« Panique dans l’assiette / ils se nourrissent de nos peurs » : entretien avec Gil Rivière-Wekstein

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"Panique dans l'assiette / ils se nourrissent de nos peurs" : entretien avec Gil Rivière_Wekstein

Extraits :

« Depuis quelques années, de nouvelles peurs alimentaires sont apparues. Il s’agit de la peur des conservateurs, des colorants, des produits chimiques, des OGM, bref, de tout ce qui n’est pas ‘naturel’. Ces peurs ont été amplifiées par une multitude de reportages mettant en cause l’alimentation. En 2015, on a relevé 85 émissions de plus de 20 minutes, qui font croire que manger serait devenu une activité à risque. Résultat : aujourd’hui 79% des Français se disent préoccupés quant aux effets de leur alimentation sur leur santé. »

« Je me suis rendu compte qu’il y avait des intérêts convergents qui vont de l’agro-alimentaire aux ONG. Ensemble, ces acteurs ont défini un ‘territoire d’image’ : celui du ‘naturel’ et du ‘sans’ : sans gluten, sans colorant, sans sucre, sans pesticide, sans conservateur, sans lactose, sans OGM. »

« Savez-vous qu’il faut ingurgiter 25 millions de pommes avec sa peau pour avoir la même quantité de produits cancérigènes que si on boit un seul verre de vin rouge, qu’il soit bio ou conventionnel. »

« En France, environ 1% de la population a une véritable allergie au gluten. Or le marché du sans gluten est en train de toucher 5 millions de personnes. C’est un véritable marché de dupe. »

49 commentaires sur “« Panique dans l’assiette / ils se nourrissent de nos peurs » : entretien avec Gil Rivière-Wekstein

  1. Malheureusement, la plupart des journalistes de radio télévision et de la presse participent à ce matraquage de la population, étant eux-même désinformés par de puissantes ONG peu soucieuses de vérité.

    1. Il suffit de lire quelques articles de Gil Rivière Wekstein pour se rendre compte du niveau. On frise le zéro pointé.
      85 émissions sur combien de chaînes télévisées?? Une trentaine donc moins de 3 émissions par chaîne en un an, c’est peu finalement surtout que le contenu est parfois identique.
      Si les français se nourrissaient correctement il n’y aurait pas autant de problèmes d’obésité, de surpoids, de diabète, de maladies cardiovasculaires, de stéatoses hépatiques non alcooliques , etc. Le contenu des assiettes ne peut que s’améliorer en informant les consommateurs.

      1. Et c’est ce que fait Mr Wekstein, il nous informe que nous sommes des omnivores qui doivent manger de tout avec modération.

        1. Olivier
          Un omnivore peut manger de tout, c’est différent de « doit manger de tout ».
          Tous les rajouts de l’industrie agroalimentaire ( colorants, conservateurs, améliorants, etc) et les pesticides sont inutiles à notre organisme voire même dangereux donc aucun risque à les supprimer de nos assiettes. Pas de danger non plus à supprimer le sucre ( saccharose ou glucose ), le gluten ou le lactose s’ils ne sont pas remplacés par des substances chimiques dans l’aliment (exemple l’aspartame à la place du sucre)

          1. « Tous les rajouts de l’industrie agroalimentaire ( colorants, conservateurs, améliorants, etc) et les pesticides sont inutiles à notre organisme »
            Si les industriels utilisent des additifs, c’est pour répondre à une demande: un produit qui se conserve mal, qui se tartine mal, qui n’apparait pas « beau » (c’est subjectif mais important pour le consommateur final, contrairement à ce que l’on pourrait penser), et aussi un produit plus économique (ben oui, le consommateur fait attention à son porte feuille).
            Dire d’emblée que ces produits sont « inutiles à l’organisme » est une ineptie. Est ce que l’éthanol est « utile » pour l’organisme?

          2. @ Mag

            « les pesticides sont inutiles à notre organisme voire même dangereux donc aucun risque à les supprimer de nos assiettes. »

            >>> Mycotoxines, vous avez entendu parler? Si oui, vous êtes vous un peu renseigné sur le propriétés de ces « produits naturels »? Bien évidemment les « industriels de la « bouffe » sont tellement stupides qu’ils rajoutent des tas de produits qui coûtent chers et qui sont « dangereux »rien que pour le plaisir d’empoisonner la clientèle et dépenser de l’argent inutilement… Ah! Ce n’est pas des gens intelligents comme vous qui feraient ce genre de choses…..

