Des poules bio contaminées aux PCB

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POULE
Le drapeau de la Wallonie : un coq rouge sur fond jaune, un coq bio aux PCB ?

Après le saumon bio toxique (voir ici et ), les carottes bio contaminées ou encore la crème solaire bio inefficace contre le soleil, les poulets bio assaisonnés aux PCB ! C’est au cours d’un contrôle de routine que l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) de notre voisin belge a découvert un élevage bio de poules pondeuses « problématique », écrit pudiquement la RTBF sur son site.

« Les analyses effectuées confirment non seulement un dépassement de la norme réglementaire en polychlorobiphényles (PCB) mais les résultats indiquent en outre qu’un risque potentiel existe pour la santé du consommateur » a alerté lundi l’Afsca qui invite les consommateurs en ayant en leur possession à ne pas les consommer et à les ramener en magasin. Les œufs ne sont évidemment plus proposés à la vente. « Une enquête est en cours pour déterminer l’origine de la contamination » écrit la chaîne publique belge. La piste la plus sérieuse est la terre sur laquelle les poules sont en libre parcours, estime pour l’instant l’Afsca.

Les PCB sont des polluants organiques qui persistent dans l’environnement. La plupart d’entre eux sont des cancérogènes probables, des perturbateurs endocriniens et/ou des inducteurs enzymatiques susceptibles de perturber le métabolisme, indique Wikipédia.

Réussir à faire payer aux consommateurs plus cher pour ingérer ces saletés, il faut quand même applaudir le génie du lobby bio !

23 commentaires sur “Des poules bio contaminées aux PCB

  1. Picorer sur un terrain contaminé aux métaux lourds qui est le long d’une route et à côté d’une déchetterie ne peut que créer des problèmes, que ce soit du bio ou non.
    Le bio n’est pas un facteur de qualité. Il est grand temps de revenir à ce qui compte et de communiquer sur les résultats (molécules toxiques …) et non les moyens ( labels actuels).
    Les filières, bio ou pas, doivent s’engager sur une approche de performance ( amélioration réelle de la qualité et maîtrise de celle-ci) plutôt que sur des cahiers des charges listant des moyens à mettre en œuvre. Un changement drastique de la mentalité.
    Pour cela il faut vraiment raisonner client/consommateur .Cela prendra 20 ans … à partir du moment ou la volonté de le faire sera là.

    1. Tout à fait d’accord !!!
      j’estime que le bio doit respecter les standards sanitaires imposés au conventionnel !!!
      Il y va de la santé des consommateurs !
      Et aussi, que les médias, si prompts à « dénoncer les dérives de l’agro-industrie », devraient faire de même pour le bio. Car sinon, ils sont complices des intoxications. La propagande du bio (sain, écologique…) véhiculée par les médias est une des raisons des achats des consommateurs.
      Si les consommateurs savaient la vérité, je ne suis pas sur que le bio soit si tendance !!!

  2. Une petite anecdote:
    Mon journal local a titré en une « des moutons pour nettoyer la vigne ».
    Il s’agissait d’un viticulteur « bio » qui teste l’écopaturâge pour désherber ses interrangs. C’est bien beau de passer le tracteur mais c’est beaucoup de temps et de carburant consommés.
    Ce viticulteur teste donc des moutons de race Ouessant loué à un tiers, spécialisé dans l’écopaturâge, pour brouter les « herbes invasives ». Si le test est concluant, le coût de location est estiméde 800 à 1200 €/ha/an).
    C’est le début d’une (belle) histoire.
    Mais je crains qu’elle ne tourne court: les moutons sont très sensibles au cuivre, et la vigne en bio est très utilisatrice de bouillie bordelaise. Je ne serai pas étonné que ces ovins ne survivent pas longtemps à cette expérience.
    Mais je ne pense pas que le journal titre ensuite, « intoxication de moutons en vigne bio ».
    C’est néanmoins surprenant que le loueur ne sache pas le risque qu’il fait peser à ses animaux en les lachant dans de la vigne « bio ».
    On pourrait appeller ça de la maltraitance animale par ignorance.

