Ce que nous cache le lobby bio : les dégâts méconnus de la bouillie bordelaise

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Nos lecteurs ne l’ignorent pas, le cuivre est le principal fongicide autorisé dans l’agriculture biologique. Employé sous la forme d’un mélange en poudre à diluer appelé « bouillie bordelaise », le cuivre permet de traiter efficacement le mildiou de la vigne, de la pomme de terre et la tavelure, un champignon qui provoque des taches noires et le pourrissement des pommes. Lorsque les conditions climatiques sont favorables au développement de ces deux maladies (temps doux ou humide), les agriculteurs sont contraints d’appliquer dix à quinze traitements par an. 60 Millions de consommateurs liste les dégâts méconnus de la bouillie bordelaise à laquelle tiennent tant les tenants du bio :

– destruction des champignons souterrains, des germes et des vers de terre sans lesquels les sols ne vivraient pas. Sans eux, pas d’humus qui retient en surface l’eau et les nutriments. Le cuivre appauvrit donc les sols et favorise la contamination des nappes phréatiques par d’autres polluants.

Le cuivre tue les vers de terre, les poissons et empoisonne l’homme

– lorsque les particules de cuivre ruissellent vers les cours d’eau, elles sont toxiques pour les poissons et les autres organismes aquatiques.

– le sulfate de cuivre, utilisé dans la bouillie bordelaise (la forme de cuivre la plus toxique pour l’homme) provoque de sévères irritations cutanées et oculaires, tout en étant toxique en cas d’ingestion.

– pour l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA), il peut affecter la fertilité, causer des dommages au fœtus ou aux organes des adultes après une exposition longue ou répétée via l’eau du robinet.

– les études récentes manquent mais des travaux de 1969 réalisés par des chercheurs de la Faculté de médecine de Lisbonne décrivent le « syndrome du poumon des pulvérisateurs des vignes », soit une altération des tissus pulmonaires pouvant mener à une insuffisance respiratoire ou des lésions au foie comme des cirrhoses. Un document de 1977 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) revient sur cette étude qui « a révélé l’incidence élevée des cancers des cellules alvéolaires chez des vignerons chargés de pulvériser de la bouillie bordelaise ».

Glyphosate et cuivre, la paille et la poutre

Bref, à côté, le glyphosate (dont il n’a jamais établi que son utilisation correcte représentait un risque), c’est du pipi de chat.

Mais tandis que ce dernier est régulièrement voué aux gémonies par des médias et des politiques sous influence et promis à une interdiction prochaine malgré l’absence d’alternatives, les débats sur la prolongation de l’homologation du cuivre pour traiter les cultures sont beaucoup plus calmes et consensuels.

Ainsi, fin mars, un sénateur déclarait : « Pour la viticulture biologique, un rapport de l’Institut national de recherche agronomique (Inra), publié en janvier 2018, montre qu’à court terme, le remplacement du cuivre n’est pas envisageable. »

La synthèse de ce rapport intitulé Peut-on se passer du cuivre en agriculture biologique ? affirme pourtant qu’il existe « des marges de manœuvre considérables » pour se passer du cuivre. Il y a urgence : l’Inra décrit des sols viticoles français saturés en cuivre, avec des valeurs pouvant atteindre 200 voire 500 mg/kg, contre de 3 à 100 mg/kg dans les parcelles non traitées !

Les sénateurs, Stéphane Travert et la Commission aux ordres du lobby bio

Stéphane Travert, notre fake ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, a conscience du problème. Il déclare que « le cuivre est persistant dans l’environnement et toxique, aussi faut-il favoriser sa substitution partout où c’est possible »… mais il se prononce pour la reconduction de son autorisation par la Commission européenne à la fin de l’année. Comme dirait l’autre, le lobby bio et les ONG décident, le ministre exécute.

La Commission aussi : en 1991, déjà, l’Union européenne envisageait d’interdire le cuivre à l’horizon… 2002. « De quoi laisser aux professionnels le temps de s’organiser et de mettre en place d’autres méthodes » explique 60 Millions de consommateurs. Mais « entre-temps, le lobbying est passé par là et le cuivre demeure autorisé aussi bien en agriculture conventionnelle que biologique ».

