Développement durable : ne pas céder aux sirènes des apparences et des émotions

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Cécile Philippe, de l’Institut économique Molinari (d’obédience libérale), s’intéresse dans La Tribune aux « fausses bonnes idées en matière de développement durable ». En effet, alors qu’on (les médias, les politiques, les ONG, etc.) nous incite à « changer de voiture, bannir l’huile de palme, choisir la voiture électrique, privilégier les biocarburants » au nom du « développement durable », « les choses ne sont jamais aussi simples ». Ainsi que l’explique Nicholas Nassim Taleb dans ses ouvrages, « il est plus facile d’identifier ce qui ne marche pas que ce qui marche, ce qui est faux plutôt que ce qui est vrai, ce qui est mauvais plutôt que ce qui est bon », « le fait d’avoir vu un million de cygnes blancs ne prouve pas que l’affirmation ‘tous les cygnes sont blancs’ est juste. Mais un seul cygne noir suffit à prouver qu’elle est fausse. »

Cécile Philippe donne ensuite quelques exemples comme le fait que « toutes les propositions visant à réduire le CO2 ne sont pas judicieuses ». En effet :

il ne suffit pas de savoir que les émissions de CO2 peuvent-être nuisibles pour l’environnement pour savoir ce qu’il convient de faire. D’une part, on sait qu’il n’est pas possible ou même souhaitable de supprimer toutes les émissions de CO2. D’autre part, toutes les propositions visant à réduire le CO2 ne sont pas judicieuses. (…) Par exemple, dans les années 2010 le bonus-malus ou primes à la casse en matière d’automobile continuaient d’être en vogue en dépit de leurs travers. Il a fallu montrer que la démarche consistant à se féliciter d’économies de CO2 au kilomètre en occultant les émissions suscitées par le rajeunissement prématuré du parc automobile n’avait aucun sens. Les émissions de CO2 liées à la production de véhicules sont très significatives par rapport aux émissions liées à leur utilisation. Par conséquent, inciter les consommateurs à changer leur véhicule plus fréquemment en vertu de prétendus apports écologiques pouvait être un non-sens.

Autre exemple, l’huile de palme bannie par l’UE de sa politique de développement durable et délaissée par de nombreux producteurs effrayés par les campagnes médiatiques récurrentes la vouant aux gémonies. « Pourtant, là encore, les choses sont plus complexes que ce qu’il n’y paraît » :

le palmier à huile est le plus productif. Fabriquer des biocarburants à partir d’huile de palme exige moins de terre et d’input. Pour produire la même quantité d’huile à partie du soja ou du colza, il faut 5 fois plus de terre et d’inputs. Réduire la part de l’huile de palme, c’est accentuer les effets déjà négatifs de la production de ces biocarburants en mettant la pression sur les terres agricoles et les forêts.

Dernier exemple, celui de la voiture électrique. Selon Guillaume Pitron, auteur du livre La guerre des métaux rares : La face cachée de la transition énergétique et numérique (Les liens qui libèrent, 2018), le bilan carbone de la voiture électrique n’est pas nécessairement compatible avec une approche « développement durable » :

Il rappelle que des chercheurs de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) ont mis en évidence que l’« industrialisation d’une voiture électrique consomme trois à quatre fois plus d’énergie que celle d’un véhicule conventionnel ». La voiture électrique génère dans sa phase de conception des surcoûts écologiques, qu’il faut ensuite compenser pas des économies de CO2. Si aujourd’hui le bilan carbone est positif sur le cycle complet de vie du véhicule, l’auteur montre que plus les capacités des voitures électriques augmenteront, plus la donne risque de changer. La fabrication des batteries augmentant l’autonomie des véhicules conduit à consommer plus d’énergies et de ressources. Un constat qui rappelle celui de l’Ademe, écrit l’auteur. En 2016, l’agence constatait que la consommation énergétique d’un véhicule électrique était proche de celle d’un véhicule diesel et peut-être même supérieur dans le cas d’électricité produite par une centrale à charbon.

Bref, conclut Cécile Philippe, « en matière de développement durable, il est impératif de ne pas céder aux sirènes des apparences et des émotions. Au contraire, il faut avoir le courage de regarder les alternatives avec objectivité, de se hâter lentement de les subventionner ou les privilégier de façon réglementaire. Faute de quoi on risque trop souvent de découvrir avec retard qu’on a investi du temps et de l’argent de façon contreproductive, tout en s’abusant et se décrédibilisant au nom du développement durable. »

38 commentaires sur “Développement durable : ne pas céder aux sirènes des apparences et des émotions

  1. J’aurais tendance à me méfier des livres parus aux Éditions « Les liens qui libèrent »
    C’est un repaire de gauchos écolos décroissants…
    Voir la liste des pubications, en particulier dans les nouveautés un
    « Pourquoi tout va s’effondrer » qui vaut son pesant de catastrophisme
    http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Pourquoi_tout_va_s_effondrer-9791020906076-1-1-0-1.html
    On y trouve aussi les bouquins de Fabrice Nicolino ou de Dominique Belpomme
    Et dans la page des liens à partir de l’accueil de la page LLL, on trouve Attac, le Monde Diplo, les economistes atterrants

  2. La citation attribuée à l’ADEME (« la consommation énergétique d’un véhicule électrique était proche de celle d’un véhicule diesel et peut-être même supérieur dans le cas d’électricité produite par une centrale à charbon. ») semble confondre de nouveau allègrement consommation d’énergie et émissions de gaz à effet de serre.

