Les vignes bio touchés par un mal mystérieux

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À Panzout (Indre-et-Loire), une des communes de l’appellation Chinon, Boris Desbourdes a transformé son exploitation du domaine de la Marinière en bio lorsqu’il a rejoint son père il y a huit ans. Mais depuis quelques temps, ses ceps de vigne montrent des signes de dépérissement qu’il décrit en ces termes dans un sujet diffusé le 5 juillet dans « Soir 3 » sur France 3 : « On va être sur un cocktail de champignons qui mange le bois mort à l’intérieur du cep et qui va émettre des toxines. Ces toxines vont être véhiculées par la sève et progressivement, ça va un peu comme étouffer le cep ». Les pesticides synthétiques ne sont pas en cause puisque c’est du bio. Gageons que si ce mal avait touché les vignes conventionnelles, ils auraient de suite été pointés du doigt ! Quant aux pesticides naturels (comme le cuivre), ils ne sont même pas évoqués par le reportage car de toute façon indispensables pour lutter contre le mildiou. Le reportage se conclut par un énigmatique commentaire : « La recherche n’écarte aucune piste : réchauffement climatique, pratiques viticoles mal adaptées, mauvaise qualité des plants… » Pour une fois que les journalistes n’en privilégient aucune de commode, sans la moindre preuve…

36 commentaires sur “Les vignes bio touchés par un mal mystérieux

  1. Oui , ben c’est pas nouveau , c’est de l’esca , une maladie du bois qui est en recrudescence importante depuis une vingtaine d’années , en fait depuis qu’on a interdit à la demande de la MSA le seul traitement très efficace à base d’arsénite de sodium.La bonne mesure aurait été de rendre le traitement avec ce produit dangereux (évidemment) à effectuer uniquement par des entreprises spécialisées et accréditées . Elles auraient alors pu avec des équipements spéciaux (panneaux récupérateurs , procédures et tenues appropriées pour le personnel formé tout particulièrement ) continuer à utiliser le SEUL produit qui marche pour cette maladie mais bien sûr c’est plus simple d’ interdire …

    1. Ca y est, revoilà le troll Raùl-Hugues, qui en se cachant derrière un pseudo, nous fait part des ses « grandes compétences » en viticulture.
      D’après notre intégriste de la chimie à tout-va, Raùl-Hugues, il faudrait « continuer à utiliser le SEUL produit qui marche pour cette maladie » (en parlant de l’arsenite de soude). Non mais c’est pas vrai d’écrire des conneries pareilles!!!! Ce poison a déjà fait tellement de victimes dans notre profession! HONTE A TOI!!
      Des alternatives culturales à ce poison ont depuis longtemps montré leur efficacité. Il faut être complètement irresponsable pour appeler à la réutilisation de l’arsenite de soude. Raùl-Hugues, avant de tenir des propos aussi scandaleux, as tu au moins été une fois dans ta vie dans une vigne????
      Y’en a marre que les trolls incompétents se mêlent de ces débats techniques et sanitaires graves ou crachent, sous couvert de pseudo, sur notre profession.

      1. Le ton de votre réponse m’indispose.
        Au lieu de fustiger le commentateur précédent avec des arguments incohérents, j’aurais apprécié que vous indiquiez quelles sont aujourd’hui les alternatives culturales efficaces pour lutter contre l’Esca.
        J’aurais au moins appris quelque chose.

        1. Le curetage pour soigner les maladies du bois: vous êtes un plaisantin ou un ignare. Les méthodes d’injection de produits chimiques efficaces dans le cep donnent des résultats mais les viticulteurs préfèrent changer les plants plutôt que de conserver des plants , certes soignés, mais quand même malades car cela n’est pas compatible avec l’idée de faire du bon vin.
          Pour l’arsenic vous devriez trouver cela bien puisque c’est un produit naturel et Dame Nature ne peut vouloir que notre bien.

      2. En qualité de troll , tu m’as l’air d’être un sacré spécimen mon cher collègue viticulteur Guillaume Jacquemin !!
        Techniquement parlant il n’y avait que l’arsenite de soude qui lutter contre l’esca , tous les viticulteurs connaissent cela .
        C’était à faire en Février pendant une période sèche pour avoir la meilleur efficacité .

