C’est du bio !

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C’est l’été. Profitons-en pour nous détendre et faire travailler nos zygomatiques. Cette vidéo nous a vraiment fait rire et nous voulions la partager avec vous.

MAJ : Merci pour vos commentaires. Nous vous invitons à poursuivre avec cette autre vidéo, elle aussi excellente :

9 commentaires sur “C’est du bio !

    1. Je suis bien d’accord avec vous, la parodie des Goguettes en trio mais à quatre est excellente, il existe d’ailleurs plusieurs versions …

  1. https://www.ouest-france.fr/monde/nouvelle-zelande/nouvelle-zelande-une-ministre-ecologiste-se-rend-son-accouchement-en-velo-5929491

    Comment mettre en scène sa vie privée au boudin prosélytisme. C est pathétique.Surtout qu il n y avait pas d urgence qd on lit le corps de l’article.
    Sympa le message pour les femmes..:  » faut être connes et ne pas aimer la planète pour aller à l’hôpital en voiture. « .
    Tout le monde se trouve à 1km d’un hôpital…….

    1. Moi pas bien comprendre résumé…

      Et quand je vois Verena Seufert dans les auteurs, mes sourcils se froncent. Ce n’est certes pas une idéologue comme Miguel Altieri, mais je lui trouve un préjugé pro-bio.

  2. Traduction (auto) d’un morceau de l’article:https://www.nature.com/articles/s41893-018-0102-4
    « par rapport aux systèmes de culture conventionnels, (i) l’agriculture biologique favorise le potentiel global de lutte biologique contre les ravageurs, (II) l’agriculture biologique a des niveaux plus élevés d’infestations parasitaires globales, mais (III) que cet effet dépend fortement du type de ravageur ».(………….)Notre étude montre qu’il y a des niveaux inférieurs d’infestation de pathogènes, des niveaux semblables d’infestation de parasite animal et des niveaux beaucoup plus élevés d’infestation de mauvaises herbes dans organique que dans les systèmes conventionnels. »
    Personnellement je ne trouve rien de choquant dans ces propos!
    Les méta analyse qu’elle à faite lui montre que par rapport au conventionnel , l’agri bio a: -moins de pression pathogène =moins de pression maladie.==> j’ai pu constater lors d’essais sur la fusariose en blé qu’en TCS (technique de conservation des sol (semis directe)) qui du faite de leur quantité importante en résidus de surface en matière organique aurait du avoir un risque beaucoup plus fort vis à vis de la fusariose , qu’il en était rien au contraire. Si les spore de champignon de cette maladie vivent deux ans sur les résidus de mais qui doivent donc être broyer/enfouis pour ne pas contaminer un blé qui viendrai après , cela ne marche pas du tout comme cela avec la pratique du TCS.
    Hypothèse faite (non vérifié): dans le mulch de surface très riche en matière organique des pratiquant des TCS (plusieurs années nécessaires), un « ecosystème « qui lui est propre fait que les champignon de la fusariose sont très vite détruits et ne doivent pas tenir les deux ans que l’on avait en conventionnel . Les TCS malgré un taux de MO énorme non pas plus (voir moins) de PB de fusariose.
    Donc une pression maladie fongique « potentiel  » moins importante pour la fusa en tout cas.(potentiel = mot important dans son article)
    Pour la pression parasitaire: la lutte avec les trichogramme contre la pyrale est égale en efficacité aux insecticide spécifique de la pyrale et est vraiment plus «  » »efficace en protection «  » » » si suite au passage de la pyrale viennent des pucerons. J’ai pu le constater sur le terrain. Deux champs cote à cote avec même variété (non irrigué): un protéger avec tricho. et l’autre par un insecticide ==> 20 qx de plus avec les tricho!! le Pb n’est pas venu de la gestion des pyrales pour le mais avec insecticides mais de l’attaque suivante par les pucerons. La parcelle avec trichogramme n’a subit aucun dégâts de pucerons , simplement parce que les auxiliaires qui maitrisent les pucerons était encore là et ont bien fait leur boulot. Où il y avait eu l’insecticide les pucerons n’ont pas été régulés par les auxiliaires tué par insecticide) et on empêché la fécondation de 20 qx de grains.
    Par contre elle signale bien que cela dépend des parasites car pour mon exemple (maïs), celui qui a des sésamie en plus des pyrales ne peut pas ce contenter des tricho et doit forcement passé par un insecticide.La régulation des pucerons en lutte bio (avec insecte auxiliaire) peut marché aussi mais avec une régularité/efficience « moyenne ». lutte bio contre carpocapse en verger super efficace! lutte bio contre taupin : nul de chez nul !!! Cela dépend bien des insecte a gérer.
    Pour finir elle précise aussi que pour la gestion des adventice , là c’est plus aléatoire suivant les situations (flore, historique de la parcelle, vivace….) J’ai vu des parcelles en bio plus propres que des parcelles en conventionnel au niveau adventices ! mais j’ai souvent vu aussi de très gros échecs de désherbages et certaine années les binages ne sont pas possible de façon suffisante (condition climatique).
    en résumé elle dit :- potentiel maladie plus faible==> constaté pour la fusa en TCS ou le risque de contamination n’a plus rien a voir avec le conventionnel , pour les autre maladies ….?
    – Pression parasitaire mieux maitrisé en bio pour certain parasite (pas tous loin de là): oui pour la pyrales (si abs sésamie), oui pour les carpocapse, mais pas vrai pour le taupin par exemple. Cela dépend bien du type de parasite a gérer.
    – Pression adventice : Dans certaines situations avec les bonnes conditions climatiques, les agri bio sont arrivé a une certaine maitrise impressionnante du désherbage mécanique avec de super résultat. Pb : ils n’ont pas tous la technicité ou le matériel suffisant. Certaines années se sont les conditions climatiques qui rendent la technique non efficace. Les vivaces restent un pb majeur qui peu même provoquer l’arrêt des pratiques bio. Comme elle le signale , l’agri bio a en moyenne des infestations plus fortes en adventices .
    Je ne suis pas sur qu’elle dise de bêtise cette dame , mais il est vrai que sa présentation des résultats occulte quand même un fait important : En agri bio il faut beaucoup plus de technicité, de travail, pour un résultat en rendement toujours inferieur au conventionnel.