      2. Votre observation pèche par généralisation. Ces 85 émissions, il faut les rapporter aux différentes chaînes qui les ont proposées, à l’exclusion de celles qui ne sont pas concernées. Combien d’émissions par an sur France 3, France 5, Arte… Quelle audience et impact médiatique ?

        1. Seppi
          Parce que G.R.W ne généralise pas? Cette personne ne donne pas d’infos précises sur les chaînes.
          Dans la mesure où chaque français est consommateur il est normal qu’il soit informé sur les aliments qu’il achète. S’il y a autant d’émissions, de reportages c’est qu’ils intéressent et que l’audience est suffisante.

          1. « Parce que G.R.W ne généralise pas? Cette personne ne donne pas d’infos précises sur les chaînes »

            >>> Je vous recommande de ré-écouter cette video et vous vous renderez compte si vous êtes un tantinet objectif et honnête que « cette personne » a pu s’exprimer environ 3 ou 4 fois moins longtemps que le président du bio et que « cette personne » s’est fait couper le sifflet par les journaleux manifestement orientés « bio » à bloc 30 secondes après le début de sa réponse… Je lis régulièrement les travaux de GRW et je puis vous assurer que si vous étiez capable de produire seulement 20% de ce qu’il fait, vous vous sentiriez un peu intelligent, du moins on peut l’espérer!

      3. 85 émissions concentrées sur les chaines publiques essentiellement. Votre moyenne est largement faussée, et je pencherais, après en avoir identifié quelques-unes, pour une dizaine, au moins, sur la 2, sur la 3, sur la 5, sur ARTE et sur LCP, par an, sans compter tous les invitée sortant un livre sur le sujet (dans le domaine de la propagation de peurs).

        1. Dany
          Comment pouvez-vous dire que ce sont sur les chaînes publiques? Où avez vous trouvé l’info?
          Qu’a-t-il comptabilisé? On ne sait pas trop. Un reportage sur le chocolat qui se termine en disant que c’est un aliment à plus de 500 kcal pour 100 g sera -il considéré comme un document qui fait « croire que manger est devenu une activité à risque »
          Bref aucun précision, un argument peu fiable.

          1. Mag : « Bref aucun précision, un argument peu fiable. »
            ——————————————-
            Gil Rivière Wekstein a écrit tout un bouquin sur le sujet et vous lui reprochez d’apporter aucune précision sur un segment d’interview vidéo, ne soyez pas ridicule !!
            C’est un journaliste extrêmement compétent et sérieux, contrairement aux clowns de journaleux qui font la propagande de la soit-disant malbouffe.
            Prenez n’importe quel sujet écrit sur son blog et essayez d’y trouver à redire (avec une vraie critique, argumentée, documentée et logique hein, pas une vague généralité à deux balles du genre « argument pas fiable »). Bonne chance.

      4. Mag : « Si les français se nourrissaient correctement il n’y aurait pas autant de problèmes d’obésité, de surpoids, de diabète, de maladies cardiovasculaires, de stéatoses hépatiques non alcooliques , etc. Le contenu des assiettes ne peut que s’améliorer en informant les consommateurs. »

        Ce n’est pas le contenu des assiettes qui est responsable des problèmes de santé mais la sédentarité et l’excès de prise de calorie, c’est un fait nié par personne de raisonnable, même chez les propagandistes les plus zélés du manger-sain. En clair, c’est pas la faute à la malbouffe (excuse facile pour se débarrasser de sa responsabilité personnelle et exploitée abondamment par les marchands de peur) mais à la surbouffe.