    2. @ Raùl-Hugues

      « …depuis qu’on a interdit à la demande de la MSA le seul traitement très efficace à base d’arsénite de sodium.La bonne mesure aurait été de rendre le traitement avec ce produit dangereux (évidemment) à effectuer uniquement par des entreprises spécialisées et accréditées . Elles auraient alors pu avec des équipements spéciaux (panneaux récupérateurs , procédures et tenues appropriées pour le personnel formé tout particulièrement ) continuer à utiliser le SEUL produit qui marche pour cette maladie mais bien sûr c’est plus simple d’ interdire … »
      >>> C’est effectivement ce qui avait été exactement proposé à la suite d’un gros travail auquel j’avais participé. Mais la politique habituelle de la facilité et du « pas de vagues » a prévalu.

  2. mal mystérieux ? Si c’est vraiment de l’esca , c’est quoi cette « info » ou comment la prendre/interpréter ?

  3. Si c’est de l’esca effectivement vigne bio ou pas bio même combat, difficile et complexe, sans vraie solution pour maintenir une vigne au delà de 50 ans voire moins sous climat atlantique plus favorable, en revanche le cas de la flavescence dorée est bien un problème d’une trop forte concentration de vigne bio dans une zone.

    Si les vignes bio sont isolées au sein d’un grand nombre de parcelles conventionnelles, il y a répartition des cicadelles sur des vignes où elles sont neutralisées, notamment dans les régions plus ventées qui assurent cette dilution du vecteur , voire aussi pour des traitements avec du vent, la vigne conventionnelle sans séparation physique et sans panneaux récupérateurs peut protéger les rangs de bordure de la vigne bio qui jouxte.

    On lira : »https://www.mon-viti.com/filinfo/viticulture/pas-de-produits-miracle-en-bio-pour-la-flavescence-doree ».

    et on traduira que la flavescence dorée reste une maladie à vecteur toujours mal résolue en bio et une menace pour la survie de cette production sur le long terme.

    1. Dites moi Guillaume, j’ai comme l’impression que vous en voulez à la terre entière. Y a t il un problème?

      1. Guillaume Jacquemin . Etant pro-chimiste , et pour autant par forcément bouffon , je suis étonné de votre agressivité . Dommage car après-tout sur le fond je serais plutôt d’accord sur l’unitilité d’une guerre des bios contre les conventionnels . Pour ce qui est du marché , effectivement , lui seul commande . Ce qui m’étonne c’est que justement le monde des écologiste , des gens de toutes les gauches , c’est engoufrés dans cette voie de défendre une agriculture destinée a nourrire les elites de notre société, c’est a dire les plus riches …. Si nourrir le monde a partir de l’agriculture conventionel devait être ciminel pour l’homme et la planète , alors ces même gens gaucho-écolo-bobo ont vraiment laché le « petit peuple » ….

        1. La gauche se réclame toujours d’être dans le camp des progressistes ( on ne peut arrêter le progrès et les choses s’améliorent toujours) et non des conservateurs ( attachés au passé). Ce retour au bio de nos ancêtres est donc un paradoxe.Ce n’est donc pas par idéologie que la gauche est pro bio mais par manœuvre politicienne ( diversion, ponctionner plus d’impôts, rendre les gens plus dépendants de l’état via les subventions ,clientélisme, légitimer les mesures liberticides et l’atteinte au droit de propriété etc etc…) . Quand la gauche réalisera que le bio n’est pas la meilleure stratégie pour atteindre ses objectifs ( on y est presque) ils seront les premiers à le combattre.

      2. Les pro chimie, comme vous dîtes, vendent aussi les produits chimiques naturels pour le bio. L’argent n’a pas d’odeur : remplacer du glyphosate efficace par de l’acide pélargonique peu efficace mais 20 fois plus cher est une belle opportunité: de ce point de vue vous avez raison il n’y a pas de frontière imperméable entre bio et non bio.
        Parler de marché ( qui n’aurait jamais tort) pour le bio n’a pas de sens car la distorsion vient des subventions : la concurrence est donc déloyale.Par ailleurs, ceci est basé sur la tromperie des consommateurs ( pas de pesticides dans le bio, meilleur pour la santé et l’environnement …) mais un jour la vérité apparaîtra et alors le bio s’écroulera. Certes il y a un marché mais il n’est pas durable.C’est bien pour cela qu’il existe des tentatives d’anticipation pour parler de durabilité, d’agro écologie et autres fumisteries.

