Gilles Rivière-Wekstein : « Bio, ça ne veut pas dire sans pesticide »

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« Le bio augmente son marché parce que les gens ont peur des pesticides » alors que « bio, ça ne veut pas dire sans pesticide« , explique à Yves Calvi dans « L’info du vrai » sur Canal + le bien connu Gilles Rivière-Wekstein, qui dirige la lettre Agriculture-environnement (recevoir un numéro gratuit) :

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38 commentaires sur “Gilles Rivière-Wekstein : « Bio, ça ne veut pas dire sans pesticide »

  1. Une énorme propagande a été faite ces dernières années pour faire peur aux gens en leur faisant croire que les « pesticides » allaient les tuer ou pire tuer leurs enfants !!!
    Cette propagande a été menée par les ONG écolo et financée par les lobbies du bio justement.
    L’objectif était de faire paraitre le « Bio » comme une alternative « santé et environnementale » valable, alors que cette production était plus que marginale depuis 50 ans !!!

  2. Et encore M rivière Wekstein a été bien gentil car il a évité de dire que l’huile de nemm était un perturbateur endocrinien avéré , que les bios accordent des dérogations pour utiliser des produits de synthèse quand les choses vont mal ( mildiou pomme de terre… ) … en  » oubliant  » d’informer le consommateur via l’étiquetage. Et que dire de la fumisterie au sujet des antibios en élevage ou des fumiers venant de fermes bien chimiques. Et quid des mycotoxines ou des problèmes infectieux car , attention, l’eau de javel est détestable car faite par l’homme.Par contre, cela ne gêne pas les bios d’utiliser des formulations de cuivre bien chimiques et faites par l’homme. Combien de temps dureront les double discours, les incohérences,les entourloupes,les tromperies ?

    1. Le sucre est aussi PE. : il modifie énormément le taux d’insuline……
      Sucre en excès = obésité ,diabète , problèmes cardiaque….

  3. Bonjour, je suis habitant d’une région maraîchère (50, Manche) où les insectes ont disparu à plus de 90 % depuis mon installation en 1993. Votre lobbying pour l’agro-empoisonnement est écoeurant et devrait un jour, j’espère, être pénalement répréhensible comme « haine envers les générations futures ».

    1. @M Delamare
      A quelle(s) étude(s) faites vous référence pour dire que 90 % des insectes de la Manche ont disparu depuis 1993 et le lien avec les produits phyto sanitaires svp ?

    2. Vous parlez en quoi? nombre d’individus toutes espèces confondues ? nombre d’espèces? Distinguez vous les espèces nuisibles et les espèces utiles? Il est clair par exemple qu’en Camargue la réduction du nombre d’individus a été considérable car sinon aucun être humain ne pouvait vivre ( pullulation de moustiques avec des dizaines de piqûres à la minute).On peut aussi déplorer que 90 % des rats sont détruits dans les égouts de Paris .
      Faut il aussi préserver tiques, puces, poux ? faut il laisser les pucerons aou autres ravager les cultures? Donc, en termes d’espèces il n’y a pas eu de réduction mais en nombre d’individus oui et c’est, à mon avis, souhaitable.

      1. Pas seulement la Camargue et plus significativement sur tout le littoral méditerranéen de Marseille à Perpignan.
        Le plan racine et l’aménagement de la grande Motte et d’une grande partie du littoral languedocien en 1965 s’est fait à coup de DDT, par avion, généralisé et tous les mois , l’environnement des zones de marécage était totalement insalubre et les villages proches de la côte, étaient situés principalement dans les zones les moins favorables aux moustiques, drainantes, exposées au vent du nord.
        Malgré cela l’observation des maisons d’époque montrent des moustiquaires en métal à toutes les fenêtres, parfois doubles.

        L’arrêt des traitements insecticides des rizières contre des insectes ravageurs au début des années 2000 s’est traduit par une flambée des cas de West Nile Virus chez les chevaux camarguais. L’amélioration relative depuis tient au traitement des animaux directement avec les insecticides et des endroits où ils séjournent la nuit, dans la mesure où il s’agit d’une transmission par Culex.

