24 commentaires sur “Témoignage : « Pourquoi mon alimentation n’est plus végéta*ienne »

  1. Encore , Non pas encore ce genre de propagande ridicule….
    Ne faites pas comme les bobos écolos …..

  2. une heure d’explications d’une naturopathe illuminée : elle était végétalienne pour une idéologie, et en est sortie pour des raisons farfelues

  3. Ce témoignage est effectivement d’un intérêt limité par sa mise en scène et le coté éthéré du témoin.

    Plus intéressant l’affaire des œufs contaminé par le fipronil même s’il s’agit d’agriculture conventionnelle, mais cela pourrait aussi être de l’agriculture bio puisqu’il s’agit d’une utilisation frauduleuse d’un produit, utilisation aux conséquences sanitaires nulles mais qui n’aurait pas du avoir lieu.

    C’est en fait le traitement médiatique qui est intéressant:

    – Une bonne source, article du figaro : « Un degré de contamination encore inconnu
    On ne connaît pas encore le degré de contamination des œufs qui sont arrivés sur le territoire français. À ce jour, le taux maximal de fipronil, détecté en Belgique, n’excédait pas 1,2 mg par kilogramme d’œuf. Soit une quantité de fipronil inférieure à 0,09 mg par œuf (un œuf pèse en moyenne 70 grammes). Un bébé d’un an pourrait ingérer un œuf par jour sans que la dose d’ingestion limite recommandée soit dépassée. Un adulte de 65 kg pourrait en consommer sept quotidiennement.
    « Et quand bien même une dose supérieure serait ingérée, il faut bien avoir à l’esprit que cette limite a été fixée avec une marge de précaution considérable. Il fallait des doses cent fois plus fortes, et répétées quotidiennement, pour commencer à détecter les premiers effets neurotoxiques sur des femelles rates enceintes ou sur leur progéniture. Ces effets étaient par ailleurs très limités et complètement réversibles. Seule l’accumulation de fipronil dans l’alimentation, via son utilisation comme pesticide dans l’agriculture, pourrait éventuellement poser problème. Mais celle-ci a été largement proscrite en Europe, moins pour des raisons sanitaires que pour protéger les abeilles, qui en étaient les premières victimes.  »
    http://sante.lefigaro.fr/article/fipronil-dans-les-oeufs-des-risques-limites-pour-la-sante

    L’article est bien conduit, rationnel, toutefois on peut supposer que le  » limite a été fixée avec une marge de précaution considérable. Il fallait des doses cent fois plus fortes, et répétées quotidiennement, » limite qui correspond dans un produit autorisé à la Dose Sans Effet, mais le traitement reste de qualité. La LMR pour un produit interdit est outre le seuil de détection ou le seuil de quantification donc n’a rien à voir avec un dose dangereuse, c’est uniquement notre capacité à le détecter qui sert de référence.
    Il est en outre probable que des poulets importés de pays non UE (Brésil…) voire de pays UE de l’est (plus souples avec la règlementation UE d’où une origine roumaine pour ce fipronil) contiennent des traces de fipronil en dessous des valeurs codex, la polémique sanitaire sur ce dossier perdant alors tout son sens même si la fraude demeure une réalité.

    Ce qu’il faut retenir de ce dossier est que des productions française et européennes sont indispensables si l’on ne veut pas consommer trop de productions animales ou végétales importées de l’extérieur donc plus à risque ( relatif) par rapport aux pesticides … l’essentiel du risque, on l’a vu avec les graines germées en Allemagne, venant de causes bien naturelles.

    Pour maintenir une production en France et en Europe, les contraintes doivent être acceptable sur les producteurs, l’inverse de ce qui est observé actuellement.

    Les ONG en demandant la multiplication des contraintes, actuellement sur la possibilité de stocker l’eau quand elle est en excès pour l’utiliser quand elle manque, ce qui a sauvé Paris de la noyade en mai- juin 2016, grâce à 3 lacs réservoirs, faut-il le rappeler, ne font que favoriser ce flux d’aliments plus à risque depuis l’extérieur.
    Ces ONG en veulent donc à notre santé et à notre statut d’Homme au sec.

