Agriculture urbaine : il faut avoir les moyens !

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Le site Actu-Environnement nous présente avec une vidéo une expérience dite d’agriculture urbaine localisée sur un toit de Paris à proximité du front de seine. Ce toit accueille 250 parcelles de 3 m2 (entièrement équipées) qui sont louées à des parisiens pour la « modique » somme de 38 € par mois. Dans la vidéo, il est précisé que les locataires ne font que la récolte. Le reste des travaux est pris en charge par l’exploitant. Il est également précisé que la production annuelle est évalué à 30 kg par parcelle. Un petit calcul rapide montre que le prix payé par kilo de production est 15,20 € ((38*12)/30). Un truc pour les riches !

9 commentaires sur “Agriculture urbaine : il faut avoir les moyens !

  1. Cultiver 750 m² pour 114000€ par an, c’est beaucoup mieux que le Bec-Hélouin.

  2. Astucieux de proposer quelquechose de simple à un coût élevé: ça valorise l’acheteur.
    Même chose pour les fringues de marque ou les bouteilles de vins à 50 € ou plus.
    Bien sûr, ça ne s’adresse qu’à une certaine population.

  3. Je serais curieux de connaître le taux de polluant sur les récoltes.

  4. A propos de culture.. Quelqu un est au courant de cette histoire de semences dite paysanne qui déroge a l inscription au catalogue. Initiative de la commission européenne paraît il .

      1. Ben, si j’étais agri bio, je m’empresserais…de ne pas acheter ces semences à mon voisin.
        Quelles sont les garanties?
        On en revient au « bon vieux temps » de la loi de la jungle dans la fourniture de semences ou des engrais ne dosant pas sufisamment.
        AMHA, ça ne restera que marginal, histoire d’amuser la galerie; les agris qui se feront avoir une fois ne le recommenceront pas deux fois (du moins, je l’espère).

  5. Il faudrait vérifier que ceux qui achètent ce concept payent réellement les 456 € / an , c’est à dire qu’ils ne bénéficient pas de subventions diverses et variées. Par ailleurs, il est quand même peu probable , voire impossible, de sortir 10kg/ M2 en bio ( à moins que la surface soit une serre chauffée). Je doute fort de la fidélité des acheteurs:peut être que la première fois cela fait bien dans les salons parisiens de raconter cette histoire mais ensuite pourquoi continuer? Les early starters sont aussi les premiers à abandonner le produit!

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