        Les traitements avec les organochlorés dont le DDT des lisières, des bois et des forêts ou des zones de pâturages de 1950 à 1970 explique la quasi disparition des hannetons jusque vers 2005, ils reviennent en masse depuis et font des dégâts significatifs.
        La grande « extinction » qui n’est pas une extinction mais une réduction des populations jusqu’à un niveau où la perception de la présence de l’insecte est réduite, date de la période 1955 -1970 avec le DDT et divers organo chlorés.

        Mr Delamare devrait réduire sa dose de Calvados le matin au petit déjeuner, cela donne des visions. en sus l’alcool est cancérigène certain. Donc éviter l’abus qui trouble la vue.

    3. « Votre lobbying pour l’agro-empoisonnement est écoeurant et devrait un jour, j’espère, être pénalement répréhensible comme « haine envers les générations futures  »
      Vous rendez vous compte de ce que vous écrivez?
      Vous voulez criminaliser une présomption de délis d’opinion, même une opinion étayée par des faits: ça s’est vu dans le passé, avec des millions de morts à la clé.
      Les mauvaises idées reviennent toujours.

      1. @ douar

        « Votre lobbying pour l’agro-empoisonnement est écoeurant et devrait un jour, j’espère, être pénalement répréhensible comme « haine envers les générations futures »

        >>> Ce Mr Delamare me semble faire partie de la catégorie de ces voisins qu’il valait mieux ne pas avoir il y a quelques décennies ….

    4. @Delamare
      La charge qui pèse sur les générations futures c’est la dette et la situation ultra explosive que l’on est en train de leur laisser et certainement pas le lobby de ceux qui défendent les facteurs de production qui permettent de nourrir le monde, vous y compris. Le danger vient toujours de ceux qui veulent  » déconstruire  » pour créer un homme nouveau ( socialistes/communistes, islam, mondialistes) et qui refusent de ce fait la liberté individuelle .L’idéologie du multi culturalisme (entre communautés incompatibles) que les dirigeants imposent aux peuples contre leur volonté finira très mal.Les faits sont têtus.

      1. « multi culturalisme (entre communautés incompatibles) que les dirigeants imposent aux peuples contre leur volonté finira très mal.Les faits sont têtus. »
        C’est ce qui fait maints nations en Europe et ailleurs.
        Cette méconnaissance de l’histoire est d’une bêtise sans nom !!!

    5. M. Delamare,
      Je cite Douar : « Vous voulez criminaliser une présomption de délis d’opinion, même une opinion étayée par des faits: ça s’est vu dans le passé, avec des millions de morts à la clé. »

      Pour argumenter dans le même sens que Douar, et à titre d’exemple, je vous suggère la lecture de ces liens (j’espère qu’ils pourront s’ouvrir) :
      http://tinyurl.com/ybzvro4k
      http://tinyurl.com/ybncqszh
      Il traitent du lyssenkisme et il y est fait mention de N. I. Vavilov, éminent généticien soviétique, qui fut accusé de conspiration, espionnage et condamné à mort le 9 juillet 1941.
      J’ajoute que N. I. Vavilov, entrant dans sa cellule lors de son incarcération, s’était adressé aux autres détenus déjà présents en ces termes :
      « Vous avez devant vous celui qui était autrefois l’académicien Vavilov mais qui n’est plus aujourd’hui, d’après ces enquêteurs, que de la crotte. »
      N. I. Vavilov est mort en détention le 26 janvier 1943.

  4. Y. Calvi : « …il y a des pesticides qui ne sont pas chimiques »
    G.R.W « Ah mais ce n’est pas parce que ce n’est pas chimique que ce n’est pas dangereux »

    Echange hallucinant.. Si c’est pas chimique c’est quoi ? Magique ? La chimie c’est la vie.

    1. Cela montre une fois de plus le niveau crasse des journalistes en chimie mais aussi en sciences en général ( physique, génétique, géologie,mathématiques …) . Bon, ils sont nuls en économie aussi! Ils n’ont pas les bases pour comprendre le monde qui nous entoure et démêler le vrai du faux.On mesure là les conséquences de la médiocrité de l’éducation nationale et encore plus du système de sélection des journalistes : il faut être gauchiste ( euh! progressiste), communiquant , avoir des copains bien placés et être obéissants ( pour relayer les propagandes de l’état). De nouveaux critères de sélection s’ajoutent maintenant:pas bien vu d’être un mâle blanc français de souche et catho de droite par ex.Donc, ne plus perdre son temps à lire:écouter les medias mainstream.