    1. Bonjour Alzine.

      vous dites « élévage conventionnels », pourtant selon les médias et le Ministre Belge de l’agriculture, le fipronil a été détecté dans un « traitement naturel à base de plante »…. Surement pour le rendre efficace. Les lots incriminés sont de toutes les filières (Bio, plein air, batterie).
      Les analyses donnaient des concentrations très variables (difficile d’avoir des informations sérieuses en France, les journalistes se taisent…) allant de 0.00002 à 1,2 mg/kg d’oeuf.
      La DJA pour un homme a été calculée à 0.0002 mg/kg/jour, avec une no-observed-effect level (NOEL) de 0,019 mg/kg chez le rats.
      Donc dans le cas d’oeufs à 1,2 mg/kg, la dose ingérée est alors de 0.083 mg par oeuf (un oeuf faisant en moyenne 70 g). Donc pour un enfant, il y a un risque. Pour un adulte (disons standart de 70 kg), la dose absorbée est de 0,0012 mg/kg/jour. C’est largement supérieur (6 fois) à la DJA. Mais très loin de la NOEL (15 fois plus faible).
      Nous avons, en tant que chercheurs, que de telles doses ne présentent aucun problème.
      Mais comme d’habitude le traitement médiatique est foireux et purement anxiogène. Les vrais informations (les concentrations par oeufs, les DJA…) ne sont jamais données par les médias !!!
      PS : une dose de 1,2 mg/kg d’oeuf me parait plus que surprenant, pour ne pas dire improbable.
      https://www.anses.fr/fr/system/files/RCCP-Sy-Fipronil.pdf

      1. « traitement naturel à base de plante » ?

        Menthol et d’huile essentielle d’eucalyptus… mais j’ai lu que cela pouvait être pour cacher l’odeur du fipronil…

        1. « Menthol et d’huile essentielle d’eucalyptus… »

          >>> C’était donc des poules qui sentaient bon…. Des poules de luxe en somme!

  4. A priori les gallinophiles communiquaient largement depuis longtemps sur leurs blogs sur l’usage du fipronil non autorisé mais tellement efficace http://www.poulesoieclub.com/t2935p100-essais-de-traitement-contre-les-poux-rouges
    …alors des éleveurs en Roumanie… faudrait aussi voir au Brésil.

    Secret de polichinelle éventé ?

    Certes l’oeuf plus riche en matières grasses et poule pondeuse vivant plus longtemps est plus sensible à l’accumulation du fipronil mais il est probable que les poulets de chair soient aussi concernés que le poil de notre toutou.

  5. attention Alzine!!! cette affirmation de votre part me surprend????
    vous dites concernant le fipronil: »Mais celle-ci a été largement proscrite en Europe, moins pour des raisons sanitaires que pour protéger les abeilles, qui en étaient les premières victimes. » »
    Abeille victime du fipronil !!!!!! FNE sort de ce corp!!!!!!!rend nous alzine!
    Le fipronil (du nom commercial « Régent » en traitement de semence) a été la deuxième molécule a être accusée de tuer les abeilles après l’imidaclopride (le gaucho).
    Le fipronil/régent ( aussi frontline pour les chien et chat) et l’imidaclopride/gaucho (aussi champoing anti poux pour nos enfants) ont été les deux premier bouc émissaire pour le PB des abeilles et sont également des néonicotinoïde (comme le tiamétoxam avec le nom de cruiser en traitement de semence). Pour le Gaucho (imidaclopride), après plus de quinze ans de procès…ca y est!! les tribunaux ont tranché enfin!! On ne peu plus accusé celui ci d’être responsable de la disparition des abeilles! Toutes les fameuses preuves qui l’on fait accusé misent en avant par l’UNAF , FNE, était bien de la foutaises que les tribunaux ont fini par comprendre. (Combien de fois , moi et d’autre professionnel agro , nous sommes nous fait insulter lorsque nous affirmions ses vérités qui étaient évidentes sur le terrain et si on ne « truquait pas les interprétation de résultat d’essais ».
    Le régent (fipronil) à moins été mis en avant que le gaucho ou le crusier mais il reste touché par cette vendéta escrologiste animé par les envoronnementeurs comme la ségolén royal a deux balle (la bêtise et démagogie crasse incarnée) ou les boulets sociétale que sont devenus les FNE ou autre intégristes boboidiot de l’écologie.
    L’INRA (qui officiellement maintenant travail CONTRE le monde agricole et qui n’est plus du tout un organe scientifique mais bien politique), nous a fais de jolie essais « contre » le cruiser avec des résultats sur 280ha de colza ou ils ont quand même avoué avoir constaté aucune baisse de production de miel ni perte dans les colonies d’abeilles , mais en ajoutant qu’il fallait activé quand même le principe de précaution blablabbla!!!(plus le rapport vraiment débile sur les coût caché des pesticides fait par des gugusses de l’INRA (payer donc par l’INRA nos impôt) mais qui n’engageait pas la parole de l’INRA( Et il se foute de nous en plus )
    Des pays comme la Russie explosent en production de miel (et exportation). En Russie la raison de la bonne santé des abeilles est connue: explosion des surfaces de tournesol qui sont protégés par du …….cruiser!!!! pas belle la vie !! donc on importe du miel de Russie maintenant puisque nous notre production c’est effondrée il y a quelque années déjà « pile poil » en même temps que les surfaces de tournesol en France on régresser de façon importante….. Ajouter a cela l’incompétence des apiculteurs AMATEURS (qui représente 90% de l’apiculture française) incapable de gérer varoa et nosema (parasite et virus sur abeilles)et la France continue a ne plus produire de miel alors que ailleurs les abeilles vont bien et produisent beaucoup grâce a de beau champs mellifère de tournesol protégés par des néonic!!!!!
    Alzine pas vous!!vous ne pouvez pas faire parti de ceux qui colportent cette ânerie sans fondement autre que les blabla escrologiste qui serait que le fipronil serait un des responsable de la catastrophe qu’est devenue la filière apicole en France.

