Pertubateurs endocriniens et (grosses) approximations

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Notre YouTubeur préféré compile les approximations, les confusions et les mensonges anxiogènes les plus courants colportés à propos des perturbateurs endocriniens. Libération et le groupuscule militant Générations futures prennent cher :

6 commentaires sur “Pertubateurs endocriniens et (grosses) approximations

  1. De l’interdiction des « perturbateurs endocriniens », un candidat à l’élection présidentielle est même allé jusqu’à en faire explicitement un argument dans sa campagne. C’est dire le danger qu’ils représentent.
    En particulier vis-à-vis de… la crédibilité du candidat sur ce sujet ! :mrgreen:

    1. Serait-ce celui qui veut par ailleurs légaliser le cannabis, un puissant perturbateur endocrinien ?

  2. Petit défaut dans la démonstration, la référence systématique à un seuil pour identifier un risque , valable pour certains PE pas pour tous.
    Indépendamment de cela, ci après une plaquette objective de l’industrie sur le sujet, qui hiérarchise honnêtement le risque.
    http://www.uic.fr/content/download/418487/4663734/file/OSER%20LA%20CHIMIE_Perturbateurs%20endocriniens.pdf

    Il est rappelé que les PE les plus puissants restent les hormones synthétiques dont actuellement l’éthinyl oestradiol, principal composant des pilules oestroprogestatives, on se souvient précédemment du diéthylstilbestrol (ou distylbène), inventé à la même époque que l’éthinyl oestradiol et le plus parfait exemple des risques que font courir ces substances en raison de leur puissance y compris transgénérationnelle… mais il s’agit bien là d’hormones synthétiques, médicaments et ingérées volontairement.
    Ethinyl oestradiol systématiquement oublié dans le discours anxiogène des ONG environnementalistes… vraisemblablement mal informées sur le sujet.

    On reviendra sur les études menées en Suisse et en Allemagne ou au Canada sur le sujet de l’Ethinyl oestradiol car en France le sujet est tabou, France premier consommateur mondial par tête, loin devant les autres, avec 70% d’une tranche d’age sous PE, comme des animaux d’élevage, intérêt conjoint des centres de planning familial et des labos pharmaceutiques.

    1. « Ethinyl oestradiol systématiquement oublié dans le discours anxiogène des ONG environnementalistes… vraisemblablement mal informées sur le sujet » ?

      Mal informés ? Ha ! Ha ! Ha !

  3. Parlons PE:
    On retiendra pour l’exposition de la population française à l’EE ( ethinyl oestradiol):
    « Environ 55% des femmes utilisant un moyen de contraception utilisent la pilule. Ce taux atteint les 70 % pour les femmes de moins de 35 ans et avoisine les 80% pour les femmes de 15 à 19 ans. Plus 6.2% des femmes avec implants, patchs, anneaux et injections de progestatifs .  » Cela représente 80% de 90 % d’une classe d’age. »
    https://www.sante-sur-le-net.com/pilule-en-france/#cfPWSBeEh3F1kK7P.99« .
    C’est un record mondial et qui pose un problème d’émission dans l’environnement du fait de l’utilisation trop massive de ces PE dans l’environnement en sus de l’excès d’exposition, une plus grande diversité de moyens comme dans les autres pays développés serait nécessaire.
    Une bonne analyse sociétale du risque dans un pays infiniment moins peuplé que la France et infiniment moins utilisateur d’ethynil oestradiol, le Canada donc qui pose clairement le niveau de risque sans évacuer les bénéfices de cet outil de controle des naissance, qui ne doit rester qu’un outil et ne pas devenir un totem à défendre pour les centres de planning familial, situation observée en France.
    http://www.sciencepresse.qc.ca/blogue/2011/03/30/insidieuse-pilule-contraceptive

    Même la presse écologiste au Canada ne cache rien de la préoccupation, contrairement désormais à la France: https://www.gaiapresse.ca/2017/04/pilule-contraceptive-quel-impact-sur-les-poissons/

    On peut poser la question d’une volonté de certains acteurs de détourner l’attention de la responsabilité des principales substances perturbatrices endocriniennes, dont l’ethynil oestradiol dans l’environnement sur d’autres bien plus mineures comme le bisphénol A ou les pesticides qui ne sont pas tous d’usage agricole.

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