      1. « : il faut être gauchiste ( euh! progressiste) »
        —————–
        Notez l’ironie du mot « progressiste » dont se parent les pires obscurantistes de notre société, qui sont (publiquement en tout cas) contre tous les progrès d’une civilisation moderne, la chimie, la nanotech, les ondes électromagnétiques, la voiture, les robots, les ogms, les pesticides, la richesse, la prospérité…
        Mais le holdup du langage et le mensonge permanent, c’est bien typique du gauchiste.

      2. Le Grenelle de l’environnement a été décidé par Sarkozy, qauchiste bien connu. Julot est ministre de Philippe, gauchiste bien connu. Etcaetera.

    2. « …il y a des pesticides qui ne sont pas chimiques »

      C’est abyssal en effet, le niveau d’ignorance des journaleux. Quand on y pense, la mythologie escrolo a réussi à diaboliser une notion aussi essentielle que la chimie, il faut le faire quand même.
      Avec les enverdeurs, tous les mots vont finir par puer, pour paraphraser Mark Twain.

    3. « Y. Calvi : « …il y a des pesticides qui ne sont pas chimiques » »

      >>> Monsieur Calvi, titulaire de la carte de presse donc automatiquement spécialiste de n’importe quel sujet et autorisé à donner des leçons de n’importe quoi à tout le monde, ne sait manifestement pas que, par exemple les simples actions/activités consistant à écrire, à parler, à s’asseoir à se lever, à s’endormir, à s’éveiller, à digérer, ne sont rendues possibles uniquement par l’intermédiaire de réactions chimiques simples et/ou extrêmement complexes entre un nombre plus ou moins grands de produits eux-mêmes simples ou complexes! Monsieur Calvi tout est chimique!

  5. @ Alex
    « Echange hallucinant » oui et non tout à la fois. Ce débat s’adresse à 98% des français qui opposent le chimique et le naturel, pour être compris il faut tenir le langage parfois moins précis mais celui de la majorité.

    Noter que c’est la même chose pour les engrais : engrais chimiques ( N provenant du processus Haber -bosch) versus engrais naturels ( biomasse), c’est le même azote qui provient de l’air, soit fixé par voie « chimique » (houille puis gaz naturel), soit par voie de la fixation symbiotique ou libre bactérienne, donc biologique,donc naturelle + apport par les phénomènes atmosphériques ( reproduit en partie par le mode de fixation industriel Birkeland-Eyde ), mais le public fait la différence entre les engrais chimiques (sales) et biologiques ou organiques ( propre), idem pour les pesticides agricoles de synthèse ( chimie organique inventée à la fin du XIXème siècle, développée au début du Xxème siècle et pleinement exploitée de 1930 à nos jours) et les pesticides agricoles naturels ( d’origine biologique – y compris produits en fermenteurs ou minérale) .

    Notez aussi que j’utilise le terme pesticide agricole, car les pesticides couvrent, les mêmes substances actives, des pans du champ des médicaments santé humaine et vétérinaire et des biocides , l’ensemble étant des pesticides mais seuls les pesticides de synthèse agricoles sont vilipendés avec autant de force et d’énergie alors que plus éloignés du public.

    Simplement hallucinant, ne trouvez-vous pas !

    Cette distinction chimique versus naturel ou biologique remonte à A Howard pour sa formalisation et son ancrage politique fort mais l’opposition est plus ancienne et procède d’une logique d’opposition à la science par rapport à la Nature.
    A la fin du XIXème siècle et au XXème siècle la science a gagné, au début du XXème, mais persque exclusivement en Europe de l’ouest dans les faits, la Nature prend sa revanche.

    Le concept d’agriculture organique (organic farming) est en cela plus significatif qu’agriculture biologique ( qui ne veut clairement rien dire hors sa définition ).
    Les observations d’Howard sont rationnelles mais au final erronées. c’est une forme de réaction aux travaux et réalisations de John Bennet Lawes et Joseph Henry Gilbert presque un siècle plus tôt. Raisons personnelles, religieuses ou philosophiques ?
    Les concepts liés à l’anthroposophie, l’autre source d’inspiration de l’agriculture biologique sont totalement ésotériques.

    Howard représentait cependant la pensée d’une fraction de l’aristocratie britannique.

