L’Allemagne envahie par les sangliers

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sanglier« On n’a jamais vu de tels dégâts, jamais », explique Hans Martin Fröhlich, un agriculteur dont les terres ont été saccagées par des sangliers. Ceux-ci attaquent même occasionnellement pour de la nourriture et ne sont pas effrayés par nos villes : rien qu’à Berlin, il y en aurait entre 3 000 et 8 000 ! Et pourtant, n’en déplaise aux antispécistes de tout poil et autres environnementalistes, rien qu’en 2016, 600 000 sangliers ont été abattus. De quoi rappeler l’utilité de la chasse et son rôle comme instrument efficace de gestion de la biodiversité :

14 commentaires sur “L’Allemagne envahie par les sangliers

  1. En 1974, une initiative constitutionnelle pour l’interdiction de la chasse était plébiscitée par le vote populaire avec environ deux oui pour un non à Genève. Ces braves gens avaient cru que cela mettrait fin à la chasse dans le canton.

    C’est effectivement le cas… sauf que la faune est régulée – par des tirs, donc une chasse – par le garde-faune.

    1. Et si je ne m’abuse en utilisant des techniques interdites au chasseur lambda telles que des tirs de nuit au projecteur…

  2. Plus sérieux pour les populations que les sangliers, les punaises de lit. Les sangliers sont néanmoins un problème notamment pour les accidents de la circulation qu’ils occasionnent, nombreux morts chaque année en France à cause de collision avec des sangliers, collisions impossibles à éviter, pas comme le bus éventré par un conducteur de train à Millas (66).
    On lira :
    https://www.science-et-vie.com/le-magazine/alerte-aux-punaises-de-lit-10213
    Article partiellement vrai:
    1- les punaises de lit explosent.
    2- elles sont favorisées par le tourisme de masse.
    3- AirBnB est un vecteur majeur de leur propagation.
    4- elles résistent au moins partiellement aux insecticides.

    Ce qui est erroné dans l’article :
    1- faire croire que les insecticides ne servent à rien alors qu’ils constituent le principal moyen de lutte, par les éradicateurs comme les appellent nos cousins canadiens très impactés, mais aussi en préventif dans les avions ou les hôtels de chaines organisées qui utilisent force insecticides depuis plusieurs années de façon régulière.
    2- oublier que les problèmes de résistance aux insecticides de ces insectes tiennent à la réduction du nombre de famille d’insecticides permettant de limiter les phénomènes de résistance aux insecticides.
    Des choix politiques qui conduisent à tourner le dos à la chimie de synthèse sont responsables de l’incapacité pour le grand public à lutter soi même contre les punaises de lit.
    3- affirmer que les punaises de lit ne transmettent pas de maladies, de nombreuses bactéries et virus sont identifiées dans les excréments des punaises de lit, le cas de la maladie de Chagas a fait l’objet d’une démonstration sans appel quant à un risque élevé de transmission. Cette affirmation de la non transmission tient au fait qu’il n’a pas été encore observé un phénomène épidémique suffisamment intense lié aux punaises de lit pour être détecté ou si c’est le cas, être signalé au grand public.
    L’application a minima du principe de précaution aurait du conduire à le mentionner.
    4- oublier que les compagnies aériennes et les grands groupes d’hébergement hôteliers traitent systématiquement les sièges de avions ou les chambres d’hôtel en préventif contre les punaises de lit , sinon le propagation serait plus intense. Avec des produits préventifs pour éviter ou limiter les risques de leur installation.
    5- oublier que désormais le métro, les bus, le train ….ou les salles de cinéma sont désormais aussi des moyens de propagation, lieux où l’on peut être contaminé avant de rapporter ces indésirables touristes chez soi.

