Pesticides : une baisse de la pollution des cours d’eau en métropole

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C’est l’observation faite par l’observatoire national de la biodiversité sur la période 2008-2014 sur l’ensemble des cours d’eau en métropole : L’ONB indique qu’en France métropolitaine, l’indice d’évolution de la présence des pesticides dans les cours d’eau (IPCE) affiche une baisse de 10 % entre 2008 et 2014 (malgré un pic en 2012). Sur la période 2008-2014, une baisse de – 13 % pour les herbicides, de -11 % pour les insecticides et de – 9 % pour les fongicides est constatée.

Une bonne nouvelle qui mériterait une large communication de la part de nos ministres et des associations écologistes comme Générations futures. Pour l’instant, nous n’avons pas vu grand chose…

10 commentaires sur “Pesticides : une baisse de la pollution des cours d’eau en métropole

  1. Question : leDEGA 16 a pu être utilisé au NL sans AMM. Ça n’existe pas chez eux ?
    Pour commercialiser un insecticide , il faut une AMM en France ?

  2. Reduction budgétaire , moins de contrôle des services de l’État ( méchant État ! ) et voilà le résultat. On y va aussi en France….. 70 000 contrôles en 2015 , 55 000 en 2016.
    Au NL ,c’est 1000 fermes qui vont subir la baisse de confiance de leurs clients….

    1. Soit, mais pour finir par 1000 procès verbaux et 500 fermetures il faudrait mieux cibler ? C’est dans la logique des fonctionnaires de demander plus de moyens pour en faire le moins possible. Pour augmenter le nombre de contrôles efficaces il faut déjà travaille plus ( 40 ou 42 H comme dans certains pays) avec moins de vacances et moins d’absentéisme et payer au résultat ( logique de performance). Les contrôles il en faut mais cela ne sert à rien si il n’y a pas de sanctions adéquates ( certains savent qu’ils ne risquent rien avec notre justice du mur des cons).Les contrôleurs ne contrôlent pas ce qui pourrait mettre en difficulté la propagande.Le plus important c’est la politique de responsabilisation et de formation en amont et là beaucoup est à faire.

  3. Pour revenir sur la pollution des eaux, il ne reste plus effectivement que les traces de triazines et produits de dégradation dans les eaux souterraines, interdit depuis 2003 signe que les produits actuels ne posent que de faibles risques de transfert. Dans les eaux superficielles, des analyses eaux brutes soulignent des pollutions liées à des molécules accrochées à des particules de sol, pollutions filtrées avec un simple filtre à sable, pas besoin de systèmes complexes que voudraient mettre en place les compagnies fermières d’approvisionnement en eau et facturer le service évidemment.
    En revanche les pollutions pas les médocs, hydrocarbures et produits industriels… pas un mot ou si peu.

    Au sujet de l’air, un collègue qui habite au sud de Montauban me signalait une épouvantable odeur de plastiques brulés suite à l’incendie d’une usine de recyclage hier 14 aout 2017, des flammes immenses s’élevaient au dessus, ce type d’usine aurait une furieuse tendance à s’embraser et à polluer largement alentour, question des dioxines suite à ces sinistres, mais la presse, y compris locale est bien discrète sur le sujet alors que le risque de contamination de l’aliment est infiniment plus préoccupant que le risque lié au fipronil. Même sans matières issues du pétrole, un incendie qui ne brule que de la végétation sèche émet des quantités significatives de dioxines.
    Pas de rapport ou d’infos sur les cultures sous le vent de l’incendie qui se trouvent ainsi contaminées, surtout une fois ingérées par des animaux qui concentrent dans leurs graisses . Black out sur ce sujet.
    Certes la dilution de la contamination du fait des circuits actuels évite une surexposition sauf pour les populations qui consomment à l’excès des produit animaux locaux alimentés avec des végétaux produit sous le panache de fumée de l’incendie et historiquement de l’usine d’incinération d’ordure, mais c’est, a priori , de l’histoire ancienne pour ces usines d’incinération avec les filtres actuels , pas pour les incendies de forêt en revanche.

  4. A propos de ce dernier évènement sur Toulouse: https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/incendie-la-paprec-au-nord-de-toulouse-pas-de-mesures-de-chomage-technique-envisagees-1502812747
     » Cinq salariés sur place au moment de l’incendie ont été légèrement incommodés par les fumées.  » je rigole, « plusieurs tonnes de blocs de déchets partis en fumée » … pas de mesures de dioxines dans le panache de fumée de cet incendie, évidemment.
    On remarquera que les usines de recyclage ont une tendance à l’incendie, phénomène assez régulier, ce qui n’est pas surprenant vu la nature des produits entreposés.
    Mais alors quelles conséquences pour l’environnement et la santé des populations? …dans l’indifférence absolue des médias.

  5. Mon commentaire précédent est ici bien à sa place !!!

    Alors que l’on pensait qu’elle avait disparu depuis plus de 50 ans , un gamin m’a montré une écrevisse à pattes blanches ( race indigène) ( il en a vu plusieurs), tirée de notre rivière coulant au milieu du département de la Marne , où l’agriculture est intensive et productiviste comme disent les écolos !!!
    Cela est le signe que l’eau n’est pas polluée malgré tout ce que l’on peut entendre !!!

  6. L’agriculture dite « conventionnelle » a fait de notables progrès et continue à en faire, sans doute plus rapidement que celle convertie -c’est le mot consacré- à la religion « bio ».
    La production massive de produits agricoles est une nécessité, notamment dans une région comme la Champagne, où les efforts des agriculteurs ont construit des filières performantes.

    1. L’agriculture dite conventionnelle est celle qui avance, s’améliore en permanence, corrige petit à petit les problèmes rencontrés,intègre toutes les technologies disponibles : en gros c’est le modernisme et le progrès. Alors que le bio est le retour aux temps anciens avec en plus l’obscurantisme et le refus des apports de la science. Le bio existe à grande échelle ….. en Afrique : on voit le résultat catastrophique, mais l’Afrique aussi finira par passer au  » conventionnel ».Pour sauver la face et masquer leur imposture les adeptes du bio évolueront un peu et changeront de nom ( agroécologie, permaculture…) mais leur modèle n’est pas prêt de dépasser les 2% de part de marché mondiale.

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