Cash Impact : l’info spectacle de retour

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Le dernier « Cash Impact » diffusé mardi dernier a attiré 900 000 personnes soit une part de marché de 7,4 %. Le numéro sur le diesel avait lui rassemblé autant de téléspectateurs mais avec une part de marché plus importante (861.000 téléspectateurs et 9,4 % de part de marché).

Deux ans après un premier « Cash Investigation »  sur les pesticides, la nouvelle mouture de l’émission « Cash Impact », revient sur le sujet pour un public probablement déjà convaincu et qui adore la mise en scène proposée par Elise Lucet. Les méchants et les bons sont clairement identifiées ; la mise en scène des journalistes est assurée pour « dénoncer » ; les chiffres sont « balancés » à la volée sans aucune vérification.

Beaucoup de coupables cloués au pilori dans ce dernier numéro, mais le CIVB (Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux) était plus particulièrement dans le collimateur avec le soutien d’associations locales anti-pesticides. Son président, Allan Sichel a réagi par une interview vidéo donnée pour Sud-Ouest. Deux informations particulières à retenir :

-la baisse de 50 % en 3 ans des utilisations des produits CMR compensée par une utilisation plus importante de produits agréés en agriculture biologique. Ces derniers représentent 35 % des produits utilisés.

-toutes les parcelles de vigne situées à proximité des écoles mentionnées dans Cash Impact, c’est-à-dire Listrac, Arcins et Pauillac sont aujourd’hui traitées avec des produits homologués en bio, ce qui remet en cause la crédibilité des informations de l’association militante Info Médoc Pesticides et de sa présidente, Marie-Lys Bibeyran, égérie du combat anti pesticides.

Des informations évidemment non relevées par Elise Lucet et par son agence de production!

2 commentaires sur “Cash Impact : l’info spectacle de retour

  1. le communicant du CIVB a été particulièrement mauvais lors de cette émission. Manquant de répartie.

  2. attention, il est fort possible que les bonnes reparties d’une entrevue assez longue aient été coupées au montage pour n’avoir au final qu’un réponse courte et hésitante dans le reportage. b-a ba de journalisme orienté.

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