Michel Cymes nous parle du risque accru de dépression chez les végétariens

Partager sur : TwitterFacebook

Ce jeudi matin sur RTL, le Dr Michel Cymès a rappelé que le végétarisme (et à plus forte raison le veganisme) étaient une aberration scientifique :

« Loin de moi l’idée de vouloir remettre en cause le mode de vie de celles et ceux qui ont décidé de se priver de chaire animale mais je me dois de les alerter sur le travail des chercheurs britanniques de l’Université de Bristol, qui ont quand même travaillé sur 10 000 personnes. Leur conclusion est sans appel, le risque de dépression est deux fois plus élevé chez le végétarien que chez celui qui mange de la viande. Je me suis dis que ça pouvait intéresser les 4% de Français qui sont végétariens de le savoir. Quand on se prive de certaines sources de vitamines, on finit par le payer. Or les végétariens, à partir du moment où ils font l’impasse sur la viande et sur les volailles, se privent de deux belles sources de vitamines B12. La B12 joue un roule important dans la régulation de l’humeur, comme elle participe à l’entretien de cellules nerveuses et, au passage, donne un coup de main dans la fabrication du matériel génétique. D’après les chercheurs britanniques, 7% des végétariens en manquent et quand on se penchent sur la population végane, là, c’est beaucoup plus spectaculaire : 50% sont en carence ! La raison, elle est assez simple, les végans excluent de leur alimentation la viande, certes, mais aussi les produits d’origine animale, autrement dit ne mangent pas d’œuf, pas de lait, pas de miel. (…) Le végétarien ne mange pas de poisson, or on lui a dit que le poisson était plein de ces acides gras essentiels excellents pour la santé, vous savez les fameux oméga. Donc le végétarien, qu’est-ce qu’il fait ? Il va se bourrer de noix du Brésil réputées riches en oméga, oui, mais en oméga-6 alors que son cerveau a surtout besoin d’oméga-3. Ceux-là, on les trouve dans les graines de lin, les graines de chia, les amandes, le colza ou la mâche, encore faut-il le savoir et ne pas s’emmêler les pinceaux dans les différents oméga. [Les personnes végétariennes s’exposent aux carences suivantes :] fer, calcium, protéines, vitamine D. Concernant cette dernière, quand elle vient à manquer, le blues s’installe. »

18 commentaires sur “Michel Cymes nous parle du risque accru de dépression chez les végétariens

  1. Chaire animal ? Chaire universitaire oui mais chair animal qui m est chère et qui parfois est cher pas que dans le Cher .

  2. Trêve de plaisanterie : c est rassurant qu un médecin mediatique (trop des fois) mais médecin quand meme prends ses responsabilites. Sur une radio a forte audience qui plus est.

  3. « risque accru de dépression chez les végétariens »
    .
    Qu’importe !
    N’existe-t-il pas… des anti-dépresseurs pour ça ? 🙄

  4. Pour la dépression il faudrait savoir si cela concerne les individus carencés en B12 ( parmi les végétariens ) ou pas. Par ailleurs, est ce la cause ou la conséquence? Devient on végétarien par ce que l’on a une tendance à la dépression ? Y a t il des études à ce niveau sur les Hindous ( quasi végétariens ) Cela dit, c’est très bien de montrer la complexité et les limites de l’alimentation sans produits animaux .

    1. remarque surement idiote!!!??
      On a les indous végétarien « historique » d’un coté ou du moins qui consomment très très peu de viande (moins de 10kg/an/habitant en hausse ces dernière année et avec 40% de la population qui serait végétarienne…chiffre de 2007).
      et on a de l’autre coté les pays nordiques avec les danois entre autres (les viking…)super consommateurs de viande (les plus gros au monde) qui mangent plus de 135kg de viande par ans et par habitant (chiffre 2011)
      Donc D’un coté des carnassiers au gabarit de viking, les Danois (et pour avoir séjournée là-bas ils sont vraiment, soit très grand, soit très costaux a vous mettre des complexes==> c’est assez surprenant au début) connu pour leurs esprit conquérant ( et dans le passé, agressifs aussi) et de l’autre une population « végétarienne » ,les indous , plus « à la manière de Gandhi » en gabarit et comportement…….