        Quant à mieux « informer les consommateurs », quelle bonne blague. On a des dizaines d’organismes gouvernementaux et pseudo-étatiques de recherche et d’information sur l’alimentation, des milliers de lois et textes pour réglementer tout et rien, depuis la révision obligatoire des sulfateuses jusqu’à la hauteur des crochets d’abattage en passant par la courbure de la banane ou l’étiquetage des pots de yaourt, des dizaines d’émissions de « sensibilisation » sur la malbouffe, des milliers de livres par an sur la diététique et le manger-sain, du bourrage de crâne constant dès l’école maternelle sur les risques alimentaires qui nous guettent, sans parler d’une armée de contrôleurs de travaux finis sensés nous protéger contre les méchants producteurs assoiffés de profit. Et pourtant on serait en plus mauvais santé que nos parents qui n’avaient rien de tout ça ??? Faudrait savoir !
        La logique voudrait que toute cette « information » (désinformation serait le mot juste) alimentaire soit la cause des problèmes. Mais bon, la logique chez certains…

  2. Gil Rivière_Wekstein : « En France, environ 1% de la population a une véritable allergie au gluten. »

    Ca m’étonnerait. C’est au max 0.1% voire moins (1 sur 1000 voire 1 sur 5000).
    Le blé était la base de notre alimentation. Nos parents consommaient massivement du gluten à l’insu de leur plein gré, avoir 1% d’intolérance au gluten dans la population irait à l’encontre des lois de la sélection naturelle.

    1. En fait il s’agit plutôt d’intolérance que d’allergie, mais c’est peut-être aussi les mêmes cause que l’allergie au pollen, dont les grains ont la faculté d’accumuler les polluants atmosphériques.

  3. MiniTax
    Pas simple de résumer en quelques mots car le sujet est large.

    « Ce n’est pas le contenu des assiettes qui est responsable des problèmes de santé mais la sédentarité et l’excès de prise de calorie, c’est un fait nié par personne de raisonnable, même chez les propagandistes les plus zélés du manger-sain. »
    C’est faux. Si vous mangez des aliments riches en sucres , en graisses saturées, trop de sel, peu de fibres ou de vitamines…. votre organisme va gérer pendant un certain temps (normalement). Si la quantité d’aliments est raisonnable l’apport énergétique ne sera peut être pas excédentaire…. cependant l’organisme ne couvrira pas ses besoins et devra éliminer des constituants alimentaires en excès. On peut être mince, avoir du diabète, faire de l’hypertension et avoir un taux de cholestérol élevé. On peut aussi manger peu en quantité mais manger des aliments trop énergétiques, résultat on a encore faim et on risque de prendre quelques kg donc grosse frustration.

    La sédentarité aggrave la situation bien sûr….

    Nos parents ou grands parents n’avaient pas tout le choix que l’on peut trouver dans les rayons des hypermarchés aujourd’hui. Au final quel est le pourcentage des références vraiment indispensable pour se nourrir? Très peu. Pour un aliment, on va trouver X références et pour s’y retrouver il faut avoir quelques connaissances et lire les étiquettes. Un exemple, le chocolat (bien sûr pas indispensable mais pas désagréable à manger) . Toutes ces tablettes, incroyables…. mais si on regarde d’un peu plus près le choix devient très limité quand on veut un chocolat de qualité qui n’a pas en premier ingrédient le sucre. Faites le test vous verrez. Les anciens sont en bonne santé car ils n’ont pas eu dans leurs assiettes en étant jeunes toute la malbouffe que l’on a aujourd’hui. Goûter avec une tranche de pain et un carré de chocolat est toujours mieux que de s’attaquer au paquet de biscuits entier et au litre de soda, en plus c’est addictif. Leur nourriture était beaucoup moins transformée, plus naturelle, cuisinée maison sans exhausteur de goût chimique (glutamate) sans colorant artificiel ou conservateur.
    Les consommateurs ne vont pas sur les sites gouvernementaux ou alors c’est rare. Il ne sont pas très agréables à consulter en plus…. Leurs connaissances en nutrition sont proches du zéro. Ils sont perdus au milieu de toutes les infos parfois contradictoires. Et puis on a laissé les lobbys de l’agroalimentaire faire passer des messages plus que contestables. A cela ce sont ajoutées des crises sanitaires (vaches folles, grippes aviaires, etc), des arnaques (viande de cheval dans des aliments où elle ne devait pas figurer, etc). Bref c’est confus et je maintiens qu’informer les gens restent la meilleure solution.