      1. oui en Vendée dans un verger bio: 6 brebis .
        Le producteur bio avait été prévenu et ne l’avait pas cru…….
        les moutons a ma connaissance sont les seuls ruminants a ne pas du tout supporter le cuivre . Il n’y a jamais de cuivre dans leur minéraux

    1. Encore un qui a inventé la courbeuse à banane.
      Ma mère m’a souvent raconté que jusque dans les années 60, dans la commune du Gers où elle a grandi, lors de la transhumance d’été vers les Pyrénées, les viticulteurs invitaient les troupeaux à passer sur leurs terres.
      Ceci, en plus désherbage, constituait également un apport en fumure.
      Ce passage revêtait une telle importance qu’un ordre de passage était établi entre les différents exploitants afin que chacun d’eux puisse en profiter.

      1. @olive Si votre mère a vue cela , il y a une chose de sure et certaine:
        Il ne pouvait pas y avoir de cuivre sur ce que les moutons pâturaient . N’importe qu’elle moutonnier connait ce fait/connaissance « de base » dans l’élevage des mouton.(ou alors il existerait une race de mouton résistante au cuivre élevée dans le Gers et pratiquement inconnue…??!!)
        bravo pour votre : »Encore un qui a inventé la courbeuse à banane. » (avec une gentille ironie car l’erreur est humaine)

        1. @yann, hélas point de variété gersoise, le département a toujours été pauvre en brebis mais recevait les passages des transhumances notamment depuis Les Landes (la variété landaise dont il reste une centaine d’individus peut être vue lors d’une visite de l’Ecomusée de Marquèze) .
          Pour le reste reportez-vous à l’explication d’Alzine et à une époque où on ne prévenait pas l’Académie Vétérinaire lorsqu’une une brebis décédait y compris d’intoxication au cuivre (dont je ne remet pas en cause la toxicité pour le peuple ovin mais tout est question de dose).
          Pour complément d’information la bouillie bordelaise a longtemps été utilisée pour traiter les problèmes de mycoses qui affectaient les onglons des brebis .
          Je retourne à mes recherches sur les courbures des bananes et vous tiendrai informé des résultats.
          Amicalement

  3. Le mouton est effectivement une des espèces les plus sensibles au cuivre.
    Nombreux accidents ou empoisonnements volontaires avec du cuivre sur cette espèce.
    Pour l’histoire des moutons dans les vignes avant 1960, ils ne faisaient qu’y passer, seulement en hiver en l’absence de traitement sur la vigne, donc pas de dépôts sur les plantes. Les mauvaises herbes étaient certes plus riches en cuivre ( lié à la concentration dans le sol) mais sur un pâturage inférieur à la semaine, sans conséquence notable. C’était évidemment avant la généralisation de l’azote minéral et des NPK formulés bien plus efficace pour fertiliser la vigne sans risque pour les moutons.
    Un peu plus d’information sur la toxicité du cuivre :
    Une concentration de cuivre très élevée dans l’alimentation ( entre 75 et 90% de l’apport journalier) peut être toxique si cette dernière est trop importante et entraîner des effets délétères sur la santé. La détérioration des globules rouges, des poumons, principalement du foie et des fonctions pancréatiques sont les symptômes les plus courants d’un empoisonnement par le cuivre. https://www.inspq.qc.ca/eau-potable/cuivre
    « L’organe cible de la toxicité chronique du cuivre ingéré (par l’eau ou par le biais de suppléments alimentaires) est le foie, malgré que cette toxicité est habituellement observée chez des individus plus vulnérables (hépatomégalie, cirrhose du foie; voir Groupes vulnérables) (NRC, 2000). Chez les individus en bonne santé, ces effets gastro-intestinaux d’une intoxication chronique ou sous-chronique au cuivre par l’eau potable ne sont pas observés qu’à des concentrations en deçà de 4 mg/l chez les adultes ou 2 mg/l chez les enfants (Cal EPA, 2008; OMS, 2004; Pizarro et al., 1999b; Pizarro et al., 1999a; Pizarro et al., 2001; Olivares et al., 1998).
    Chez les animaux, des effets hépatiques et, dans une moindre mesure, des effets rénaux sont les plus régulièrement observés à la suite d’une exposition orale à des concentrations élevées de cuivre (dose sans effet nocif observé [DSENO] variant entre 16 et 1060 mg de cuivre/kg/j) (NRC, 2000). Ainsi, les données de toxicité chronique indiquent que les animaux sont peu sensibles au cuivre comparativement à l’humain. »
    Plus sensible que l’homme, de petits ruminants comme le mouton sont davantage exposés. Le mouton est tué par le cuivre dès 15 mg de Cu par kg d’aliment ; la mort survenant après une phase hémolytique lorsque le taux de Cu dans le foie dépasse 350 à 1000 ppm de matière sèche (selon Bremner 1998, Underwood et Suttle 1999). Le mouton semble être le mammifère le plus sensible, parmi ceux étudiés ; des espèces sauvages apparentées telles le chamois ou l’Isard pourraient présenter des sensibilités significatives au cuivre suite à l’utilisation de sels de cuivre au niveau de pédiluves en zone d’altitude, des mortalités d’isards peuvent être associées à une gestion inappropriée historique de sels de cuivre.