  6. « Mais celle-ci a été largement proscrite en Europe, moins pour des raisons sanitaires que pour protéger les abeilles, qui en étaient les premières victimes. » citation du Figaro pas la mienne.
    Cependant ce que dit le Figaro est vrai ou partiellement vrai, les interdictions de fipronil sont intervenues en 2004 – Décision du 24 février 2004 publiée au Journal officiel sous forme d’un avis du 27 février 2004 – suite au constat de mortalités d’abeilles dans le sud de la France, les poussières de traitement des semences sur une variété de tournesol auraient été en cause, je cite là aussi, pas d’avis personnel.
    En fait la décision du 24 février 2004 met plutôt en avant les incertitudes sur la santé des utilisateurs /consommateurs ou le manque de données en sus des effets environnementaux , mais c’est bien des accidents attribués au fipronil qui sont en cause dans l’accélération du processus .https://www.actu-environnement.com/ae/news/1069.php4

    « élevage conventionnel » effectivement tel que libellé, il était mentionné que le fipronil était utilisé avec d’autres insecticides autorisés, sous entendu insecticides de synthèse qui fonctionnaient moins bien, je n’avais pas consulté les blogs de Seppi et Albert Amgar pour vérifier qu’il s’agissait d’un mélange avec des substances naturelles, donc utilisable en bio, un comble bien soigneusement occulté par la presse. Mes excuses.