    1. Mag
      « Anciens en bonne santé », que vous dites. d’où tenez-vous cela ? De plus, ils étaient exposés à des risques en tous genres biens plus importants. Les pollutions étaient autrefois bien plus importantes qu’aujourd’hui et ils ne bénéficiaient pas de la sécurité alimentaire que nous avons maintenant, malgré les adjuvants présents. Cessez d’enjoliver le passé.

      1. Depuis quand date la « sécurité alimentaire » dont vous parlez? Hors période de conflit ça fait plus d’un siècle qu’il n’y a plus de pénurie en France.

        1. argumentation un peu rapide et facile au besoin pour JFK:
          « ça fait plus d’un siècle qu’il n’y a plus de pénurie en France. »
          c’était quoi les cartes de rationnement il y a 70 ans en France ??

          1. @yann

            « ….c’était quoi les cartes de rationnement il y a 70 ans en France ?? »

            >>> Et c’éta

    2. « a) Le renforcement de la sécurité alimentaire : des faits objectifs

      La baisse des accidents alimentaires sur longue période

      Sous les réserves que peuvent susciter des statistiques qui ne sont ni homogènes ni systématiques, on estime à environ 150 le nombre de décès dus en France à des intoxications alimentaires. Les deux tiers sont imputables à des toxi-infections alimentaires individuelles, d’après le registre de l’INSERM, 5 à 10 décès sont dus à trois infections collectives et de 40 à 50 décès sont provoqués par la listeria33(*).

      En 1950, ce chiffre était évalué à 15.000 (cité par Mme Bodin-Rodier dans son ouvrage « La guerre alimentaire a commencé »).

      En cinquante ans, le risque alimentaire létal aurait donc été divisé en France par un facteur 100. »

      https://www.senat.fr/rap/r03-267/r03-2679.html

      1. Le plus grand risque, c’est de prendre sa voiture pour faire ses courses et l’altération des aliments pendant le transport et leur conservation à domicile. Zéro pointé pour Mag.

        1. Dany
          Zéro pointé pour vous, vous mélangez tout.
          Pour respecter la chaîne du froid il suffit d’ avoir une glacière dans sa voiture ou un sac isotherme, ne pas traîner ou se faire livrer pour les aliments surgelés ou réfrigérés ( c’est possible même à la campagne) . Eviter les heures les plus chaudes de la journée, etc, etc. Respecter les D.L.C (date limite de consommation) des aliments réfrigérés et il n’y aura pas de problème d’intoxication alimentaire.

      2. Le risque alimentaire a été effectivement réduit mais le risque infectieux reste trop important ( 20 à 25 000 morts / an , soit 7 fois plus que la route).lrs mesures d’hygiène ne sont pas appliquées rigoureusement dans les hôpitaux, maisons de retraite … pourtant l’hystérie H1N1 de Bachelot avait eu un aspect positif: montrer que si on applique les mesures d’hygiène ( lavage de mains systématique …) le risque diminue considérablement . La grippe tue 2 à 5000 personnes / an et les pneumonies encore plus. C’est pourtant facile à mettre en oeuvre, cela ne coûte rien et cela pourrait sauver plus de 10000 personnes / an ( il est vrai qu’Attali et peut être son élève Macron,souhaitent tuer les vieux au plus vite car ils ne rapportent plus rien).

        1. Ce n’est pas bien de parler de l »l’hystérie H1N1 de Bachelot ». Cette « hystérie » était très largement répandue dans le monde.

          Et que n’aurait-on pas dit si H1N1 s’était révélé dévastateur et qu’aucune mesure de prévention/traitement n’avait été prise…

          1. Bonjour. Approche énarque de la fin de vie: ce sont les 2 dernières années de la vie qui coûtent le plus à la société.
            Recommandation: tuer les gens 2 ans avant leur décès.
            Excellente fin de semaine (barbecues champêtres?).

