La progression de l’espérance de vie « dépasse toutes les prévisions » (INED)

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« L’espérance de vie a augmenté de 11 ans au cours d’un demi-siècle, passant de 71,5 ans sexes confondus en 1967 à 82,5 ans en 2017 » écrit L’institut national d’études démographiques dans le n°53 de Population et Sociétés (mars 2018). Si dans les années 50, 60 et 70, la progression de l’espérance de vie venait encore pour partie du recul de la mortalité infantile, le niveau atteint par cette dernière « est désormais si bas qu’elle ne représente plus désormais qu’une faible part de la mortalité, et même si son recul se poursuit, il n’a pratiquement plus d’effet sur l’espérance de vie. Celle-ci ne peut progresser qu’en raison de succès rencontrés dans la lutte contre la mortalité adulte, en particulier aux âges élevés où se concentrent de plus en plus les décès ». Comme à chaque fois, les marchands de peur et autres oiseaux de malheur écolos persuadés que c’était mieux avant sont désavoués par les faits.

Sur la question de l’espérance de vie, voir nos articles :

> Espérance de vie des agriculteurs : la fakenews de Julien Bayou
> Prévisions optimistes sur l’espérance de vie : Le Monde invente une large contestation
> Les pesticides n’empêchent pas une espérance de vie très élevée et en hausse
> Mère Nature fait baisser l’espérance de vie en France

9 commentaires sur “La progression de l’espérance de vie « dépasse toutes les prévisions » (INED)

  1. Pas d’emballement! L’ INED ne brille pas toujours par la pertinence de ses analyses. Je ne vois pas ce qui leur permet de prédire l’espérance des nouveaux-nés actuels ( c’est aussi absurde que les prévisions sur le climat à 2100). la seule chose que l’on peut observer est la durée de vie des personnes qui sont décédées. La prolongation des courbes est très discutable et rien ne permet d’affirmer que c’est une bonne approche. Par contre, on peut dire que les personnes nées dans les années 20, qui ont été confrontées à d’importantes pollutions ,ont vécu en moyenne 80 ans ( par ex).En biologie, il y a des paliers et des cycles ( la linéarité est loin d’être la règle) et ce qui compte est plutôt d’identifier des facteurs qualitatifs , positifs et négatifs,qui joueront un rôle.D’ailleurs, aux USA, ils ont déjà constaté une baisse de la durée de vie dans certains groupes sociaux. Ont ils évalué les guerres, les infections ( grippe, sras…) , l’inefficacité des antibio, la volonté de ne plus soigner les vieux etc..

    1. Encore une fois, Visor parle sans connaître son sujet.
      Allez, Google est ton ami, recherche « calcul de l’espérance de vie »

      1. Ci-joint une explication de la méthode utilisée: l’espérance de vie à la naissance prend en compte ( pour une population fictive) les taux de mortalité ACTUELS par âge . Cela fait donc l’hypothèse que les taux de survie par âge ne changeront pas dans le futur.
        « L’espérance de vie est un indice conjoncturel, ce n’est pas plus la prévision de l’âge moyen des décès de l’année que la durée de vie de ceux et celles qui viennent de naître ! « ( extrait article ci-dessous)
        https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=11&ved=0ahUKEwjnv-Ss263aAhUBXRQKHW02AZs4ChAWCCYwAA&url=https%3A%2F%2Fmaths-au-quotidien.fr%2Flycee%2Fesperance.pdf&usg=AOvVaw1kkm-9GQJ-LnyP9V-EbXFa
        Il existe d’autres méthodes : par génération, par cohorte etc… chacune a ses limites.
        Il y a le concept ( subjectif) de vie  » en bonne santé »
        Il faut prendre ces indices pour ce qu’ils sont et ne pas extrapoler pour ce qui concerne le futur.

  2. Ined = fonctionnaires =incompetents par définition selon Mr Visor….

    1. ce n’est pas ce que j’ai écrit!! ne pas confondre l’efficacité d’une organisation ( publique en l’occurence) et la valeur des individus qui la composent. La fonction publique Francaise a, à mon humble avis, un énorme problème de qualité managériale et de gestion de la performance collective : il suffit de voir la performance globale de ces institutions et cela n’a rien à voir avec la valeur intrinsèque des personnes! Il y a donc un gros gisement d’amélioration. Par ailleurs, les dirigeants de ces organismes sont bien souvent ou bien politisés et idéologues ou bien soumis aux gouvernements ( ils acceptent facilement de se faire tordre les bras pour dire ce que l’on attend d’eux) . J’ai effectivement critiqué l’INRA et ses dirigeants à cet égard. ceci n’est pas inhérent à la fonction publique : en Suède, aux USA par exemple la fonction publique est très performante mais, j’en suis désolé, en France, en Italie … ce n’est pas le cas: c’est de plus en plus cher et de plus en plus mauvais: c’est un fait et non une opinion.

  3. Il n’est pas question d’emballement, simplement il y a des outils d’analyse démographique qui ne sont évidemment que des projections – si une épidémie effroyable devait se produire, tous ces chiffres s’effondreraient !
    Cela dit, bien sûr qu’on peut extrapoler, c’est à ça que servent les outils ; mais il faudrait en réalité donner des intervalles de confiance, ce qui n’est semble-t-il pas évident.

    1. Oui, et alors il apparaîtrait la vérité: c’est que l’on ne sait pas! car avec les intervalles de confiance on dirait quelque chose comme: il y a 90% de chance que l’espérance de vie à la naissance dans 50 ans soit entre 80 et 85 ans par exemple , c’est à dire que celle -ci peut augmenter en effet, … ou baisser. Quand on regarde les extrapolations, prévisions avec des modèles, faites dans le passé on voit bien qu’il faut être prudent car beaucoup de choses sont imprévisibles. On raisonne de plus en plus en scenarii ( les prévisons, c’est dépassé) car cela aide à comprendre les phénomènes . Les prévisions , cela rappelle les plans de l’époque soviétique … qui n’étaient évidemment jamais atteints

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