    1. hola !! »Cependant ce que dit le Figaro est vrai ou partiellement vrai »
      ah si le figaro le dit!!!!!! Vous n’êtes pas alzine mais vous lui avez piquer son pseudo ce n’est pas possible autrement!!
      L’interdiction du gaucho a bien été faite en mettant en avant des « destruction de rucher » aussi. Très vite les escrologistes idéolobobobio ont très vite eux des « études » prouvant la dangerosité du gaucho sur les abeilles pour justifié son interdiction qui fut très vite validée par nos politique démago!! Pourtant, beaucoup de pro de l’agro était vent debout pour montrer l’incohérence des fameuses preuves. .En 2016 enfin la justice a réussi a voir claire dans tout ce « foutra « de preuves bidonnés par les escrolos et a définitivement disculpé le gaucho du pb des abeilles .La presse la t’elle signalé ? NON.
      le fipronil a subit le même sort que l’imidaclopride (gaucho) mais n’a jamais fait réellement le devant de la scènes. Il est donc tombé dans les oubliettes , mais en réalité il a subit les même travers que de la part des escrolo que l’imidaclopride.
      Pour les poussières de traitement de semences qui impactaient les ruches: Oui cela est complétement vrai et j’ai même été témoins en 2001 d’un accident de ce type après des semis . C’était du gaucho(imidaclopride) qui était en cause! Mais cela n’avait rien a voir avec la capacité de ses molécule (selon les escrolo) a contaminer le nectar des pollen de fleurs que les butineuse venaient prendre par la suite. Un transfert des poussières des turbines des semoirs pneumatique a définitivement réglé le pb (il a fallu attendre 2010 pour que soit rendu obligatoire afin que les systèmes installé sur les semoir permettant de maitriser ses poussière (poussière envoyer au sol)).
      La justice ne reviendra pas sur le fipronil et le traitement régent maintenant (gaucho et cruiser ayant pris le devant de la scène).
      Mais les attaques des apiculteurs de l’unaf ou des escrolo de FNE étaient exactement du même acabit que celle contre gaucho.(complètement disculpé depuis).
      Donc Alzine , vous connaissez les manigances des FNE ou autre et vous n’hésitez pas a colporter quand même l’info sur le fipronil qui aurait été responsable du pb des abeilles. (gaucho et regent interdi en même temps et résultats dans les années suivantes pour les abeilles ==> pb en hausse quand même malgré que c’est molécule n’étaient plus sur le « terrain »…..)
      Les néonic en générale avec les bonnes règle d’utilisation sont encore de très bonnes solution qui n’impacte pas les abeilles, dans beaucoup de pays! Mais pas chez nous ou on nous les a interdits pour de faux prétextes bidon.
      Fipronil, imidaclopride et tiametoxam même combat!

  7. @ Yann,

    Si l’on peut s’interroger comme vous le faites sur la réalité des risques liés aux néonicotinoides, du moins ceux décrits par la presse grand public et annoncé par les ONG, dans le déclin des abeilles indépendamment des dangers intrinsèques de ces molécules très actives sur hyménoptères, il n’en reste pas moins vrai que l’interdiction du fipronil, Régent et second nom a précédé celle du Gaucho sur maïs de quelques mois ( une évaluation de l’AFSSA entre temps) et que cette interdiction résulte des observations de mortalité d’abeilles dans le sud ouest en lien plus ou moins net entre une mauvaise adhésion du traitement de semence Régent (fipronil) sur une variété de tournesol à la cuticule de la semence ne retenant pas le traitement insecticide appliqué, d’où des poussières de ce traitement plus nombreuses avec cette variété.

    Le fipronil et l’imidaclopride ont été interdits en traitement des semence du maïs ( et du tournesol ) en 2004 avec possibilité d’utiliser les semences déjà enrobées pour les semis 2004.
    Certes l’argument pour le fipronil était principalement un argument de santé publique (incertitudes à une période d’adoption du principe de précaution), toutefois ni les USA, ni l’Australie pays développés ne l’ont interdit (malgré un débat aux USA mais sans conséquences sur la règlementation ) , idem pour l’imidaclopride.

    Cela a donc été une décision assez focalisée sur l’Europe… qui par ailleurs reste très laxiste sur d’autres risques sanitaires ( tabac notamment).

    Pour rafraichir la mémoire quelques extraits de la presse qui relate cette évolution:
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/l-insecticide-regent-retire-du-marche-24-02-2004-2004780364.php
    http://www.novethic.fr/empreinte-terre/agriculture/isr-rse/fipronil-le-gouvernement-suspend-le-commerce-du-regent-ts-74407.html
    https://agriculture-environnement.fr/actualites,12/apres-une-tres-longue-instruction-le-procureur-de-saint-gaudens-a-demande-un-non-lieu-dans-l-affaire-du-fipronil

    et après l’affaire du bade Wurtemberg en mai 2008 lire
    https://agriculture-environnement.fr/actualites,12/l-italie-suspend-les-quatre-principaux-traitements-de-semences

    En 2008 le même phénomène en plus net et plus intense que celui observé dans le sud ouest avec des mortalité d’abeilles en lien avec la réalisation du semis est observé dans le Bade Wurtemberg en Allemagne mais les conditions sont très particulières : surenrobage du maïs dans des conditions déplorables, conditions climatiques idéales pour un transfert de la culture semée (maïs) vers la culture en fleur voisine très attractive pour les abeilles (colza en fleurs), semoirs pneumatiques rejetant les poussières dans l’atmosphère et dose massive de clothianidine ( c’était la substance en cause) pour lutter contre la chrysomèle des racines du maïs en cours d’installation.