    1. La pollution atmosphérique c’est 480 000 morts par an dans l’U.E dont 48 000 en France. Cancers, maladies respiratoires, maladies cardiaques, la liste est longue et c’est coûteux pour la société. Tout ce qui se fait ou se fera est critiquable mais ne rien faire n’est pas la solution. Nos vieilles voitures françaises finissent souvent leur vie dans des pays d’Afrique Noire, quelques pays commencent à réagir mais le mal est déjà fait. On peut croiser des voitures qui ont entre 30 et 40 ans… ou des anciens bus. Il faudrait une harmonisation des règles au niveau mondial pour être efficace mais cela ne se fera jamais.

      1. 480 000 morts : jamais cela n a ete dit. Morts prématurés oui mais au lieu de mourir dans 6 mois les victimes decedent plus tot… Et encore cette affirmation est le résultat d un calcul a la louche et pessimiste.

      2. En Afrique, ils recyclent nos vieilles voitures? et alors, vous pensez que c’est mieux pour eux de se promener à dos d’ânes ou à pied?
        beaucoup de ces pays n’ont pas les moyens de se payer des voitures récentes et nous n’allons pas quand même les blamer parce qu’ils utilisent des vieux modèles? . Il y a là, un petit côté néocolonialiste condescendant insupportable.

  3. L’utilisation du mot  » durable  » est une entourloupe pour nous faire accepter …. d’abandonner certaines choses pour en acheter d’autres. Cela profite à certains. Le concept même de durabilité est peu pertinent car les innovations permettent de rendre obsolètes certaines solutions et qu’en permanence de nouveaux problèmes qu’il faut bien résoudre se posent .
    Ici, le problème est le focus extrême sur le CO2 alors que ce gaz n’est pas un poison et n’est pas responsable du réchauffement climatique à venir, si celui-ci arrivait, ce qui n’est pas prouvé. Des centaines de milliards $ sont ainsi accaparés sur la base de faux problèmes : ces mêmes $ alloués aux véritables enjeux auraient un effet positif extraordinaire pour une partie de l’humanité.

      1. @Dan
        cet article est de mauvaise foi car personne ne conteste le réchauffement observé par rapport à la dernière glaciation il y a 10 000 ans ( nous sommes dans une période interglaciaire et le niveau d’eau a monté de 120 mètres) ni même le réchauffement ( limité) observé entre 1960 et 2000 environ. Ce qui est contesté est l’affirmation qu’il est certain que le réchauffement va se poursuivre , que ce réchauffement est dû à l’activité humaine et que ce serait catastrophique.
        Ses corrélations sur le CO2 le sont sur une période ridiculement courte ( corrélation ne signifie PAS rapport de cause à effet!!) . Si il avait fait les corrélations sur les temps géologiques il aurait effectivement constaté que l’augmentation de température est suivie d’une augmentation de CO2 ( Vincent Courtillot l’a aussi montré). Le focus sur le CO2 ( 0,04% de l’atmosphère), en oubliant tous les autres paramètres ( activité solaire, vapeur d’eau etc…) et le fait de le considérer comme un poison est contestable pour toute personne objective et ce n’est pas du scepticisme de principe car le réchauffement n’est globalement pas négatif.

  4. Visor ignore superbement le consensus appuyé par des études sérieuses sur le RC. Pourquoi ds ce cas accepter le consensus scientifique sur le glyphosate dont tout prouve son aspect sécuritaire.?
    Visor est schizophrène .

    1. Désolé, mais il n’y a pas de consensus ( je parle des scientifiques et non des médias grassement subventionnés) sur le RC et pour une bonne raison: tout est basé sur des modèles mathématiques …. qui se sont avérés faux pour expliquer les 20 dernières années. Pourquoi seraient ils justes pour les 100 ans à venir ?? , d’autant que les nuages … ne sont pas pris en compte … car trop compliqué. renseignez-vous! Il y a bien eu un réchauffement entre 1960 et 2000 ( et aussi depuis les dernières glaciations il y a 10 000 ans) mais cela ne prouve pas qu’il y en aura un d’ici 2100! d’ailleurs, ils ne parlent plus de réchauffement ( et pour cause car le refroidissement a débuté) mais de changement. Mais le réchauffement sur terre arrivera bien lorsque le soleil se transformera en géante rouge avant de disparaître). Heureusement que vous n’êtes pas docteur car votre diagnostic de schizophrénie est absurde.

      1. Prétendre que la terre est plate, ce n’est pas très glorieux, mais soutenir en outre qu’il n’y a pas de consensus sur la (quasi) sphéricité de la terre, c’est descendre encore d’un cran.
        Ce consensus est lui très bien établi : Anderegg et al. (2010) ; Doran et Zimmerman (2009), Fansworth et Lichter (2011), et, surtout, Cook et al. (2013).
        Comme d’habitude, à ces études publiées dans des revues scientifiques, vous opposerez des billet de blog ou de sites climatsceptiques, sans voir l’ironie de cette autoréfutation.

        1. Le papier de Cook ( 97 % du réchauffement vient du CO2 anthropique!!) fait partie de la propagande des politiques . Des analyses critiques de ce papier existent sur le net ( sur les biais volontaire de sa méthodologie) .On fait dire à de nombreux scientifiques des choses qu’ils ne disent pas mais il est vrai que beaucoup n’osent pas s’opposer frontalement par crainte ( totalement justifiée) de perdre leurs financements. Le scepticisme ( que vous semblez mépriser) fait partie intégrante de la science: prétendre que  » l’on sait  » le temps qu’il fera dans 100 ans est presque risible quand on sait que l’on ne sait presque rien sur les mécanismes en jeu. Souvent on confond le consensus sur la réalité du réchauffement de 1960 à 2000 et le soi-disant consensus sur les prévisions. Par ailleurs, prétendre qu’une augmentation de température de 1 ou 2 degrés serait catastrophique pour l’humanité est insensé : ce serait plutôt bénéfique globalement ( rendement des cultures…). Prétendre que l’homme ne pourrait s’y adapter sur plus de 100 ans est tout aussi ridicule. Malheureusement l’enjeu politique est considérable ( justification du pouvoir mondial et perte de souveraineté des nations ) et cela neutralise toute approche véritablement scientifique.