    2. @ Guillaume
      En gros Alzine dit « Les traitements bio ne sont pas assez efficaces » et vous répondez juste « On a des traitements » sans argumenter sur l’efficacité. Vous ne répondez donc pas (et donc ne bottez rien du tout).
      @ Alzine
      Tel que je comprends votre lien, ce n’est pas clair que le bio ait plus de problème que le conventionnel puisque des alternatives plus efficaces ne sont pas évoquées.

      1. Le troll Listo, qui se cache derrière un pseudo,
        Faut vraiment que tu t’achètes des lunettes!
        « en bio nous sommes obligés d’appliquer des traitements neurotoxiques à base de pyrèthre ».
        Tu ne sais pas lire?

        1. C’est quoi ce « truc » qui insulte tour le monde ?
          le mal poli /mal embouché va nous expliquer que les pyrèthres naturel sont plus efficaces que les produits de synthèses bientôt?
          Il ont peut-être une rémanence caché que l’on ne connaissait pas.
          Au fait le mal embouché, tu ne te souviens pas de l’histoire du viti bio qui il y a 3 ou 4 ans a refusé de protéger ses vignes et qui a gagné sont procès en plus (pour ne pas être obligé de le faire)……….
          pour finir : si j’étalai mes « humeurs négatives » a ce point sur le net j’aurai honte de signer avec mon vrai nom. Le Jacquemin lui il est fière de lui! LOL (retour pas triste surement re LOL)

          1. rien ne prouve que c’est son vrai nom.En tout cas, on ne trouve pas son nom sur le net comme vendeur de vin bio.

          2. @ yann 10/07/2018 | 7:57

            « Il ont peut-être une rémanence caché que l’on ne connaissait pas. »

            >>> A condition qu’il n’y ait pas de soleil parce que les pytrèthres naturels sont rapidement « débobiné »s par les UV…..

        2. Le lien d’Alzine parlait déjà de pyrèthre. Vous ne lui apportez donc aucune réponse sur ce qu’il avance . Juste des fanfaronnades à côté de la plaque.

  4. Il y a du débat c’est sympa , mais c’est dommage que Guillaume Jacquemin soit si agressif.

    1. @ Anonyme

      « …. mais c’est dommage que Guillaume Jacquemin soit si agressif » ;;;;; et surtout ou bien mal informé ou plutôt d’une évidente mauvaise foi hargneuse!

  5. Il me semble que la modération a procédé à une taille sévère. Dommage… Il y a des morgues et des arrogances qui sont fort instructives. Y compris sur la limitation de la liberté d’expression qui nous attend si d’aventure l’écolototalitarisme devait s’imposer.

    Et i y a un commentateur qui pourra clamer qu’il a injustement été censuré sur un site d’apologie de la chimie…

    P.S. pour M.GJ : mon nom est largement connu dans l’altermonde fanatique. Il paraît même selon une célèbre auteur de « ilms et livres » que je suis un espion de Monsanto.

    1. Effectivement la modération a fait une taillé sévère sur des commentaires qui étaient plus de l’insulte que de l’échange.

  6. Le soi-disant bio n apporte rien de plus pour le consommateur . C est plus cher pour la même chose.L équivalent laïque de la viande kasher ou de l ostie consacrée. Des rituels quasi superstitieux en somme.Assez cocasses de voir des bouffeurs de curés tombant dans ce genre de bigotteries paiennes.Hilarant.

    1. Si, cela apporte l’illusion de faire quelque chose pour sa santé et pour l’environnement ( cela donne bonne conscience) et que si c’est plus cher c’est que c’est mieux. Ce n’est pas le résultat d’une démarche rationnelle basée sur des faits mais cela répond manifestement aux besoins de certains.

  7. Si l’agriculture bio permet à de petits producteurs de s’en sortir mieux via des circuits courts, l’agriculture bio est utile, que les allégations santé ou environnement en faveur du bio soient fondées ou pas.

    Idem pour la biodynamie, idem pour les vins nature, idem pour une agriculture qui ne récolterait que les nuits de pleine lune ou sans lune lorsque les lapins gambadent dans les près alentour.