    1. C’est un comble que certains pensent que les engrais azotés  » chimiques  » soient sales et que les engrais azotés biologiques ( fumier, lisier… ) soient propres. Depuis quand les excréments ( plus ou moins contaminés par les saloperies des bêtes malades) seraient ils plus propres que de l’azote ( pur et sans impuretés) provenant de l’air? La solution hygiénique c’est le chimique de synthèse et certainement pas les excréments. Par ailleurs, lorsque l’on épand des bactéries ou virus toxiques et dangereux il est impossible de les récupérer: ils se multiplient dans les sols, prolifèrent, se recombinent génétiquement avec d’autres choses etc… c’est donc une approche d’apprenti sorcier. Si le principe de précaution s’appliquait il faudrait même n’autoriser que l’azote  » minéral  » de synthèse.

      1. @ Visor,
        Parfaitement d’accord, l’azote organique (biologique) est infiniment plus dangereux que l’azote minéral ( chimique) toutefois l’erreur d’A.Howard est philosophique certes mais a aussi des bases partiellement techniques et s’appuie aussi sur le fait ( en 1920 lors des observations qu’il a faite en Inde) que l’apport de N seul en trop grande quantité ou de N,P,K sans oligoéléments s’accompagnait de carences induites si le sol n’apportait pas le compléments par rapport à l’engrais organique plus complet.
        Il y a donc une partie du raisonnement d’A Howard qui est juste à la base mais a été largement explicité avec correction dans l’agriculture conventionnelle ( azote « chimique » )depuis par les observations sur les phénomènes de carence en oligoéléments.

        En outre l’engrais biologique azoté , matière organique fécale, peut contenir des traces de contaminants, dioxines, métaux lourds selon l’origine du végétal, ce qui n’est pas le cas pour l’azote minéral. Le coût énergétique du transport et de l’épandage est en sus bien plus réduit pour l’engrais minéral, plus concentré et les odeurs en moins. Reste le coût énergétique de production, presque 50% du coût énergétique d’une production de blé conventionnel pour l’N minéral, mais bientôt réglé par la révolution du « green ammonia », l’esprit du procédé Haber Bosch, la dépendance et la consommation de gaz naturel en moins.

        Avec un apport d’engrais minéral, à la place d’un engrais biologique dans les graines de fenugrec bio en 2011 ( engrais biologique issu des fosses sceptiques du Caire), les 52 mortes, principalement ou exclusivement des femmes et les 800 dialysées à vie auraient été sauvées des aléas de la Nature, souvent une marâtre.
        Les accidents de même type sont nombreux, nettement plus fréquent pour le bio importé des pays du sud et qui devient français lorsque ensaché en France ou européen lorsque ensaché en Europe sans mention de l’origine.
        Dire au consommateur que lorsqu’il mange bio il mange plus rarement mais parfois, pour une origine France, mais souvent pour une origine autres pays et systématiquement hors UE de la M…., sans jeu de mot, n’est pas très vendeur.
        Donc du bio oui, mais du bio produit en France.
        Il faut se méfier du bio simplement ensaché en France qui a pourtant un 3 en premier chiffre du code barre. Je vérifie systématiquement.

    2. Lire « au début du XXIème siècle, mais presque exclusivement… la Nature prend sa revanche », mais vous avez corrigé de vous même.

  6. Les adeptes du bio se trompent deux fois. Non seulement ils ont peur des pesticides et s’imaginent que les produits « bios » en sont exempts, mais encore ils ignorent la définition de l’agriculture bio qui n’est pas de produire des produits « bons pour la santé » mais d’utiliser des techniques « bonnes pour l’environnement ».
    Pour ce qui concerne les produits « naturels » c’est à dire « pas chimiques » mais « provenant du vivant », le pétrole est un bon exemple de produit issu du vivant…

    1. « …mais encore ils ignorent la définition de l’agriculture bio qui n’est pas de produire des produits « bons pour la santé » mais d’utiliser des techniques « bonnes pour l’environnement »… »

      Malheureusement les techniques ne sont pas non olus bonnes pour l’environnement…

      1. Le cahier des charges de l’agriculture biologique est bien idéologique, et non scientifique !

      1. Le méthane qui issu de la même fermentation de matières organiques anciennes que le pétrole est aussi d’origine bio, mais ces deux substances sont classées roches d’origine naturelle, sachant que le calcaire pourrait l’être aussi si l’on pousse le raisonnement.
        Les pesticides agricoles ( herbicides notamment) qui étaient à l’origine issu de la chimie du pétrole peuvent de la même façon être synthétisé à partir de la biomasse, mêmes méthodes de chimie organique à partir de chaînes carbonées d’origines différentes.