Le lobby du bio est donc très mal placé pour 1° mettre en cause et montrer du doigt l’agriculture conventionnelle 2° dénoncer l’influence des lobbies sur nos élus.

L’objectif du lobby bio ? Faire acheter aux Français des produits plus chers sans aucune justification

Comme l’explique parfaitement Gil Rivière-Wekstein, le lobby du bio est un énorme marchand de peur (alors que « jamais notre alimentation n’a été aussi sécurisée et tracée » et qu’« en France, la disponibilité et la diversité de bons produits sont très fortes »), ce « dans des buts idéologiques » mais aussi « commerciaux » : les consommateurs deviennent persuadés que « ce qui est naturel, petit et local serait forcément mieux » alors que « contrairement aux idées généreusement répandues, en circuit court, la fraude est bien plus facile ». « En réalité, ils sont les dindons de cette farce car ils achètent des produits toujours plus chers sur la base d’une anxiété qui n’a aucune justification. »

18 commentaires sur “Ce que nous cache le lobby bio : les dégâts méconnus de la bouillie bordelaise

    1. Il n’y a pas que le bio qui utilise du sulfate de cuivre, aller donc voir les quantités déversées dans les régions viticoles non bio.

      1. il n’y a pas que nous qui faisons des bêtises il y en a d’autre aussi!
        argumentation/ Défense normale et habituel chez mes enfant de 12 ans.
        Vous avez quel âge MP?

        1. Yann
          Vous n’avez pas remarqué que les articles d’Alerte Environnement tournent en rond ? Le sulfate de cuivre dans le bio… qui alterne avec un article bidon sur le veganisme, puis sur les magasins bio, un autre sur la non dangerosité des pesticides, bref toujours de la fausse info mais bien en avant sur google.
          Le sulfate de cuivre est certes utilisé en bio mais de nombreux autres agriculteurs en utilisent et ils sont en conventionnel mais Alerte Environnement ne le précise jamais, d’où ma phrase.
          J’ai 12 ans, l’âge de vos enfants. Quand on commence à s’en prendre à l’âge des gens, c’est un peu comme les insultes, c’est que l’on a plus d’argument….

          1. Quand on commence à s’en prendre à l’âge des gens, c’est un peu comme les insultes, c’est que l’on a plus d’argument….
            Premièrement, je n’argumentais pas, je constatais votre façon de faire puéril . Et je n’est pas envi de débattre avec des âges mentaux de 10 ans sur ces sujets sérieux.
            Trop Faclie le MP :Parce que répondre a une remarque négative qui vous concerne (vous sembler représenter et vouloir défendre a tout prix le bio) en parlant des bêtise des autre , c’est votre argumentation d’adulte???
            je n’avais pas conscience de l’avance de mes jumeaux! LOL
            Pour alerte environnement qui tourne en rond c’est votre appréciation (et elle n’a de valeur que pour vous). Pour moi alerte environnement est un des rare site a remettre quelque vérités en places. Je ne me souviens pas d’y avoir lu beaucoup de mensonge/bêtise hormis dans les commentaires de certain intervenant comme vous.
            Que vous ne soyez pas d’accord avec les infos de se site ne vous oblige pas a argumenter comme un gamin (y a pas que moi, y en a d’autre qui le font aussi ) C’est Là que je constat un manque d’argument ,a moins que pour vous ce soit un argument de dire : »si les autre le font alors moi aussi je le fait et c’est normal »…. mais là le sujet du débat serait tout autre!

            1. Tout à fait! « Le cuivre s’accumule dans les sols (surtout des vignes) et il est toxique pour les plantes et autres organismes naturels du sol (vers de terre, bactéries), et pour la faune et la flore des rivières.
              La bouillie bordelaise n’est pas un produit « naturel » au sens où elle résulte d’un mélange de substances obtenues par synthèse. »

               » Au jour d’aujourd’hui, la bouillie bordelaise est vendue comme un produit utilisable en agriculture biologique. Cela se justifie par le fait que sa composition est vierge de matières actives dites de synthèse. Mais attention, la BB n’est que tolérée en utilisation biologique et pas complètement autorisée. Cela soulève bien la question de savoir si elle est réellement inoffensive pour notre environnement… »