          1. Le « papier » de Cook est un article scientifique, publiée dans une revue à comité de lecture. Comme prévue, vous êtes incapable d’y opposer la moindre réfutation sérieuse. Et pour cause : il y a bel bien un consensus très fort sur le sujet.

            Enfin, ce ne sont pas Cook et ses coauteurs qui font de la « propagande politique », c’est vous. Eux font de la science.

  5. Cela ne veut pas dire que j accepte cette hystérie sur le co2 et les coûts énormes des politiques qui vont en découler.

  6.  » dont 48 000 en France » , il est certain que la pollution automobile entraine une mortalité liée à la dégradation ( moins qu’il y a 20 ans ) de la qualité de l’air, véhicule diesel anciens comme véhicules essence, mais la faute essentiellement à la concentration urbaine que la loi ELAN va encore accroitre.
    Parmi les solutions, les biocarburants infiniment moins polluants et dangereux, biocarburants que combattent les ONG écolo… ONG bras armés d’intérêts financiers et pas seulement de biocoop.

    Pas de vrai débat sur le tabac en France au sein des ONG Ecolo, 78000 morts, ces ONG s’en foutent … mais évidemment nombreux fumeurs chez les écolos!

    Pour la voiture électrique attendons la fin de l’aventure Tesla qui va suivre bientôt celle de Better place. Mêmes méthodes, même résultat, avec un choc plus violent pour Tesla et surtout pour les heureux propriétaires de ces bijoux qui coutaient plus chers à produire qu’ils ne rapportaient à l’entreprise. Un modèle soviétique.

    1. Pour les villes la première solution de bon sens serait de se chauffer uniquement au nucléaire , qui est la solution la plus hygiénique et la moins polluante.Le chauffage représente en effet une partie importante de la pollution ( plus de 30% je crois). On limiterait ainsi le nombre de morts ( rappelons nous qu’en ville pollution + chaleur = 15 000 morts en 2003) . Les transports en commun en région parisienne sont dans un état pitoyable mais Dame Hidalgo préfère dépenser des milliards € pour imposer la « mixité  » sociale. En conclusion, nucléaire+ transports en commun devraient être la top priorité .

  7. Lisez au moins les éléments critiques sur la méthodologie: exemple, si vous lisez l’anglais, https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0ahUKEwivkJuqjsbbAhVKvRQKHWSaDmkQFggvMAA&url=https%3A%2F%2Fwww.thegwpf.org%2Fcontent%2Fuploads%2F2014%2F09%2FWarming-consensus-and-it-critics1.pdf&usg=AOvVaw0PAAf2axVl8FV-GtpXYzrf
    En anglais allez voir les rapports remis au sénat US ( des centaines de pages… qui mettent un gros bémol sur l’arrogance des réchauffistes)
    En francais , écoutez Vincent Courtillot ( directeur institut physique du globe).
    Les comités de lecture ne sont pas une preuve , le passé l’a montré.
    je ne suis si sceptique, ni dogmatique : j’essaye simplement d’avoir l’esprit critique en réfléchissant et en analysant les faits disponibles.
    Prétendre que 97 % du réchauffement est dû à l’homme est une imbécilité je suis désolé ( de nombreux physiciens l’ont démontré). Au crétacé il n’y avait pas de glace aux pôles et l’homme n’était pas là! Nier le rôle fondamental du soleil et de ses cycles est incompréhensible pour quelqu’un de sensé et réfléchi.
    Je ne fais aucune propagande contrairement aux réchauffistes qui osent prétendre qu’il savent le temps qu’il fera dans 100 ans car justement ma démarche est humble et plus scientifique.

    1. Vous avez affirmé qu’il n’y avait pas de consensus scientifique (en distinguant bien la science de la politique ou des médias). Je vous rétorque que si, articles scientifiques à l’appui. A cela, vous ne faites que biaiser, en prétendant apporter une réfutation par tout un tas de choses sauf des articles scientifiques (des avis de blogs, des rapports politiques justement, le bon sens etc.).

      Pour qui fait preuve d’humilité et de scientificité, la conclusion s’impose d’elle même : oui, il y a un très fort consensus scientifique sur le réchauffement climatique et son origine anthropique.

      1. C’est quoi exactement chez vous un consensus scientifique?
        Ci dessous une liste alphabétique forcement non exhaustive avec quelques scientifiques (et pas des moindres et avec des publications eux aussi) , des nobélisés et bien d’autres experts qui ne semblent pas du tout être dans votre consensus qui si il existe, n’a, dans tous les cas, rien d’un argument.
        http://www.wikiberal.org/wiki/Liste_de_scientifiques_sceptiques_sur_le_r%C3%A9chauffement_climatique
        Et les 31 000 scientifiques signataires de « Ogéron pétition » ??
        https://www.wikiberal.org/wiki/Oregon_Petition

        1. Oh quelle surprise ! Des billets de blogs ! Ça alors, je ne m’y serai jamais attendu…

          Concernant la « preuve par le consensus », si ce n’est pas un argument définitif (je vous l’accord bien volontiers), cela reste un argument fort, qui ne peut peut être balayé d’un revers de main avant de passer à autre chose, comme si cela n’existait pas. Ou alors appliquez cette même doctrine « sceptique » à la sécurité des cultures OGM, par exemple (le consensus en faveur de leur innocuité est écrasant mais cela n’empêche ni l’existence d’articles le remettant en cause – les opposants vous fournirons la liste comme votre wikiberal – ni surtout la profusion de pétitions de signataires scientifiques hostiles aux OGM).

