Agriculture : les pertes d’emplois passées sous silence par les médias

Partager sur : TwitterFacebook

agriculteursDans l’émission « Dimanche en politique » consacrée au malaise des agriculteurs le 15 octobre dernier sur France 3 Limousin, Olivier Hameillon, salarié de l’association Solidarité paysans, a rappelé que dans la région, l’agriculture perdait chaque année six cents à sept cents emplois nets, soit quatre fois les effectifs de l’usine GM & S de La Souterraine. En avez-vous pour autant entendu parler ? Non, car ce gigantesque plan social qui dure depuis des années préoccupe moins les médias que certaines fermetures d’usines. Les écolos n’y sont pas pour rien, à force de faire passer les agris pour des pollueurs ou des nuisibles, les médias non plus (« rien qu’à la télévision, il y a une émission anxiogène sur l’alimentation tous les trois jours, soit 80 par an, avec une présentation frauduleuse de la réalité » rappelait en octobre 2017 Gil Rivière-Wekstein)… Il ne faut pas ensuite s’étonner de l’indifférence des populations face à ce drame silencieux.

3 commentaires sur “Agriculture : les pertes d’emplois passées sous silence par les médias

  1. Une des causes de la perte d’emplois est tout simplement la baisse de la compétitivité. En voulant défendre becs et ongles des exploitations non viables on aboutit, après un certain temps, à l’effet inverse. Une agriculture compétitive permettrait d’exporter plus et générerait beaucoup d’emplois ( commercial, marketing, logistique etc….). En interdisant de planter de la vigne ( par ex) et donc d’exporter du vin ( haute valeur ajoutée, beaucoup d’emplois etc…) , ou de produire des huîtres ou du fromage ….. il ne faut pas s’étonner de la perte d’emplois. Une agriculture bureaucratisée et soviétisée n’a pas beaucoup de chances dans le monde géré par nos  » mondialistes « .On doit accepter la perte d’emplois sur les marchés de commodité ( céréales …) et plus que compenser dans les produits transformés. Ce ne sont pas les mêmes emplois, d’ou l’importance de la formation, de la mobilité et de l’accompagnement des changements.

    1. La baisse du nombre d’agriculteurs ne me gènent pas vraiment, à partir du moment où le potentiel de production est préservé ou amélioré.
      Cependant, en France, nous n’en prenons pas le chemin: il suffit de regarder l’évolution de la production en volaille, en porcs, en fruits et légumes, vins depuis 20 ans. Et nous risquons de prendre la même voie en lait.
      Vouloir installer des agriculteurs coûte que coûte est une erreur, mais politiquement, c’est bien vu.

    2. @Visor,
      « Perte d’emplois », pas vraiment : il y a plus de gens employés dans les chambres d’agriculture que dans les champs d’agriculture. Elle est pas belle l’économie fasciste à la française ?

Les commentaires sont fermés.