    3. Mag : « Les anciens sont en bonne santé car ils n’ont pas eu dans leurs assiettes en étant jeunes toute la malbouffe que l’on a aujourd’hui.  »
      ————————–
      Les anciens souffraient d’une multitude de maladies infectieuses et alimentaires. Les mycotoxines, le botulisme, la rupture de la chaîne du froid… faisaient des ravages. Même dans les années 50 où l’autonomie alimentaire était à peine assurée, on mourrait encore de l’ergot du seigle dans le sud de la France. La preuve incontestable, les anciens mourraient 20 ans plus tôt que nous qui avons une espérance de vie en hausse continue. Alors arrêtez de répéter servilement la propagande de « la malbouffe » (qui, à part d’être une injure gratuite, ne veut strictement rien dire scientifiquement), et regardez les faits.

        1. @Dany
          La pollution atmosphérique a baissé de manière spectaculaire depuis des décennies et pourtant, les catastrophistes arrivent à faire croire au plus grand nombre que quasiment tous les maux modernes, allergie, asthme, cancer, etc seraient dus à la … pollution atmosphérique. Ils arrivent même à nous « démontrer » que la pollution atmosphérique causeraient des dizaines de milliers de morts prématurés rien qu’en France (on attend toujours de trouver un seul corps) alors même que l’espérance de vie augmente !!! Preuve qu’il n’y a plus rien de rationnel, qu’il s’agit d’une religion. Vous pouvez leur exposer les faits, ça ne sert à rien, autant donner de la nourriture aux cochons.
          _
          Le pire, c’est qu’avant, les catastrophistes étaient les idiots du village (on ne fait pas les autoroutes, le TGV, les centrales nucléaires, les 30 glorieuses en suivant les préceptes des escrolos). Alors que maintenant, ils ont pris non seulement le pouvoir (politiciens, bureaucrates, soit-disant « scientifiques », pseudo-intellectuels, professeurs) mais aussi le mégaphone (journalistes, ong, associations). Ca ne peut que bien se passer…

        2. Mettre dans le même sac l’idée du « déclin de l’Occident » et la « La bombe P  » ce n’est pas de l’information, c’est une belle forme d’intox.
          On a vu que la bombe P n’a pas explosé mais on constate bien le déclin de l’Occident du moins de l’occident européen en référence aux analyses de Michel Onfray ou de Nicolas Baverez dans ses lettres béninoises, constance pour Baverez mais un Michel Onfray qui a bien varié dans ses propos.
          Déclin au plus grand profit, non pas de l’Afrique ou de l’orient, mais, pour l’instant de l’occident américain qui fera aussi à son tour les frais d’avoir parié trop tôt sur un monde global, nous les précèderons de peu dans la chute.
          Internet et les smartphone constituaient des moyens fabuleux mais qui s’avèreront bien limités de contrôle des individus dès lors que nos amis de l’empire du milieu maitriseront les outils et les proposeront à bas cout, espionné et influencé pour les américains ou pas les chinois importe peu à petite poucette.
          Mais le destin des civilisations est certainement de disparaitre et toujours minées de l’intérieur et pas à cause des coups de boutoirs de l’extérieur, comme l’a été Rome avant l’occident européen.

      1. MiniTax
        Ces problèmes là ont été résolus…. et de nouveaux sont apparus. La malbouffe n’entraine pas de problème immédiat, il faut souvent des années, pour que la santé se détériore progressivement.
        En France L’obésité touche 15% des adultes ( contre 6,1% en 1980), les maladies cardiovasculaires, le diabète, etc, etc sont des maladies liées à notre alimentation…. et la malbouffe fait partie des causes. L’espérance de vie peut augmenter car les progrès de la médecine vont permettre de prolonger la vie des malades mais vivre plus longtemps en mauvaise santé, quel intérêt? Quel coût pour la société ? Avec une réelle volonté d’informer les consommateurs , on pourrait faire des économies sur les futurs soins médicaux à financer.

        1. Ce n’est pas tant « la malbouffe » qui est en cause (la qualité sanitaire s’est très largement améliorée au cours des 4 ou 5 dernières décennies contrairement au catéchisme que les catastrophistes chroniques nous rabâchent), mais le « mal bouffer », c’est à dire la manière de bouffer plutôt que ce que l’on bouffe!! Il y a aussi, ce que n’avaient pas nos parents et a fortiori leurs parents, le « trop bouffer » et ne pas la dépense du trop-plein de calories en proportion de ce « trop » bouffer!