          1. Mais le problème du consensus est qu’il faut savoir quel en est le fondement.

            Est-ce la tendance majoritaire des travaux de recherche effectués selon les bonnes pratiques?

            Ou est-ce la tendance majoritaire parce qu’elle aura été imposée par des pressions d’ordre financier ou « philosophique » (pas de financement, pas de maître de thèse, pas d’avenir si vous n’êtes pas « mainstream »).

            Dans le cas des OGM, la « preuve par le consensu » résulte aussi de l’existence de recherches et d’opinions « dissidentes » non entravées (ce serait même le contraire dans certains pays). Par leur mauvaise qualité, elles renforcent paradoxalement la « preuve par le consensus » dans les milieux scientifiques (c’est différent dans l’opinion dite publique et dans les milieux politiques). En outre, il s’agit de recherches réfutables (falsifiables).

            Dans le cas du climat, il me semble que sur certains aspects, on est passé à la « science » officielle, hégémonique par élimination ou réduction à la portion congrue des recherches « dissidentes ». En plus sur des sujets qui ne sont pas réfutables par l’expérience.

            A cet égard, l’IPCC – un processus qui mélange science et politique et se conclut par le politique — se révèle un véritable désastre pour le processus scientifique. Attention, dire cela, ce n’est pas contester les opinions dominantes, mais constater une fragilité du processus et, partant, de la légitimité de son résultat.

            Un problème similaire se pose avec la biodiversité, pour laquelle un autre organe, la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité, est en train d’édicter ce qui est conforme à la théologie environnementale du moment.

            1. Cette thèse de la « science officielle » est-elle raisonnable ? Pensez-vous sérieusement qu’une réfutation sérieuse et argumentée du RCA pourrait être ignorée par ce que contre La Doxa Officielle ?

              1. bugul Noz , cette histoire de consensus « scientifique » me pose un PB.
                -On sait que les conclusion des comptes rendus réel du GIEC ne sont pas tout a fait les mêmes que ceux annoncés par les politiques.
                -On sait qu’au moins un des responsable scientifique « fondateurs » du GIEC a même démissionnés du GIEC car « pas content » de la transformation des conclusions faite par les politiques.
                (aux moins un scientifique « expérimenté » qui n’est plus dans le consensus)
                -On sait que la fameuse « crosse de hoquet » du graphique sur l’évolution du CO2 qui a servi de point de départ a ce «  » » »consensus » » » était un « peu fausse » voir complètement bidonnée par la compilation de deux graphiques qui n’avaient pas la même échelle de départ (faits Reconnu par les auteurs du graphique eux même qui ont avoué avoir un peu exagéré….)
                -On sait que les modélisations faites il y a 20 ans qui ont servies de bases a tout ce «  » »consensus » » » ce sont révélées fausses par les faits réellement mesurés depuis 20ans par nos satellites…
                Et pourtant les modélisation dans le consensus sont toujours » des références ».
                – on sait que les modélisations ont des PB pour gérer l’effet « tampon » des océans sur les variations climatique . En réalité les modèles n’en tiennent pas compte du tout !! (une paille puisque les océan couvrent 70% de la planète).
                – On sait que les modélisations ne prennent pas en compte les variations cycliques du soleil (qui ne semble plus très cyclique d’ailleurs depuis quelques années ==> un autre « paille » sur les variations de la température….).
                On sait qu’il n’y a toujours pas de consensus sur le fonctionnement/action du CO2 sur le réchauffement une foi une certaine concentration de celui-ci atteinte dans l’atmosphère.
                Si effectivement les adresses données ci dessus proviennent de 2 blogs, vous avez pu y voire des Noms avec des infos complémentaires qui sont vérifiable relativement facilement.
                C’est blog ne ressemble pas a ceux connus des antis pleins d’affirmations non « sourcées ».
                Cela fait quand même un paquet de scientifiques connus et reconnus qui ne sont pas d’accord avec le «  »consensus » ».
                Pourquoi affirmer toujours le contraire ? (ressemble aux anti qui malgré des faits avérés continu de répéter leurs mantra d’anti)
                Je veux et j’essaye toujours de raisonner en m’appuyant sur la science et là, pour le fameux «  »consensus » » , il y a un PB.
                Quand j’entends parler de «  »consensus » j’ai toujours l’impression de me retrouver dans la même situation qu’ avec des anti sur d’autre sujets qui m’affirment contre vent et marée des »choses » dont les faits montre le contraire.
                Pour terminer (mais ce n’est pas l’argument le plus « fort »), Un Foucart ou une Royale (« pro consensus) me font immédiatement douter de la version qu’ils mettent en avant et si eux sont pro consensus…..les connaissant maintenant sur d’autre sujet ou je me sens plus « éclairé », j’ai forcement un gros gros doute (et ce n’est pas la meilleur argumentation a retenir de mes propos ci dessus mais….bon).

              2. Yann, encore une fois, je suis d’accord avec le fait que l’existence d’un consensus n’est pas une preuve définitive et que, dans l’absolu, il est toujours possible qu’un scientifique propose un jour une théorie différente mais qui permet de mieux expliquer les phénomènes actuellement observés que ne le fait la théorie des gaz à effet de serre. En attendant que ce jour arrive (ou pas), le RCA est, et de loin la théorie la plus satisfaisante.
                D’autre part, il faut alors également appliquer le même « doute » concernant tous les consensus scientifiques, ce que les détracteurs du RCA se gardent bien de faire (en particulier sur ce site).

