Les fake news de José Bové

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BovéA la lecture de sa dernière tribune publiée dans Libération, on peut se demander légitimement si José Bové à toutes ses facultés intellectuelles.  A propos du glyphosate, il écrit : « Pourquoi diable des céréaliculteurs pèsent-ils actuellement de tout leur poids sur le ministre de l’Agriculture et sur le Premier ministre pour obtenir la prolongation de l’utilisation du glyphosate contenu dans le Roundup ? La réponse est simple : certains s’en servent pour griller leurs cultures dix jours avant la récolte, pour que les grains aient le même degré d’humidité et accélérer le travail des moissonneuses-batteuses ! »Que Que José Bové  lutte contre le renouvellement de l’autorisation du glyphosate, c’est son problème. Mais  qu’il diffuse ce genre de fake news, on doit dire stop !

25 commentaires sur “Les fake news de José Bové

    1. voir l’article du journal La Croix d’hier sur le Glyphosate
      Cordialement

      Domi nique Trouillard

  1. C’est une vieille habitude chez lui et ses comparses.
    Dans ma vie professionnelle, j’ai été confronté (ma boîte où je travaillais à ‘lépoque) à ses « fakes »: il avait affirmé détenir des preuves accablantes sur des fraudes sur les farines de viande importées.
    Bien sûr, les preuves, on les attend toujours, mais l’objectif avait été atteint, faire du buzz et mettre le doute chez nos concitoyens.
    Dans un Etat de droit normal, il aurait être dû poursuivi pour dénonciation calomnieuse ou quelquechose approchant (je ne suis pas juriste).
    Mais non, il est devenu eurodéputé.

  2. C’est juste que cette « théorie » de l’assèchement des cultures avant la récolte par du glyphosate fait partie intégrante des délires des écologistes.
    D’ailleurs cette idée montre à quel point les écolo n’ont absolument aucune connaissance de l’agriculture, ni des principes de fonctionnement d’un herbicide et encore moins de celui du Glyphosate !!!
    Le Glyphosate agit sur la biosynthèse des acides aminées dans les plantes. Et non pas sur le système hydrique de la plante…

    1. OK avec vous Daniel, mais ont sait aussi que l’on évite/sécurise les PB de création de nitrite (du a décomposition de MO en milieu anaérobie/humide) avec du glypho qui « assèche  » les plantes et limite ainsi le PB.
      Dans les préco « retournement des prairies », il était conseiller un passage de glypho avant le passage mécanique pour optimiser ainsi la valorisation de la MO par une meilleur minéralisation(meilleur destruction des vivaces aussi). On avait aussi le droit (dans les années 90 c’était homologué…maintenant???)de faire pâturer les animaux sur la prairies après passage de glyphosate.(pour ne pas « gaspiller l’herbe » avant retournement. (Personnellement si j’ai du le signaler une ou deux fois a des agriculteurs , je n’ai jamais pu le conseiller quand même.(mais je sais que certain éleveurs l’on fait et c’était autorisé.))

      1. C’est bizarre cette histoire de stopper la création de nitrite par le glyphosate. En effet, la nitration à partir des matières organiques est un processus strictement bactérien. Hors le glyphosate agit sur une voie biologique typique des plantes, qui n’existe donc pas chez les bactéries ou les animaux. Donc utiliser du glyphosate pour réduire le risque de nitrite/nitrate avant la fauche/récolte est totalement inutile…
        Idem pour la minéralisation des prairies : le glyphosate n’aura pas d’action positive. Ce qui est d’ailleurs antinomique avec l’utilisation précédente (formation de nitrite). En effet, la minéralisation est le processus de décomposition de la matière organique par la faune/flore du sol pour libérer les éléments minéraux constituants de base des organismes. Donc la minéralisation va produire des nitrites/nitrates, sels minéraux divers, du CO2 etc etc etc.
        Donc utiliser le glypho pour stopper la minéralisation dans un cas et puis l’utiliser pour favoriser la minéralisation dans un autre cas est totalement paradoxal !!!

