Fin des insecticides chimiques chez Botanic : l’étrange satisfecit de Générations Futures

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A quelques jours de la « semaine pour les alternatives pour les pesticides », l’enseigne de jardinerie Botanic vient d’annoncer le retrait « des pesticides chimiques en animalerie », une annonce saluée aussitôt par « Générations Futures » par un « communiqué » et un tweet enthousiaste, laissant penser que l’association anti-phytos est pour quelque chose dans cette décision.

En réalité, il ne faut chercher bien loin les raisons de ce satisfecit : Botanic est tout simplement un financeur de Générations Futures . Un juste retour des choses donc : « je te finance et tu valorises mes actions « anti-phytos » ».

Allons quand même un peu plus loin sur la nature de cette annonce. Si Botanic renonce aux insecticides chimiques, a-t-elle pour autant renoncé aux insecticides dangereux ? Et bien non, une simple recherche révèle que Botanic vend 8 références de produits insecticides à base de pyrèthre, substance hautement nocive pour les abeilles et 17 références à base de « margosa » autre appellation de l’huile de neem, connue pour être un perturbateur endocrinien puissant (et utilisé en Inde comme contraceptif par les hommes). On mettra évidemment en perspective ces informations avec le communiqué de Générations Futures félicitant Botanic :

François Veillerette, directeur de Générations Futures, si sourcilleux sur ce genre de contradictions devrait commencer par balayer devant sa porte…

4 commentaires sur “Fin des insecticides chimiques chez Botanic : l’étrange satisfecit de Générations Futures

  1. Bonjour les tiques, puces…. et maladies associées chez le chien dont certaines transmissibles à l’homme!

    Revenons sur l’épidémie de Zika aux Antilles et le choix de la non action, ne rien faire de collectif et laisser aux particuliers le choix de se protéger, ou pas. Conseils sérieux de la part de l’INPES avec usage de la permethrine recommandé entre autre insecticide de synthèse. Plus discutable pour les ARS antillaises très très bio dans leurs conseils.
    https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/24896-Zika-risque-malformation-congenitale-predomine-1er-trimestre-de-grossesse

    « Le taux d’anomalies neurologiques congénitales observées chez les fœtus et les bébés issus de cette cohorte de femmes enceintes dont l’infection au Zika a été prouvée par PCR, est de 7 %. Ce taux est beaucoup plus faible que ce qui a été initialement observé au Brésil et proche de ce qui a été observé dans le registre américain.
    L’étude confirme que le risque est surtout important lorsque l’infection survient au cours du premier trimestre de grossesse : la fréquence des complications neurologiques est de : 12.7% lorsque la mère est infectée au cours du 1er trimestre de grossesse, 3.6% au cours du 2ème et 5.3% au cours du 3ème. »

    Avec deux compléments indispensables:
    « En 2016, face à l’augmentation du nombre de personnes infectées par le virus Zika et pour établir le lien exact entre le virus et les complications neurologiques, le risque de malformations congénitale variant entre 6 et 42% selon les études, l’Inserm aidé du consortium REACting, a mis en place un suivi de cohorte de femmes enceintes exposées au virus Zika dans les Antilles-Guyane françaises. »

    et surtout

    « « Ce sont les premiers résultats issus des analyses de cette cohorte car les bébés sont encore très jeunes, mais le suivi de l’ensemble des enfants sera indispensable pour identifier d’éventuelles complications plus tardives », d’après Bruno Hoen, médecin chercheur à l’Inserm et au CHU de la Guadeloupe et investigateur principal de l’étude.
    « Même si ces taux de complications sont faibles par rapport à d’autres infections virales chez la femme enceinte, ils restent préoccupants car, en phase épidémique, le virus Zika peut contaminer plus de 50% d’une population », commente Arnaud Fontanet, responsable de l’unité d’Epidémiologie des maladies émergentes à l’Institut Pasteur, et co-investigateur de l’étude. »

    Le suivi de ces enfants encore très jeunes ne peut que révéler de très mauvaises surprises sur le plan des risques auxquels la population a été laissée exposées faute de réaction par les ARS locales.

  2. Bonjour les tiques, puces…. et maladies associées chez le chien dont certaines transmissibles à l’homme!

    Revenons sur l’épidémie de Zika aux Antilles et le choix de la non action, ne rien faire de collectif et laisser aux particuliers le choix de se protéger, ou pas. Conseils sérieux de la part de l’INPES avec usage de la permethrine recommandé entre autre insecticide de synthèse. Plus discutable pour les ARS antillaises très très bio dans leurs conseils.
    https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/24896-Zika-risque-malformation-congenitale-predomine-1er-trimestre-de-grossesse

    « Le taux d’anomalies neurologiques congénitales observées chez les fœtus et les bébés issus de cette cohorte de femmes enceintes dont l’infection au Zika a été prouvée par PCR, est de 7 %. Ce taux est beaucoup plus faible que ce qui a été initialement observé au Brésil et proche de ce qui a été observé dans le registre américain.
    L’étude confirme que le risque est surtout important lorsque l’infection survient au cours du premier trimestre de grossesse : la fréquence des complications neurologiques est de : 12.7% lorsque la mère est infectée au cours du 1er trimestre de grossesse, 3.6% au cours du 2ème et 5.3% au cours du 3ème. »

    Avec deux compléments indispensables:
    « En 2016, face à l’augmentation du nombre de personnes infectées par le virus Zika et pour établir le lien exact entre le virus et les complications neurologiques, le risque de malformations congénitale variant entre 6 et 42% selon les études, l’Inserm aidé du consortium REACting, a mis en place un suivi de cohorte de femmes enceintes exposées au virus Zika dans les Antilles-Guyane françaises. »

    et surtout

    « « Ce sont les premiers résultats issus des analyses de cette cohorte car les bébés sont encore très jeunes, mais le suivi de l’ensemble des enfants sera indispensable pour identifier d’éventuelles complications plus tardives », d’après Bruno Hoen, médecin chercheur à l’Inserm et au CHU de la Guadeloupe et investigateur principal de l’étude.
    « Même si ces taux de complications sont faibles par rapport à d’autres infections virales chez la femme enceinte, ils restent préoccupants car, en phase épidémique, le virus Zika peut contaminer plus de 50% d’une population », commente Arnaud Fontanet, responsable de l’unité d’Epidémiologie des maladies émergentes à l’Institut Pasteur, et co-investigateur de l’étude. »

    Le suivi de ces enfants encore très jeunes ne peut que révéler de très mauvaises surprises sur le plan des risques auxquels la population a été laissée exposées faute de réaction par les ARS locales.

  3. On constatera que Générations futures aime voir les maladies transmises par les moustiques proliférer, chikungunya, zika bien que cela ait contaminé leur message au cours des semaines sans pesticides dans années précédentes,2015,2016,2017.

    2018 est la première année sans pollution par des pb naturels significatifs pour eux.

    Juste un peu de punaises de lit, gale, … qui justifient l’emploi massif de pesticides de synthèse médicament au plus près du corps et explique la détection dans les cheveux des populations.

    Toujours un peu gênant pour une association qui coupe les cheveux en 4.

  4. Si je vais chez Botanic et que je trouve la moindre molécule « chimique », je peux leur faire un procès ??? Et gagner plein d’argent ??? Leur faire une énorme « pub » pour « publicité mensongère » ???

Les commentaires sont fermés.