Droit de réponse de Santé Magazine

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Suite à notre billet « Bio : les raccourcis de Santé Magazine », Santé Magazine nous a fait parvenir les précisions suivantes :

Santé Magazine, magazine et site, s’intéresse à NutriNet-Santé depuis son lancement, et rend régulièrement compte de ses nouvelles publications.
C’est pourquoi nous avons souhaité publié cette actualité sur notre site le 29 septembre dernier. Et, comme nous le faisons lorsque nous relayons des publications scientifiques, la source de cette étude a été mentionnée, ainsi que le lien vers le site de l’Inra.
Nous avons repris le titre de l’Inra : « Consommer bio fait baisser le risque de syndrome métabolique » en le mettant au conditionnel : Une alimentation bio ferait baisser le risque de syndrome métabolique. Nous avons aussi largement relayé les propos de la chercheuse. C’est un éclairage intéressant pour mieux comprendre la survenue d’un syndrome métabolique, mais nous n’avons en aucun cas indiqué qu’il s’agit d’un lien de cause à effet confirmé. Nous espérons que ces précisions vous seront utiles.

8 commentaires sur “Droit de réponse de Santé Magazine

  1. Et quand vont ils faire une enquête sur la corrélation entre le nombre de plus en plus élevé de magazines sur la santé et la progression du nombre de personnes qui ne savent plus s’alimenter correctement et/ou sans avoir peur, l’augmentation de personnes en surpoids, les troubles alimentaires (orthorexie, anorexie…), etc…

    1. La question est de savoir si les magazines se sont développés après l’augmentation des problèmes de surpoids… ou avant. Est ce qu’ils peuvent être la cause du problème ou une tentative pour répondre à un besoin?

      1. Ils repondent à un besoin des consommateurs.
        C’est la base de l’économie…. Des agents économiques ont des besoins ( rationnel , irrationnels , affectifs , reconnaissance sociale..) , tout l’art d’une fournisseur est d,apparier sa production au besoin. On ne crée pas un besoin , il existe seulement et atteint d’être assouvit.

        1. Enordi vous dite (peu être un peu vite): »On ne crée pas un besoin , il existe seulement et attend d’être assouvit ». Une économie de rêve quoi ?
          Vous parlez et réfléchissez avec une « morale » qui vous amène a une logique/réponse « morale ». Ce serait le rêve si votre vision du monde était possible avec la vrai « NATURE » humaine. (…encore la nature qui est faussement idéalisée…)
          Dans la vrai vie, pour exemple: le sans gluten, le sans huile de palme…….!!!!! Oui il y a bien un besoin au départ avec des personnes allergique (quoique pour l’huile de palme..!) mais ensuite se sont bien les « profiteurs » qui amplifie « sans aucune morales » le besoin. Tous ces « veilleret, directeurs de biocoop, GP et autre « parasite » (aux sens biologique) de nos sociétés , pense plus à leurs comptes en banques que votre/nos besoins. Pour y arriver , il fabrique le besoin .!!

  2. http://bionutrinet.etude-nutrinet-sante.fr/node/7
    Les consommateurs réguliers de produits Bio présentent des caractéristiques différentes, par rapport aux non-consommateurs :

    • ils ont un niveau plus élevé d’éducation et sont physiquement plus actifs, mais ont un niveau de revenus comparable aux non-consommateurs de produits Bio (excepté pour le groupe des non-consommateurs qui invoquent un coût trop cher pour ne pas les consommer).

    • leurs choix alimentaires tendent plus vers des produits végétaux et peu raffinés chez les hommes (H) et les femmes (F) : plus de fruits (H+20% et F+31%), de légumes (HF+27%), de légumes secs (H+49% et F+85%), de fruits à coque (noix, amandes, noisettes : H+239% et F+381%), d’huiles végétales (HF+37%), de céréales complètes (H+247% et F+153%), avec moins de boissons sucrées (H-34% et F-46%) ou alcoolisées (H-18% et F-8%), de charcuteries (HF-31%), de lait (HF-43%) et de fastfoods (H-22% et F-25%).

    1. @ un physicien,

      Merci pour ce lien et l’extrait associé, très éclairant. Comme on l’envisageait cela n’a donc rien à voir avec le mode de production bio ou la présence ou pas de pesticide de synthèse dans l’aliment mais bien avec le mode d’alimentation et le mode de vie qui sont associés au bio: exercice physique, part de fruits et légumes dans la ration, non dit mais niveau de satiété dans la journée.
      On retiendra en particulier : moins de boissons sucrées (H-34% et F-46%) ou alcoolisées (H-18% et F-8%).
      Ces consommateurs sont rationnels et évitent les boissons sucrées ( les jus de fruits naturels sont cependant aussi sucrés que pas mal de boissons sucrées plus élaborées ), mais consomment quasiment autant de vin ( bio dans leur cas ) que les non consommateurs de bio.
      On relèvera également la part des consommateurs bios plus militants : 14%, c’est la cible de la filière bio , les 51% restant, c’est aussi nous, pouvant consommer du bio occasionnellement parce que le produit n’existe pas en conventionnel, épautre ou sarrasin par exemple, jus de myrtilles, impossible à trouver issus de l’agriculture conventionnelle, voire occasionnellement du vin bio parce que le producteur que l’on aime bien a choisi de basculer coté bio, on ne voit pas la différence au goût mais on paie la bouteille 20% plus cher une fois qu’il a fini sa conversion.
      Quelques maraichers qui ont des légumes ou des fruits cueillis à parfaite maturité mais adhèrent pour des raisons philosophiques ou économiques à la démarche bio.

      Cette enquête est intéressante mais le résumé qu’en tirent les médias, comme d’habitude, est particulièrement mensonger.

      Un point de détail manque cependant, la dépendance au tabac des différentes catégories de consommateurs, certains groupes fument -ils plus que d’autres? … cela impacte aussi la prise de poids, la cigarette et la nicotine jouant sur des récepteurs qui réduisent le besoin de prise alimentaire donc évitent le surpoids, comme pas mal de drogues d’ailleurs.
      Je doute que les 14% soient de gros fumeurs, certains en leur sein certainement mais fraction limitée. Cela aurait été un éclairage intéressant.

  3. Ils le font exprès ou ils sont réellement « neuneu » ces journalistes lorsqu’ils font ce genre de « droit de réponse ». Ce retrancher systématiquement derrière l’emploi du conditionnel dans leurs propos pour se décharger de la responsabilité qu’engendre leurs messages anxiogène « travailler/formulés pour faire le buzz est minable en plus d’être irresponsable.
    Si c’est vraiment involontaire de leurs part, ce n’est plus qu’une simple preuve de leurs incompétence a traiter/analyser ses sujets sérieux et important!

    1. Même le correcteur est victime d’hypoglycémie : « nous avons souhaité publié ».
      Une proposition de titre: Depuis le « règne » de la première « PDG » de son histoire, l’INRA serait contaminée par les écolos et aurait abandonné son objet principal qui est l’agronomie.

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