    1. La filière viande s’égare en laissant penser que le bio ou le sans OGM est préférable et en refusant les étiquetages fondamentaux ( comme la viande non halal) . Ils feraient mieux de retarder nettement les dates d’abattage pour que la viande ait du goût et que l’on retrouve le plaisir d’en manger.

      1. Bio pu sans OGM : arguments à la mode qu’ont effectivement saisis bien des filières bovines pu aviaires pour développer leurs ventes mais sans garanties sanitaires supplémentaires. Des prix plus élevés, c’est certain.

    1. Pas un morceau de cadavre, ni à plumes, ni à écailles, ni à poils dans mon assiette de toute ma vie et aucune carence. J’ai 45 balais et mon médecin ne me voit pas souvent.
      C’est pathétique toutes ces infos qui ne veulent plus dire grand chose tellement elles sont superficielles.

      1. @ Marc
        « ….. aucune carence…….. mon médecin ne me voit pas souvent. »

        >>>> Comme çà on ne voit pas les carences…. Ceci explique peut-être cela!!

        1. Multiple Nutritional Deficiencies in Infants From a Strict Vegetarian Community
          Ehud Zmora, MD; Rafael Gorodischer, MD; Jacob Bar-Ziv, MD
          Am J Dis Child. 1979;133(2):141-144.

          Severe nutritional deficiencies developed in four infants from a new vegan religious community. They had received breast milk until the age of 3 months; thereafter, breast milk was supplemented with or replaced by extremely low caloricdensity preparations. All of the infants had profound protein-caloric malnutrition, severe rickets, osteoporosis, and vitamin B12 and other deficiencies. One infant died, while the three others had an uneventful recovery.
          After discharge of the infants from the hospital, the community responded well to a modification of the infants’ diet, which did not violate their vegetarian philosophy. However, they refused to give their infants vitamin B12 on a regular basis.
          (Am J Dis Child 133:141-144, 1979)

          Health effects of vegan diets
          Winston J Craig
          The American Journal of Clinical Nutrition, Volume 89, Issue 5, 1 May 2009, Pages 1627S–1633S

          ABSTRACT
          Recently, vegetarian diets have experienced an increase in popularity. A vegetarian diet is associated with many health benefits because of its higher content of fiber, folic acid, vitamins C and E, potassium, magnesium, and many phytochemicals and a fat content that is more unsaturated. Compared with other vegetarian diets, vegan diets tend to contain less saturated fat and cholesterol and more dietary fiber. Vegans tend to be thinner, have lower serum cholesterol, and lower blood pressure, reducing their risk of heart disease. However, eliminating all animal products from the diet increases the risk of certain nutritional deficiencies. Micronutrients of special concern for the vegan include vitamins B-12 and D, calcium, and long-chain n-3 (omega-3) fatty acids. Unless vegans regularly consume foods that are fortified with these nutrients, appropriate supplements should be consumed. In some cases, iron and zinc status of vegans may also be of concern because of the limited bioavailability of these minerals.

          European Journal of Pediatrics
          January 1991, Volume 150, Issue 3, pp 205–208 |
          Maternal vegan diet causing a serious infantile neurological disorder due to vitamin B12 deficiency
          T. Kühne R. Bubl R. Baumgartner
          We present a 9-month-old exclusively breastfed baby of a strict vegetarian mother who had excluded all animal proteins from her diet. The patient’s symptoms included dystrophy, weakness, muscular atrophy, loss of tendon reflexes, psychomotor regression and haematological abnormalities. Biochemical investigations revealed severe methylmalonic aciduria and homocystinuria in the patient, slight methylmalonic aciduria in the mother and low concentrations of serum vitamin B12 in both patient and mother.

          ETC … ETC… ETC … ETC …

      2. Oui, et moi à 73 ans je fume depuis mes 14 ans, je mange essentiellement de la viande et très peu de légumes et de fruits et je me porte comme un charme…
        ça prouve quoi ? rien du tout, pas plus qu’un végétarien de 45 ans en bonne santé…

  5. Il y a une énorme différence entre des personnes qui par un effet de mode change de régime alimentaire en peu de temps et d autres qui le font depuis très longtemps .Cymes parle de la premiere catégorie.les réseaux sociaux ou des sites sont plein de crétins qui s echangent des conseils pourris ,ils ont lu 2 lignes sur la nutrition et estiment qu ils ont un doctorat.

Les commentaires sont fermés.