    En fait bien expliquer que le grand et « beau » retour des punaises de lit est lié à la concentration des populations, le risque de voir son logement contaminé est plus fort en immeuble qu’en habitat individuel, aux voyages de populations, aux transports en commun, et surtout à l’abandon des insecticides de synthèse les plus performants et à la réduction drastiques de ceux qui restent disponibles donc à des choix politiques avalisés par les médias et portés par l’opinion publique.
    Les politiques qui ont fait ces mauvais choix ne sont que très partiellement responsables, le public l’est complètement, même si les médias désinforment sur le sujet comme le fait cet article.
    Pour revenir sur la SNCF, entreprise qui représente un concentré des dysfonctionnements observés en France et pas seulement ceux des signaux lumineux et sonores des passages à niveaux ( allusion à l’accident de Millas), l’arrêt des trains de nuit en position allongée tient en partie aux difficultés de lutte contre les punaises de lit dans les wagons couchette, et ce depuis de nombreuses années… avec une omerta digne de l’Union Soviétique à la plus belle époque du communisme, il faut aller sur les blogs de voyageurs pour mesurer l’ampleur du désastre. Il est normal ensuite que les conducteurs de train jouent au billard avec les cars scolaires.

    Les français vont se gratter, mais ils l’auront bien choisi en pensant que bonne mère Nature était forcément bonne.

  3. Punaises de lit et SNCF – sur un site du CAF – Cela en dit long sur les pratiques de l’entreprise publique en terme de transparence!
    https://www.clubalpin-idf.com/forum/viewtopic.php?t=2514
    les trains SNCF grouillent de punaises de lit

    Message par perez » 09 septembre 2017, 18:25

    Depuis mon trajet en train de nuit Antibes-Paris du 29 au 30 aout 2017, je vis un cauchemar.
    J’ai été victime de morsures de punaises de lit sur 50% de mon corps. Depuis, 12 jours, cela me gratte toujours terriblement jour et nuit. De 19h22 jusqu’à 23h30 environ, j’ai été gênée par des picotement sur mon épaule droite, mais c’est vers 23h que j’ai braqué ma lampe et vu grouiller, sur le bord du matelas, d’innombrables punaises qui se sont vite hâtées de fuir la lumière.

    Un contrôleur a qui j’ai montré un insecte recueilli dans un mouchoir m’a confirmé qu’il s’agissait de punaises de lit. Il est venu constater sur la couchette que j’occupais qu’il y en avait d’autres et m’a changée de voiture. Il est alors allé chercher une autre voyageuse , qui avait signalée avoir été piquée voiture 18, mais à qui il avait d’abord dit qu’il s’agissait de moustiques. Pendant ce temps mon sac à main grouillait des punaises transportée sur mes bagages depuis mon précédent compartiment. Je les écrasais tant bien que mal une par une sur le rebord du couloir, avant que le contrôleur vienne regarder le carnage et nettoyer.

    3 ou 4 contrôleurs étaient autour de moi visiblement dégoûtés, on les comprend, mais pas surpris. Ils m’ont dit que c’ était un problème récurrent.

    A Briançon, l’agent SNCF apparemment en charge du train a passé le relai à une nouvelle agent qui a fait un rapport, m’ a demandé ma carte d’identité ainsi que celle de l’autre voyageuse. Elle m’a encouragée à faire une réclamation, m’a dit que c’était connu, mais qu’on n’en parlait pas, que c’était « à cause des migrants »…Elle m’a dit que je recevrais un courrier de la SNCF. A ce jour, je n’ai rien reçu. On fait semblant… pour étouffer l’affaire…

    Un autre contrôleur a dit qu’il y en a aussi dans les trains de jour mais on les voit moins à cause de la lumière. Il a lui même été piqué et en a gardé les marques pendant 6 mois.

