Le réchauffement climatique : nouveau danger pour les agriculteurs

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Au moins trente-huit espèces d’insectes nuisibles aux cultures de ­céréales seront bientôt plus nombreuses et plus agressives, et de nouveaux insectes ravageurs s’implanteront dans des pays devenus plus chauds, résume Le Figaro du 31 août.

Explications : la hausse actuelle de la température moyenne sur Terre (le climat change en permanence, tantôt vers le froid, tantôt vers le chaud, il n’a pas attendu la présence humaine pour cela !) devrait entraîner une diminution du rendement global des cultures de blé, de maïs et de riz de 10 % à 25 % pour chaque hausse de un degré Celsius, avance une étude publiée dans le magazine Science, vendredi 31 août. La raison ? Au moins trente-huit espèces d’insectes nuisibles aux cultures de céréales seront plus nombreuses et plus agressives.

« Les zones qui produisent le plus de grains, en particulier du blé et du maïs, comme les États-Unis, la France et la Chine, seront les plus durement touchées » explique Scott Merrill, chercheur à l’université du Vermont (États-Unis).

De quoi contredire sérieusement une étude allemande publiée en octobre dernier dans Plos One qui indiquait que plus de 75 % de la population totale d’insectes volants avait disparu en près de trente ans en Allemagne. Une chute attribuée par une autre étude publiée en mai à l’agriculture intensive et à la réduction des habitats d’insectes, en particulier des espèces qui favorisent la pollinisation des plantes

« Il n’y a pas eu de changement du rendement des cultures en Europe au cours des trente dernières années. Les espèces d’insectes étudiées pour notre modèle n’ont pas reculé », assure pourtant Joshua Tewksbury, coauteur de l’article dans Science et professeur des sciences du développement durable à l’université du Colorado (États-Unis).

Les choses ne sont donc pas aussi simples que veulent bien nous le résumer les écologistes. Quant aux insecticides, si le gouvernement ne les a pas interdits d’ici là par simple démagogie, ils resteront toujours indispensables aux agriculteurs!

9 commentaires sur “Le réchauffement climatique : nouveau danger pour les agriculteurs

    1. par rapport aux dernières glaciations il y a 10 000 ans si!
      par rapport au crétacé ( pas de glace aux pôles), non !
      Il y a eu un léger réchauffement entre 1970 et 1995 mais cela ne prouve pas que ceci va continuer ( au contraire l’histoire géologique montre des cycles)
      le réchauffement est il grave ? bah non c’est même globalement positif
      l’homme y peut il quelque chose: bah non !
      Pourquoi chercher à culpabiliser les gens et à les terroriser? pour légitimer un gouvernement mondial qui met les peuples sous tutelle et capture à son profit des richesses produites

      1. alerte-environnement, ou comment balayer le réchauffement climatique fortement poussé par l’homme en une parenthèse, c’est du grand art. Faites au moins l’effort de regarder les vitesses des changements de température des périodes auxquelles vous faites référence, merci pour le monde.

  1. Selon les données généralement admises, depuis 1950 :
    La température a augmenté d’environ 0.8°
    Les populations d’insectes se sont effondrées
    Le rendement de céréales a fortement augmenté (presque *10)
    Mais ce ne sont que des données, pas des simulations informatiques …

  2. Il y aurait plus d’insectes? on nous aurait donc menti?
    nous n’avons pas fini d’avoir besoin des insecticides
    Cela va fiche la trouille aux bios à moins que ceux-ci pensent convaincre les Africains de ne plus tuer les hirondelles ( pour les manger) ?

  3. Augmentation des rendements grâce à l’amélioration génétique, à l’optimisation de l’apport de fertilisants en particulier l’azote, pas plus mais mieux, à de nouvelles familles de PPP notamment les néonicotinoides sur maïs à partir de 1992 jusqu’en 2014 puis toujours sur céréales et betteraves, jusqu’à hier.
    L’augmentation des sommations thermiques sur les périodes de végétation étant globalement positives puisque la pire récolte de blé des 30 dernières années, en 2016 intervient lors d’un printemps frais humide et peu ensoleillée, la meilleure en 2015 lors d’un printemps plutôt sec ( mais sans excès) et lumineux, limite stress thermique même.
    L’augmentation des températures si elle doit se poursuivre, thèse du GIEC, ne peut trouver sa contre partie que par le stockage de l’eau en hiver pour l’utiliser l’été, donc la construction de barrages, des petits, des moyens, des grands.
    Les écologistes qui refusent cette construction comme à Sivens, pas les mercenaires qui les encadrent et qui servent on ne sait quels intérêts obscurs et indéfinissables, nient ce risque là ou sont de gentils idiots « utiles », très idiots et très utiles d’autant qu’ils sont idiots.

  4. Depuis 1950, la température a augmenté d’environ 0.7 °, le rendement des cultures multiplié par presque 10 et les populations d’insectes ont fortement diminué. La limitation des simulations est ce qu’elles omettent de prendre en compte, ici de façon caricaturale l’évolution du savoir faire des agriculteurs.

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