          1. Et oui en introduisant la concurrence du bio par rapport à la merde industrielle, l’ensemble est tiré vers le haut. Aujourd’hui l’industrie agro cherche à s’aligner sur l’alimentation saine.

        2. Mag : « L’espérance de vie peut augmenter car les progrès de la médecine vont permettre de prolonger la vie des malades mais vivre plus longtemps en mauvaise santé, quel intérêt?  »
          ——-
          Sauf que l’espérance de vie-en-bonne-santé, donc indépendante des progrès de la médecine, augmente aussi ! C’est un indicateur officiel, massif et incontestable, pas une vague affirmation sans preuve typique des charlatans catastrophistes. Donc votre argument de la malbouffe qui causerait une détérioration de la santé sur le long terme, vous le sortez du chapeau, il n’y a absolument aucune étude sérieuse qui démontrerait une telle chose.
          Et je préfère ignorer votre rhétorique dégueulasse sur « quel intérêt de prolonger la vie des malades », j’espère que c’est un écart de langage parce que sinon, ça en dit long sur votre indécence.

          Qu’il y ait des problèmes d’obésité qui entraîne tout un cortège de maladies, c’est indéniable. Ce n’est pas pour autant que la première explication venue, surtout quand elle est à la mode, serait la bonne. On peut parfaitement l’expliquer par le niveau socio-économique, c’est infiniment plus crédible : c’est chez les pauvres ou les ouvriers qu’on trouve le plus d’obèses, pas chez les riches ou les cadres, c’est dans les villes riches comme Paris (où l’on suffoque de l’air pollué, paraît-il) qu’on vit le plus vieux, pas à Tourcoing ou Ajaccio. Zut, encore d’autres faits dérangeants qui fichent en l’air votre préjugé.

          1. Question indécence Attali ( le mentor de Macron a fait pire en disant qu’il faut euthanasier les vieux car ils ne rapportent plus rien et ils coûtent. La finance mondiale apatride n’en a jamais assez.Contrairement à ce qu’a dit Rousseau l’homme est mauvais et seules la concurrence et la décentralisation des pouvoirs évitent de tels écarts, mais ce n’est pas le chemin que nous prenons.

            1. @Visor
              L’état d’Oregon (l’état le plus gauchiste des USA, après la Californiqua) vient d’autoriser l’euthanasie de patients atteints de démence (en les laissant mourir de faim et de soif !!!) : https://www.technocracy.news/index.php/2017/06/16/oregon-senate-votes-allow-dementia-patients-starved-death/
              Donc les gauchistes ne se contentent pas juste d’inciter à tuer les vieux et les non productifs, ils n’ont aucun problème pour passer à l’acte.
              Et ce sont les mêmes qui s’auto-proclament « progressistes » et qui traitent leurs opposents de Nazis (Nazis comme national ***socialistes***, ceux-là même qui ont légalisé la solution finale pour les handicapés mentaux, entre autre), cherchez l’erreur…

  4. Le niveau de leptospirose dans la population française maladie transmise par les rats est revenu au niveau de 1920, les punaises de lit ont envahi plus de 200 000 foyers en France, la gale , maladie parasitaire disparue, prolifère dans les écoles et même dans la population normale, on ne parlera pas des poux phénomène plus ancien. Les autorités minimisent l’incidence du chikungunya et du Zika dans les départements d’outre mer, l’institut pasteur devenu très bobo, en partie, mais surtout les ARS des départements -région concernées … que faut -il pour réagir et constater que le principe de précaution appliqué seulement aux produits chimique cela ne marche pas et conduit à la catastrophe? une bonne épidémie de peste bubonique , on peut penser qu’elle vient à grand pas, la leptospirose étant le signe annonciateur.
    Même pas sûr que les bobos changent leurs lunettes vertes pour autant, éventuellement à partir de 100 000 malades … et encore pas sûr, car les journaleux nous expliqueraient que c’est à cause de nos préjugés sur les rats, comme pour l’histoire des loups et des moutons actuellement.
    On pourra lire https://www.lesechos.fr/pme-regions/actualite-pme/030386676761-punaises-de-lit-rats-chenillescomment-lutter-contre-les-nuisibles-2094737.php
    avec un très timide début de prise de conscience, à la fin et du bout de la plume « Autre effet pervers : la restriction des solutions biocides » qui est en fait l’effet principal, contraintes pour les utiliser, interdictions et manque de diversité… résultat, cela craint et on peut craindre aussi que l’actuel ministre chargé de l’écologie soit assez mal armé pour faire changer les choses, du moins dans le bon sens, celui de la sécurité collective et la gestion des misères bien naturelles.