                Je ne suis pas un spécialiste du sujet et je ne vais pas me lancer dans une énième dispute sur telle ou telle théorie alternative (dont les cycles solaires). Je me borne à constater que le consensus scientifique sur le RCA est solidement étayé et qu’il lui même été scientifiquement étudié (voir, en particulier, Cook et al., 2013). A cela il n’est pas rationnellement raisonnable d’opposer des billets de blog, en tout cas s’il l’on déclare se fier à la science.

                Autre exemple, vous dite que la courbe de Mann est invalidée. C’est inexact. Elle a au contraire été confirmée par d’autres études. Ce que vous répétez là n’est qu’une des antiennes favorites des climatosceptiques, que l’on retrouve en boucle sur tous les blogs militants.

                Vous concluez en justifiant la défiance (sélective) vis à vis du consensus en citant Foucart et Royale. Doit. Mais ces deux personnes – en particulier Royale – n’hésitent pas non plus à s’asseoir sur le consensus scientifique s’il ne leur convient pas, et ils trouveront toujours de bonnes raisons, des scientifique, des pétitions au secours de leur refus. Sans esprit de polémique, ce que vous faite est-il si différent ?

          2. Il y a une grosse différence entre le réchauffement anthropique et la sécurité des OGM. Ce dernier point est réfutable, au sens de Popper. On peut faire ingérer des OGM à des animaux et constater qu’ils se portent bien (même ceux de Séralini). La science du RC est fondée sur des simulations de systèmes complexes et même pas forcément compris. Là le consensus n’est qu’un consensus.
            Cela dit même de simples indices concordants pourraient justifier que les gouvernements agissent, et il faut bien constater qu’ils ne font rien !

          3. @bugul noz
            j’adhère à la réponse argumentée faite par Yann qui devrait vous inciter à prendre plus de distance avec la propagande réchauffiste. Je vous encourage aussi à lire les rapports détaillés du GIEC et vous verrez que certains articles ne vont pas du tout dans le sens du fameux  » consensus « !! Bien sûr, dans la synthèse de 180 pages les choses ont déjà été filtrées et n’apparaît que ce qui va dans un sens et dans le rapport remis aux médias de quelques pages il y a des choses qui ne figurent dans aucun article de base!! Il s’agit d’une manipulation politique de l’ONU qui ne sait plus comment justifier son rôle mondial et pomper des milliards $ pour nous  » sauver  » . La Chine mettra un frein à tout ce bazar lorsqu’elle va revenir la première puissance mondiale. A noter aussi que même en Allemagne certains ministres disent osent maintenant dire que ce pays s’est trompé en investissant 400 milliards € dans l’éolien/solaire … pour soi-disant limiter le réchauffement.https://www.contrepoints.org/2018/06/24/318824-energies-renouvelables-le-ministre-allemand-critique-les-objectifs

            1. @Visor, vous m’invitez à lire le rapport entier du GIEC ? Je ne sais plus comment le dire pour la énième fois. La question du consensus scientifique sur le RCA a elle même été étudiée et a fait l’objet de publications scientifiques (dont la plus puissante est certainement Cook et al.). Pourquoi me renvoyer aux milliers de pages du GIEC ? Ça n’a aucun sens.

              1. Comme j’ai tenté de vous l’expliquer :lorsque les politiques veulent faire croire au consensus scientifique un des moyens est de collecter beaucoup de rapports d’experts pour crédibiliser l’objectif politique ( personne ne les lira!), d’en extraire un résumé partial ( 20 pages ou plus) et de publier un résumé pour les medias qui intègre des choses nouvelles et non présentes au départ. Cela a été constaté aussi pour l’expertise INRA sur les pesticides dont le rapport initial ( 2007) de plus de 500 pages était relativement équilibré , le rapport de 20 pages avaient fait disparaître tous les éléments montrant qu’une réduction de 50% des pesticides en 10 ans était impossible ( et qui figuraient dans certains articles du rapport global) et le résumé d’une page ou deux comprenait des ajouts stupides issus de militants politiques écolo ; tout cela a conduit au plan écophyto 2018 ( sous Sarkozy): on sait ce qu’il en est advenu: malgré les centaines de millions € dépensés, une propagande digne de l’union soviétique etc… les phytos ont baissé de …. 0 % en 10 ans ! car , un jour ou l’autre, il faut faire face à la réalité

              2. Mais il ne s’agit pas de politiques qui veulent faire croire, il s’agit d’articles scientifiques qui montrent qu’il y a un consensus fort sur le RCA (j’ai donné une liste dans mon premier message des articles en questions).

              3. Le consensus ‘97% des cuisiniers ‘a été démenti par un nouveau document révisé par des pairs montrant des erreurs mathématiques majeures
                Anthony Watts / 3 septembre 2013
                MISE À JOUR: Bien que ce document (une réfutation) ait été accepté, un autre article de Cook et Nuccitelli a été catégoriquement rejeté par la revue Earth System Dynamics . Voir mise à jour ci-dessous. Anthony

                « 0,3% de consensus climatique, pas 97,1% »