               » La BB est un très bon fongicide. Un peu trop bon d’ailleurs car tous les champignons ne sont pas nocifs… Certains d’entre eux sont même extrêmement bénéfiques aux cultures, notamment lorsqu’ils forment une symbiose avec les plantes. Rapidement, certains champignons vont s’associer aux racines des plantes et créer ainsi un complexe d’échange : en échange d’un peu de nourriture offerte par la plante, le champignon va lui permettre d’atteindre des ressources jusque-là inaccessibles par l’intermédiaire de son mycélium (sorte de système racinaire très étendu du champignon). Lorsque la BB atteint le sol, soit intentionnellement soit par écoulement suite à une pluie, ces champignons ne survivent pas et c’est tout le complexe d’échange qui s’effondre par exemple.

              Ensuite, le sulfate de cuivre, composant majoritaire de la BB ne se dégrade pas (ou alors sur des laps de temps très longs). Aussi, même si l’on ne traite que peu son jardin, il s’accumule dans le sol d’année en année pouvant conduire à de véritables pollutions locales avec de très fortes concentrations atteintes. Et s’il est relativement inoffensif à faible dose pour la faune et la flore du jardin, il l’est beaucoup moins à haute dose. »
              Voici l histoire de la BB:
              http://www.jf-doucet.com/approche/Personnes/Inventeurs/INVENTEURSGALERIE/PAGES/Millardet.htm
              Et voica histoire des phytos de l’agro industrie:
              https://sosbiodiversite.wordpress.com/2008/11/11/agro-industrie-industrie-de-guerre-les-liaisons-coupables/

          2. D’accord les viticulteurs conventionnelles l’utilisent mais eux ils ont l’honnêteté intellectuelle de ne pas mettre en avant un fongicide ayant un effet désastreux sur l’environnement .
            Et puis une visite d’une usine de production à de quoi vous donner à réfléchir.
            Pour finir l’emploi du terme « pesticide » est digne d’une méconnaissance de
            l’agriculture et des molécules phytopharmaceutiques .

            1. « Aujourd’hui, la bouillie bordelaise est vendue comme un produit utilisable en agriculture biologique. Cela se justifie par le fait que sa composition est vierge de matières actives dites de synthèse. Mais attention, la BB n’est que tolérée en utilisation biologique et pas complètement autorisée. Cela soulève bien la question de savoir si elle est réellement inoffensive pour notre environnement…
              D’abord la BB est un très bon fongicide. Un peu trop bon d’ailleurs car tous les champignons ne sont pas nocifs . Certains d’entre eux sont même extrêmement bénéfiques aux cultures, notamment lorsqu’ils forment une symbiose avec les plantes. Rapidement, certains champignons vont s’associer aux racines des plantes et créer ainsi un complexe d’échange : en échange d’un peu de nourriture offerte par la plante, le champignon va lui permettre d’atteindre des ressources jusque-là inaccessibles par l’intermédiaire de son mycélium (sorte de système racinaire très étendu du champignon). Lorsque la BB atteint le sol, soit intentionnellement soit par écoulement suite à une pluie, ces champignons ne survivent pas et c’est tout le complexe d’échange qui s’effondre .
              Ensuite, le sulfate de cuivre, composant majoritaire de la BB ne se dégrade pas (ou alors sur des laps de temps très longs). Aussi, même si l’on ne traite que peu son jardin, il s’accumule dans le sol d’année en année pouvant conduire à de véritables pollutions locales avec de très fortes concentrations atteintes. Et s’il est relativement inoffensif à faible dose pour la faune et la flore du jardin, il l’est beaucoup moins à haute dose.
              ENTRACTE: Victor Hugo
              Il lui disait : « Vois-tu, si tous deux nous pouvions,
              L’âme pleine de foi, le coeur plein de rayons,
              Ivres de douce extase et de mélancolie,
              Rompre les mille noeuds dont la ville nous lie ;
              Si nous pouvions quitter ce Paris triste et fou,
              Nous fuirions ; nous irions quelque part, n’importe où,
              Chercher loin des vains bruits, loin des haines jalouses,
              Un coin où nous aurions des arbres, des pelouses ;
              Une maison petite avec des fleurs, un peu
              De solitude, un peu de silence, un ciel bleu,
              La chanson d’un oiseau qui sur le toit se pose,
              De l’ombre ; — et quel besoin avons-nous d’autre chose ? »

