Rivières polluées par les médocs, la pilule ! Allô les écolos ?

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« Une grande partie des écosystèmes d’eau douce (rivières, lacs…) est menacée par une forte concentration de médicaments. » C’est devant un parterre de scientifiques réunis à Vienne (Autriche), au Congrès européen des sciences de la terre, que le chercheur postdoctoral, à la tête d’une équipe internationale pour l’institut Delft de l’eau (partenaire de l’Unesco), Francesco Bergoli a lancé un pavé dans la mare. Selon lui, « si rien n’est fait, la menace environnementale sur les eaux douces du globe va augmenter de 65 % d’ici 2050. » Inquiétant… On s’étonne de ne jamais entendre ONG et autres associations environnementalistes sur le sujet. C’est vrai qu’il n’y a ni marché bio du médicament à substituer à un marché conventionnel ni laboratoires bio finançant des associations environnementalistes pour dézinguer les concurrents… De là à y voir un lien ! Mais revenons à nos moutons. Ouest France nous en dit davantage sur l’étendue du désastre qui n’a, lui, rien à voir avec ceux – imaginaires – dénoncés à longueur de temps par les militants de Générations Futures :

D’immenses quantités d’antibiotiques, antalgiques, anti-inflammatoires, perturbateurs endocriniens et autres psychotropes sont déversées chaque jour dans les cours d’eau de la planète. Consommés par les êtres humains, injectés aux animaux, les « médicaments » se retrouvent dans leurs urines, leurs déjections, puis sont déversés dans les fleuves et rivières.

Les pays développés, malgré leurs stations d’épurations, sont très touchés : selon le site de l’Irstea (1), elles ne sont pas équipées pour filtrer les molécules de synthèse. Avec ou sans traitement en station d’épuration, les molécules chimiques se déversent dans les rivières.

Allô les écolos ? On va finir par trouver votre silence incohérent, voir par mal l’interpréter… Pendant ce temps-là,

les poissons trinquent : en 2015, le biologiste Vance Trudeau (université d’Ottawa) dévoilait à Radio Canada les résultats de son étude sur les poissons d’eau douce. Il a exposé des poissons rouges « aux mêmes concentrations de Prozac (antidépresseur) que celles que l’on retrouve dans certains cours d’eau de grandes villes du pays, l’équivalent d’une pilule dans 10 baignoires de maison. » Après deux semaines d’exposition, « le poisson mâle ne réagit plus aux phéromones de la femelle, poursuit-il. Résultat : il ne libère plus son sperme. »

Vance Trudeau ajoute à l’expérience la pilule contraceptive. Résultat, « l’œstradiol féminise le poisson mâle, qui produit alors de la vitellogénine, une protéine présente dans le jaune d’œuf. Mais quand le poisson est exposé en même temps au Prozac et à l’œstradiol, l’effet est multiplié par cinq. » Un phénomène qui peut mener à des dégradation du rein… jusqu’à la mort du poisson.

Autrement dit, l’urine des femmes qui prennent la pilule, une évacuée dans les cours d’eau, entraîne le changement de sexe des poissons… Un problème bien connu et démontré par de nombreuses publications scientifiques, sur plusieurs continents, depuis plus de vingt ans.

Allez comprendre : il n’est pas prouvé que le glyphosate est cancérogène et les écolos exigent son interdiction. Dans le même temps, la pollution de nos rivières par la pilule contraceptive est connue et inquiète « depuis plus de vingt ans » mais les hurluberlus de Générations Futures et autres groupuscules délirants… ne demandent rien. Ils ne cherchent même pas à nous balader en réclamant de nouvelles études ou une réflexion sur le sujet, histoire par exemple de gagner du temps. La vérité, c’est que la fabrique de la peur a besoin d’argent pour fonctionner. Et qu’il n’y en a pas (encore) pour dézinguer la pilule contraceptive ou les médicaments qui guérissent.

15 commentaires sur “Rivières polluées par les médocs, la pilule ! Allô les écolos ?

  1. « Mais quand le poisson est exposé en même temps au Prozac et à l’œstradiol, l’effet est multiplié par cinq. » »

    >>>>> C’est ce que certains « experts  » toxicologues spécialistes des pesticides appellent « l’ effet cocktail »! N’est-ce pas « professeur » veillerette? Veillerette! On vous cause! veillerette! Effet cocktail, çà vous dit quelque chose? veillerette, pourquoi qu’on ne t’entend plus là? veillerette, wake up y a du boulot! Y en a même pour plusieurs!! Rivasi, vas-y!

  2. 10 morts avec du fromage au lait cru ….Silence…

    25 diarrhées sans consequences = tempete mediatique.

    Dans un cas c’est une multinationale en cause dans un autre cas c est des producteurs locaux

    1. @ Ernst

      >>> 58 morts
      >>> ~700 dialysés à perpètes
      >>> ?000 insuffisances rénales chroniques
      à cause de quelques petites graines de fénugrec germées BIO…..