    Aucun voyageur n’a été informé, et tous ont dû rapporter chez eux des punaises. Ceux qui dormaient dans mon compartiment quand j’en suis partie ne se sont peut-être aperçus de rien, ou se sont aperçus de leurs morsures après avoir quitté le train. On ne les a pas déplacés « parce qu’ on n’avait pas d’autre endroit où les mettre. » Quand le train est arrivé à Paris avec du retard, la SNCF a donné via haut-parleurs comme justification un « problème sanitaire » sans préciser lequel. J’avais suggéré d’informer les voyageurs pour qu’ils soient vigilants chez eux, comme on le fait pour les poux à l’école. On m’a répondu « qu’on ne pouvait pas faire peur aux gens. »

    Je n’ai pas pu dormir à cause des démangeaisons. Je suis réveillée couverte de piqures depuis le cou jusqu’aux orteils.
    Les piqures sont progressivement apparues pendant la nuit, je pensais au départ ne pas avoir été piquée par les punaises, mais un des contrôleurs m’avait bien prédit qu’elles apparaitraient plus tard, comme cela lui était arrivé, parce que les punaises injectent un anesthésiant.

    Dans la journée du 30 août les morsures se sont progressivement précisées, et se sont peu à peu inflammées, provoquant de la fièvre pendant 3 jours, atteignant 39,5 le premier jour. Le médecin urgentiste m’a prescrit un arrêt de travail de 5 jours, et un traitement aux antibiotiques, de onze jours .
    Douze jours après, toujours sous traitement antibiotique et cortizone, je souffre encore d’insupportables démangeaisons jour et nuit et ma peau est encore très meurtrie.

    Il est criminel de la part de la SNCF ne pas désinsectiser les trains de façons systématique avant de les faire rouler, et de ne pas prévenir les voyageurs « pour ne pas leur faire peur ». Tous sont repartis avec leurs valises et leurs vêtements infestés de punaises. Cependant la SNCF, qui n’a pas donné suite pour l’instant à ma réclamation, a adressé un mail à l’autre voyageuse qui avait été moins touchée que moi et n’avait fait qu’une demande de remboursement de billet et de produits sanitaires, lui expliquant qu’une « société intervient plusieurs fois par an » mais que les « bagages des voyageurs restent le principal vecteur de transfert de ces parasites ». ALORS POURQUOI LAISSENT-ILS PARTIR CES BAGAGES SANS PROPOSER LA DESINFECTION IMMEDIATE ALORS QUE CES MEMES BAGAGES QUI SORTENT DES TRAINS VONT Y REVENIR POUR LE TRAJET RETOUR APRES AVOIR CONTAMINE UNE MULTITUDE DE LIEUX PUBLICS ET PRIVES ET ALORS QUE LA SNCF A ETE ALERTéE et alors que les blogs les plus anciens comme les plus récents regorgent de témoignages de voyageurs victimes ?

    Une amie avocate, qui a elle-même attrapé la gale dans un train SNCF l’an dernier, m’a conseillé de porter plainte à la DGCCRF, ce qu’il faudrait que fassent toutes les victimes.

    1. « ALORS POURQUOI LAISSENT-ILS PARTIR CES BAGAGES SANS PROPOSER LA DESINFECTION IMMEDIATE »

      >>> Mais parce que depuis bien longtemps avec patience et obstination on a fait en sorte que l’opinion publique (qui en fait n’existe pas en tant que telle mais n’est rien d’autre qu’une opinion fabriquée par les medias, les ONG, les lobbyists verts, certains « chercheurs » fonctionnaires solidement attachés à leur confort et à leur financement et de ce fait peu scrupuleux quant à la vérité scientifique) que l’opinion publique donc ait beaucoup plus peur des insecticides et biocides que des innombrables parasites vecteurs de non moins innombrables maladies bénignes pour certains ou nettement plus graves pour d’autres; Le public hostile aux produits peu dangereux lorsque utilisés selon les recommandations des spécialistes, va enfin comprendre, en tout cas on peut l’espérer, qu’il s’est fait balader par les escrologistes! C’est ce que l’on appelle l’effet coup de pied au cul….

  4. Et être infesté par des punaises des lits donne droit à indemnisation vu le préjudice :
    http://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-thionville-hayange/2017/12/28/punaises-au-kinepolis-place-aux-indemnisations

    Je suppose qu’il ne s’agit pas seulement d’un remboursement de la place.