  4. Indépendamment des moutons, cette information corrobore l’analyse que fait l’ANSES sur les véritables sources de risques sanitaires dans l’aliment , extrait de l’EAT infantile:
    https://www.anses.fr/fr/content/l%E2%80%99anses-passe-au-crible-l%E2%80%99alimentation-des-enfants-de-moins-de-trois-ans

    Situation jugée préoccupante: plomb**, arsenic inorganique**, nickel, Dioxines et furanes**,polychlorobiphényles**, Acrylamide, furane ( neoformé) ,Toxines T2/HT2**,
    déoxynivalénol** et ses dérivés.
    Statut selon le règlement (CE) n°1107/20099 : A (approuvée), NA (non approuvée) ou en cours d’évaluation
    * : POP inscrit à la Convention de Stockholm (contaminant de l’environnement)
    ** : Substances (ou congénère spécifique d’une famille de substances) faisant l’objet d’une réglementation (hors eau).

    On retrouve bien nos polychlorobiphényles ou PCB.

    Le sujet sera t-il abordé dans ces termes lors des EGA? la méconnaissance des cocktails de ces substances, déjà présentes à des niveaux significatifs ne fait l’objet d’aucune étude ou si peu.

    Pour l’instant pas de mention de cette contamination dans la presse de l’hexagone.
    Il faut avoir l’accent belge, une fois, pour accéder à l’information.

    1. Mon cher Alzine.
      La quasi totalité des ETM et molécules que vous citez sont « naturelles ». Donc personne (écolo-médias) n’en parlera, car ils ne peuvent pas taper sur « un méchant industriel » !!!
      Donc « circulez y rien à voir » !!!
      Triste n’est-ce pas …

      C’est comme cette pub de Leclerc « on supprime les produits « controversés » : dans des lingettes pour bébé on remplace un « produit controversé » par du « lait d’amande douce »…
      Je ne sais pas si enduire les fesses d’un bébé avec de l’amygdaline est une bonne idée??? « Mais c’est bio et naturel, donc sain »…
      MDR !!!

    1. C’est un document entièrement à charge contre le glyphosate. C’est écrit par des activistes anti-chimie et financé par des lobbies écolos. L’auteur principal par exemple est John Peterson Myers, un marchand de peur bien connu, ça remonte déjà à l’époque de sa propagande anti DDT.
      Le « printemps silencieux » prédit par lui et ses co-religionnaires ne vient toujours pas, on ne tombe pas tous comme des mouches à cause des produits chimiques, alors il est de plus en plus hystérique.