        1. Ok daniel. je vous entend bien mais vos explications ne me semblent pas contredire pleinement L’explication donnée a l’époque : Tout d’abord je n’ai jamais entendu et dis que le glypho stoppait la création de nitrite!!L’info de l’époque était bien que l’on diminuait le risque « apparition de nitrite!!!Grosse « nuance » par rapport au « stopper les nitrite » Si augmentation du risque apparition de ‘nitrite » en milieu anaérobie pourquoi le coté « asséchant du glypho » ne serait il pas favorable a la baisse du risque nitrite et a la meilleur minéralisation (par bactérie aérobie)…?
          On sait aussi que l’enfouissement en vert des matières (donc « humide ») organiques « AUGMENTE LE RISQUE » d’apparition de nitrite (si humidité en plus dans sol…)…donc si MO asséché par glypho avant enfouissement cela semblait logique…!

      2. je ne savais pas ça ! Bien que utilisateur du glyphotase , quand j’etais éleveur il ne me serait jamais venu a l’idée de faire paturer les vaches une foi la prairie traitée ! question de principe !

    2. La pratique de l’application de glyphosate sur céréales par exemple au moment de la maturité physiologique n’est pas destinée à « dessécher » la culture mais à dessécher des adventices à développement tardif comme le chiendent par exemple et permettre de ce fait de faciliter la récolte.
      La présence de chiendent (ou de liseron) à la récolte est révélateur d’une mauvaise maîtrise du desherbage (mécanique et/ou chimique lors de l’interculture).

      Ceci dit, il me semble que cette pratique est aujourd’hui interdite en France (à vérifier).

  3. Il faut porter plainte contre lui car ce n’est pas un abruti qui ne sait rien : il ment en toute connaissance de cause dans l’intention de nuire à une profession.Tant que les professionnels et les  » sachants  » laisseront propager de tels mensonges il pourra continuer.On peut se demander si finalement il n’y a pas une connivence avec lui de la part de beaucoup d’intervenants. Le glyphosate est arrivé à un niveau de prix très faible au regard de ses performances ( le prix a été divisé par 10 à 20 en 35 ans , en € constants) et son interdiction permettrait de proposer des solutions bien plus chères ( tel l’acide pélargonique, 20 fois plus cher et moins efficace vendu dans les jardineries). D’ailleurs, ceux qui disent que l’interdiction de faire du glyphosate ferait perdre des milliards € ne disent pas qu’il n’en coûte aux agriculteurs que quelques dizaines de millions €. Le retour sur investissement est exceptionnel !!! Dans ces conditions, son interdiction aurait un effet important , que ce soit pour les mondialistes qui visent à détruire ce qui reste d’industrie, d’agriculture, de valeurs traditionnelles, de défense du territoire etc..( pour mieux asservir les masses par un système totalitaire et liberticide) ou pour les écolo-gaucho-branlos-assistés et parasites.

  4. Ce que souligne José Bové n’est pas volable pour la France mais valable pour les pays du nord de l’Europe et du Royaume Uni pour le colza et les céréales à paille, question de climat en fin d’été et de date de récolte. Indépendamment de cela, avoir des récolte mures et rentrées tôt peut se justifier dans ces pays lorsque l’on s’intéresse à la toxicité t nouvelle dans nos connaissances ) des champignons qui noircissent les épis et que l’on croyait (à tort) sans conséquences sanitaires (cf débat sur ces mycotoxines à l’EFSA et http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0956713513002028)

    Ce n’est pas une pratique française mais c’est une pratique qui existe ailleurs en Europe pour laquelle l’interdiction à terme en France n’aurait ( heureusement) aucune incidence.

    Il y a cependant pire que José Bové :http://www.lunion.fr/51781/article/2017-09-26/la-deputee-marnaise-lise-magnier-defend-le-glyphosate-l-assemblee

    « Ce n’est ni plus dangereux que le tabac, ni plus dangereux que l’alcool ! »

    Argument catastrophique utilisé par cette députée qui visiblement dans le camp des anti glyphosate ( consciemment ?) et totalement faux, tabac et alcool sont des cancérigènes certains, avec effet de seuil pour l’alcool, responsables de 18 et plus cancers différents pour le tabac et 8 principalement des voies aérodigestives supérieures pour l’alcool. Le caractère cancérigène du glyphosate est encore très très discuté.
    La comparaison du glyphosate aurait eu du sens avec le café ou le vinaigre ( légumes au vinaigre) sachant que dans le cas du glyphosate on ne l’ingère pas contrairement au vinaigre ( avec les légumes) et au café ( mais avec des bénéfices sanitaires infiniment supérieurs au très petit risque pour le café).