    Entre l’anthroposophie de Steiner et le testament agricole de Sir Albert Howard l’agriculture bio part avec de sacrés handicaps qui ne sont compensés que par l’avidité à un retour au naturel du bobo citadin moderne. Les démonstrations pour prouver que les produits de l’agriculture bio sont meilleurs restent assez « tirées par les cheveux » .
    Le bio, c’est marketing mais cela marche, donc si ça sert la petite agriculture profitons en pour soutenir ces producteurs.

    Là où il y a problème c’est lorsque les tenants de l’agriculture bio s’attaquent avec des arguments bidons à l’agriculture rationnelle moderne, la règle hors de la vieille Europe et hors l’Afrique sub saharienne qui reste en général handicapée par une gouvernance politique discutable, avec une agriculture qui souvent fait du bio ( faute de moyens pour acheter les intrants ou du chimique peu raisonné lorsque les agriculteurs ont accès à des intrants.

    Le plus rigolo dans l’affaire reste la ferme bio urbaine verticale.
    Tout y est artificiel : la lumière, le sol, l’eau apportée, les nutriments, l’air ( filtré dans les fermes urbaines rationnelles). Un avant goût de green soylent mais le citadin bio bobo adooore ! …. tant que les rayons des magasins sont pleins et l’alimentation ( y compris bio) pas trop chère, produite dans des unités plus rurales.

    1. l’agriculture bio utile ? cela de discute. Mettre des excréments dans le sol ( avec combinaisons génétiques incontrôlables et irréversibles) , utiliser 4 fois plus de surfaces ( donc déforestation obligatoire à moins de supprimer les 3/4 de l’humanité) , stériliser les sols avec le cuivre etc etc.. et tout cela en ponctionnant l’argent des impôts de ceux qui n’en veulent pas ( = vol légalisé). L’utilité du bio c’est pour les politiques mais pas pour le peuple ( qui il est vrai est considéré comme la lèpre)
      Quand aux circuits courts c’est la porte ouverte à tout et n’importe quoi au niveau sanitaire ( pas d’emballage protecteur donc les rats peuvent uriner dessus, mycotoxines etc…) : c’est un retour en arrière , certes romantique,par rapport au progrès permis par l’industrialisation de l’alimentaire

      1. Visor a raison sur ces points.
        Une partie de la population qui n a pas vecu le progres de l alimentation et qui crache ds la soupe.

    2. Les fermes verticales reprennent le concept des serres en plusieurs étages, donc pourquoi pas. En serre on peut produire de manière économique certains légumes ( salades, tomates etc…) et à 50kg/M2 ce n’est pas absurde pour des produits qui se vendent 2 €/kg et … presque sans pesticides!

      1. Encore faut-il que celles du dessus ne fassent pas d’ombre à celles du dessous, la photosynthèse étant essentielle. S’il faut un éclairage électrique, c’est beaucoup moins réaliste.

  8. Et les jardins particuliers touchés par un mal très identifiable : le moustique tigre qui empêche d’en profiter de mai à septembre, 5 long mois à rester à l’intérieur et à ne pas pouvoir vraiment jardiner.

    Les rayons des magasin de jardin et grandes et moyennes surfaces consacrés aux biocides ont quaduplé dans les régions concernées, biocides avec des substances actives tant décriées en agriculture.

    Les radios et journaux bobos nous proposent vêtements très long et clair, une nouvelle forme de « burqua » anti insecte pour hommes et femmes tant qu’on y est … par 35° à l’ombre dans le sud. Le vêtement de la religions bio bobo pour sortir de chez soi dans son jardin.

    On lira :
    http://www.leparisien.fr/societe/attaquee-par-des-moustiques-elle-termine-aux-urgences-11-07-2018-7815468.php
    En sortant du cabinet médical, Linda va acheter dans une pharmacie l’antihistaminique qui lui a été prescrit. « Sur le chemin du retour, j’ai fait un malaise dans la rue. J’ai dû m’allonger sur un banc. Une passante a appelé les pompiers et j’ai atterri aux urgences de l’hôpital privé de Bry-sur-Marne (Val-de-Marne). Le médecin ne sait pas ce qui m’est arrivé. Il m’a expliqué que depuis deux ou trois semaines, ils recevaient beaucoup de patients attaqués par des moustiques et victimes de surinfections. Il m’a prescrit de la cortisone et un antibiotique. »

    http://www.leparisien.fr/societe/pourquoi-les-moustiques-attaquent-fort-cet-ete-11-07-2018-7815456.php
    À chaque fois, c’est le même rituel. Cette jardinière du dimanche se badigeonne le corps de répulsifs, enfile un bermuda en coton, un pantalon en toile par-dessus, une chemise, une casquette, « je ressemble à un cosmonaute sous 30 degrés ». Saint-Avold a même dépêché une entreprise pour chasser ces insectes de la ville.