      Un des arguments dans l’article pour dire le glyphosate c’est mal, c’est que l’OMS l’a classé comme « cancérigène probable ». Argument risible quand on voit toutes les magouilles et l’absence totale de justification scientifique pour arriver à cette conclusion qui ne dit strictement rien (le glyphosate est cancérigène probable, tout comme… le café !). Pourtant, c’est un argument repris plusieurs fois dans le papier, pour se donner un semblant d’autorité. Bref, ce genre de torchon, c’est bon pour la poubelle.

  5. Indépendamment du fait que l’évaluation du CIRC qui ne mettrait en avant qu’un risque pour l’applicateur et par ailleurs mise en relation très sujette à caution d’où la contestation par diverses agences au plan mondial, le classement « cancérigène probable » mettrait le glyphosate au niveau du café, de la viande rouge …
    Loin derrière le tabac, l’alcool, la fumée du cannabis, la pilule contraceptive , les émission des moteurs diesel et essence, la manipulation de l’essence à cause du benzène qu’elle contient.
    Les LNH que favoriserait le glyphosate sont bien associés à l’exposition au benzène, à divers solvants organiques (xylènes, toluène), donc ont plus à voir avec des substances issues de la chimie du pétrole, des pesticides aussi peuvent être en cause mais uniquement des insecticides organochlorés famille du HCH dont le lindane, c’est également le cas pour la manipulation de l’essence ou l’exposition à ses vapeurs ainsi que celles du diesel .
    L’opération de pulvérisation du glyphosate en lien avec l’émission d’imbrulés de diesel qu’émet le moteur du tracteur agricole est vraisemblablement plus cancérigène que le glyphosate épandu lui même. Les émissions de moteurs diesel surtout agricole non filtré , étant des cancérigènes certains .
    Le remplacement du glyphosate par le labour entrainera plus d’émission et de manipulation de diesel agricole donc plus d’exposition de l’agriculteur et des riverains à ces cancérigènes certains liés au moteur des tracteurs ( peu différent de celui des camions qui traversent nos campagnes …et nos villes).
    L’étude du CIRC parait très bidonnée, destinée à provoquer la polémique actuelle, ce qui ne veut pas dire que certains pesticides anciens ou certains adjuvants des pesticides actuels notamment les xylènes et toluène sont indemnes de risque en matière d’effet sur le risque de cancer, mais ces solvants sont également présents dans différents produits du quotidien dont les peintures utilisées par la plupart d’entre nous.

    1. @Alzine
      Reuters vient de dévoiler les magouilles du CIRC (IARC en anglais) pour pondre le rapport qui a permis à l’OMS de classer le glyphosate en « cancérigène probable » .
      https://www.reuters.com/article/us-who-iarc-glyphosate-specialreport/in-glyphosate-review-who-cancer-agency-edited-out-non-carcinogenic-findings-idUSKBN1CO251

      En gros le CIRC a éliminé de son rapport tous les résultats qui concluent à la NON-toxicité du glyphosate pour ne garder que ceux qui l’arrange, et hop, ni vu ni connu que je t’embrouille. Les escrolos font de l’escroquerie scientifique ? Quelle surprise.