    Dans ce cadre très particulier, la preuve entre l’utilisation de ces traitements, plutôt leur très mauvais usage et les mortalités de ruchers ( plusieurs milliers de ruches détruites) a été évident et parfaitement démontré par les autorités allemandes.
    L’indemnisation a été immédiate et importante par la firme Bayer en cause. Il n’y a pas eu contestation contrairement aux mortalités observées dans le sud ouest.

    Reconnaitre la vérité et les dangers que font courir ces substances comme le diméthoate en son temps ou les mélanges d’insecticides et de fongicides triazoles, sur colza en fleur au début des années 80 ne veut pas dire les condamner mais rendre les conditions d’usage compatibles avec un très faible risque pour les abeilles.
    Le quasi arrêt des mélanges à risque sur colza à la fin des années 80 a fortement réduit les accidents liés à cette pratique.
    Pour qui sait lire l’anglais, l’analyse que font les australiens de ce dossier est très intéressante https://archive.apvma.gov.au/news_media/docs/neonicotinoids_overview_report_february_2014.pdf

    On ne peut l’extrapoler à l’Europe qui a sa propre logique mais l’analyse des dangers qui est faite par les australiens , comme la rationalité pour cerner les risques qui résultent de ces dangers mérite la lecture, notamment le fait que les abeilles sont depuis plusieurs dizaine d’années (pour la France au moins 1975 pour le blé et bien avant pour le maïs et le colza, colza certes peu cultivé avant 1980) confrontées à des insecticides tout aussi voire plus toxiques que ceux mis en cause et dans un contexte de pratiques nettement moins respectueuses de ces si utiles insectes. Pourquoi dans ces conditions tout bascule après 1995 en France ? plusieurs années après les premières utilisations de l’imidaclopride et du fipronil.
    Les interdictions actuelles résultent de l’application du principe de précaution, très clairement mais ce principe inscrit dans la constitution et non contrebalancé par d’autres axiomes, les décisions politiques récentes trouvaient leur logique, logique dont on peut ne pas partager les fondements mais qui s’applique malgré tout puisque qu’elle est la loi . Une mauvaise loi peut être changée mais à condition de faire adhérer à une nouvelle logique ceux qui la préparent et surtout ceux qui la votent.

  8. Comme on pouvait l’attendre vu le profil de l’insecticide utilisé, théoriquement composé uniquement de produits naturels (qui fonctionnent plutôt mal) mais bien adapté à la production bio : « Puis il a précisé qu’un « deuxième lot qui vient des Pays-Bas », portant le code 0NL43651-01 et comprenant « environ 48 000 œufs » a « été mis en vente par des magasins Leader Price entre le 19 et le 28 juillet ». Il s’agit donc d’œufs bio provenant d’un élevage néerlandais. « Puis il a précisé qu’un « deuxième lot qui vient des Pays-Bas », portant le code 0NL43651-01 et comprenant « environ 48 000 œufs » a « été mis en vente par des magasins Leader Price entre le 19 et le 28 juillet ». Il s’agit donc d’œufs bio provenant d’un élevage néerlandais.

  9. On pourra rigoler de cette affirmation : « L’affaire des œufs contaminés conforte les éleveurs bio dans leur démarche de qualité. Ils n’utilisent pas du tout les mêmes méthodes que la production industrielle. »http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/oeufs-contamines-les-particularites-de-l-elevage-bio_2323337.html

    Sachant que le spécialiste du bio importé reste biocoop, avec des oeufs garantis riches en fipronil.

  10. Et dans libération comment diluer un risque plus important dans l’origine bio puisque l’insecticide frauduleux était plus adapté à l’élevage bio, théoriquement ne contenant que des produits naturels … rendus plus efficaces par l’ajout d’un insecticide de synthèse mais non autorisé donc frauduleux. Il est clair que le message classique, c’est la faute de l’agriculture conventionnelle ne passe pas ici, voire l’inverse.

