La face cachée de la viande bio

Partager sur : TwitterFacebook

La face cachée de la viande bioL’émission « Tout Compte Fait » a diffusé un reportage intéressant sur « la face cachée de la viande bio » dimanche 24 septembre sur France 2. On y (re)découvre qu’un steak conventionnel ne contient pas davantage de pesticides qu’un steak bio (pourtant 10 à 30% plus cher !), que le jambon bio peut contenir des nitrites et que les conditions d’élevage dans le bio ne sont pas toujours différentes de celles du reste des animaux :

8 commentaires sur “La face cachée de la viande bio

  1. Quelle arnaque que le « bio ». En souhaitant que les journalistes commencent à vraiment travailler sur cette tendance qui n’est en fait qu’une différenciation commerciale parfaitement artificielle…

  2. Dans la viande bio, les conditions d’élevage tiennent un peu plus compte du bien être animal. Les animaux ont au moins accès à des espaces extérieurs contrairement à certains élevages conventionnels. Tout est détaillé dans les cahiers des charges pour ceux qui veulent comparer. L’abattage reste le même.
    Ce ne sont pas les pesticides mais plutôt les résidus d’antibiotiques qu’il faut rechercher dans les viandes.

  3. Pas de bénéfice du bio mais un prix supérieur, il n’y a pas d’arnaque, rien à dénoncer ici. Le bio est parfait en élevage de montagne.
    La logique d’un développement du bio sur les prairies du massif central et des piémonts où l’alimentation repose essentiellement sur l’herbe ( avec la limite de la gestion de mauvaises herbes toxiques pour le bétail et qui peuvent aussi contaminer les produits animaux) doit être une voie à encourager.
    Si les près sont envahis par des séneçons aux alcaloïdes très toxiques et toxiques à très faible dose, il faudra envisager après 10 ans d’exploitation en bio, de repasser à 5 ans en conventionnel pour nettoyer ces pâtures avec les herbicides puis retour au bio au bout de ces 5 ans pour 10 ans de plus. D’ici des 10 +5+10 ans… le roi, l’âne, le bonimenteur ou celui qui raconte l’histoire….
    Il faut produire ce que le consommateur demande même s’il se trompe, choisissant seulement l’image du produit qu’il achète pas son contenu. Ceux qui croient dans le bio comme bon pour la santé doivent contribuer à faire vivre les zones d’élevage d’altitude zones qui doivent aussi recevoir l’essentiel des primes du second pilier, bio et pas bio d’ailleurs .

  4. Chacun est libre de manger ou pas de la viande, nous en mangeons trop pour notre santé, sauf les viandes blanches sans restriction, donc réduire raisonnablement sans s’en priver ( 500 g de viande rouge par semaine ) a du sens.

    Que penser de la promotion de la consommation d’insectes, pour laquelle les agences sanitaires sont très réservées, et actuellement au prix du bœuf de Kobe.

    Indépendamment de cela l’agriculture bio est totalement dépendante des productions animales, fumier et surtout prairies et luzerne indispensables pour lutter contre les mauvaises herbes.

    Mais l’écolo- bobo n’est pas à un paradoxe près.

    1. Les nutritionnistes ne sont pas d’accord sur la nécessité de limiter la consommation de viande. Les gauchos d’argentine ou les esquimaux par ex mangeaient des quantités considérables de viandes ( et presque jamais de légumes ou fruits) et ils n’avaient pas de problèmes de maladies particuliers. Il semblerait que les seuls gros problèmes c’est le sucre ( surtout celui ajouté dans les boissons et plats préparés et conserves…) , les acides gras hydrogénés ( trans) et le sel ( lui aussi ajouté partout).

  5. pour l analyse du steack haché , sa teneur en gras et en protéine , tout depend de quelle partie, quel muscle a servi au hachage, foi de boucher ! ca change tout ! le bio, le bio , le bio. il y a aussi le label rouge qui garantit le bien etre animal. et surtout le label est la seule garantie de qualité au consommateur. le bio ne garantit que le process de fabrication…. a méditer.
    tiens en parlant de ca pourquoi dans le bio on ne limite pas le temps de trajet des animaux jusqu a l abattoir ? alors que ce temps est limité en label rouge …….
    pourquoi ne dit on pas qu une vache bio a le droit a deux traitements antibiotiques par an ??????? desinformation ………..

Les commentaires sont fermés.