    1. « on peut craindre aussi que l’actuel ministre chargé de l’écologie soit assez mal armé pour faire changer les choses, du moins dans le bon sens, »
      ———————–
      Il est bardé de diplômes, de plagiste, de plongée, d’animateur télé, de vendeur de shampooing (sans parabène siouplé)… Alors un peu de confiance, quand même !

  5. Cas de figure à Tahiti où les rats prolifèrent davantage du fait du climat mais aussi de l’absence de réaction des autorités hostiles aux luttes collectives, ici la leptospirose, mais on l’a vu pour l’épidémie de Zika et celle de chikungunya, refus de la Polynésie d’utiliser des insecticides efficaces, le malathion, contrairement à la Nouvelle Calédonie.
    Les tribunaux condamnent mais ici non pas parce tout n’a pas été fait pour éviter la vection mais une prise en charge inadaptée une fois la maladie déclarée.
    Cela ressemble à la gestion du terrorisme, trop post attentat.
    http://www.tahiti-infos.com/Le-Pays-condamne-a-indemniser-une-victime-de-leptospirose_a161912.html
    Là aussi le tribunal se trompe de cible, ce n’est pas le manque de prise en charge mais le manque de prévention avec une lutte efficace contre les rats, comme pour les moustiques vecteurs des arbovirus.

  6. Toujours à propos de leptospirose : http://www.lasemaine.fr/2017/05/04/la-leptospirose-refait-surface

    Bon article qui souligne le rôle central des rats dans la dissémination même si d’autres espèces sont de très bons porteurs, comme nos sympathiques hérissons.
    Si la température est un facteur important pour le maintien de la bactérie, la prolifération des rats explique l’essentiel sinon la France serait coupée en deux entre la zone méditerranéenne contaminée et la partie nord indemne, ce qui n’est pas le cas.
    Idem pour les moustiques tigres qui certes profitent davantage de la douceur méditerranéenne mais se portent aussi bien en Alsace.
    La question centrale reste la gestion collective des vecteurs, abandonnée ou presque: on surveille beaucoup et on agit peu désormais en France. Au Brésil, lorsque c’est le cas, c’est par manque de moyen. En France c’est pas idéologie écolo-bobo. Et on meurt aussi de cette idéologie ou de ses conséquences: leptospirose, chickungunya, dengue, zika …ou cela pourrit la vie : punaises de lit, gale….

  7. Et le meilleur témoignage sur la question, c’est un témoignage pas un article, on le trouve dans le journal: le Monde, belle surprise!

    « et, dans le même temps, les moyens de lutte s’amenuisent avec un arsenal de plus en plus inadapté », proteste Patrick Gravey, président de la chambre syndicale, qui regroupe 80 % du marché. Selon lui, « les récentes réglementations européennes prises sous la pression des différents mouvements de refus de la chimie laissent les professionnels avec un arsenal de plus en plus inadapté à la prolifération des nuisibles ». Pour Stéphane Bras, porte-parole de la CS3D, les réglementations européennes sont décidées pour des pays qui ne connaissent pas les mêmes conditions climatiques et ne sont pas confrontés aux mêmes défis s’agissant des nuisibles. « Il n’y a pas grand-chose en commun entre des pays aux climats tempérés, les nordiques et les méditerranéens. En France même, d’une région à l’autre, la liste de ces nuisibles diffère », explique-t-il.
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/06/08/rats-punaises-moustiques-et-frelons-necessitent-un-nombre-grandissant-d-interventions.

    Il est certain qu’en Finlande si les moustiques pullulent, les espèces qui transmettent des virus ont du mal.