        1. @miniTAX
          Je fini par douté aussi a force mais :
          Je croix bien que la désinformation est bien pire que ce que vous laissez entendre!
          Même vous, vous finissez (malgré vous) par y participer: Ce n’est pas l’OMS qui a classer le glyphosate comme tout le monde fini par le dire, mais seulement le CIRC! Le CIRC dépend de l’OMS mais est indépendant dans sont fonctionnement et ses affirmations. L’OMS a bien fait une déclaration où il rappelait que le CIRC avait bien la responsabilité (et lui seul) de cette affirmation selon laquelle le glyphosate serait « cancérigène probable ».
          L’OMS a bien rajouté dans son commentaire que pour sa part, elle se référait logiquement aux organismes qui eux travaillent bien sur le risque pour l’homme comme l’ANSES ou l’EFSA (ce qui n’a jamais été le cas du CIRC qui travail seulement sur la qualification du « DANGER cancers » alors que le risque est toujours égale à RISQUE = DANGER(cancer) x EXPOSITION…) ainsi que toutes les autres agences de sécurités alimentaires qui sont toutes contre l’avis du SEUL et isolé CIRC. Le CIRC n’est pas L’OMS (Seppi devrait pouvoir confirmer car je fini vraiment par douter d’avoir lu se fait a force de voir/entendre partout l’OMS à DIT QUE …!!!)
          Ce qui est sure c’est que la magouille du CIRC est bien pire que le seul fait de: »En gros le CIRC a éliminé de son rapport tous les résultats qui concluent à la NON-toxicité du glyphosate pour ne garder que ceux qui l’arrange, et hop, ni vu ni connu que je t’embrouille »
          Le CIRC n’a pas seulement minablement « menti par omission » car il a carrément changer certaines conclusions faites par les experts dans les études qu’il utilise comme références pour arriver laborieusement au classement le plus faible dans leur échelle.
          Merci a Seppi pour ce travail d’information:
          http://seppi.over-blog.com/2017/10/glyphosate-que-le-circ-s-explique-enfin.et-retire-sa-monographie.html
          Cependant Seppi , je vous trouve « trop sympa » dans votre demande pour que le CIRC retire sa monographie.
          La « désinformation de masse » à atteint de telles proportions , qu’il ne faudrait pas attendre comme d’habitude « l’analyse de l’histoire » pour pouvoir dénoncer les organisateurs de cette « propagande idéologique » réellement néfaste a nos société. Le CIRC devrait être mis au ban des accusés comme exemple. Il y a matière a faire le buzz maintenant pour les journalistes. Il y a suffisamment de preuves pour qu’un journaliste avec un peu de c…e puisse faire éclater ce scandale en révélant toute cette magouille du CIRC (de l’équipe de portier surtout avec entre autre, leur joli cheque de 160 000 dollars . LOL).
          Il faut maintenant un procès public du CIRC ou au minimum de l’équipe qui a bossé sur la monographie du glyphosate!
          Il faut que tout le monde connaisse bien qui sont réellement les « supers scientifiques » responsable de ce vrai scandale et énorme « arnaque idéologique » .Il faut étaler au grand jour toute la « déontologie »(groooosse ironie) de ces sois disant sauveurs de la planète !

        2. « Même vous, vous finissez (malgré vous) par y participer: Ce n’est pas l’OMS qui a classer le glyphosate comme tout le monde fini par le dire, mais seulement le CIRC!  »

          ——————————
          Bien sûr, ça tous ceux qui s’informent autrement que par les merdias le savent parfaitement. J’ai fait un raccourci mais ça ne change pas grande chose, l’OMS est un « machin » globaliste corrompu jusqu’à la moelle, elle a de toute façon ZERO crédibilité et elle a bel et bien validé et cautionné les mensonges du CIRC. A vous entendre, on croirait que vous cherchez à laver l’honneur de l’OMS. Allons donc, l’OMS vient de nommer Muggabe son ambassadeur !!