    On se reposera la question de l’utilité des biocides avec des substances actives diversifiées au sein desquelles quelques PE pour lutter contre ce fléau.

    Il faut dés à présent décréter des salles de cinéma bio, sans insecticides de synthèse, celles où je n’irai jamais vu le risque de contracter ces indésirables touristes et les maladies graves qu’elles hébergent dans le silence ennuyé des autorités sanitaires… pas encore de véritable épidémie de maladies transmises mais on sent que cela vient, tel que suggéré dans l’article du point sur le sujet :
    http://www.lepoint.fr/environnement/cinq-choses-que-vous-devez-absolument-savoir-sur-les-punaises-de-lit-16-12-2017-2180511_1927.php

    Avec un beau mensonge : « Leur retour serait lié à un phénomène de résistance à ces insecticides. » Ce qui est faux, leur retour vient de l’interdiction des insecticides les plus efficaces et de la manque de diversité des insecticides en terme de mode d’action.

    La faute à différents rapports stupides notamment celui piloté par Isabelle Baldi qui a mal évalué la balance bénéfice / risque de l’usage des insecticides dans l’habitat et sur non vêtements ou pièces de tissus.
    On notera que la permethrine pointée du doigt dans ce rapport est massivement utilisée contre les punaises de lit, avec des résultats variables faute d’autre insecticide associé.

    Résultat : les bobos n’ont pas fini de se gratter!

    Mais la presse grand public nous fait lire que c’est sans importance … la presse le dit mais pas ce qui disent ceux qui ont vécu en direct l’expérience des punaises!

    1. Isabelle Baldi !!!! encore elle!
      Ne pas oublier son rôle dans l’arnaque du CIRC sur le glyphosate. C’est une des activistes responsable de cette « folie »(membre du groupe « d’expert » du CIRC sur le glypho.). J’ai pu assister a une véritable séance de propagande anti glypho a la fac de bordeaux de sa part .Lorsque je suis intervenu pour lui faire remarquer les extravagance de son « exposer » elle ma signalée qu’il ne fallait pas croire ce que l’on voyait sur certains sites d’internet …….1/4 d’heure d’échange entre nous sur le sujet ou je n’ai pas réussi (même avec des question fermé) a lui faire valider le simple fait que le CIRC ne travaillait jamais sur les risques pour l’homme….Coupé au montage vidéo disponible sur le net maintenant. Par contre son tableau qui m’avait fait réagir (glypho comparé au DDT , malathion. et autre produit interdis depuis longtemps maintenant) lui passe toujours a l’image.
      Elle est aussi catastrophique pour la société française que la ségo , mais beaucoup plus discrète et en réalité beaucoup plus dangereuse.

  5. lire « Ce qui est faux, leur retour vient de l’interdiction des insecticides les plus efficaces et du manque de diversité des insecticides en terme de mode d’action. »

    1. Dans la Marne entre 1800 et 1900, 6000 loups tués
      Durant 4 ans de 1709 à 1713 et dans 19 communes marnaises proches, 56 personnes surtout des enfants, ont été tuées par des loups

  6. @ Marco,
    Lorsque l’on voit les conditions de vie de ces époques, les loups étaient un souci parmi d’autres, se nourrir passait en premier. Un ouvrier en 1900 consacrait 80 % de son revenu pour se nourrir lui et sa famille. Les famines des années 1693-1694 puis 1709 et les épidémies induites ont tué 2 millions de Français pour une population estimée à 20 millions soit l’équivalent de 6 millions actuellement environ.
    Cela dit l’utilisation massive de strychnine ( substance très naturelle isolée en 1818) était la règle pour lutter contre les loups à la fin du XIX ème siècle, distribuée aux éleveurs de moutons à vil prix, pour leur donner des moyens de se défendre contre le prédateur et utilisée massivement sur des appâts .
    La disparition des loups doit bien plus à une politique d’empoisonnement massif qu’à la traque et au tir direct.

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