  11. Sur Europe 1 enfin une information objective que cachent avec une belle constance les autres médias de l’hexagone:
    «  »Les éleveurs biologiques sont très abattus et se sentent dupés », dénonce l’organisation pour l’agriculture biologique aux Pays-Bas (Bionext).

    Le scandale sanitaire de l’insecticide fipronil n’a pas épargné les œufs d’une vingtaine d’éleveurs de volaille biologiques néerlandais. « Les éleveurs biologiques sont très abattus et se sentent dupés par l’entreprise Chickfriend qui leur avait vendu un produit propre et naturel », a confié à l’AFP Miriam van Bree, porte-parole de l’organisation pour l’agriculture biologique aux Pays-Bas (Bionext).

    « C’est une énorme déception ». En effet, « la vingtaine » d’éleveurs biologiques touchés par le scandale sanitaire avaient démarché l’entreprise néerlandaise Chickfriend pour éradiquer le pou rouge dans leurs poulaillers à l’aide d’un produit qui devait être à base d’eucalyptus et de menthol. « Les éleveurs biologiques font tout pour avoir l’oeuf le plus propre et le plus sain, produit durablement. Ils en sont fiers », a poursuivi Miriam van Bree. « Aujourd’hui, leurs oeufs sont contaminés par un insecticide, c’est une énorme déception. »

    http://www.europe1.fr/societe/oeufs-contamines-une-vingtaine-deleveurs-bio-concernes-aux-pays-bas-3409220

    C’est donc toute la filière des plats préparés bio qui est impactée plus spécialement par le scandale.

    Il ne s’agit bien évidemment pas de jeter le discrédit sur la filière bio française qui fait bien son travail dans l’hexagone mais de souligner les dérives de l’agroalimentaire et de la grande distribution qui tire à longueur d’antenne sur l’agriculture conventionnelle sérieuse qui respecte et les règles, distribution qui va s’approvisionner à l’étranger pour tirer les prix vers le bas. Le spécialiste en la matière restant biocoop qui n’a de coop que le nom, cher et principalement produit hors de nos frontières donc avec risque de fraude comme développé ici, visible dans ce cas mais cette affaire semble assez ancienne.

    C’est une affaire parfaite en plein états généraux de l’alimentation, le bio oui mais pas plus que le conventionnel et dans tous les cas du bio local. En fait du bio ou du local, et si du bio du bio local, bref du local et des circuits courts et des agriculteurs bien rémunérés.

    1. « Il ne s’agit bien évidemment pas de jeter le discrédit sur la filière bio française… » ?

      Certes, mais un producteur de la filière bio ne s’est pas gêné de jeter le discrédit sur la filière conventionnelle française (ou plutôt, les filières) sur FranceTVInfo… qui censure les commentaires non conformes à la ligne du parti pris.

    2. le bio local a peu de chance d’être compétitif en France, une fois payés les charges et impôts, avec toutes les contraintes administratives et avec un climat tempéré entretenant les maladies. L’australie, l’argentine, le centre de l’espagne et même la Russie sont mieux placés pour faire du bio. développer le bio c’est délocaliser à terme la production agricole. Le local / circuits courts est une illusion car on ne peut pas produire valablement tout et partout et les consommateurs ne sont pas prêts à manger comme il y a 100 ans.

  12. @ Visor,

    Privilégier les circuits courts reste possible sur les marchés auprès des producteurs ou directement chez les producteurs, certes plus difficile pour les parisiens qui doivent passer par des intermédiaires mais possible à Lyon, Marseille, Toulouse entre autres grandes villes au sein desquelles les producteurs, les vrais, ont encore accès.

    Quid du plan « Frais d’Ici  » de coop de France, idée très intéressante, qui semble avoir pris du retard, un sérieux coup de froid même, avec le virage très bobo de cette entreprise et sa com très bobo compatible, que le basilic produit en conteneur intra muros illustrait parfaitement.

    Il est probable que la grande distribution n’ait pas apprécié l’initiative.