    1. Cela dit la loi Labbé ( comme exemple de loi stupide parmi beaucoup d’autres) a bien été votée par des députés Français sensés connaître le terroir et défendre les intérêts collectifs. Mais les Français continuent allègrement de voter pour ceux/celles qui ne les défendent plus : la stratégie de servitude volontaire ayant fonctionné ils vont passer la vitesse supérieure. Encore quelques bons attentats orchestrés et crises majeures et le bon peuple demandera de lui- même un dictateur pour les  » protéger  » ( en fait pour les soumettre définitivement).

    2. Toujours la thématique des rats et des risques induits: « La mairie centrale a également sortie l’artillerie lourde. Outre des campagnes massives de distribution de tracts appelant à « adopter les bons gestes », elle prévoit de renforcer les effectifs de sa police de la propreté, composée aujourd’hui de 25 personnes, pour « toucher les Marseillais inciviques au portefeuille ». Elle a également installé des bennes hermétiques (rapidement dégradées) et prévoit de renforcer les moyens de son service Santé 3D (dératisation, désinsectisation et désinfection), composé de seulement 6 personnes pour traiter la voie publique et les bâtiments municipaux. »
      https://www.lesechos.fr/pme-regions/actualite-pme/030383836325-marseille-veut-un-plan-marshall-contre-les-rats-2094927.php

      On remarquera que le public est ciblé pour son incivilité, ce qui n’est pas faux, certes, mais hiérarchisons, certes il doit prévenir le risque , une gestion en amont est indispensable. Toutefois le point noir, nulle part, le manque d’activisme de la municipalité pour dératiser est signalé. On distribue des tracts pas des produits de dératisation. Sur 25 personnes chargées du dossier seulement 6 pour traiter la voie publique, soit moins de 25%, les autres font la causette aux marseillais, ce qu’il faut faire, et bientôt ces causeurs mettront des PV. L’incivilité est une partie du problème sachant qu’avec les arrêts de travail, plus fréquents à Marseille, le ramassage ne se fait plus.
      Marseille est bonne pour une bonne épidémie de peste bubonique! Camus réincarné pourrait écrire un nouveau livre, aux accents plus écolobobo incompatible puisqu’à l’origine on trouve le refus de la lutte chimique avec les anticoagulants ou substances nouvelles.

      1. Il y a les diseux ( nombreux ) et les faiseux.
        mais à Marseille même les faiseaux travaillent à mi temps ( absentéisme….).Ceux qui ramassent les poubelles ont terminé avant midi : ce qui n’est pas fait le jour J attend le jour J+1.
        Étonnant que les écolo ne s’insurgent pas contre me gaspillage alimentaire. Il y a 50 ans il ne restait pas beaucoup à manger dans les poubelles.

      2. « ….campagnes massives de distribution de tracts…. »

        >>> C’est bien connu! Le tract il n’y a rien de tel pour lutter contre les rats, les moustiques, etc…

  8. Mieux encore : https://www.lesechos.fr/pme-regions/actualite-pme/030383836325-marseille-veut-un-plan-marshall-contre-les-rats-2094927.php
    « La mairie centrale a également sortie l’artillerie lourde »
    Ne serait ce pas plutôt une « artillerie Lourdes »- la police de la propreté est plutôt dans un logique de rogations et d’invocations que d’actions ( de dératisation avec des anticoagulants et autres substances chimiques).

    Nous voilà revenu dans des temps où faute de moyen d’agir, on ne pouvait que prier, implorer le ciel …et pourtant les moyens existent que seule la religion écolobobo enjoint de ne surtout pas utiliser.
    La prochaine épidémie de peste bubonique sera certifiée bobo-écolo compatible.

    Peste bubonique qui revient d’ailleurs http://www.rfi.fr/hebdo/20150828-france-maladies-disparues-pauvrete-immigration-vaccination-sante-gale-rougeole-tuber

    Refus de vacciner, refus d’utiliser les raticides, refus de diversifier les insecticides contre les moustiques qui alors développent des résistances … la peste est d’ailleurs transmise par les puces des rats, à défaut de les tuer, on pourrait les traiter comme on traite les chiens avec du fipronil, de la permethrine et de l’imidaclopride, cela marche très bien lorsque l’on alterne.

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