    Reste qu’en France le glyphosate est surtout utilisé entre deux cultures pour éviter le labour avec plein de bénéfices pour éviter l’érosion des sols , les coulées de boues , la présence de particules de sol dans l’air, y compris celui que respirent les citadins, l’utilisation plus importante de diesel agricole aux émissions mal filtrées par les tracteurs comme par les camions d’ailleurs, émission cancérigènes certains, elles….
    Cela José Bové le sait, car le bonhomme n’est pas idiot ( j’ai même une certaine sympathie pour lui surtout après ses positions sur la gestion du loup), il aurait pu le susurrer dans son propos à moins que la presse n’ait retenu que le fragment qui allait dans le sens désiré.

    1. @Bebop 16.

      L’utilisation de glyphosate juste avant la récolte (entre 20 jours et 8 jours avant, en début d’été) est toujours valable en France mais représente des surfaces totalement marginales et souvent seulement des zones infestées dans le champ lorsque le désherbage principal avant le mois de mars n’a pas fonctionné ( excès d’eau au sol, forte densité de mauvaises herbes). C’est effectivement l’orge pour la fabrication de bière qui est principalement traitée ainsi. L’utilisation pour accélérer la récole ( dessèchement) est surtout utilisé sous climat humide et pas en France, Allemagne, Royaume Uni, Pologne… mais aussi toute l’Amérique du nord qui du fait des surface impose ce type d’utilisation.

      Le grain circulant entre pays, les céréales des petits déjeuners avec d’infimes traces de glyphosate viennent vraisemblablement en grande partie de l’extérieur de l’hexagone. Les céréales des petits déjeuners qui l’ont trouve dans les grandes surfaces sont loin d’être 100 % françaises, et cela n’est pas demain la veille que cela change vu les positions pas très sympas de la grande distribution à l’égard des agriculteurs français.

      Effectivement en France et marginalement, glyphosate pour lutter contre chiendent, liseron, gaillet, chardons avant la récolte… mais aussi potentiellement plantes qui seraient toxiques si elles passent dans la récolte.

      On ne connaît pas l’efficacité de ce désherbage pour lutter contre des graminées mauvaises herbes qui dans un champ de blé ou d’orge sont aussi porteuses d’ergot mais un moyen potentiel de réduire ce terrible contaminant, ce qui donnerait raison à l’excellent article d’Olivier Babeau dans le journal les échos : https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-170501-agriculture-quand-le-principe-de-precaution-conduit-a-lobscurantisme-2091791.php qui restait valable pour une approche générale mais souffrait seulement pour son application aux céréales à paille de l’utilisation principale d’autres herbicides que le glyphosate pour lutter contre l’ergot dans les céréales à paille.

      Envisager un effet tardif sur des graminées adventices qui portent l’ergot du seigle peut ouvrir une nouvelle piste pour gérer les sclérotes qui ne sont portés que par les graminées mauvaises herbes qui contaminent le blé, détruire plus précocement ces graminées dans le blé fait chuter logiquement les sclérotes, non encore testé ou non encore publié.

      1. Pour appuyer un effet vraisemblable de l’usage du glyphosate en pré-récolte pour réduire la contamination par l’ergot du seigle selon le principe: une fraction importante de sclérote est portée par les épis des mauvaises herbes, sur le ray grass, le vulpin ou le chiendent présent dans la céréale à paille.
        Le dessèchement précoce de ces plantes provoque la chute prématurée des sclérotes.
        La récolte de la céréale est peu ou pas contaminée.
        On peut même envisager si la céréale (blé ou orge) est aussi contaminée bien que moins sensible que le ray grass ou le vulpin à l’ergot, les plantes les plus vertes sont celles qui voient les sclérotes chuter à la fin, sclérotes qui vont donc être récoltés ( contaminer la récolte) plus facilement, les dessécher va accélérer la chute des sclérotes donc permettre une récolte plus saine.
        Ce texte accrédite cette logique : http://www.wafarmers.org.au/wp-content/uploads/2013/11/20161027_APVMA_glyphosate.pdf
        « Rye grass ergot numbersin barley samples in some growing zones in Wa have increased over the past few years. This, coupled with high rainfall this year and good spring conditions,has seen a marked increase in late germinating rye grass in barley cropsacrossWesternAustralia. With this in mind, the pre-harvest application of glyphosate is of great benefit,in as far as reducing contaminants in delivered samples. »
        Canada et Australie sont plus concernés par l’ergot que la France, principalement parce que labour a été totalement abandonné de longue date, sur des rotation simplifiées. La lutte contre l’érosion des sols étant une contrainte très forte dans ces régions du monde. L’usage du glyphosate en pré-récolte est bien plus systématique et généralisé.
        Leur expérience pour réduire les contaminations de la récolte par l’ergot serait intéressante à recueillir.

