Le saviez-vous ? La France n’est pas le plus gros consommateur de phytos en Europe

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C’est ce qu’explique Jean-Paul Bordes, sur le site d’Arvalis – Institut du végétal :

Si l’on raisonne en quantité totale, la France est le 2e consommateur de produits phytosanitaires en Europe, après l’Espagne. Mais, ramené à l’unité de surface cultivée, l’Hexagone est au 9e rang, c’est-à-dire au niveau de la moyenne européenne (2,5 kg/ha). Certains pays dans le monde comme le Japon (12 kg/ha), les Pays-Bas (5,8 kg/ha) ou la Belgique (4,5 kg/ha) en font une utilisation beaucoup plus intensive.

4 commentaires sur “Le saviez-vous ? La France n’est pas le plus gros consommateur de phytos en Europe

  1. Le critère quantité par hectare cultivé n’est pas un critère de comparaison pertinent car les quantités dépendent très fortement des cultures ( ex pomme de terre vs mais ou herbe ) , des pressions de maladies et d’insectes, des conditions climatiques des pays ainsi que des rendements espérés. Il faudrait, a minima, collecter les données par pays et par culture pour comparer les pays sur des proportions des cultures équivalentes.
    Par ailleurs, 10kg de soufre et 10 kg d’insecticide ce n’est pas la même chose. En kg/ hectare les champions sont la Russie et encore plus l’afrique: des modèles à suivre?

  2. Il ne faut pas oublier que si l’on raisonne en matière de tonnage, les plus gros consommateurs sont les bios avec le cuivre et le soufre.

  3. Au delà de l’aspect consommation de produits phytos, ce dossier de 7 articles est tout simplement remarquable.
    C’est un remarquable argumentaire, clair et étayé sur l’agronomie telle qu’elle se pratique aujourd’hui, la seule qui a mon avis peut permettre une véritable durabilité de l’activité agricole.
    Bien loin de toutes les fadaises que l’on peut lire dans les journaux pour le scoop ou que l’on peut voir à la télé pour faire le buzz.

    1. Concernant les 7 articles d’Arvalis: s’appuyer sur la volonté sociétale de se passer de pesticides ( zéro pesticide) pour légitimer l’objectif de réduction est très discutable car l’opinion de la société est le résultat de la propagande , des manipulations en toute genre, des mensonges … et du manque de courage de la filière. Les pesticides sont un facteur de production: pourquoi donc les limiter par principe! c’est ridicule. Prétendre que la protection ‘ intégrée » permettra de faire baisser l’usage est une escroquerie intellectuelle car cela existe depuis 40 ans ( à des degrés divers selon les cultures): il n’y a donc rien de nouveau. Quand au biocontrôle en grandes cultures … on peut toujours rêver. Cela laisse sous entendre que les agriculteurs sur consomment , ce qui n’est globalement pas le cas.Quant à l’innovation , de qui viendra t elle ? La France, c’est 1 ou 2 % d e la production agricole mondiale avec des prévisions de chute des pesticides: il faut être bien naïf pour croire que les firmes vont investir pour faire chuter leur marché! Les priorités ne sont plus les céréales en France mais la canne à sucre, le riz etc…Il aurait été plus judicieux de cibler les pesticides à problème ( sur les 300 molécules disponibles) plutôt que de tout amalgamer et de chercher à augmenter leur productivité ( plus de rendement pour la même quantité de pesticides). A prétendre bêtement  » changer de modèle  » ( le goût pour la révolution? ) il serait plus sage d’améliorer de façon continue le modèle existant. L’amélioration, oui, la révolution, non. Cette approche révolutionnaire utopique va précipiter l’agriculture dans sa chute à cause du déni de réalité et l’absence de rationalité.

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