    1. complément vis à vis de l’exemple fusa en TCS :
      j’ai cité l’exemple constaté en TCS qui n’a rien a voir avec l’agri bio mais qui démontre que dans des sols avec des itinéraires techniques différents du conventionnel que l’on peu trouver des fonctionnement différents de la micro flore et micro faune du sol . D’où le fait que son constat sur la baisse de « pression maladie » en itinéraire bio puisse être une réalité en agriculture bio (cela ne fait pas des rendements bios meilleurs pour autant ou égalant le conventionnel).Je n’affirme pas non plus qu’elle à raison, mais simplement que ce qu’elle dit n’est pas impossible . (j’avoue avoir aussi systématiquement un doute sur toute infos techniques provenant de « pro bio » ou autre converti idéologique qui nous ont bien habitué a leurs mensonges ou incompétences crasses )

      1. L’idée selon laquelle il serait possible de vivre en harmonie avec les champignons, insectes et autres tout en ayant un rendement correct et surtout régulier est un mythe pour l’instant qui n’existe que dans la tête des idéologues.Il n’y a pas d’équilibre stable dans la nature : il est possible de neutraliser un champignon mais un autre va s’installer etc…et c’est encore plus vrai à grande échelle ( le bio bénéficie actuellement d’un environnement hygiénique grâce au conventionnel). Il n’est pas exclu qu’un jour les chercheurs trouvent des moyens d’améliorer directement le système immunitaire des plantes et qu’allié à la génétique des solutions pour certaines espèces soient disponibles mais , au mieux,ce n’est pas avant plusieurs décennies . Vu la faiblesse de la recherche publique et le manque d’intérêt du privé ( retour sur investissement non évident et trop grande concentration) c’est un horizon bien lointain.

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