plante) est plus efficace que celui issu des pulvérisation), plus de revenu pour les paysans indiens, africains, plus de richesse locale, moins (un peu moins) de misère, un peu moins d’incitation à risquer sa vie à traverser la méditerranée.
            Et ne parlaons

      3. Bernard
        En viticulture bio les produits cupriques sont appliqués dès le stade 1ères feuilles jusqu’aux derniers traitements destinés à protéger le feuillage du mildiou mosaique.
        En conventionnel les produits cupriques sont utilisés en fin de saison ,en général deux applications ;dont une sous forme organocuprique apportant une dose réduite de cuivre associée à un fongicide de synthèse. Les quantités de cuivre par ha en conventionnel sont donc très inférieures.

        1. Bien dans les Charentes nous ajoutons 2% de BB lors des 2 ou 3 premiers traitements (souvent avec du Mancozébe et du Soufre) .
          En Aout nous traitons uniquement à la BB à 3 ou 4 Kg/Ha .
          Les viticulteurs bios commencent à sulfater en même temps que nous (généralement première semaine de Mai en Ugni-Blanc) soit stade 3-5 feuilles.
          Dernière chose , RIEN NE POUSSE derrière 130 années de vigne traité à la BB il faut quand même le savoir , la phytodégradation du sulfate de cuivre dans le sol étant pratiquement nulle .

  15. Gauchos, ultra écolos, bobo citadins, khmer verts !
    Et votre site qui s’appelle « alerte-environnement », c’est pas de la fake-news ça ?
    (signé un péquenaud)

    1. Non, ce sont les seuls éclairés au milieu d’une foule d’obscurantistes, voyons !

  16. @eric17

    Certes cela varie en fonction du tracteur, moins pour les plus modernes.
    Indépendamment de cela la pollution engendrée par un moteur de tracteur en terme de risque santé est supérieure à celle d’un épandage de pesticide mais elle n’est pas supérieure à celle d’un engin de travaux public ou d’un poids lourd traversant un village ou circulant sur une route ou une rocade. L’utilisation du tracteur se fait en général en pleine nature mais on peut se poser la question sur l’épandage de glyphosate n’est pas moins toxique avec « Les chantiers « pulvérisation » consomment peu : 0,93 à 1,42 litre par hectare. » qu’un travail du sol avec « outils à dents ou dents-disques (8 l/ha) » ou avec « Le labour : 12,5 à 15 l/ha en terres faciles, 17 à 20 l/ha en terresmoyennes (limoneux-argileux) et 25 à 30 l/ha en terres difficiles ».
    Le non labour est en général utilisé en terres difficiles en pente, mais nécessite du glyphosate. Le glyphosate « serait » probablement cancérigène (CIRC) mais étude controversée du CIRC par toutes les agences sanitaires au plan mondial alors que les émissions de diesel agricoles sont des cancérigènes certains et personne ne le conteste tellement le fait est patent.
    Indépendamment de cela si les citoyens dans leur majorité veulent l’interdiction du glyphosate, même en se trompant, les politiques ne peuvent s’y opposer et doivent l’accompagner le plus intelligemment possible, pas de temps de 3 ans plus gestion des cas critiques deux ans de plus. Après on verra bien !

  17. Martin O’Neill a été l’entra?neur-chef de cette équipe depuis 2013. There avait beaucoup de compteurs dans lequel Madrid utilisé sa vitesse pour surprendre son adversaire et l’équipe a finalement été malchanceux de ne pas score. Voilà dollars de publicité et que est ce que le monde est sur. adidas 80s tennis shoes From 4-1 là, Ronaldo serait éventuellement ajouter son propre but avec un peu de chance, cimenter l’un de ses meilleurs écrans de l’année. Le camp Mayweather sera probablement essayer de tirer de ce combat sortir et obtenir la victoire par decision. baskets compens茅es adidas Odegaard, qui est comparé à des gens comme Lionel Messiat cet age, a tirées de scouts de Manchester City, Manchester United et Barcelone intéressé par la signature de la teenager. Si elles sont là ou ils ne sont pas là ou quelque chose ne va pas d’une certaine fa?on, il est l’entreprise de basket-ball,’ a déclaré Davis via The Times- Picayune. adidas superstar baby blue womens Ron Leary (agent libre restreint) 21. adidas nantes De là, les deux gagnants joueront l’autre pour la championship. Briser ces chiffres plus bas, Ronaldo a marqué 56 de ses buts en 51 matchs de club pour le Real Madrid, tandis que 50 de Messi est venu en 52 matchs de club pour Barcelone. adidas superstar pas cher adidas busenitz pure boost pk 5230 COM SPORTS PAGE?Espagne entra?neur de l’équipe nationale de football Vicente del Bosque a confirmé les rapports antérieurs qu’il a l’intention de démissionner après leur campagne dans le Championnat d’Europe 2016 en France.

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  18. Nous pourrions très bien être témoins de l’une des meilleures défenses de la NFL history. Le receveur Antonio Brown lui-même a inséré dans la catégorie ?élite?, et il sera prévu d’attraper beaucoup de balles de Roethlisberger. While faire les séries éliminatoires cette saison est évidemment un long shot pour les Knicks qui luttent, Anthony a dit qu’il n’a pas encore de penser à la fin de son saison en dépit d’être entravée par des douleurs au genou cette saison. chaussure adidas fleuri femme Ronaldo a marqué un seul but que son équipe a perdu 4-3. To rendre les choses encore pire, le site officiel de la WWE erreur affiché sur l’image coquine leur site. adidas superstar homme noir Mais par-dessus soit l’Toni Kroos est toujours croissante, qui a joué sur trois équipes différentes en 2014 et a été un élément essentiel dans leurs fortunes. Follow Damon Salvadore sur TwitterFOR PLUS NOUVELLES ET MISES à JOUR SPORTS, cliquez sur ce lien pour visiter les SPORTS LATIN POST. stan smith verte femme scratch Je vais jouer pour quiconque’, a déclaré Sam. adidas temper run Cette semaine, les receveurs de passes et demis sont en plein essor dans le fil de renonciation. Malheureusement, son tournoi avait déjà été en proie à une lamentable défaite de 4-0 contre l’Allemagne dans le opener. superstar rose basket adidas superstar snake sept trimestres, en leur donnant un couple de jeux, puis cherchent ailleurs, je ne pense pas que ya beaucoup d’engagement de coller avec quelqu’un ?, a déclaré Manziel via ESPN.

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