  5. Desolé mais malheureusement Bove n a pas tout à fait tord , certains agris français desiquent leur récolte avec du glypho lorsque leurs parcelles sont envahies d herbes ou de verdillons
    Ceci est confirmé par analyse de glypho par les OS
    Apparement Le glypho est particulièrement surveillé par les brasseurs
    Par contre derrière un glypho en interculture aucuns résidus n est retrouvé dans la culture suivante , ouf !!!

    1. si cela existe, la pratique doit être extrêmement rare.Avez-vous des éléments sur le % de cas concernés?

      1. Non mais apparement cela se pratique plus que l on ne le pense
        Et se sera peut être pire demain si le diquat est supprimé

  6. @ Marco,

    José Bové n’a pas tort de souligner que le glyphosate est utilisé en Europe et dans le monde juste avant la récolte.
    Il a tort lorsqu’il prétend que cela ne sert à rien.
    Il existe certes un aspect qualité, notamment pour l’orge qui servira à produire la bière, ce qui explique que les grands buveurs de bière ont des traces ( infimes ) de glyphosate dans leur urine, en lien avec le traitement de l’orge dans les 20 jours qui précèdent la récolte, mais le principal bénéfice est sanitaire.
    En effet pouvoir avancer la récolte d’une céréale de quelques jours si les conditions climatiques sont instables et passer avant une période d’orage ou de pluies est indispensable pour éviter la contamination des épis par différents champignons qui n’affectent pas la quantité de écolte mais peuvent affecter la qualité technologique et surtout sanitaire du grain, pour le consommateur .
    La connaissance des toxines produites par ces champignons est assez récente et en l’absence de grands accidents caractérisés comme pour les aflatoxines ou la zéaralenone n’a pas fait l’objet d’études poussées, vraisemblablement du domaine de la toxicité chronique.

    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3833142/
    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4505009/
    https://www.efsa.europa.eu/fr/efsajournal/pub/4654
    et pour la toxicité https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5535175/

    Récolter de l’orge ou du blé, les plus homogènes possibles sur le plan maturité le plus tôt possible et avant de voir se développer des champignons qui noircissent les épis est indispensable aussi sur le plan santé.
    Des éléments inquiétants montrent un effet toxique in vitro des mycotoxines de ces champignons alternaria , faute de moyens financiers, il n’a pas été possible de multiplier les études pour démonter qu’In Vivo, la présence de ces contaminants au delà d’un seuil ( à définir) pose aussi problème.

    Beaucoup d’argent a été dépensé pour tenter de démontrer que le glyphosate pourrait ( pas très clair pour savoir s’il s’agit de la molécule ou ses adjuvants) avoir un effet sur l’organisme animal, résultats très toujours contestés, mais pas d’argent pour étudier l’effet sur la santé de mycotoxines produites par ces champignons qui apparaissent tardivement sur les épis, des alternaria.

    On notera que l’emploi du glyphosate réduit le risque de voir se développer ces alternaria sur le grain, effet très indirect mais effet régulier, surtout dans les pays comme la Pologne ou le nord de l’Allemagne, l’Ecosse, le glyphosate permet une récolte plus précoce donc d’échapper aux pluies qui entraîneront le développement de ces champignons.
    Cela, José Bové devra aussi l’expliquer plutôt que de colporter les dernières inepties de MMR, la folle de service, qui la clope à la main expliquait que le glyphosate était un cancérigène puissant, enfin la clope alternativement à la main et à la bouche.