              MAINTENANT voici l histoire de la bouillie bordelaise:
              http://www.jf-doucet.com/approche/Personnes/Inventeurs/INVENTEURSGALERIE/PAGES/Millardet.htm
              Et celle des phytos dans l’agro industrie:
              http://infomedocpesticides.fr/2014/11/08/les-gaz-de-combat-de-la-premiere-guerre-mondiale-a-lorigine-des-pesticides/

    1. Ernst
      Pour naïfs ou pour des personnes qui refusent d’ouvrir les yeux sur la réalité ?

      1. Oui, la réalité est absolument terrible ! Vous n’avez pas idée !

        J’aime bien Ib Borup Pedersen, le producteur de porcs. Il garde ses petits porcelets monstres dans un congélateur et les sort à l’occasion quand se présente un guguse qui veut faire un « documenteur » sur les méfaits du glyphosate, ou des OGM, ou des deux. Et il débite son laïus débile : il est convaincu que c’est la faute au glyphosate (quand c’est un documenteur sur le glyphosate) ou les OGM (quand c’est un documenteur sur les OGM) ou les deux (quand…).

        Ce qui est absolument terrible, c’est qu’il n’y a qu’Ib Borup Pedersen qui puisse ainsi alimenter les producteurs de documenteurs…

        Il y a quand même une belle flopée de producteurs de porcs en France et en Allemagne (le producteur du documenteur rediffusé hier est allemand). Mais les producteurs de documenteurs n’ont pas d’autre adresse que celle d’Ib Borup Pedersen.

        C’est la même chose pour les producteurs de lait : il n’y a qu’en Allemagne du Nord que le glyphosate (ou les OGM, ou les deux) produit des problèmes de santé sur les vaches et les humains.

        C’est la même chose pour l’Argentine : il n’y a que La Leonessa, Avia Terai ou encore Barrio Ituzaingo et Sofia Gatica, la grande amie de Marie-Monique Robin et Vandana Shiva (on a échappé à celui-là hier).

        Et il y a cette pauvre petite Nadia, figure incontournable des documenteurs successifs); ou encore Fabian Tomasi.

        On peut continuer ainsi longtemps.

  1. Compte tenu de la proportion de canalisations en cuivre dans l’habitat ancien il est fort probable qu’une toxicité potentielle via l’eau du robinet nous aurait tous tué depuis longtemps non ?

    1. Il y a quelque base de la chimie a revoir là! les canalisation en cuivre (sous forme métallique)ne présente aucun pb sur la santé car elle ne « contamine « pas l’eau qui y circule (pas la même chose avec le plomb).Par contre les formulations chimiques du cuivre utilisées en traitements fongicides(d’hydroxyde de cuivre, d’oxychlorure de cuivre, de sulfate de cuivre ) ,elles, sont écotoxique (pour l’environnement) et toxique pour la santé (raison de son interdiction dans de nombreux pays déjà).

      1. @ Anonyme, tout dépend du pH de l’eau et de sa température et de la dureté avec dépot de calcaire ou pas dans la tuyauterie en cuivre…
        Avec des eaux très acides surtout l’eau chaude, il y a des craintes sur un excès de cuivre dans l’eau du robinet si la canalisation est longue avant d’atteindre le robinet de consommation et si elle stagne mais relativisons, le cuivre est aussi bactéricide et cet aspect est positif .

        On lira https://www.inspq.qc.ca/eau-potable/cuivre

        L’apport de cuivre n’est pas dangereux en soi, c’est une dose trop élevée qui devient dangereuse, elle peut être limite pour l’eau de boisson via les réseaux et la tuyauterie en cuivre de l’habitation avec des eaux acides et trop faiblement chargées en calcaire.
        Indépendamment de cela le cuivre de la bouillie bordelaise a été réévalué pour une toxicité majorée pour l’applicateur et le consommateur en sus de l’environnement.
        Là aussi question de dose, on n’utilise pas le cuivre de la bouillie bordelaise comme c’était le cas avec 1960, en grande partie grâce aux fongicides modernes.