          1. Désolé miniTAX , mais là je pense que vous faite une erreur et pour vous répondre, je cherche ou j’espère plutôt, qu’une chose , que cette folie/situation Ubuesque/désinformation impensable de notre société concernant les fait « scientifiques », s’arrête. Cela devient très grave !!! En résumé/raccourci :Vous confirmez que l’OMS n’est pas responsable de cette affirmation, mais comme vous ne « l’aimez pas » ce n’est pas grave de porter une FAUSSE accusation contre elle !!!!
            Si l’OMS sur ce sujet là, a bien fait une déclaration où elle rappelait que le CIRC avait bien la responsabilité (et lui seul) de cette affirmation selon laquelle le glyphosate serait « cancérigène probable » et qu’elle (L’OMS) a bien rajouté dans son commentaire que pour sa part, elle se référait logiquement aux organismes qui eux travaillent bien sur le risque pour l’homme comme l’ANSES ou l’EFSA ainsi que toutes les autres agences de sécurités alimentaires qui sont toutes contre l’avis du SEUL et isolé CIRC, que peux t elle faire de plus sur CE SUJET!!!!!! Ce n’est pas de sa faute si les médias (qui finissent par vraiment devenir pour certains comme l’immonde, de vrai mèrdia )
            sont « dirigés/orientés/bloqués » toujours sur les même âneries et ne relaient pas plus ses communiqués.
            Vous « arranger volontairement l’histoire » pour faire valoir vos idées et votre avis sur l’OMS (que je ne discute même pas si vous me suivez bien)!!!C’est exactement ce que font les « anti on ne sait même plus quoi » à court d’argument (et je ne vous mets pas avec eux pour autant..)! Ils mentent sans vergogne en toutes connaissances de causes (cf en exemple, les « scientifiques »(lol) de le fameuse monographie sur le glyphosate du CIRC).
            S.V.P. puisque vous en connaissez certaines, Il faut enfin rétablir les vérités et non augmenter/valider le nombre de mensonges en circulation qui perdent tout le monde.

  6. On peut lire sur les causes de lymphomes la meilleure source sur les causes possibles:
    http://www.cancer-environnement.fr/299-Lymphomes.ce.aspx
    On y trouve les solvants, les teintures capillaires la manipulation de pesticides avec des éléments de preuve pour le lindane qui est un pesticide mais aussi un biocide, largement utilisé pour la protection du bois jusque récemment et même contre la gale humaine directement sur la peau( jusqu’en 2007).
    En dehors du lindane, la manipulation de pesticide confond la matière active pesticide et les coformulants dont de nombreux solvants : xylènes, toluène, certes en très faible quantité désormais mais largement représentés dans les pesticides….et les peintures , jusque vers 1995.
    Les odds ratios pour les pesticides restent dans une fourchette basse : 1.4 à 2, ce qui ne permet pas d’identifier un pesticide particulier ou un groupe hors le lindane et potentiellement divers organochlorés vu la formule chimique du HCH qui renvoie à celle du benzène, benzène facteur de risque majeur, mais bien épargné par la presse sinon alors il faut parler de l’essence sans plomb et de la consommation du tabac, tabac principal facteur d’exposition au benzène et toujours autorisé à la consommation en France. Qu’attend le gouvernement?

  7. Toujours dans le même site et la même page de cancer-environnement, on peut lire:

    « Expositions aux dioxines
    La principale source de rejet de dioxines dans l’environnement provient des émissions des usines d’incinération d’ordures ménagères ancienne génération, avant mise en conformité en 2005.
    Si la nocivité des dioxines est connue avec son classement en tant que cancérogène avéré pour l’homme (groupe 1 du CIRC), leur responsabilité dans la survenue de cancers pour des expositions à faibles doses dans l’environnement reste encore discutable.
    En France l’étude de Viel confirme les résultats d’une première étude réalisée en 2000 autour de l’incinérateur de Besançon. Ils observent une incidence élevée de LNH chez les riverains fortement exposés aux rejets des fumées émises par les incinérateurs pour la période (1990-1999), avant mise en conformité (RR=1,120 IC95% : 1,002-1,251) (Viel, 2008). L’étude de l’InVS a confirmé un excès de risque relatif (RR) de LNH (tout sexe confondu) de 12% chez les riverains (RR= 1,12 IC95% :1,00-1,25), cet excès est surtout observé chez les femmes (RR=1,18 IC95% : 1,01-1,38) (Fabre, 2008). »
    Fin de citation.

    Les « PCB » ou polychlorobiphényles sont, comme les dioxines, des composés aromatiques chlorés. Certains sont plus proches des dioxines au vu de leur structure chimique mais agissent sur des mécanismes biologiques proches.
    La principale différence tient au fait que de nombreux PCB ont été produits intentionnellement pour des fonctions chimiques alors que les dioxines sont des processus de fabrication ou de destruction notamment des PCB ou simplement de la combustion, un incendie de forêt produit des dioxines comme la combustion du bois dans un foyer, surtout foyer ouvert ainsi que la combustion d’une cigarette de tabac ou de cannabis.