    https://www.topsante.com/medecine/sante-et-voyage/dengue/niveau-4-du-plan-orsec-contre-la-dengue-a-la-reunion-626906
    Le Préfet de la Réunion a déclenché le niveau 4 du dispositif contre la dengue. Ce stade renforce la mobilisation des moyens contre le moustique tigre vecteur de la maladie.
    L’épidémie de dengue prend de l’ampleur à la Réunion. Au contraire, avec près de 5 970 cas recensés depuis le 1er janvier, l’heure est à l’intensification des moyens pour lutter contre la maladie transmise par le moustique tigre. Le préfet de l’Ile a déclenché lundi 10 juillet le niveau 4 du plan Orsec (Organisation de la Réponse de Sécurité Civile) de lutte contre les arboviroses. L’alerte épidémique atteint un stade inquiétant : le niveau 4 est le dernier niveau avant le stade « épidémie de masse » qui s’accompagne de l’intervention du régiment du service militaire adapté (RSMA).

  9. Lu sur le journal « le point  » pourtant antérieurement rationnel , le moustique tigre n’est pas dangereux … pas si dangereux : Peu de moustiques-tigres sont infectés ou dangereux d’après le journal, donc passez votre chemin, rien à voir.

    http://www.lepoint.fr/clusters-sante/faut-il-avoir-peur-du-moustique-tigre-14-07-2018-2236140_281.php
    « Enfin, le moustique-tigre a des risques infimes d’être infecté par un virus. Pour cela, il faudrait que le moustique ait piqué un individu qui revient d’un pays où l’un des virus de la dengue, du chikungunya ou du Zika circule librement et qu’il soit porteur de l’un de ces virus. « Cela arrive dans les faits très rarement », selon l’entomologiste Jean-Claude Mouret.  »

    On posera la question aux antillais et aux réunionais qui ont éventuellement un autre avis.
    On trouve actuellement dans la plupart des jardineries, y compris celles qui prônent le bio, à 34 euros les 100 l:
    •Etofenprox 100% : 20g,
    •Tétraméthrine 100% : 3g,
    •Pipéronyl butoxide : 15g,

    C’est ce qui marche le mieux!

  10. Rationnel sur le telegramme de Brest:
    https://www.letelegramme.fr/sante/dengue-chikungunya-comment-se-proteger-du-moustique-tigre-14-07-2018-12026307.php

    « 7. Faire appel à un professionnel. Si malgré toutes ces précautions, les moustiques tigres sont présents en nombre, il ne faut pas hésiter à se rapprocher d’un professionnel de la désinsectisation. En effet, les entreprises spécialisées possèdent des techniques et des solutions qui s’attaquent d’une part aux moustiques adultes, mais également des larvicides qui, appliqués sur des points clés, permettent d’éradiquer les larves avant leur passage au stade adulte. »

    1. pousser les gens à ne pas intervenir eux mêmes est contre productif car les professionnels sont peu nombreux et chers donc, en réalité, beaucoup de gens tardent à agir ou ne font rien , ce qui augmente les problèmes de manière exponentielle. Un professionnel, aussi bon soit il, ne peut pas forcément régler le problème en une fois alors qu’un particulier vigilant pourra être plus réactif. Les particuliers ont des cerveaux et ils sont capables de respecter les conditions d’emploi si on leur donne les explications.Il ne faut pas opposer particuliers et professionnels sur ce genre de problématique, pour les habitations .

  11. Excellente remarque de Visor : empêcher les gens d’intervenir eux-mêmes les infantilise et les conduit à un état de dépendance de plus en plus grand. Et ne soyons pas naïfs : l’infantilisation, c’est le moyen de rendre tout un peuple bien docile, et c’est fait dans un but bien précis : la mise en place d’une écolocrature.
    J’en connais un qui est déjà en place. Il était plagiste plus jeune…
    Il est important de réagir tant qu’il est encore temps en recherchant des politiques qui comprennent ce problème et en éliminant ceux qui pratiquent l’infantilisation.

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