                COMMUNIQUÉ DE PRESSE – 3 septembre 2013

                Un important article révisé par des pairs de quatre chercheurs a révélé de graves erreurs dans un article précédent paru dans un journal nouveau et inconnu qui affirmait un consensus scientifique de 97,1% selon lequel Man aurait provoqué au moins la moitié du réchauffement climatique de 0,7 ° C depuis 1950…..
                traduit en français (traducteur automatique) de:
                https://www.skepticalscience.com/97-percent-consensus-robust.htm
                Et désolé Bugul Noz , mais je n’arrive pas a comprendre qu’un « article scientifique » puisse prouver un « consensus ».
                Pour finir ma vrai pensée, sur le « consensus ». Vous finissez par devenir ridicule a toujours mettre ce « consensus » en avant comme argument , car quoi que vus disiez un consensus sous entend que tout le monde est d’accord et on constate très facilement qu’un nombre incroyable de scientifiques de renoms ne sont pas d’accord en tpas seulement avec des théorie toujours discutable mais avec des preuve mesuré et donc non discutable (par exemple les mesures de température réelles epuis 20 ans comparé à celle prédite par la « fameuse modélisation » qui s’avère donc fausse dès le début.)
                Facile aussi de balayer le rôle du soleil vis à vis de la température planétaire!!!Puisque les modélisation n’en tiennent pas compte c’est très « arrangeant ».
                Personnellement comme vous, je ne suis pas un spécialiste de ce domaine et n’est pas de certitude (alors que vous oui).
                Mais je suis bien capable quand même de voir, d’entendre, et de constater que des personnes compétentes et nombreuse ne sont pas d’accord avec la « théorie du GIEC » et ils ont aussi de quoi argumenter de façon plus efficace qu’en nous répétant le fameux « consensus ».
                Et le coup du soleil qui ne serait pas important pour les températures de la terre me laisse pantois et je suis presque rassurer quand des personnes (nombreuses et compétentes==> confère liste donné dans précédent post) parlent même d’absurdité de ne pas en tenir compte.
                Pour les différences avec les PGM j’en vois une: On à des personnes (qui semblent pourtant « bien »/réfléchi) confirmant ne pas être des spécialistes, mais qui ont, quand même, des certitudes qui ne sont pas « détrônable » même par de vrais scientifiques . Scientifiques qui pour certains, n’existeraient même pas (le fameux consensus…trop facile)!
                Pour les PGM, les scientifique « pro »PGM , sont soit de chez Monsanto soit vénal, mais ils existent quand même (en étant de « gros méchants »!!
                Mais le Résultat est le même ,on « coupe le son » a toute autre « version/vérité » .
                On parle de khmer vert pour les anti PGM , comment qualifier la Lepage qui veut que l’on prennent les noms de ceux qui ne seraient pas d’accord avec « la théorie officielle ». ( qui tombe bien pour l’objectif de décarbonner les énergies).

              4. mes excuses le post ci dessus signé Anonyme est de moi…parti trop vite!

  8. Autre argument que le mot consensus!
    toujours traduction du lien donner ci- dessus ( et la il y a des articles parus dans des revues reconnues de cité Bugul Noz et on est plus a 97% mais moins de 1% en consensus)
    Un important article révisé par des pairs de quatre chercheurs a révélé de graves erreurs dans un article précédent paru dans un journal nouveau et inconnu qui affirmait un consensus scientifique de 97,1% selon lequel Man aurait provoqué au moins la moitié du réchauffement climatique de 0,7 ° C depuis 1950.

    Un tweet au nom du président Obama avait supposé que le document antérieur, défectueux, de John Cook et d’autres, a montré 97% d’approbation de la notion que le changement climatique est dangereux:

    « Quatre-vingt-dix-sept pour cent des scientifiques sont d’accord: # le changement climatique est réel, fait par l’homme et dangereux . » [Pas d’italique dans l’original]

    Le nouveau document du climatologue Dr. David Legates et ses collègues, publié dans la prestigieuse revue Science and Education , maintenant dans sa 21ème année de publication, révèle que Cook n’a pas examiné si les scientifiques et leurs articles publiés avaient déclaré que le changement climatique était  » dangereux ».

    Le consensus que Cook a retenu était la définition standard: l’Homme avait causé le plus de réchauffement après 1950. Même sur cette définition plus faible, le vrai consensus parmi les articles scientifiques publiés est maintenant démontré comme n’étant pas de 97,1%, comme l’avait prétendu Cook, mais de seulement 0,3%.

    Seulement 41 des 11 944 journaux sur le climat publiés par Cook ont ​​explicitement déclaré que l’homme avait provoqué la plupart du réchauffement depuis 1950. Cook lui-même n’avait signalé que 64 articles soutenant explicitement ce consensus, mais 23 sur 64 ne le soutenaient pas.

    Ce résultat choc arrive à peine quelques semaines avant que le GIEC, le GIEC, publie sa cinquième évaluation quinquennale du climat, affirmant « une confiance de 95% » dans le consensus imaginé – et, comme le montre le nouveau document, imaginaire.

    Le consensus climatique et la «désinformation»: une réplique à l’agnologie, au consensus scientifique, à l’enseignement et à l’apprentissage du changement climatique rejettent catégoriquement les suggestions de Cook et d’autres selon lesquelles ceux qui soutiennent que peu de scientifiques appuient explicitement le consensus climatique quasi-unanime tromper le public.

    Dr Legates a déclaré: « Il est étonnant que n’importe quel journal ait pu publier un article revendiquant un consensus climatique de 97% alors que selon l’analyse des auteurs, le vrai consensus était bien en dessous de 1%.

    « Il est encore plus étonnant que le GIEC revendique 95% de certitude quant au consensus climatique alors qu’une si petite fraction des articles publiés approuve explicitement le consensus tel que le définit le GIEC ».

