L’agriculture peut se passer des pesticides / Baliverne #17

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Après avoir obtenu les interdictions des pesticides dans les espaces publics en 2017, et pour les particuliers en 2019, les associations écologistes poursuivent leur campagne anxiogène pour désormais exiger l’interdiction de tous les produits phytosanitaires en agriculture.

En novembre 2017, le ministre de l’écologie Nicolas Hulot a confirmé son souhait de programmer la sortie de la plus part des pesticides en agriculture. Or, le zéro phyto en agriculture est une légende urbaine. Selon une étude de l’Inra de 2017 la réduction de l’usage des pesticides à l’échelle nationale française pourrait au mieux atteindre 30% ; à condition de profond de changement des systèmes de culture. D’ailleurs même l’agriculture biologique demande chaque année des dérogations pour traiter ses cultures. Preuve qu’elle ne peut se passer des pesticides. Et concernant la bouillie bordelaise, un fongicide à base de cuivre utilisé en agriculture biologique, elle apparaît indispensable.

Thierry Mercier, président de l’Institut Technique de l’Agriculture Biologique l’affirme : « On peut diminuer les doses, mais on est toujours addict ». Pour sa part Olivier Huchette, responsable chez Demeter France (label de l’agriculture bio-dynamic) est catégorique : « Si demain on interdit le cuivre, il n’y a pas d’agriculture bio ». Des affirmations confirmées en 2018 par une expertise scientifique de l’Inra qui estime que « dans l’immédiat il est impossible de se passer de cuivre ».

En conclusion, que ce soit en agriculture conventionnelle ou en bio, le zéro phyto c’est du pipeau…

5 commentaires sur “L’agriculture peut se passer des pesticides / Baliverne #17

  1. D’autant que le cuivre est une substance candidate à la substitution majeure.
    Déjà dans le protocole de la protection la mer du nord, les fongicides à base de sulfate de cuivre devaient disparaitre et cela date des années 90.
    Toutes les substances visées ont été interdites sauf le cuivre.

    Indépendamment de cela le fameux rapport INSERM de 2013 dont on nous rabat les oreilles visait notamment la permethrine comme substance à pb, mais permethrine toujours à la base des biocides utilisés dans la maison contre les divers insectes… sans formation et sans protection, imprégné sur les vêtements contre zika, chikungunya, West Nile … sans formation et sans protection puisque à même la peau, Sur le poil du toutou,sans formation et sans protection …. la presse l’ignore, Veillerette aussi.
    Veillerette = guignol, la presse bobo, itou!

  2. Pas de pot pour Anne Hidalgo qui espérait bien taper sur les pesticides alors que le salon de l’agriculture s’ouvre, l’air de Paris dépasse les pics de pollution mais pas à coulommiers ou à Chartres, c’est bien à Paris que cela se passe.

    http://www.lefigaro.fr/sciences/2018/02/23/01008-20180223ARTFIG00100-nouveau-pic-de-pollution-en-le-de-france.php

    L’agriculture peut participer à ce pic de pollution mais c’est la terre soulevée par les labours et qui alimente la case PM10 et plus faiblement mais significativement PM2.5 et l’ammoniac mais dégagé par les effluents d’élevage mal enfouis ou trop tardivement et non pas l’ammonitrate forme d’azote qui ne pollue que très faiblement l’air comparé à la matière organique.

    L’agriculture conventionnelle protège ici la santé des parisiens! quoique que les bobos conseillères vertes itou d’Anne Hidalgo déclarent avec un ton d’autorité qui masque leur ignorance crasse.

    Les parisiens toussent… qu’ils se plaignent à leur maire.

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