Générations Futures : la paille du conventionnel ou la poutre du « bio » ?

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Pas de répit pour les marchands de peur ! 2018 a à peine commencé et voilà Générations Futures qui cherche déjà à faire parler de lui. L’association, qui est en fait l’émanation des principaux poids lourds du secteur « bio » de l’industrie agro-alimentaire, et qui sert de force de frappe médiatique pour promouvoir leurs ventes en dénigrant les produits de leurs concurrents du conventionnel, relaie désormais une étude du Pr. Gilles Eric Séralini prétendant démontrer que « les herbicides à base de glyphosate contiennent des métaux lourds tels que l’arsenic » et que « ceux-ci ne sont pas déclarés publiquement ». Bref, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un complot aux « poisons cachés » (sic) ourdi par l’industrie agro-alimentaire conventionnelle contre les honnêtes gens que nous sommes et que vient d’éventer l’ONG.  L’occasion pour Gilles-Eric Séralini d’appeler à « (diviser) par un facteur d’au moins 1 000 » (pourquoi pas un million pendant qu’on y est !) « les niveaux acceptables de résidus de glyphosate dans les aliments et les boissons » ainsi que de demander « (l’interdiction des) herbicides à base de glyphosate ».

Hélas, Générations Futures et Gilles-Eric Séralini ne vont pas  jusqu’au bout de leur logique en ne dénonçant pas leurs partenaires bio qui n’hésitent pas à vendre des produits arrosés par 6 kg de cuivre (métal lourd!) par hectare.

Cette étude marquante va évidemment marquer l’histoire scientifique. Les quelques media qui l’ont relayée sont militants. Même Stéphane Foucart du Monde s’est abstenu pour l’instant d’en parler!

3 commentaires sur “Générations Futures : la paille du conventionnel ou la poutre du « bio » ?

  1. Générations futures ferme sa gueule à propos des poudres de lait (lactalis) contaminés par la salmonelle.
    Pour une fois, les images présentées dans le journal de 13h de l’A2 montraient systématiquement des laits de la marque Milumel « bio » car évidemment, ces laits ne sont pas, comme par magie, exemptés de la contamination.
    Preuve qu’ils se préoccupent activement des jeunes générations en cours de croissance !

    Quant à Séralini, il faut bien qu’il montre qu’il est toujours vivant (malgré son exposition au round up) tout en continuant à exhiber une publication pourrie chaque année !

  2. Les ETM sont partout dans la nature.
    Avoir des traces dans un pesticide n’a rien de surprenant.
    Le problème vient de la permission de l’utilisation de ces éléments chimiques comme pesticides (Sulfate de cuivre justement, phosphure d’aluminium, phosphure de zinc…) à grande échelle dans le bio essentiellement…

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