    Le Dr Willie Soon, éminent physicien solaire, a cité le regretté scientifique-auteur Michael Crichton, qui avait déclaré: «Si c’est la science, ce n’est pas un consensus; si c’est un consensus, ce n’est pas de la science. »Il a ajouté:« Il n’y a pas eu de réchauffement de la planète depuis près de 17 ans. Aucun des modèles informatiques ‘consensus’ ne l’a prédit.  »

    Le Dr William Briggs, «Statisticien aux étoiles», a déclaré: «Dans toute enquête telle que celle de Cook, il est essentiel de définir très clairement la question de l’enquête. Pourtant, Cook a utilisé trois définitions distinctes du consensus climatique de façon interchangeable. En outre, il a arbitrairement exclu environ 8000 des 12.000 articles de son échantillon sur le motif inacceptable qu’ils n’avaient pas exprimé d’opinion sur le consensus climatique. Ces artifices lui ont permis d’arriver à la conclusion injustifiable qu’il y avait un consensus de 97,1% alors qu’il n’y en avait pas.

    « En fait, le document de Cook fournit la preuve statistique la plus claire qu’il n’y a guère de soutien explicite parmi les scientifiques pour le consensus que le GIEC, les politiciens, les bureaucrates, les universitaires et les médias ont si longtemps et faussement proclamé. Ce n’était pas le résultat que Cook avait espéré, et ce n’était pas le résultat qu’il avait déclaré dans son document, mais c’était le résultat qu’il avait vraiment trouvé.  »

    Christopher Monckton de Brenchley, un expert du cinquième rapport d’évaluation du GIEC , qui a trouvé les erreurs dans les données de Cook, a déclaré: « Il se peut que plus de 0,3% des climatologues pensent que l’homme a causé au moins la moitié du réchauffement depuis 1950. seulement 0,3% des presque 12 000 articles publiés le disent explicitement. Cook n’avait pas considéré combien de papiers impliquaient cela. Il ne fait aucun doute que de nombreux scientifiques considèrent comme possible que l’Homme ait causé un certain réchauffement, mais pas le réchauffement le plus important .

    « Il n’est pas scientifique de supposer que la plupart des scientifiques croient ce qu’ils n’ont ni dit ni écrit. »

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    Consensus sur le climat et «désinformation»: une réplique à l’ agnologie, au consensus scientifique, à l’enseignement et à l’apprentissage du changement climatique

    David R. Legates, Willie Soon, William M. Briggs, Christopher Monckton de Brenchley

    http://link.springer.com/article/10.1007/s11191-013-9647-9

    Abstrait

    L’agnotologie est l’étude de la façon dont l’ignorance se manifeste par la circulation de la désinformation, susceptible de tromper. Legates et al. (Sci Educ 22: 2007-2017, 2013) avait remis en question l’applicabilité de l’agnologie à des débats politiques. Dans leur réponse, Bedford et Cook (Sci Educ 22: 2019-2030, 2013), cherchant à appliquer l’agnologie à la science du climat, ont affirmé que les intérêts des combustibles fossiles avaient suscité des doutes sur un consensus climatique. Leur définition de la «désinformation» climatique dépendait des postmodifications post-modernistes selon lesquelles la vérité scientifique est discernable en mesurant un consensus parmi les experts, et qu’un consensus quasi unanime existe. Cependant, l’inspection d’une réclamation par Cook et al. (Environ Res Lett 8: 024024, 2013) d’un consensus de 97,1%, largement utilisé par Bedford et Cook, montre seulement 0,3% d’approbation de la définition standard du consensus: le réchauffement le plus important depuis 1950 est anthropique. L’agnologie est donc une épée à double tranchant, puisque l’un ou l’autre côté d’un débat peut prétendre que l’ignorance générale provient de la désinformation prétendument diffusée par l’autre. Des questions importantes sur les influences anthropiques sur le climat demeurent. Par conséquent, Legates et al. a affirmé à juste titre que les présentations partisanes de controverses étouffent le débat et n’ont pas leur place dans l’éducation.

    1. Je me permet de citer la Théière Cosmique :

      « Une dernière critique que je rencontre souvent est que Cook et al. est inutile parce que le désaccord chez les scientifiques porte sur l’étendue du réchauffement, pas sur l’origine anthropique de celui-ci, et Cook et al. ont simplement montré un accord à propos de cette part anthropique sans clarifier l’étendue de son influence. Des blogueurs et auteurs comme Montfort et Legates et al., reviennent indéfiniment sur ce point comme si c’était une critique pertinente du papier (vous pouvez trouver des réponses à Legates ici). Cependant, argumenter que Cook et al. ont faux parce qu’ils ne documentent pas l’accord sur l’étendue du facteur anthropique est simplement un sophisme de l’homme de paille, car Cook et al. n’ont jamais prétendu faire cela. Cook et al. ont simplement voulu (et ont réussi à) documenter la large acceptation du facteur anthropique à l’origine du changement climatique. En dépit des nombreux sophismes de l’homme de paille, c’est en fait un résultat important car il y a toujours des personnes dans le public qui rejettent toute suggestion à propos de l’existence du RCA. »
      Ce que vous rapportez ici relève bien de cela. En particulier le « 0,3 % » que vous rapportez ici.

      Et que dire de l’attaque sur les 8000 articles… Les 8000 articles mentionnés n’ont pas du tout été exclus arbitrairement. Il s’agit des articles ne se prononçant pas sur la thèse du RCA, selon une méthode de sélection puis de classement des 12 000 articles de départ qui est décrite dans Cook et al. 2013, bien évidemment). A vrai dire, je trouve étonnant que des gens de bonne foi souhaitent absolument prendre en compte des articles qui ne se prononcent ni pour ni contre le RCA dans le pourcentage final. Cela n’a bien évidemment aucun sens.