    Notre poulet bio contaminé par des PCB ( dont la présence dans le poulet et la nature des molécules de PCB détermine le risque ) a, dans cette logique et en fonction du niveau de contamination du poulet et de la quantité de poulet ingérée ( qui détermine l’exposition ) infiniment plus de chance de causer des cancers type LNH que l’utilisation de glyphosate… au vu de la connaissance objective des causes de LNH , les adjuvants du glyphosate n’étant pas des solvants organiques mais des surfactants… d’origine naturelle … suif de bœuf éthoxylé….

    Cela dit si le boeuf qui a produit le suif a brouté durant de longue années l’herbe d’un pré situé sous le panache de fumée d’une usine d’incinération avant 2000 ( UIOM) et la généralisation des filtres sur les cheminées des usines, avec dépôt de dioxines sur l’herbe, on ne peut exclure que les Tallow amines, adjuvant du glyphosate soient totalement indemnes de dioxines, contamination du bœuf donc du suif qui en est extrait et passage dans le surfactant d’origine naturelle (POEA).
    Un peu tiré par les cheveux quand même, même sans teinture capillaire, autre facteur de risque de LNH.

    Les politiques qui sont à l’origine de la gestion voire de la cogestion des UIOM préfèrent rechercher une origine liée aux pesticides plutôt que dans la gestion des déchets qui a longtemps prévalu en France.
    Le bouc glyphosate chargé de tous les pêchés étant envoyé mourir dans le désert de l’ignorance.
    L’agriculture de conservation des sols avec!

  8. Et pour rire (jaune) un peu : http://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/pesticides/de-l-agent-orange-au-glyphosate-comment-monsanto-a-tout-fait-pour-couper-l-herbe-sous-le-pied-de-ses-detracteurs_2405936.html

    Les contaminations de l’agent orange par les dioxines est un fait terrible pour les populations concernées mais les herbicides 2-4D et 2,4,5 T ont été débarrassés de ces terribles polluants au début des années 1970 alors que les usines d’incinération des ordures ménagères ont continué à cracher des dioxines et à empoisonner les territoires, y compris et surtout en France, jusqu’au début des années 2000.
    Faut-il mettre en examen des centaines d’élus locaux qui n’ont pas été assez vigilants?

    https://www.actu-environnement.com/ae/news/1588.php4
    « L’incinération des ordures ménagères reste la première source d’émissions de dioxines en Ile-de-France
    En 2000, le total des dioxines qui entrent dans la catégorie des Polluants organiques persistants (POPs) émises par les UIOM franciliennes s’élevaient à 25 grammes, soit 24,6 % des émissions totales, toutes sources confondues. »

  9. https://www.actu-environnement.com/ae/news/1588.php4
    A lire en détail car aussi excellent qu’ancien :

    « Mais la mise aux normes des incinérateurs franciliens n’est pas achevée. Au 1er janvier 2006, trois incinérateurs franciliens ne respectaient pas la norme de 0,1 ng/m3 : Massy, Sarcelles et Issy-les-Moulineaux. Les deux premiers sont fermés et réouvriront au cours du premier trimestre, une fois les travaux de mise en conformité achevés. Issy a continué à fonctionner cet hiver pour assurer la continuité du chauffage urbain (cogénération) et a été définitivement fermé. Outre les composés organiques (PCB, dioxines et furannes), les polluants rejetés dans l’atmosphère sont nombreux : dioxyde de soufre, oxydes d’azote, acide chlorhydrique, particules de tailles variables et métaux lourds. »

    « Rappelons que plus de 6 millions de Franciliens soit 56 % de la population résident dans l’environnement proche d’un incinérateur.  »

    Sans plus de commentaires, lire cela est effarant.

    Et on fera des reproches à l’agriculture dite industrielle des années 90!

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