  13. Juste pour rire:
    « https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/la-drome-fait-face-au-scandale-des-oeufs-contamines-1502298406 »
    « En Drôme, le bio cartonne
    Bien loin de ces craintes de contamination, les éleveurs de poules pondeuses bio affichent un franc sourire. Personne ne se réjouit des difficultés de l’agriculture conventionnelle, mais on reconnait volontiers sa satisfaction de travailler sans pesticide ni insecticide. A Bésayes, Dominique Grève ne regrette pas de s’être lancé, il exploite désormais 2.000 poules pondeuses, en plus d’autres cultures. »

    Le bio « sans pesticide ni insecticide » , ben non, ici il est bien souligné des pesticides naturels issus de menthol et d’essence d’Eucalyptus mais rendu plus efficaces par l’ajout, frauduleux ,d’un insecticide de synthèse interdit y compris en conventionnel.
    Il est certain que la filière bio sera bien plus touchée que la filière conventionnelle par ce mini scandale, en fait une fraude massive sans réel risque sanitaire contrairement à d’autres scandales qui ont touché le bio, sans fraude, graines germées et galette de sarrasin aux alcaloïdes de Datura par exemple.

    Cette affaire rappelle celle des œufs à la mélamine en 2008, lorsque la coopérative Terrena avait importé des tourteaux de soja chinois parce que les brésiliens ne pouvaient certifier leurs tourteaux bio totalement indemnes de traces d’OGM.
    Les fournisseurs chinois avaient rehaussé la teneur en protéine en ajoutant de la mélamine, pratique frauduleuse hautement à risque, plus que le fipronil mais affaire passée aux oubliettes qu’il serait bon de rappeler à cause de sa proximité avec notre affaire insecticide bio rehaussé frauduleusement en fipronil.

  14. Très bon article dans le journal Challenges https://www.challenges.fr/economie/agriculture/des-oeufs-bio-ont-aussi-ete-contamines-au-fipronil-en-europe_492820

    « Des oeufs bio ont aussi été contaminés au fipronil en Europe »
    Par Challenges.fr le 12.08.2017 à 09h30
    « Les oeufs bio ne sont pas épargnés par le scandale, puisque l’antiparasitaire au fipronil utilisé frauduleusement était présenté comme… un produit à base d’eucalyptus et de menthol. »

    En revanche la plupart des autres journaux occultent l’orientation plutôt bio de l’insecticide à l’origine de l’incident ( bien que manipulé frauduleusement) et le fait que la filière bio est, proportionnellement, bien plus concernée.

    L’inverse de la vérité dans de nombreux torchons.

  15. Toujours dans les témoignage qui font « poiler », pas les oeufs, mais vaut bien en faire tout un plat , bref témoignage au poil.
    « «Il faut absolument utiliser cette crise comme une opportunité pour revoir nos outils de politique publique et transformer notre agriculture», a affirmé sur RTL, l’eurodéputé EELV Yannick Jadot, déplorant des «insuffisances», au niveau européen. »
    http://www.cnewsmatin.fr/france/2017-08-11/scandale-du-fipronil-des-dizaines-de-milliers-doeufs-bio-ont-ete-contamines-et

    Effectivement Yannick Jadot en mettant la pression sur l’agriculture française hors de cause sauf quelques débordement sur le nord, veut moins de production en France et plus d’importation, plus d’importation d’oeufs au fipronil, plus d’importation d’oeufs bio au fipronil.
    On ne sera pas surprit, la moindre des choses pour un élu écolo qui a une part de responsabilité dans ces importations depuis l’étranger aurait été de faire profil bas quand on a milité pour que cet incident… sans conséquences sanitaires certes, arrive … même affaire que les oeufs à la mélamine en 2008, avec une origine Chine pour les tourteaux de soja bio mélaminés.

    http://www.lafranceagricole.fr/actualites/importations-de-chine-melamine-300-tonnes-de-tourteau-de-soja-retirees-du-marche-dans-l-ouest-1,0,320487370.html

    Ce que cet article ne dit pas, c’est que ce n’est pas à cause d’une mauvaise récolte de soja au Brésil que la Chine a été préférée mais à cause d’une incapacité objective et honnête des brésiliens de ne pouvoir certifier le 0 absolu pour l’élevage bio français.
    D’où l’importation de tourteaux chinois… mélaminés.
    L’affaire de notre insecticide pour élevages bio réhaussé en fipronil ( interdit pour tous les élevages) procède de la même logique.

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