      Pour mémoire, les résultats globaux, sur tous les articles : « Sur les 11 944 articles examinés, 32,6% entérinaient l’idée du changement climatique anthropique, 0,7% le rejetaient, et 66,7% étaient incertains ou ne prenaient pas position.  »

      Enfin, concernant un consensus, je trouve désolant que vous ne compreniez pas que l’on puisse le démontrer (ou l’invalider), y compris et surtout par une méthode scientifique.
      Puisque ni vous ni moi ne sommes spécialistes du sujet, lequel de nous deux est le plus rationnel ? Celui qui se fie au consensus ou celui qui en fait fi ? Je n’ai pas de croyance sur le sujet. Je fais confiance aux scientifiques et à la démarche scientifique. Vous non. Vous choisissez de croire des scientifiques ultra minoritaires. Vous en avez le droit mais ne venez pas maintenant déclarer que vous n’avez pas de certitudes, car il faut justement en avoir pour faire délibérément ce choix.

      1. consensus sur la cause anthropique !! C’est bien là la partie la plus ridicule de la propagande du GIEC mais je comprends que c’est un passage obligé car sinon, comment faire du business ? ( crédit carbone, transition énergétique, impôts etc…) . Il faut être bien arrogant pour prétendre que l’homme est la cause majeure mais même si c’était le cas: pourquoi donc le GIEC ne recommande donc t il pas le tout nucléaire: ceci est la preuve de l’esroquerie

      2. Bugu lNoz, vous dites :Je fais confiance aux scientifiques et à la démarche scientifique. Vous non.
        En voila une belle affirmation basé sur le simple fait que je ne suis pas d’accord avec vous sur le consensus (et non pas forcement sur ce qui ce passe ou non sur le réchauffement planétaire ( même si toujours pb avec le soleil qui ne joue aucun rôle sur la température de la terre, argument que vous le spécialiste des démarches scientifiques ne voulez prendre en compte comme les sénarios du giec!!!).
        Belle démarche d’analyse de mes propos pour en arriver là! Et qu’elle « super déduction scientifique » surement!
        Et vous, vous avez donc toujours une démarche d’analyse scientifique ? Pas de doute au vue de vos déductions/explications démontrées qui vous amène a super constat que je n’ai pas de « démarches scientifiques ».
        C’est dommage du fait de mes fonctions passées de responsable expé en production végétale (grande culture).Avoir manipulé autant de states et protocoles pour en arrivé là!!! C’est bêtes quand même! on vieillit !!
        Allez on va arrêter là avec Mr bugul noz de discuté car a part son consensus comme argument majeur le reste n’existe pas : le soleil ne joue aucun rôle sur le climat terrestre, les modélisations depuis 20 ans prouvées fausses par les mesures ont raison quand même sur ce qu’il va ce passer, et tous les scientifiques « qui n’existe pas  » qui « râle » sur le consensus et bien eux ….ils n’existent pas on vous dit !!!!! (je trouve cette nouvelle technique de manip. énorme)
        Quel argument de poids que de me balancer « Vous choisissez de croire des scientifiques ultra minoritaires.  » Cela change en effet de l’argument « il y a un consensus générale » Vous progressé dans l’argumentation nouvelle. LOL…(Vous marchez bien droit Monsieur Bugul noz et bien dans les clous, et pour l’instant vous le faites bien et la tête haute, car pas spécialiste mais sur de vous quand même monsieur bugul noz, et soyez sur que les « organisateurs/patron » du GIEC sont fiers de vous! Peut être pas les premiers responsables qui ont démissionnés au vues de la tournure que prenait ce « GIEC »mais ceux qui ont accepter de rester, c’est possible même qu’ils vous embauche en comm. .)
        Pour finir ‘c’est parce que j’ai une démarche scientifique que je ne peux pas du tout valider le consensus simplement parce qu’on me le balance en permanence mon pauvre bugul noz , de la même manière que vous en nous disant « c’est come ça et c’est tout ».
        Que je comprenne un jours pourquoi le GIEC pense que le soleil n’a aucun rôle sur la température de la planète , comment l’influence des océans non prise en compte par le giec peut elle ne pas être importante dans les modélisation et peut être que je serai dans votre consensus (comme beaucoup de scientifiques reconnus par leur paires (pas ceux du giec bien sur) et qui sont très nombreux hors de votre consensus.).
        Sortez de l’argumentation « c’est nous les plus nombreux a pensé que » et vous sortirez des techniques habituelles des escrolo qui pense qu’a force de répéter des mensonges , ils deviennent des vérités. Parler de faits de preuves mesurées sur le CO2 qui continuerai de faire monté l’effet de serre au dessus de 400 ppm dans l’atmosphère par exemple et là a mes yeux vous auriez une démarche scientifique. Sinon comme les anti vous argumenter comme un clown avec seulement des affirmation qu’il faut croire sur parole (vous cité des articles « consensus », mais c’est leur contenu dont on peu/doit discuter, pas le fait qu’ils existent) .
        En plus dans l’histoire, heureusement qu’un paquet de grands scientifiques sont sortie des consensus de l’époque pour faire avancer les sciences. Vous connaissez bugul noz le fait « innover qui veut dire aussi sortir du cadre…oui/non ….ah oui vous, vous êtes dans le consensus vous nous l’avez répété avec fierté…..!
        Super les démarches scientifiques qui restent attachées a » la grande ligne générale qui colle pile poile avec les politiques et les taxes carbones »
        On peut me répéter mille fois quelque chose si je constat l’inverse ou des faits divergent, je me pose des questions sans pour autant affirmer ou être sur de quoique ce soit (ici sur le fonctionnement des variations climatiques terrestre) mais j’oubliai vous l’aviez compris avec votre belle démarche scientifiques……!

        1. Pas de soucis, c’est très bien ainsi. Bonne continuation avec les créationnistes, je continuerai ma route, en bon mouton, avec les tenants de l’évolution.

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