        D’où l’importance de varier son alimentation avec des fruits et légumes bio mais sans excès, pour éviter de trop consommer trop de cuivre avec.
        Le seuil est à 20% pour l’alimentation collective, raisonnable!
        Tout dépend l’origine aussi, un raisin bio du Val de Loire sera plus chargé qu’un raisin bio du Languedoc par exemple. Donc on peut manger davantage de raisin bio du Languedoc.

        LMR pomme ou tomate 5mg/kg et raisin 50 mg/kg actuellement pour le cuivre.

        Cela dit nos grand parents ont chargé quant à leur consommation en cuivre, à l’époque où la bonne tomate était bleue les années humides proprices au mildiou.

        1. 20% de bio dans les cantines: est-ce réellement raisonnable ? C’est une base purement idéologique qui est fondée sur rien : la supposition que ce serait meilleure pour la santé n’est pas prouvée et si elle l’était ce serait plus que 20% de bio qu’il faudrait. Et il n’y a pas que le cuivre à considérer! Pour le raisin de table bio du Languedoc, certes il y a peut être un peu moins de cuivre , encore que, mais sur le pourtour méditerranéen il peut y avoir d’autres choses bien naturelles comme l’ochratoxine A ( bien cancérigène) ou autre joyeuseté.

          1. « Une base purement idéologique fondée sur rien : la supposition que ce serait meilleur[e] pour la santé n’est pas prouvée ».
            L’argument de la santé n’est pas le seul intérêt de l’agriculture biologique, il s’agit d’une influence globale sur la qualité de l’eau, de l’air, des sols, sur le maintien de la biodiversité, les performances socio-économiques etc etc.
            Pour vous informer je vous invite à consulter le rapport de l’ITAB et de l’INRA sur les externalités de l’agriculture biologique : http://www.itab.asso.fr/downloads/amenites/amenites-ab-rapport-nov2016.pdf
            Certes il y en a 136 pages (dont 18 ne traitent que de l’aspect « santé »), ça vous demandera plus d’efforts qu’un article sur internet, mais je ne doute pas que vous y apprendrez plein de choses.

  2. @ Visor,

    « il peut y avoir d’autres choses bien naturelles comme l’ochratoxine A ( bien cancérigène) », uniquement dans le vin, le jus de raisin et sur des baies de raisin dont l’intégrité a été altérée par des mouches.

    Certes cancérigène ( possible, groupe B) et puissant néphrotoxique, mais il s’agit d’un cancer bien naturel, donc bien vu par les ONG écolos et les citadins bobo.
    Comme les moustiques tigre, charmantes bestioles, qui transmettent au moins 3 arboviroses contre lesquelles il ne faut surtout pas utiliser de sales insecticides de synthèse.

    Nous allons mourir de maladies ou d’intoxications naturelles pour respecter les cycles naturels.
    C’est l’ère du Verseau dans toute sa splendeur.

    Cela dit vu la saleté de la ville de Paris et le coté carrefour de population, l’installation du moustique tigre peut être intéressante à suivre. Il est quasiment impossible de gérer les sites de ponte vu la masse de déchets qui trainent dans les rues en sus des travaux permanents.
    En sus, l’arme froid ( hiver européen) y est moins efficace qu’ailleurs car intra-muros la température est 5 degré supérieure à la campagne environnante, donc saison de piqures allongée à l’automne et plus précoce au printemps.

    Sans insecticides appliqués régulièrement il est impossible de lutter contre les arboviroses. reste l’option de ne pas en parler et de recommander aux journalistes de rester discret sur le sujet , comme actuellement.

    L’émission récente sur LCP concernant le fond de l’air des vignes de Charente était consternante sur ce point, comme s’il vallait mieux vivre en bordure de boulevard parisien avec force benzène dans l’air ( surtout avec l’abandon du diesel) plutôt qu’en campagne en Charente à proximité de vigne certes traitées.

    Pour le moustique tigre, plume légère sur ces risques naturels, très désagréables et parfois mortels , plume lourde sur les moyens insecticides de synthèse qui permettent de l’éviter et actuellement à très faible risque. C’est une communication écolo-responsable.

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