      Agitation médiatico-écolo-ong- et tutti quanti vite éteinte immédiatement après la mise en évidence qu’il ne s’agissait pas de concombres espagnols mais de graines BIO importées d’Egypte, BIO parce que, entre autres, cultivées SANS engrais chimiques, seulement de l’organique naturel ….. provenant du recyclage des tinettes du village!

      1. Zygomar
        Et si peu d’articles sur le lait contaminé de Lactalis, pourtant pas bio.

        Les graines contenaient une souche virulente d’ Escherichia Coli. Que dire de plus une fois que la cause est trouvée ? Bio ou pas on aurait pu retrouver ces bactéries.

        1. Cet accident ne peut arrivé qu’a la filière bio qui refuse de sécurisé la production de soja /fenugrec ou autre .En production « conventionnel » on sécurise a la sortie des germoirs avec des rayons (lampe cobalte) ou par chloration les productions avant de les mettre sur le marché. Pour la filière bio , il ne faut pas le faire car interdit par le cahier des charge : rayon lampe cobalt et chloration pas bio donc interdit!
          Si cette accident ne peut arrivé quand bio et arrivera encore puisque la production n’est toujours pas sécurisé comme en conventionnel( production conventionnel qui ne se permet pas de faire prendre ce risque « bien naturel » à ces consommateurs).
          Cette histoire de germe résume malheureusement bien toutes la « bêtise absolue » de la filière bio.

          1. Cette FORTE REDONDANCE SUR CETTE histoire de germe résume malheureusement bien toutes la « bêtise absolue » DE LA TRES PROFONDE DEBILITE de ces SUPERS lobbystes defensseurs, prescriteurs et promoteurs de PESTICIDES POISONS .
            Pour rappel, prendre la défense, faire la prescription ou la promotion de POISONS demeure des actes purement criminels.

            1. joli pseudo fénugrec: sentez vous aussi mauvais que cette plante?
              En tous cas la vérité vous gène et vous rend même idiot dans vos commentaires qui ne sont que des affirmations gratuites sans argumentations (habitude chez les anti ..on ne sait plus quoi ,qui ne peuvent argumenter puisque sans arguments autre que leur idéologie)
              « Pour rappel, prendre la défense, faire la prescription ou la promotion de POISONS demeure des actes purement criminels »
              Moi je croyais que caché la vérité n’était pas honnêtes et criminel (surtout quand il s’agit de mentir sur les risques vis à vis de la santé des consommateurs)
              Allez tenir ce discours en Allemagne (pour rire).

            2. Tiens, tiens… le kindergarten de Greenpeace-agriculture est devenu trop ennuyeux… on vient faire étalage de sa sociopathie ici ?

            3. Les pesticides sont des médicaments pour les plantes et ils sont indispensables à leur santé. Sans eux, retour aux temps anciens où l’on mourait comme des mouches. Bizarre que les anti-pesticides n’aient rien à redire contre les pesticides bios, les médicaments, les anti moustiques ou raticides etc… L’attaque est bien sélective, ce qui montre qu’il y a une raison cachée: peut être celle de vouloir revenir à l’âge des cavernes et de détruire 5 milliards de gens ( c ‘était si bien quand il n’y avait qu’un milliard ou même moins)

  3.  » La vérité, c’est que la fabrique de la peur a besoin d’argent pour fonctionner »
    oui et non: sans doute que l’utilisation de pilules contraceptives est acceptée par le consommateur (trice) qui fait inconsciemment le rapport coût / bénéfice. Je vois mal les femmes aujourd’hui, refuser la pilule en raison des rejets dans l’environnement.
    Il y a bien eu quelques témoignages de femmes refusant la pilule pour ces raisons, au grand dam des féministes de la première heure, mais cela reste marginal, tant le risque de grossesse imprévue est considéré comme un inconvénient majeur.

    1. Douar.
      En France la consommation de pilules contraceptives a baissé pour l’utilisation d’autres moyens de contraception.
      Pour diminuer l’usage des moyens contraceptifs avec hormones, il faudrait qu’en France les mentalités changent et que la stérilisation des hommes et des femmes soient plus fréquente. C’est déjà le cas dans d’autres pays du monde. Ce sera long à faire rentrer dans les moeurs, surtout avec les familles recomposées où les hommes ont parfois des enfants à un âge très avancé.

  4. Il faudrait essayer de raison garder et de ne pas tomber dans les mêmes travers que les écolos.
    Il faut éviter de culpabiliser les malades

  5. Je n’ai vraiment pas l’impression que ce soit un problème peu médiatisé. Il me semble au contraire qu’il y a eu de nombreuses campagnes et alertes sur le sujet.

Les commentaires sont fermés.