  7. Beaucoup de pesticides « chimiques » sont des dérivés de produits naturels, modifiés pour être plus sélectifs ou moins toxiques (pyrethr-inoïdes, neonicotin-oïdes)

  8. Quelqu’un a-t-il des données sourcées sur la consommation de pesticide par l’agriculture bio? En volume globale mais aussi ramener au volume de production par filière

    1. Les molécules biologiques ( soufre, cuivre..) sont les plus importantes en France en tonnage: elles représentent environ 20 000 tonnes sur un total de 60 000 tonnes. Ces molécules peuvent aussi être utilisées en conventionnel .
      Si on prend l’exemple de la vigne la quantité de matières actives à l’hectare est très supérieure en bio : on dépasse facilement les 50 kg par hectare! Cela dit, il faut à mon sens tenir compte des profils de ces molécules car épandre 30 ou 50 kg de soufre n’est pas dommageable alors qu’ épandre des kg de cuivre stérilise le sol . Afin de laisser une solution contre le mildiou pour les bios les autorités acceptent de déroger aux critères qui s’appliquent aux molécules de synthèse

      1. L’ironie dans l’histoire, c’est que le soufre, pesticide « bio », donc prétendumment le contraire d’un pesticide « chimique », provient de stocks énormes issus du désoufrage … du pétrole et du charbon. Le soufre soit-disant bio n’est rien d’autre qu’un sous-produit direct des industries chimiques, pétrolières et charbonnières, toutes les choses dont les enverdeurs ont en horreur.
        Si c’est pas le comble de l’hypocrisie, ça ?

        1. C’est la même chose pour le cuivre: les formulations utilisées n’existent pas dans la nature. Elles ont le résultat de l’industrie chimique. Par contre, pour les amendements les bios refusent la chaux ( produit par l’homme) et préfèrent épuiser des ressources non renouvelables ( de calcaire coquiller ou autres). Donc , beaucoup d’incohérence et d’hypocrisie. Il est vrai qu’ils doivent de plus en plus jongler car les molécules  » bios  » comme le mercure, l’arsenic, la nicotine etc… ont été interdits depuis longtemps du fait d eleur toxicité.

  9. La dose maximum de cuivre par ha cultivé est de 4 kg, y compris en bio.
    Le bio (vigne et arboriculture) étant le principal utilisateur de cuivre et de soufre car n’ayant quasiment pas d’autre solution.
    Si l’on fait le calcul, on trouvera certainement un tonnage de pesticides ( principalement minéraux) bien supérieur en agriculture bio qu’en conventionnel, sur les vignes et les vergers principalement.
    Le cuivre est la substance la plus dangereuse des deux, pour les sols mais aussi pour l’utilisateur, mais le soufre étant en cause, a priori, car irritant et incident lié à la pulvérisation depuis la vigne bio ( sens du vent par rapport à l’école et intensité ) dans l’affaire de Villeneuve de Blaye et de l’incident avec les élèves et surtout l’institutrice, un peu « spéciale ».

    1. et en plus les autorités , si pointilleuses pour tout contrôler en conventionnel ( il faut bien aussi occuper la technostructure bureaucratique socialiste) ferment les yeux sur les doses de cuivre réellement appliquées en année à mildiou , car ces années là la dose de 4kg /an est dépassée.

    2. Sauf erreur, c’est 6 kg maximum de cuivre en un an avec une moyenne de 4 kg sur une période de cinq ans.

  10. Les 4000g max sont une demande ancienne des toxicologues.

    https://www.vitisphere.com/actualite-84720-LEFSA-preconise-une-limitation-a-4-kghaan.htm#
    http://www.aredvi.asso.fr/AREDVI_public/MA/STMAX_2014/9.pdf

    et acté par l’ANSES « En application pleine dose ou en applications fractionnées de la dose maximale autorisée sans dépasser la dose de 4000 g de cuivre metal/ha/an et par parcelle. Sur raisin de table : utilisation déconseillée au-delà du stade BBCH 17.  »
    https://ephy.anses.fr/ppp/bordo-20-micro
    Mis à jour le 28/06/2017, c’est donc récent.

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