    1. Je suis de votre avis sur toute la ligne à part pour Lise Magnier qui est la seule député à défendre le glyphosate

      1. http://www.liberation.fr/planete/2017/10/03/marie-monique-robin-c-est-l-une-des-molecules-les-plus-dangereuses-inventees-par-l-homme_1600694
        cela va passer le 17 octobre et 19 octobre
        Pour MMR le glyphosate est l’une des molécules les plus dangereuses inventées par l’homme ( cancérigène, perturbateur endocrinien, antibiotique, chélateur de métaux ) !! Elle souffre de troubles obsessionnels graves et a perdu tout sens de la réalité.Il faut qu’elle consulte mais il y a peu de chances que cela se soigne.Elle n’a pas de chance.

        1. Oui je connais les reproches de MMR sur le glypho mais faudrait qu elle enquête en France chez les ACistes elle constaterait que ces agris qui utilisent le glypho depuis plus de 20 ans sont en parfaite santé ainsI que leur famille

  7. On connait des accidents surtout dans les élevages liés à une alimentation ayant des teneurs en mycotoxines bien trop élevées (porcs en espagne il y a quelques années !)
    Le problème des mycotoxines est en train de resurgir doucement tant il a été mis sous le boisseau pendant des dizaines d’années.
    Les mycotoxines sont, de mon point de vue, le problème majeur de l’agriculture bien loin devant les pauvres traces de pesticides que l’on peut y trouver (et il se posera de manière de plus en plus aiguë avec le développement de l’AB).
    Il est important de lire, relire le livre de Galtier (dernier auteur) « danger dans l’assiette » aux éditions QUAE, 2011 qui ne parle que des mycotoxines !
    On y apprend qu’au cours des siècles qui nous ont précédé, les mycotoxines sont certainement responsables de millions de morts.
    Le dernier accident important en France est certainement celui de Pont St Esprit (blé contaminé par l’ergot de seigle …. le mal des ardents ou feux de St Antoine) en 1951.

    Même la FNAB a eu l’honnêteté de signaler sur son site qu’il y avait résurgences de maladies fongiques totalement disparues en AC du fait des traitements fongicides : la carie et le charbon notamment. Les deux champignons responsables de ces maladies produisent eux aussi des mycotoxines (certes moins connues que les aflatoxines, DON, zearalenone…) qui sont tout aussi dangereuses que les autres (elles sont toutes cancérigènes et pas probablement). Par ailleurs, les effets « coktail » sont très loin d’être connus.
    En théorie, l’agriculteur qui voit apparaître ces maladies dans son champ doit « geler » sa terre pendant 3 à 5 ans … sûr qu’il va le faire ? ou alors traiter et repartir en AC !
    Les récoltes 2012 2013 un peu partout dans le monde (USA, Italie, Russie…) ont été contaminées de manière importantes et il a été pratiqué des mélanges de récolte pour tenter de se situer en dessous des seuils légaux !

  8. @ gattaca ,

    Le livre de Pierre Galtier et associés est très bien mais je pense qu’il existe quelques informations sur le sujet plus récentes, qui mentionnent notamment des accidents avec l’ergot en 2013 chez des moutons ou la crise des aflatoxines de 2012-2013 dans le maïs puis le lait passée sous silence dans la presse française, surprenant silence, inquiétant silence, assourdissant silence …qui tendrait à vous donner raison sur le « problème majeur de l’agriculture », tellement majeur que tout est fait pour que le grand public l’ignore et qu’il ne viennent pas à l’idée d’un grand groupe de la distribution de lancer une ligne de produits, garantissant au maxium 20% des normes maximales autorisées, 70 ppb de zearalenone au lieu des 350 autorisés, 320 ppb pour le deoxynivalenol et 800 pour la somme des fumonisines, par exemple, autrement plus significatif en terme d’effet sur la santé du consommateur que les infimes traces de pesticides qui elles bénéficient de marge de sécurité considérables. Idem pour les alcaloïdes de l’ergot de seigle dans les produits céréaliers, sur la base d’un dosage alcaloïdes.

    Une révolution dans la communication santé, une vraie communication santé, de ce distributeur qui a déjà eu l’idée mais n’ose pas, pas encore …mais bientôt!

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